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Léopold Poiré et Henri Belliéni

Né à Metz en 1879, réfugié à Nancy en 1900 pour échapper à l'incorporation prussienne, Léopold Poiré avec les appareils inventés par Bellieni, assure jusqu'à la guerre 1914 de nombreux reportages d'actualité, en Lorraine ou à l'étranger. Il se révèle un pionnier de son art. Conseillé par Victor Prouvé et le maître Félix Bracquemond, il montre une maîtrise identique dans la gravure et l'eau forte.

On lira par exemple: "la deuxième vie de Léopold Poiré" par Michel Caffier 
 aux Editions Pierron

Itinéraire d'un artiste dans la grande guerre Léopold Poiré, Régis Latouche / Conservatoire National de l'Image
dont sont issues plusieurs photographies de cette page.

Généalogie par brigitte Hellio Caquelin



Léopold Poiré chez Belliéni
Photo Henri Belliéni, novembre 1911



Léopold Poiré, septembre 1916






   Le dessin à la mine de plomb a été réalisé par Léopold Poiré pour faire connaître l’inquiétude des Nancéiens sous la menace des raids aériens allemands.. Il représente la place Stanislas et des projecteurs de la défense aérienne de Nancy. Dessin au Conservatoire de l’Image.  Projecteurs anti-zeppelins et rayon de lumière se réfléchissant sur une lanterne de la place.
 lithographie datée 1915 "Souvenir, souhait de la mairie de Nancy d'offrir un souvenir aux élèves des écoles de la ville, à la place des livres de fin d'année (délibération du 29 juin 1915).

    Léopold Poiré en 1911 dans l’atelier d’Henri Belliéni. Eau-forte autoportrait 1915.
    Léopold Poiré est né à Metz en 1879 et est mort à Nancy en 1917.

 Voir aussi.


Léopold Poiré était photographe, peintre et graveur. Un peu avant sa vingtième année, il travaille comme apprenti chez Jean-Louis Graffe à Metz.
 Le jeune Léopold vénère profondément la cité historique messine, mais il supporte mal la pesanteur de l'annexion et notamment les scènes humiliantes des relèves de la garde prussienne ou les corvées de quartier que subissent les enrôlés de force ou de plein gré. Alors, il quitte sa ville, dont il gardera toujours la nostalgie, les défilés et imposantes prises d'armes des régiments prussiens et s'installe à Nancy en 1901.
 Dans cette ville, il eut pour maîtres d’apprentissage en photographie l’atelier Lassale de Metz, puis le peintre et décorateur Jean Louis Staples ; il est l’élève des peintres Thiriot (peintre messin), Culmann. et de l’artiste Victor Prouvé lorsqu’il s’installe à Nancy. Il figura au Salon annuel de Nancy de 1899 à 1913 avec des vues de Nancy et de Lorraine ainsi que des portraits.
Il entre au service de la maison d'optique Belliéni de Nancy. Henri Belliéni (1), héritier d'une entreprise commercialisant toutes sortes d'instruments de précision, fondée à Metz et repliée à Nancy en 1871. Ce dernier développe son activité en direction de la photographie qui est en pleine expansion. Henri Belliéni était basé au 17 Place de l’Académie (Place Carnot) ; Maison médaillée d’or à l’exposition universelle de Paris en 1879 dans le domaine des mathématiques de la physique et de l’optique, en fait spécialisée dans les appareils photographiques et leurs accessoires ainsi que la lunetterie.
 Léopold Poiré n'était qu'un employé parmi d'autres, mais ses archives personnelles permettent d'authentifier ses oeuvres et ses clichés originaux.



