Le parc Sainte-Marie, jardin remarquable
ou encore ICI
ou encore * ** *** **** (André Gain)
Le plan du parc Sainte-Marie 1904-1909
Le plan de l'exposition internationale de 1909 en noir et blanc (guide franco-allemand)
ou en couleur (dans le rapport de l'exposition)
Dieu Tout-Puissant planta d'abord un jardin et vraiment, c'est le plus pur des plaisirs humains (Francis Beacon)
L'homme ne saurait vivre sans
l'arbre; les Nations Unies ont déclaré 2011 "Année internationale
de la forêt"
Les origines du Parc Sainte-Marie
- 1620 Les Jésuites
achètent les terres pour en faire leur maison de campagne, destinée
avant tout à assurer la nourriture pour les pensionnaires de leur
collège, mais aussi pour aérer les jeunes dans un espace moins exigu
que les cours du collège en ville.
Les terres étaient mises en fermage à charge du locataire de payer en
légumes et fruits
- 1768 l'ordre est supprimé et ses biens mis sous séquestres.
Les biens furent vendus par adjudications publiques par lots, dont
celui du parc principal.
De 1770 à 1905, le parc est une propriété privée, nobiliaire ou
bourgeoise. Propriété de campagne avec des dépendances pour l'entretien:
- 1770 Ecuyer des Bourdes.
- 1791 Auguste Marie-Godfroi Lalloyau de Paris.
- 1793 Sieur Perrez de Nancy.
- 1797 Monsieur Gromelin.
- 1803 Sieur Gesnel de Nancy.
Quelques changements de mains (dont Monsieur Genet) puis,
- 1808 Jean-Antoine Génin (Trésorier) Payeur de la 4éme division
militaire et du département de la Meurthe.
Construction du Pavillon Sainte-Marie (Maison de campagne de 53/20
pieds 18/6,5ml)
La propriété faisait alors environ 7 hectares.
La propriété restera dans la famille jusque 1904 date d'achat par la
ville pour un parc public.
L'ensemble sera complété au nord par les terrains et les bâtiments des
sœurs de la Doctrine Chrétienne qui furent achetés par la ville en 1905.
Au début ce sont des terrains de sports et de manifestations qui furent
aménagés sur ces terrains principalement potagés et jardins, avant que
tout ne soit rasé, grandement déboisé, pour la création de l'exposition
de 1909... (info JY Chassagne)
Autour du Parc Sainte-Marie en
novembre 1920, de l’église Saint-Joseph aux piscines de Nancy Thermal
et de la place de la Croix de Bourgogne au quartier Donop avec ses
séquoias.
A la porte d'entrée du parc, le
chardon rappelle la devise « non inultus premor »
(« qui s'y frotte s'y pique » ou littéralement « on ne
me touche pas avec impunité »), allusion à la bataille et la
victoire de René II duc de Lorraine contre Charles le Téméraire. Les
grilles sont dues à l'architecte René Patouillard-Demoriane,
architecte à l'Ecole des Beaux-Arts voisine; elles
datent de
1912. Elles ont été réalisées par le serrurier-ferronnier Auguste
Bernardin de Clermont-Ferrand dont la grille
de l'atelier et la maison sont bien connues (photo ci-dessous)
On sait que l'architecte de la nouvelle Ecole des Beaux-Arts, M.
Patouillard, a fourni, il y a quelques mois, le plan des nouvelles
grilles qui doivent clore l'entrée principale du parc Sainte-Marie, au
rond-point Boffrand.
Ces grilles, que l'on exécute actuellement, seront du même type que
celles de l'Ecole des Beaux-Arts, mais plus hautes et de décoration
plus riche.
Le projet adopté comporte une grille circulaire à l'entrée du parc ; au
milieu, dans l'axe de l'avenue Boffrand, une grande porte à deux
vantaux, de 6,10m de largeur avec 3m de hauteur ; de chaque côté, deux
pilastres en granit des Vosges, de 1,16m de largeur avec 4m de hauteur,
terminés par une lanterne en bronze et trois lampes électriques ; de
chaque côté de la porte principale, il y aura deux autres portes de
3,16m de largeur, également encadrées par deux pilastres de même style
et de même granit. Ces portes latérales seront avec trottoirs pour les
piétons des entrées journalières.
A droite et à gauche se trouvera une partie circulaire de 18 m. de
longueur, où l'on placera une grille, divisée en quatre parties par des
piliers en fer, grille posée sur un petit mur de 0.50m de hauteur ; à
gauche, vers le jardin de l'Ecole des Beaux-Arts, il y aura une autre
grille droite de 13.20m de longueur.
Dès le règne du duc Antoine la ville de
Nancy avait adopté le chardon sur son écu municipal, comme
l’indique ci-après le texte d’une ordonnance de Charles III du 28
février 1575:
« La
ville de Nancy, capitale de tout le pays de Lorraine porte en son
armoirie un escut d'argent, orné d'un tige arraché verdoyant d'un
chardon, arangé de deux feuilles picquantes au naturel à la fleur
purpurine, honnorée d'un chef des armes plaines de la grande et
excellente Maison de Lorraine. Et ont esté les dictes armoiries
CONJOINCTES ENSEMBLE en l'an 1575, et octroyées par le très excellent
et magnanime prince Prince Charles, par la grâce de Dieu duc de
Calabre, Lorraine, Bar, … »
Ainsi, à partir de 1575, Charles III permit à Nancy d'ajouter sur son armoirie les armes de la Maison de Lorraine au simple chardon primitif.
"Les grilles du parc Sainte-Marie viennent
d'arriver de Clermont-Ferrand, où, comme on le sait, le
maître-serrurier Bernardin, adjudicataire de l'entreprise, a ses
ateliers. '
De l'avis de personnes compétentes, c'est là un vrai travail d'artiste
qui ne déparera pas le moins du monde Nancy-la-Coquette.
D'ailleurs, on va commencer la pose de ces grilles, tout entières en
fer forgé et nos concitoyens pourront facilement se rendre compte du
talent et du goût qui ont été dépensés dans cet artistique travail."
18 septembre 1912
.................
A l'automne, grande variété de couleurs avec ci-dessus par exemple, le tulipier de Virginie, jaune.