Belliéni à Nancy

Sur le travail de Léopold Poiré:
 Il savait suggérer la poésie des lieux, jouer de la lumière, surprendre l'expression d'un visage ou d'un corps en même temps qu'ils révélaient l'extrême sensibilité de l'artiste. C'était aussi un magicien du clair-obscur, un virtuose du temps de pose, Léopold Poiré c'était celui qui avait, l'extraordinaire pouvoir d'apporter un supplément d'âme à une technique parfaitement maîtrisée.
 Habile, intelligent, compétent, techniquement impeccable, avec une grande sensibilité et les qualités artistiques rares, pas un photographe qui aspire à la simple perfection technique. Ses œuvres dénotent un goût pour les coups de feu, la capacité à gérer la lumière et le clair-obscur, le droit de saisir la poésie d'un moment magique.

 Il a commencé à travailler avec des écrivains et des artistes tels que Henry Bataille et Victor Prouvé; est venu en contact avec le cercle du "Chat noir", fondée par George Auriol, pour lequel il a souvent été invité à la capitale pour exposer ses œuvres. A Paris, il se lie d'amitié avec l'un des meilleurs graveurs de son temps: Félix Bracquemond. L'influence de ce dernier et du peintre Victor Prouvé, le pousse à se consacrer à la gravure. En 1913, une collection de ses 45 gravures dédiées à Nancy est publiée par Victor Berger avec le titre "Nancy artistique et pittoresque". Cette publication a obtenu un grand succès auprès des critiques et du public.
 Il obtint deux médailles à l'Exposition du Parc Sainte-Marie à Nancy en 1909, au titre de collaborateur de la maison Belliéni. En 1911, il est nommé Officier d'Académie. En 1913, son buste exécuté par Auguste Vallin-Hekking, est présenté à la Société Nationale des Beaux-Arts.

 La déclaration de la première guerre mondiale le laisse désemparé, considéré comme déserteur de l'armée prussienne, il ne peut intégrer l'armée française, malgré son patriotisme, à moins d'un engagement dans la légion étrangère.
 Finalement, Léopold Poiré décide d'être "un témoin privilégié de la Grande Guerre : de Gerbéviller à Verdun, de la Champagne à la Somme, jusqu'aux Vosges, il va sublimer son talent en faisant du reportage d’actualités en Lorraine et à l’étranger au service de ces "hommes égarés dans la tourmente", jusqu'à sa mort prématurée à l'hôpital de Nancy, le 18 juin 1917 à l'âge de 38 ans seulement. Il n’a pas eu la joie de revoir sa ville natale délivrée du joug.
 En 1916, peu avant sa mort, il exécutait un magnifique dessin en l’honneur de « sa » cathédrale de Metz. Où est ce dessin ?

 Le fonds Léopold Poiré-famille Berger est en dépôt au Conservatoire régional de l'image: classement des plaques photographiques et réflexions autour des perspectives qu'il dessine.
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(1) Henri Belliéni

  En tant qu'artiste photographe et ingénieur, Henri Belliéni traverse une période fascinante et participe aux bouleversements de ce nouvel art qu'est la photographie : le développement de la photographie en relies; l'apparition de la couleur, le développement de l'optique - dont il sera l'un des inventeurs avec les chambres d'atelier, les jumelles de formes diverses... A côté de ce travail d'inventeur, il est surtout un véritable artiste de la photographie qui nous montre une Lorraine 1900 entre monde rural et vie urbaine. Membre influent de la Société lorraine de photographie, Henri Belliéni est aussi un remarquable publiciste. Il a également animé un atelier pendant de nombreuses années d'où sortiront quelques-uns des grands photographes lorrains de la première moitié du XXe siècle comme Léopold Poiré. Il est aussi un collaborateur de l'École de Nancy et réalise un important reportage photographique de la grande exposition Nancy 1909. Il participe à de nombreuses grandes expositions internationales, dont celles de Saint-Louis/USA (1904), Liège (1905), Milan (1906), Londres (1908) ou Paris. Au fil du temps, un "label Belliéni" s'est créé, que ce soit en tant qu'artiste photographe de la Lorraine 1900, inventeur, publiciste ou animateur. Il est la référence de la photographie en Lorraine au début du XXe siècle.


Henri Belliéni, photographie © Jean Scherbeck

Henri Belliéni (1857-1938). Né à Metz le 3 octobre 1857, il quitte la ville au lendemain de l'annexion et s'installe à Nancy en 1871.Véritable artiste de la photographie qui restitue une Lorraine 1900 entre monde rural et vie urbaine. Il est l'inventeur des fameuses "jumelles Belliéni", appareils de prise de vues stéréoscopiques. Constructeur de matériels photographiques et topographiques, son magasin était installé 17, place de l'Académie à Nancy et ses ateliers 5 place de l'Académie ( place Carnot aujourd'hui). Les distinctions obtenues par Henri Belliéni dans les expositions étrangères Paris (1900), Saint-Louis (1904), Liège (1905), Milan (1906), Londres (1908) vont lui permettre de devenir en 1910 Chevalier de la Légion d'Honneur et Officier en 1923.

Ami intime de Victor Prouvé, il entraîne nombre de représentants de l'Ecole de Nancy au sein de la Société Lorraine de Photographie (créée en 1894) dont il fut un membre très actif sous la présidence du Baron Victor Riston : Antoine Vierling, Charles de Meixmoron, André Boursier-Mougenot, les frères Voirin, Jules et Louis Majorelle, Paul Charbonnier, Lucien Weissenberger ...

Membre de la Société aéronautique de l'Est, il en est le trésorier sous la présidence d'Émile Friant, la secrétaire était Marie Marvingt ...


Photo et texte JP Puton groupe Facebook nancyretro déc 2019

Sur la maison Belliéni, on pourra lire ICI




Bélliéni, "la Toussaint"



La récréation au couvent




Cliché Henri Belliéni  Tramway hippomobile devant la Porterie du Palais Ducal




Cliché Belliéni, la place Thiers

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La Place Carnot et le Cours Léopold, voiture hippomobile 1898

En mars 1874, un décret déclara d'utilité publique une ligne de tramway à traction animale, longue de cinq kilomètres, reliant Maxéville (brasserie) à Bonsecours. La ligne 1 traversait Nancy du nord au sud par la rue de Metz, le cours Léopold, la rue Saint-Dizier et l'avenue de Strasbourg. A cette époque, il n'y avait aucun arrêt. Le véhicule, surnommé " tramway à crottin ", circulait au petit trot et s'arrêtait à la demande. Le service était assuré de 7 heures du matin à 8 heures du soir. Le coût du voyage était de dix centimes. Exceptionellement, l'attelage comportait deux chevaux. Chaque véhicule était confié à deux agents : le cocher, vêtu d'un manteau de fourrure (appelé " peau de bique "), commandait le cheval et le receveur, chargé de la perception du montant de la course, donnant le signal du départ et des arrêts (Jean Guillemin, Nancy les années Tram 1874-1958, p.5-7). Cette photographie rappelle un dessin de Léon Voirin en 1886 qui a fait l'objet d'une édition en carte postale. On remarquera la présence du Café de la Monnaie (rue de la Monnaie) qui sera détruit pendant la Première Guerre mondiale. (texte Image Est / ayant-droit pour la photo Francine Charmont)




Marché devant Saint Epvre Nancy - Eau forte signée



Léopold Poiré, mi-carême 1903



Fiacre à Nancy, place Carnot devant le siège du magasin Belliéni,
 photographie par Léopold Poiré 1900

Ayant-droit Francine Charmont



Photo Léopold Poiré, vers 1910 Place Carnot
Le kiosque, le café de la Monnaie, l'hôtel Quillard



Attelage et voiture à bras près de la place Carnot à Nancy 1900 (Image Est)
Ayant-droit Francine Charmont



Voiture à bras sous la neige place Carnot 1910
Ayant-droit Francine Charmont



Pont-à-Mousson bombardé par les Allemands



Léopold Poiré - Gerbéviller. 1915.
Gravure originale à l'eau-forte et à l'aquatinte.