Deuxième parc de la ville de Nancy
par la superficie après la Pépinière, le parc Sainte-Marie
tient son nom des Jésuites qui s'y implantèrent en 1620 pour fonder un
potager. En 1768, l'ordre est dissout et le terrain est acquis par un
militaire qui construit une maison de campagne. Propriété privée avec
parc à l'anglaise de 1770 à 1904, l'ensemble est alors vendu à la
ville, aménagé en parc public par Vacherot et Contal et ouvert aux
Nancéiens en 1906.
On y accueille la grande exposition internationale de l'Est de la
France de 1909 (voir
ici le guide de l'époque);
de nombreuses modifications sont alors apportées et des arbres sont
supprimés. Le kiosque Louis Taelman, la butte, la petite pièce d'eau et
la maison alsacienne proviennent de cette époque. La maison
de l'espace vert (ou maison de la nature) abrite régulièrement
des expositions relatives à la faune et à la flore, à l'environnement.
Séance de Taï-chi-chuan au kiosque et maison alsacienne
La maison alsacienne lors de l'exposition internationale de Nancy en 1909 (fonds Gerardin / ENSA Nancy)
et la maison à son emplacement actuel
L'Alsace fit cadeau à
Nancy d'une maison réalisée en 1798 par la famille de charpentiers
Schini du village de Zutzendorf; les autres maisons présentées
lors de l'exposition repartirent pour l'Alsace.
Inauguration de la Maison alsacienne le 13 juin 1914
Affiche et menu par l'illustrateur Henri Marchal
Promenade devant la maison alsacienne
Kiosque Capitaine Louis Taelman (1889-1976)
Chef de musique du 26ème RI de 1913 à 1946
Le kiosque date de l'expo internationale de 1909, coût 3500 F (13 751,47 Euros en 2018) il a été décidé de le garder après l'expo. Il y avait un guignol sur la butte avec rocailles (2500F); la butte / rocaille fut également conservée (Photo Est Républicain 1909)
du côté du point d'eau vers le Guignol (exposition
de 1909)
Manège Bijou
Une perspective
Les arbres sont superbes et pour la plupart datent du 18ème et du début du 19ème siècle, ce parc est l'un des quinze jardins lorrains labellisés "jardins remarquables", label national crée en 2003, à l'initiative du Comité national des Parcs et Jardins, institution placée sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. Le jardin est également labellisé "écojardin", label décerné en 2015 par l'association Plantes de Jardins sur la base du respect de 150 critères extrêmement sévères.
Le séquoia géant, originaire de Californie; voir aussi ci-dessous son écorce fibreuse et spongieuse caractéristique.
le séquoia pleureur aux formes évocatrices, vieux de plus de 130 ans. Sequoyah était chef de la tribu indienne cherokee inventeur d'une grammaire et d'un lexique devant permettre l'entente cordiale ente Yankees et Peaux-Rouges.
troncs, écorcesplaqueminier lotier/ tilleul de Henry/ charme commun/ frêne à fleurs/ ptérocaryer du Caucase/ séquoia géant
En Europe du Nord, le tilleul est dédié à Frigg, déesse de la fécondité, cet arbre a un caractère sacré dans le religion chrétienne et on en trouvait près des églises au Moyen-Age. Le tilleul de Henry est très mellifère et très décoratif.
troncs, écorcescèdre de l'Atlas / catalpa hybride // bouleau lacinié / charme // catalpa commun / chêne
-
Le chêne symbolise dans plusieurs cultures européennes la pérennité. Les noces de chêne se célèbrent après 80 ans de mariage dans le folklore français.
-
Arbre sacré chez les Romains, les Celtes, les Germains et les Slaves de l'est, le chêne symbolise la virilité, la force, l'endurance et la longévité.
Le chêne est l'emblème du Parc; les arbres sont splendides, chêne pédiculé ou chêne rouvre ou chêne d'Amérique (écarlate); ils datent du 18ème siècle lorsque le parc appartenait aux Jésuites.
On trouve ici divers types de catalpas ( doré, hybride, commun)
Le tronc du charme est cannelé chez les sujets âgés.
pièce d'eau / tronc du thuya géant zébré // cèdre de l'Atlas / chêne rouge d'Amérique
Le feuillage des thuyas est riche en vitamine C et fut utilisé comme remède contre le scorbut par les Amérindiens et par les premiers explorateurs européens. Lors de leur hivernage de 1535-1536 à Stadaconé, Jacques Cartier et ses compagnons sont réputés avoir été guéris du scorbut par les Amérindiens au moyen de tisanes de thuya.
La vieille boîte de souvenirs que l’héroïne du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" découvre fortuitement derrière une plinthe est une boîte de bergamotes de Nancy, allusion aux origines lorraines du réalisateur Jean-Pierre Jeunet. Il y en a une autre dans le film : Jean-Pierre Jeunet s’amusait, étant petit, à faire des ricochets sur le bassin du Parc Sainte-Marie à Nancy ; dans le film, Amélie Poulain reprend cette idée en s’amusant à compter les ricochets des cailloux sur le canal Saint-Martin.
troncs, écorcescryptoméria du Japon / frêne commun / hêtre pourpre // genévrier de Virginie
depuis la pièce d'eau: saule pleureur, ginkgo, séquoia géant, pin sylvestre, hêtre pourpre
Le cryptoméria du Japon est un arbre rare aux aiguilles en forme de crochet
Le nom « Fraxinus » a une étymologie variant selon les sources. Il viendrait du latin « lance », car les lances des soldats étaient faites en bois de frêne. Le culte scandinave dédiait cet arbre à Odin, roi des cieux, et lui accordait des pouvoirs surnaturels. Dans la mythologie scandinave, l'axe et support du monde est un frêne géant nommé Yggdrasil.
Le tronc du charme est lisse et de couleur gris cendré.
Le genévrier de Virginie est une espèce originaire des États-Unis. L'huile essentielle issue du bois est décongestionnante et stimulante pour les circulations veineuse et lymphatique.
catalpa doré / pin de l'Himalaya // sous le vieux
catalpa commun( face à la maison alsacienne) /
bois d'ormes "Sapporo Gold"
branches marcottées du thuya / racines d'un marronnier blanc // if commun /peuplier blanc // pin de l'Himalaya / pin sylvestre
Le premier marronnier a été planté en 1615 à Paris, ramené de Constantinople par le botaniste Bachelier
RACINES
des arbres: Émile Gallé,
pionnier de l’Art Nouveau, est maître verrier, ébéniste et céramiste
français ; fondateur en 1901 de l’Ecole de Nancy,il en est son
premier président.
C’est un précurseur en matière
d’évolution et de génétique concernant le monde végétal ; il
possède ses propres collections de végétaux et fréquente les
horticulteurs nancéiens de renommée internationale que sont Victor
Lemoine et Félix Crousse ainsi que l'horticulteur Paul Thirion . À la
porte de son atelier de Nancy on pouvait lire cette devise :
« Ma racine est au fond des bois. ».
biodiversité: l'équilibre entre monde animal et monde végétal; une multitude d'espèces d'oiseaux fréquentent le parc dont des perruches à collier
bois d'ormes en automne
troncs, écorcessapin de Nordmann / séquoia pleureur //mélèze d'Europe / sous les tulipiers panachés
Le Sapin de Nordmann ou Sapin du Caucase (Abies nordmanniana), parfois appelé Sapin de Crimée est un arbre originaire du Caucase. Son nom spécifique rappelle celui d'Alexander von Nordmann, botaniste finlandais qui découvrit cet arbre dans le Caucase (en Géorgie) alors qu'il enseignait l'histoire naturelle à Odessa
Le mélèze d'Europe est l'un des résineux les plus résistants; son bois est imputrescible. Les artistes peintres apprécient la térébenthine de Venise issue de sa résine.
sapin de Nordmann à droite
érable jaspé de Chine ( ou érable de Hers) et hêtre pourpre
l'écorce de l'érable jaspé, aux couleurs verte et argentée, ressemble à la peau d'un serpent; l'érable de Hers a été découvert en 1919 dans la province de Hénan.
Févier d'Amérique, variété Inermis très mellifère (en haut)
jeux et promenades en famille en automne
chêne pédonculé (en haut) et feuillage du hêtre pourpre (en bas)
le chêne est le descendant des arbres de l'ancienne forêt de Saurupt
Le Copalme d'Amérique aussi appelé Liquidambar (du latin "liquidus", liquide, et de l'arabe "ambar", ambre) est un arbre majestueux originaire des Etats-Unis. Il fut découvert en Floride par les Espagnols en 1528 pour être introduit en Europe en 1681. Cet arbre splendide est hautement décoratif avec un feuillage vert, puis cuivre, or et pourpre plus on avance dans l'automne.
Le feuillage du liquidambar, souvent confondu avec celui de l’érable, est très décoratif. Les feuilles dégagent une odeur balsamique lorsqu’on les froisse. Aussi appelé Copalme d’Amérique, Styrax américain ou noyer satiné, le liquidambar doit son nom à l'ambre liquide qu'il produit. Il s'agit d'une résine à l'odeur de cannelle appelée "styrax" et utilisée dans les parfums.
Le ginkgo est un arbre mythique qui existant il y a 200 millions d'années; c'est la plus vieille espèce d'arbre connue. En 1788, on aurait monnayé un ginkgo pour 40 écus. Il en existe une version pleureur admirable dans le parc Godron. Les artistes Art Nouveau de l'Ecole de Nancy se sont largement inspiré des feuilles du ginkgo en forme d'éventail.
Magnolia de Soulange; en 1820, Etienne Soulange-Bodin, fondateur de la première école d'horticulture française, obtient cet hybride de magnolia en associant deux espèces de magnolias chinois dans sa pépinière de Seine-et-Marne; plusieurs variétés coexistent ici qui auraient près d'un siècle.
Labellisation du Magnolia (*) de
Soulange
Durant le week-end "Nature en fête" des 4 et 5 Mai 2014, le magnolia de
Soulange du parc a été labellisé "Arbre Remarquable de France". Cet
arbre majestueux du parc Sainte-Marie aurait été planté après
l'exposition internationale de l'Est de la France de 1909. Son âge est
estimé à plus de 100 ans. Ce magnolia est le quatrième arbre nancéien
labellisé après les deux platanes du Palais du Gouvernement, l'ensemble
des arbres du Jardin Godron et le hêtre
pourpre de la Pépinière. Seulement 350 arbres sont référencés en France
à cette date.
(*) Pierre Magnol est un botaniste français (Montpellier 1638-
Montpellier 1715).
C’est en son hommage que Carl von Linné rebaptisa un arbre aux fleurs
magnifiques, le Magnolia.
L'eau descendant la rocaille au
niveau de la butte et le plan d'eau.
Cette plaque et ce pin NOIR symbolisant l'amitié entre les Nancéiens et les peuples africains, datent de nov 2016; ils se situent sur la pente de la butte.
Les statues du Parc
Daniel Meyer, graveur, sculpteur, par la fonderie Huguenin de Vézelise
Daniel Meyer ( 1908-1993) est un
sculpteur-graveur, professeur à l'Ecole des Beaux- Arts de Nancy entre
1938 et 1973
Le regard est profond, le front dégagé et les cheveux ondulent,
pour cette tête exposée dans une des allées principales du parc
Sainte-Marie, à Nancy.
Quand il a sculpté cet autoportrait, un exercice pas si courant, Daniel
Meyer (1908-1993) ne se doutait pas qu’un jour cette œuvre servirait,
quarante ans plus tard, de monument évoquant son souvenir.
La tête a été donnée par sa veuve, la pianiste Odette Pierron. La
sculpture date de 1943. Le sculpteur alsacien, né à Mulhouse, a fait
l’école des arts décos à Strasbourg avant de rejoindre Nancy. De 1938 à
1973, il sera enseignant à l’école des beaux-arts de la ville, formant
des générations de jeunes gens.
Durant son activité de sculpteur, il répondra à des commandes
publiques, signant le buste de Jacques Parisot, devant le centre de
réadaptation de Flavigny-sur-Moselle, celui d’Albert Schweitzer, à la
salle Poirel, ou encore une œuvre installée au conseil départemental.