Léopold Poiré, Clocher de Courbeseaux. 1915.
Eau-forte originale. Papier vergé. Tirage à 100. Epreuve contresignée.




 Les voix intérieures, IV : A l'Arc de triomphe

Eau-forte | 49.2 x 63.6 cm / 1913

"Oh ! que tout était grand dans cette époque antique !
Si les ans n’avaient pas dévasté ce portique,
Sous en retrouverions encor bien des lambeaux !
Mais le temps, grand semeur de la ronce et du lierre,
Touche les monuments d’une main familière,
Et déchire le livre aux endroits les plus beaux ! "
Victor Hugo



Paul Verlaine par Léopold Poiré

Une rue Paul Verlaine à Nancy, nom donné de son vivant. Paul Verlaine écrivit un mot en 1895 pour remercier de cette dénomination : « Remerciements profonds de la part du poète et du Messin pour l’honneur que me font mes compatriotes de Nancy en donnant mon nom à une rue de leur ville dont j’ai gardé un si cordial et si joli souvenir. » C’était un an avant de mourir…




Coquelin Ainé dans le rôle de Cyrano de Bergerac (9 déc 1898)
Léopold Poiré
 
Photo , Tirage argentique , 49×35 cm , Signature , document  du grand photographe nancéen, datant de la première de la pièce d’Edmond Rostand à Metz.
Signé daté dédicacé



12 Rue du Maure-qui-Trompe, maison close


Ci-après documents de la Vente Interenchères ARTISTES DE LA LORRAINE ET DU GRAND EST -
 FONDS LEOPOLD POIRE  10 février 2019 à Metz




La fontaine gelée place Carnot
1912



Le graveur à l'eau- forte




Le paon, aquarelle et plume, avec sa gravure en bleu



Le fumeur

Eau- forte d'après photographie  Léopold Poiré , 1904



Les frères Mougin, céramistes, photographie par Léopold Poiré 1908


Magnifique cliché du photographe nancéien Léopold Poiré, traité en couleur par Jean-Pierre Puton. Pierre (1880-1955) et Joseph Mougin (1876-1961) surveillent religieusement la cuisson d'une oeuvre en céramique. Les céramistes Pierre (1880-1955) et Joseph (1876-1961) Mougin, originaires de Nancy (Meurthe-et-Moselle), photographiés par Léopold Poiré en 1908. Après avoir suivi les cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Nancy et un apprentissage chez le sculpteur Pierron, Joseph Mougin entre en 1896 dans l'atelier du sculpteur Barrias à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il est rejoint en 1898 par son frère Pierre et débutent ensemble leur activité de céramistes. Les premiers essais parisiens s'avérant infructueux, Joseph et Pierre Mougin retournent à Nancy en 1905. Tout d'abord éditeurs de leurs propres modèles, ils font ensuite appel à d'autres artistes parmi lesquels Victor Prouvé (qui réalise pour eux des cartons publicitaires), Ernest Wittmann (1846-1921) et Alfred Finot, qui leur fournissent statuettes, modèles de vases et objets décoratifs. Après 1918, Joseph et Pierre Mougin continuent leurs activités à Lunéville. Sans avoir jamais fait partie du Comité directeur de l'Ecole de Nancy, Joseph et Pierre Mougin adhèrent à ses principes esthétiques et sont présents à ses expositions. (texte et photo Ilage Est / Ayant-droit Francine Charmont)



 Le Vent, dessin à la mine de plomb sur papier bleu



Etude de femmes par Léoold Poiré



Autre étude par Léopold Poiré



Vue de l'hémicycle de la Place de la Carrière à Nancy, eau-forte.
Issues de
"Nancy artistique et pittoresque"  daté du 1er Janvier 1913  (voir ci-dessous)





Tête de soldat allemand, dessin au fusain préparatoire de la gravure intitulée "Kamerad"