(Est Républicain 06/09/2021)
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"Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux"
....à se répéter chaque matin, selon Emile Coué
"Ce n'est pas la volonté qui nous fait agir mais l'imagination;
l'imagination consciente nous donne la maîtrise de nous-mêmes" Emile
Coué Pharmacien et psychothérapeute né à Troyes en 1857 et mort à Nancy
en 1926; Connu dans le monde entier pour sa méthode de guérison par
autosuggestion qui porte son nom, il s'installe à Nancy comme
psychologue et psychothérapeute de 1902 à 1925
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Victor Lemoine par
Alfred Finot, pyramide par Etienne (photo ci-dessous). C'est un
horticulteur né en Moselle à Delme en 1823, et mort à Nancy en 1911. Le
centenaire de sa mort a été comémorée en 2011 par l'horticulture
française et la ville de Nancy avec des manifestations au Parc
Sainte-Marie et une exposition au Musée de l'Ecole de Nancy.
Il est considéré par l'horticulture mondiale comme le plus grand
introducteur et sélectionneur de plantes horticoles de tous les temps.
Installé à Nancy en 1850, après avoir travaillé en Alsace, à Gand et à
Lille, il devint peu à peu le maître incontesté de l'hybridation
horticole.
Il a obtenu depuis 1852, les plantes ornementales les plus diverses
comme les bégonias à massif, mais aussi d'appartement, le premier
pélargonium à fleur double rouge, à l'origine de nos collections
actuelles, les fuchsias...Le premier bégonia tubéreux date de 1874. Il
a travaillé sur les glaïeuls et les montbretias, les plantes vivaces
dont les phlox, les astilbes, les pieds-d'alouette, les potentilles,
les pyrèthres, les pentstemons, mais aussi les arbustes à fleurs :
hortensias, spirées, weigelias, diervillas, clématites, lilas à fleurs
simples et doubles. Les premiers hybrides de lilas datent de 1876 et la
première souche de glaïeuls de 1878. Il est décoré en 1895 par la Royal
Horticultural Society of London et en 1911 par le société
d'horticulture du Massachusetts. Son mérite est d'autant plus grand que
de nombreuses créations existent toujours et beaucoup restent
inégalées. Le monument date de 1926.
L'agriculture
nancéienne en 1904
Victor Lemoine, pionnier de l'hybridation
Fondateur de la Société centrale d'horticulture de Nancy en 1877
Victor Lemoine
Etablissement horticole de Victor
et Emile (le fils) Lemoine, rue du Montet, rue qui deviendra avenue du
général Leclerc le 26 septembre 1948.
en voici quelques exemples:
Rosea superba plena et en bas chromatella (Lemoine 1928)
Alice Crousse (callot 1872) et La France (Lemoine 1901)
Sang lorrain (Lemoine 1938) et Alesia (Lemoine 1927)
La Lorraine (Lemoine 1901) et Sarah Bernhardt (Victor Lemoine 1906)
Solange (Lemoine 1907) et Souvenir de Louis Bigot (1913)
Mai fleuri (Victor Lemoine 1905)
Près de la maison alsacienne
Entre maison alsacienne et kiosque
à musique
Jeanne d'Arc (Lemoine 1883) et Casimir Périer
Katherine Havemayer et Paul Thirion (Lemoine 1915)
Lilas Maréchal de Bassompierre et Katherine Havemayer (Lemoine 1922)
merci à Pierre DIDIERJEAN
Directeur du Service Parcs et Jardins de la Ville de NANCY
pour l'identification de ces plantes.
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Sur l'histoire du lieu ....
A
l'origine de ce lieu se trouvait un ermitage créé par le frère Pierre
et deux compagnons au 17ème siècle en l'honneur d'une image de la
Vierge vénérée à Sainte- Marie- Majeure de Rome; les jésuites occupent
la propriété depuis 1620; un potager sert à alimenter la communauté
religieuse. Au 18ème siècle, la propriété fut agrandie et érigée en
fief noble, à la faveur des Jésuites, par le duc Léopold pour le
noviciat de la compagnie ( 30 Août 1714); la grande maison servait à
loger les élèves. Les Jésuites furent expulsés vers 1768, car l'ordre
est démantelé; le nouveau propriétaire depuis 1770 est l' écuyer Thomas
de Gouet des Bourbes ancien officier au corps des grenadiers de France.
Il y construit une maison de campagne puis plus tard vend sa propriété
qui se retrouve finalement après plusieurs propriétaires, d'une part à
la famille Génin, payeur du département de la Meurthe et membre de la
société d’agriculture, d'autre part aux Soeurs de la Doctrine
Chrétienne.
La ville acquiert en 1904 et pour environ 150000
francs, de Jeanne Gabrielle Génin, veuve de François Joseph Thomas
baron de Gail, cette « campagne » d'environ 10 hectares,
ainsi qu'un terrain des Soeurs de la Doctrine Chrétienne (environ 5
ha), pour en faire un jardin public, réserve d’air pur du quartier;
La maison Génin de Gail a été détruite en avril 1908 avec ses
dépendances. A son emplacement, on retrouvera la pavillon de l'Ecole de
Nancy lors de l'exposition de 1909
(voir le plan de
l'exposition)
La grande exposition internationale de l’Est de la France est réalisée en 1909 ; elle accueille plus de deux millions de visiteurs. L’École de Nancy est présente (un pavillon d'Eugène Vallin), à-côté de stands des industries nancéiennes ; un village alsacien est présenté avec la maison qui subsiste aujourd'hui, construite en 1798 près de Strasbourg, ainsi que le kiosque, la butte et le bassin.
Après l'exposition de 1909, la ville choisit le projet d'aménagement de Vachelot et Contal pour concevoir un tracé d'allées en arabesques.
L’école des Beaux- Arts voisine a été construite de 1907 à 1909 suivant les plans de l'architecte Patouillard.
Autres points:
Avec
la guerre de 1870, Nancy devient ville frontière ; les
bavarois construisent une caserne au Champ de Mars non loin de l'actuel
Palais de Justice. C’est le quartier Donop (quartier de cavalerie /
5ème régiment de Hussards), anciennement du Champ de Mars. Des
casernes ( Blandan , Landremont, Molitor) ainsi que l’hôpital Sédillot
s’implantent le long de la rue Blandan.
La
source thermale qui alimente la piscine aujourd'hui, a été découverte
en 1909 à plus de 800 mètres de profondeur; les sondages ont été
réalisés par l'architecte nancéien Lanternier en 1908, à ses frais. Au
début du 20ème siècle, la qualité de cette eau permet de faire des
projets quant à la construction d’une zone thermale dans ce quartier
(bâtiments, piscine ronde, piscine de 25m (14/07/1914), espaces de
thérapie, magasins). La guerre stoppe alors les ambitions de la
municipalité ; seule la construction de la piscine de plein air
sera réalisée en 1965.
Un cinéma fait les beaux jours du quartier pendant les premières
décennies du 20ème siècle : le Ciné Parc avec 650
places, 90 avenue de la Garenne
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sur les arbres du Parc Sainte-Marie
Les arbres, arbustes et plantes de ce parc sont remarquables; la liste ci-dessous donne une liste non exhaustive des arbres:
Sequoiadendron giganteum Pendulum, Séquoia géant pleureur, Liriodendron
tulipifera "Aureo marginatum", Tulipier panaché, Cedrus atlantica,
Cèdre de l'Atlas, Cedrus atlantica "fastigiata", Cèdre "fastigié",
Liquidambar styraciflua, Copalme d'Amérique, Quercus pedunculata, Chêne
pédonculé, Catalpa speciosa, Bois chavanon, Catalpa ovata, Catalpa de
Chine, Catalpa bignonioïdes, Catalpa commun, Catalpa bignonioïdes
'Aurea', Catalpa doré, Catalpa x erubescens, Catalpa hybride, Chitalpa
tashkentensis "Summer Bolls" chitalpa, Magnolia x soulangiana, Magnolia
hybride, Acer capadocicum, Érable de Capadoce, Corylus colurna,
Noisetier de Byzance, Aesculus hippocastanum, Marronnier d'Inde, Pinus
nigra sp Laricio, Pin Laricio
acer pseudo platanum
purpuréum (érable sycomore pourpre)
On l'appelle aussi « faux platane », « grand érable », « érable blanc »
ou « érable de montagne ». Son nom commun de « sycomore » lui vient de
la ressemblance supposée des feuilles avec celles du figuier sycomore
L'érable sycomore ne doit pas être confondu avec l'espèce voisine Acer
platanoides, ou érable platane dont le bout des feuilles est plus
acéré. Arbre au feuillage bicolore, vert sombre et pourpre
cladastris lutéa (virgilier)
Les quatre espèces sont décoratives, et le virgilier est apprécié dans
les jardins pour son feuillage frais et ses belles grappes odorantes de
fleurs blanches. Le bois jaune du virgilier est intéressant car,
travaillé, il prend un beau poli. Les arbres peuvent être cultivés
indifféremment en groupes ou en isolés ;Grappes de fleurs blanches en
juin ; fruits en gousses plates.
cedrus atlantica glauca (Cèdre de l'Atlas) port majestueux et
aiguilles de couleur bleu métallique en rosettes
C'est une espèce d'arbre conifère de la famille des Pinaceas
le Cedrus atlantica glauca, avec des aiguilles d'une couleur bleuâtre à
turquoise est le plus beau et le plus pittoresque des espèces avec un
port majestueux.
ulmus lutece (orme)
L'Ulmus "Lutece"' est un hybride de six espèces françaises et
étrangères crée par l'INRA. Il est résistant à la graphiose et possède
des caractéristiques approchant celle du type. Cependant son écorce est
lisse et sa silhouette plus élancée complétée d'un feuillage bien dense
vert foncé.
Sequoiadendron (séquoia pleureur)
Son nom vient de Sequoyah, chef de la tribu Cherokee inventeur d'une
grammaire et d'un lexique devant servir de base à une entente cordiale
entre les Peaux Rouges et les Yankees.
L'écorce est fibreuse, très épaisse, spongieuse, marquée par de
nombreux sillons et de couleur brun- rougeâtre ;
les feuilles sont persistantes, vert gris à vert bleuté, assez fines et
pointues. Elles mesurent 5 à 7 mm de long et dégagent une odeur anisée
lorsqu'elles sont froissées .Les rameaux sont de couleur verte puis
rouge brun, souples et retombants ; s'élargissant avec l'âge et selon
le nombre de branches axillaires, le port de l'arbre du parc
Sainte-Marie faisait penser à un animal avant d'être taillé. La
croissance est très lente, l'arbre aurait quelque 130 ans au- moins.
catalpa
"Catalpa" signifie "haricot", en langue Cherokee ; Le bignonia (Campsis
radicans) est une plante grimpante d'Amérique ou d'Asie, aux fleurs en
forme de doigt de gant. Il est originaire du sud des Etats-Unis.
Son écorce de couleur, brun pâle se détache par plaques.
Feuillage caduc : grandes feuilles (30 cm de long), disposées sur les
branches en triples verticilles (parfois seulement opposées et se
terminant par une pointe effilée ; leur bord est entier ou parfois
découpé en 2 lobes latéraux ; elles ont un long pétiole et une face
inférieure un peu velue. Froissées, elles dégagent une odeur
désagréable. ;fleurs blanches en juin et fruits en forme de haricots
juglans nigra (noyer noir)
de forme arrondi et aux feuilles vert foncé ; son écorce de couleur
très foncée lui a valu son nom de « noyer noir » ; le bois est lourd,
homogène, de couleur brun foncé et très résistant à l'humidité. Il
résiste à la pollution.
Ses feuilles sont grandes (environ 60 cm de long), caduques, alternes,
composées imparipennées comportant 15 à 25 folioles lancéolées à bords
dentés.
Les fleurs mâles sont nombreuses et réunies en chatons tandis que les
fleurs femelles sont groupées par deux. Les fruits sont des drupes
contenant des noix de 4 à 5 cm de diamètre de forme sub-globuleuse, à
coque rugueuse très dure donc difficiles à casser
.
taxus baccata ( if commun)
L'if commun est un petit conifère, pouvant atteindre 12 à 15 mètres de
hauteur, de la famille des Taxacées. Poussant lentement, c'est un arbre
qui se prête bien à la taille pour donner facilement des formes
irrégulières ; arbre et graines très toxiques
platanus acerifolia (
croisement de platanes d'occident et d'orient)
son écorce s'exfolie en plaques assez caractéristique
Les fruits sont de forme sphérique d'abord vert puis brun ; petits
akènes possédant de longs poils roux ; de 2 à 4 cm de diamètre et sont
généralement groupés par quatre
fraxinus ornus ( frêne à
fleurs)
Le frêne à fleurs, encore appelé orne ou ornier, est un arbre de la
famille des Oléacées.