Léopold Poiré, "Kamerad", portrait d'un soldat allemand




Bataille du Grand Couronné, Amance sous la neige en 1916, mine de plomb, encre et rehauts de blanc



 Place du Marché devant l'église St Sébastien à Nancy, eau-forte

Vue latérale de l'Hôtel de Ville de Nancy, eau-forte



Tête de Léopold Poiré, 20 avril 1913, premier essai mezzo tento, dédicacé de V.Prouvé
et Victor Prouvé par Léopold Poiré 1914



La cathédrale de Metz 1917




Soldat de la Grande-Guerrre lisant son journal 1916





Femme au soleil couchant, encre et aquarelle 1901



Dans la nacelle (de gauche à droite), Léopold Poiré, Émile Friant et peut-être Benjamin Bergeret, photographiés ici à bord de la nacelle d’un ballon, au-dessus du parc de la Pépinière à Nancy, le 15 mai 1910.  Photo archives ER



Léopold Poiré (1879-1917) dans une galerie d'une mine à Auboué (Meurthe-et-Moselle)
le 24 mai 1909




Le photographe Léopold Poiré (1879-1917) probablement en compagnie de Victor Prouvé  dans une galerie d'une mine de fer à Mancieulles le 10 octobre 1913.






Obus de 380 ( voir le gros Max) sur l'hôtel Saint-Georges et eau- forte correspondante de Léopold Poiré
Photo Léopold Poiré 2 juillet 1916



Léopold Poiré par Victor Prouvé, huile sur toile, 1916



Victor Prouvé peignant Léopold Poiré
Photo Belliéni mai-juin 1916





Destruction par incendie des Magasins Réunis de Nancy
16-17 janvier 1916
Photographies de Léopold Poiré



Eau- forte de Léopold Poiré. En 1915, sous l’influence d’artistes Japonais, Léopold Poiré change de style. Ici, eau-forte de décembre 1915- Hôtel-de-Ville, place Stanislas. La municipalité de Nancy affiche des communiqués sur la guerre . et vient d’installer une lampe en Octobre pour faciliter la lecture des informations (voir Est Républicain du 2 Octobre). Un lecteur de l’Est Républicain ajoute ce commentaire : « Pourrait-on mettre un peu moins de colle ? le papier est parfois trempé au point d’en être illisible."



Emile Friant par Léopold Poiré - 1916



Les honneurs, eau-forte de Léopold Poiré 1915



Nancy, place Stanislas, Albatros en exposition  4 Août 1915
photo de Léopold Poiré
'Albatros' capturé près de Nomeny le 30 juillet 1915, après avoir survolé et bombardé Nancy. L'hélice est  brisée.

31 Juillet 1915: bombardements sur Nancy

5 taubes (*), 21 bombes, à 6 heures du matin. 2 incendies.
Un de ces avions est abattu dans la région de Nomeny.
71, rue de l'Equitation.
Rue Saint-Thiébaut (impasse).
Rue des Quatre-Eglises (restaurant de la Pomme-d'Or).
Place Thiers, au pied de la statue.
Place. de la Croix-de-Bourgogne.
21, rue Palissot. (cf)
(*)  Le terme taube désigne à l'origine une colombe ou un pigeon.




Nancy, place Stanislas, Albatros en exposition  4 Août 1915
Autre photo de Léopold prise  l'Hôtel-de-ville
'Albatros' capturé près de Nomeny le 30 juillet 1915, après avoir survolé et bombardé Nancy



Photographie de Léopold Poiré, usine sidérurgique de Liverdun, avant 1914



Victor Prouvé dans son atelier
Photographie Léopold Poiré juillet 1913



Léopold Poiré, photographie Béjot 1909



Hémicyle de la Place de la Carrière, flèche du Palais ducal, Nancy artistique et pittoresque 1912
Eau-forte de Léopold Poiré


Est Républicain 22 juin 1917

Hommage de Victor Prouvé à son ami Léopold Poiré mort à 38 ans


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