Autres noms communs : Frêne à manne, orne à manne, frêne orne, orne
d'Europe.
Le frêne à fleurs est un arbre de petite taille (7 à 10 mètres de haut)
originaire du sud de l'Europe. Son écorce grisâtre et lisse le
distingue de son "cousin" méditerranéen, le frêne oxyphylle (Fraxinus
oxyphylla).
Sa floraison blanche lui confère une beauté remarquable au printemps.
Les fleurs à deux ou quatre minces pétales blanc crème de 5-6 mm de
long sont produites en denses efforescences ( panicules de 10-20 cm de
long) à la fin du printemps ; les bourgeons gris brun sont duveteux
catalpa bignoninoïde
(catalpa commun ou catalpa de Caroline )
fleurs jaune or virant au vert en juillet, plus petites que celles du
catalpa commun
abies concolor (sapin du
Colorado, sapin concolor, Colorado white fir)
Originaire des montagnes rocheuses des Etats-Unis et introduit en
Angleterre en 1851, ce conifère au port conique, compact et régulier,
atteint régulièrement 80 m dans son pays.
Ses aiguilles d'un vert bleuté forment une aiguille caractéristique au
dessus du rameau ; il résiste bien à la chaleur
abies nordmanniania (Sapin
du Caucase ou Sapin de Nordmann)
de la famille des pinacées
Feuilles persistantes, vert brillant, lustré dessus avec nervure
centrale verte et deux bandes blanches au revers. Elles mesurent deux à
trois cm de long, leur extrémité est échancrée et elles sont regroupées
en brosses très denses inclinées vers l'avant ; aiguilles aplaties.
Les cônes sont dressés, ovoïdes ou cylindriques, vert et résineux en
été, puis brun violacé à maturité en automne. Ils mesurent 14 à 16 cm
de long.
Le port de l'arbre est conique, l'écorce est grise et lisse, elle se
fissure ensuite en plaques carrées
Liriodendron tulipifera
(Magnolia)
Très bel arbre aux fleurs unitaires et odorantes
Cupressus arizonica
(cyprès bleu ou cyprès de l'Arizona)
Cyprès aux rameaux d'aspect coralien portant des feuilles écailleuses
bleutées avec résine blanche.
Écorce lisse rougeâtre qui s'exfolie en lambeaux
Catalpa
croisement d'un catalpa et d'un chilopsis linearis feuilles lancéolées
et fleurs rosée ( rare)
acer campestre (érable
champêtre)
arbre du genre Acer appartenant à la famille des Acéracées. Il est
classé dans la section Platanoidea de la classification des érables.
C'est un arbre à croissance lente pouvant atteindre une vingtaine de
mètres, à écorce grise, fissurée, à petites feuilles caduques à
plusieurs lobes arrondis, à fleurs verdâtres apparaissant avant les
feuilles. Les fruits sont des samares doubles (disamares). Les rameaux
des jeunes arbres présentent souvent une écorce liègeuse
particulièrement côtelée.
La feuille est palmée, prenant une couleur jaune d'or en automne.
Carpinus betulus (Charme
commun ou faux bouleau)
arbre au tronc lisse gris cendré et zébré voir cannelé chez les vieux
arbres ; feuilles caduques, vertes, ovales à bord dentelé, jaune d'or
en automne de sept à onze cm de long
Elles ont la particularité d'être marcescente. Les fruits sont verts,
entourés de bractées volumineuses et trilobées. Ils sont regroupés pour
former une grappe de quatre à sept cm de long. A maturité, ils prennent
une couleur brune.
Quercus petraea (chêne
rouvre, emblème du parc Sainte- Marie)
Grand arbre commun dans toute la France sauf en Aquitaine et dans la
région méditerranéenne.
Les glands sont sessiles et les feuilles sont pédonculées. En l'absence
des glands on peut le confondre avec Quercus robur Linné.
Ces deux chênes fournissent un bois d'excellente qualité et constituent
avec le charme, Carpinus betulus Linné, la chênaie-charmaie, forêt
caractéristique de la plaine en France, sauf dans la région
méditerranéenne
Le chêne rouvre ou chêne sessile (Quercus petraea) est un arbre des
forêts des régions tempérées de l'hémisphère nord de la famille des
Fagacées. On le connaît sous différentes appellations : chêne mâle,
drille, drillar, durelin, chêne noir, chêne blanc...
Le nom rouvre vient du latin robur qui signifie aussi force et qui a
probablement donné le nom commun « arbre » par déformation phonétique.
L'adjectif sessile vient lui aussi du latin et veut dire « Qui peut
s'asseoir » sous-entendu, directement sur les rameaux.
Larix decidua ou mélèze
Originaire des Alpes et à croissance rapide, il perd ses feuilles en
automne ; c' est un des rares conifères à feuillage caduc.
C'est une essence forestière qui est localement abondante. Son bois est
dur et résistant au pourrissement.
Son écorce est brun-rosé largement fissurée avec des crêtes
écailleuses, souvent entrecroisées
Ses feuilles : moins de 1 mm de large; vert vif; 2 raies pâles dessous,
fines aiguilles regroupées en bouquets semblables à celles du Cedrus
deodara (Déodar ou Cèdre de l'Himalaya) mais plus plates et elles
prennent de belles couleurs jaunes puis brunes à l'automne
Ses fleurs femelles : rouge rubis au milieu du printemps parmi les
nouvelles feuilles vert vif
Ses cônes : vite bruns; ovoïdes (25 à 40 x 20 à 25 mm à maturité);
écailles pas ou à peine courbées
taxus baccata lutea (if
commun)
D'origine irlandaise aux nombreux fruits toxiques ( par arrêt
cardiaque) jaunes ; feuilles toxiques également ; seule la chair rouge
est comestible et les merles en profitent.
Ce conifère de croissance lente possède un feuillage persistant vert ou
doré.
Il peut vivre + de 1000 ans.
Il en existe d'autres variétés comme: taxus baccata fastigiata au port
très élancé, taxus baccata fastigiata davidii à feuillage doré, taxus
baccata semperaurea à aiguilles dorées dans le bout.
La variété taxus baccata lutea est à fruits jaunes.
sylvatica purpurea fagus (
hêtre rouge)
feuilles pourpres lorsqu'elles sont au soleil, vertes dans le cas
contraire
« sapin de numéro 1 »
Courtes aiguilles persistant 4 à 6ans puis tombant ; cônes pendant et
non dressés comme ceux des vrais sapins
gincko biloba
Les feuilles sont plates et en éventail; les fruits ressemblant aux
mirabelles, ancêtre des conifères
séquoia géant
écorce caractéristique fibreuse et spongieuse qui protège le bois des
insectes
Liriodendron tulipifera
(tulipier de Virginie)
famille : Magnoliaceae
port : Conique
feuillage : Caduc
- feuilles quadrilobées (les lobes terminaux s'écartant de l'extrémité
tronquée de la feuille), vertes, légèrement glauques dessous ; bords
jaunes au printemps
très beaux coloris d'automne, les feuilles passant au jaune d'or puis
au brun tabac.
- fruits brun foncé de 5cm, ovoïdes, dressés, persistants durant
l'hiver.
croissance : rapide
Betula verrucosa (Bouleau)
- écorce blanche du bouleau feuillage léger et pleureur, les bouleaux
sont souvent plantés en groupe pour l' esthétique ;
- durée de vie courte 50 à 70 ans
Betula verrucosa
dalecartica (bouleau)
feuilles très découpées ; écorce très blanche
cedrus atlantica glauca
(cèdre de l'Atlas )
- aiguilles bleues
acer capillipes acer
rosseri (et érable de Hers, Acer grosseri hersii) (érables à peau de
serpent
Érable de Hers, Acer grosseri hersii
Étymologie : nommé en l'honneur de Joseph Hers qui voyagea en Chine en
1920.
Origine : Chine, Province de Hu-Nan.
Écorce lisse peu fissurée, verte striée de blanc. Elle se couvre de
liège sur les sujets âgés.
Feuilles à peine lobées (comme chez l'A. davidii), acuminées, base en
coeur.
Acer capillipes
Étymologie : "capillipes" signifie "aux pétioles filiformes".
Origine : Japon ; découvert en 1867 par Maximovicz, introduit en Europe
en 1892.
Habitat : il apprécie les zones humides, les sols drainés, légers.
Port colonnaire large.
Taille : 15 m.
Écorce caractéristique, rayée de vert et de blanc, avec des tâches
rouges.
Feuilles à trois lobes pointus, mais peu profonds. Lobe principal plus
grand. 15 cm de long, 10 cm de large. Le revers porte des pointes à
l'aisselle des nervures. Elles apparaissent de couleur rouge, passent
au vert assez clair (moins foncé que chez lacer rufinerve) en été et
retourne à l'orangé puis au rouge à l'automne
catalpa speciosa (catalpa)
- plus vigoureux que le catalpa commun de très grande taille ici.
juniperus virginiana (
genévrier de Virginie)
espèce peu plantée, originaire des Etats-Unis ; le genévrier commun
donne les baies de genièvre.
Sa croissance est lente ; à 20 ans, il atteint seulement trois à quatre
mètres. Sa taille adulte varie de quinze à vingt mètres alors que le
diamètre de son tronc ne dépasse pas les 50 centimètres. L'arbre peut
vivre de 200 à 300 ans. Le port conique est étroit, son branchage est
très dense ;
Son écorce brun- rouge pèle par fines lamelles. Ses rameaux sont fins,
épais d'environ 1 mm
Ses feuilles se présentent sous forme d'aiguilles et de d'écailles
Les aiguilles, longues de cinq à huit mm sont acérées et poussent par
paires opposées. Leur face externe est blanchâtre
Les fruits ovoïdes, bleutés sont longs de 5 à 6 mm
Liquidambar styraciflua
(copalme d'Amérique)
Le liquidambar a une hauteur moyenne allant de 25 à 35 mètres pour un
diamètre pouvant atteindre 1 mètre à l'âge de 200 à 300 ans
L'écorce est brun foncé avec des crevasses subéreuses (lignes de liège
; son bois brun- rouge est précieux et ressemble à celui du noyer
Les feuilles (10 à 18 cm de long) en formes d'étoiles, avec des
nervures palmées peuvent comporter 5 à 7 lobes triangulaires finement
dentés. Elles prennent une couleur rouge puis pourpre très
caractéristique à l'automne
Les fruits sont des capsules bilobées contenus dans une boule hérissée
d'épines molles, pendante de 2 à 3 cm de diamètre. Le fruit ressemble à
celui du platane et s'ouvre en automne en libérant deux semences aux
courtes ailes
catalpa erubescens
(catalpa hybride)
arbre très vigoureux
il existe une forme purpurea à tiges et feuilles pourpre- sombre.
- feuilles jeunes pourpres, prenant une teinte verte ultérieurement ;
- fleurs blanches parsemées de taches lie de vin
Ulmus resista saporro gold
( orme )
Famille : Ulmacées
L'Ulmus 'Resista' Sapporo Gold est un arbre majestueux, à croissance
rapide. L'importance des ramifications secondaires confère au houppier
un port érigé, très buissonnant. Son feuillage ovale et allongé, vert
clair, passant au jaune d'or à l'automne, lui donne un éclat
particulier
Gleditsia triacanthos
Inermis (Févier d'Amérique)
- arbre au port étalé, couronne irrégulière ouverte, large, long
rameaux souples ; - beau feuillage jaune en automne pas d'épine sur
cette variété.
- espèce mellifère très intéressante
Pinus wallichiana (Pin
pleureur de l'Himalaya)
Port étalé ou colonnaire, avec de branches maîtresse horizontales et
des branches secondaires tombantes. Les rameaux sont pleureurs.
Taille maximale : 45 m.
Écorce gris foncé qui se craquelle en formant de petites écailles.
Ses aiguilles sont longues de 20 cm, très fines et légères, comme chez
beaucoup d'arbres de l'Himalaya (cèdre de l'Himalaya, épicéa de
l'Himalaya). Elles ont une couleur glauque (bleu-vert) et sont groupées
par cinq.
Ses fruits sont des cônes longs de 30 cm, souvent recourbés, étroits,
et couverts de résine.
Diospyros lotus
(plaqueminier d'Europe ou plaqueminier faux lotus)
- arbre voisin du kaki, fruits demeurant une partie de l'hiver ; c' est
un arbre à feuillage caduc originaire du Moyen-Orient et d'Asie du
Sud-Est, en particulier de Chine et du Japon. Cet arbre peut atteindre
une trentaine de mètres de hauteur environ en pays chaud, mais culmine
plus généralement à dix m de hauteur environ. Il porte de petits fruits
comestibles à pleine maturité.
Cet arbre est résistant au froid, puisqu'il pourra survivre à des gels
de l'ordre de -25°C, voire plus bas. Les feuilles du plaqueminier
d'Europe sont caduques, et mesurent jusqu'à 10-13 cm de longueur
environ.
Les fleurs sont de couleur jaune- vert, et sont dioïques. Il faudra
donc avoir au moins un plant mâle et un plant femelle pour obtenir des
graines viables.
La plaquemine d'Europe est plus petite que le kaki, puisqu'elle mesure
environ deux cm de large. C'est un fruit arrondi, jaune puis brun-
violacé à pleine maturité. Tout comme le kaki, la plaquemine d'Europe
perd son astringence à pleine maturité. La pulpe est alors molle et
parfumée.
Tilia henryana (Tilleul de
Henry)
- nommé d'après Augustin Henri (1857-1930) Médecin botaniste irlandais
qui voyagea en Chine.
- feuilles dentelées très décoratives ; fleurs en grandes grappes
blanches odorantes en juillet et août
Famille :Tiliacées
Le Tilia henryana se présente sous la forme d'un arbre au port plutôt
étalé, avec les jeunes rameaux duveteux. Le feuillage cordiforme,
denté, vert foncé lustré dessus et brun dessous débourre avec une
coloration rouge cuivrée originale
Phellodendron japonicum ou
japonese corktree
- arbre rare aux folioles duveteuses sur leur face inférieure ; grappes
de fleurs jaunes en juillet devenant des fruits noirs
ptetocaria stenoptera ou
Ptérocaryer de Chine (genre voisin du noyer)
Les pterocaryas sont de grands arbres à feuillage caduc.
P. stenoptera atteint 15 à 25 m de haut. Les rameaux et le dessous des
feuilles sont recouverts d'un duvet, et le rachis des folioles est
ailé. Il donne des fruits pourvus de deux ailes latérales séparées,
plus petits que ceux du noyer.
populus alba (Peuplier
Blanc, Peuplier Blanc de Hollande, Peuplier Aube, Peuplier Ypréau)
- arbre au beau feuillage vert clair, à feuilles caduques de la famille
des salicacées . Le nom Populus alba vient de la couleur blanc argenté
du dessous de ses feuilles. Ce peuplier est originaire d'Europe
centrale et méridionale et d'Asie occidentale et centrale
catalpa ovata
- feuilles pentagonales et fleurs blanchâtres teintées de jaune en
juillet- août
quercus rubra (chêne rouge
d'Amérique)
Le chêne rouge est un arbre caduc monoïque à croissance rapide d'une
hauteur moyenne de 20 à 30 m, et dont les meilleurs sujets peuvent
atteindre 50 m. Il a une longévité d'environ 200 ans, voire 500 ans
dans des conditions optimales. Le tronc est lisse et gris argenté
jusqu'à un âge avancé. Les rameaux brun rougeâtre.
Ses grandes feuilles atteignent de 12 à 22 cm en moyenne, se
distinguant de celles des chênes caducs européens par leurs 4 à 5 lobes
anguleux à extrémité plus ou moins épineuse. En automne, les feuilles
virent au rouge, et se maintiennent sur l'arbre une bonne partie de
l'hiver.
Fleurs
au printemps sur les jeunes rameaux de l'année. Les fleurs mâles
forment d'assez longs chatons pendants. Les fleurs femelles, groupées
par deux, sont petites (2 mm), ovoïdes, rouges et pédonculées.
Glands brun- rouge d'environ 2 cm, à cupule large et plate très
écailleuse ne recouvrant que la base du gland ; Ils mûrissent sur
l'arbre pendant deux ans, avant d'arriver à maturité.
acer platanoïdes globosum
( érable boule)
- fleurs : Jaune verdâtre en mars-avril avant le développement des
feuilles. Les fleurs de 0,5 à 1 cm de diamètre forment
des corymbes de 4 à 6 cm de diamètre.
Feuilles Caduques, de 15 à 22 cm de diamètre, formées de cinq à sept
lobes à dents aiguës, elles sont terminées en pointe fine. De couleur
vert foncé, les feuilles deviennent jaune or en automne.
- Écorce : Légèrement rugueuse, crénelée, de couleur gris clair veinée
de brun.
carpinus betulus (charme
commun)
Ce mot viendrait des racines celtiques, car, désignant le bois et pen
désignant la tête, car le bois de charme servait à fabriquer les jougs.
Tilia euchlora (tilleul de
Crimée)
- à port arborescent, étalé, d'une hauteur maximum de 20m et de 10m
d'envergure
- Feuilles caduques de forme cordiforme, à bords dentés, de base en
forme de coeur, vertes, jaunes. Les rameaux descendent vers le sol ;
- fleurs ont la réputation à endormir les abeilles ; séchées, elles
sont utilisées pour la préparation d'infusions
betula pendula
atropurpurea (bouleau)
à l'écorce blanche feuillage brun cuivré
Cryptoméria japonica (cèdre
du Japon, ou sugi )
Conifère appartenant à la famille des cyprès originaire d'Asie. peu
répandu ; les aiguilles sont en forme de crochet petits cônes
sphériques épineux.
La variété Cryptomeria japonica est endémique du Japon.
Aesculus hippocastanum
(Marronnier commun, Marronnier blanc, Marronnier d'Inde ou Châtaignier
des chevaux)
De couleurs blanches marquées de rouges ou jaunes au centre, les fleurs
forment des thyrses érigées de 25 à 30 cm de long. Elles apparaissent
en avril- mai.
Caduques, vertes, palmées, de 25 à 40 cm de diamètre, les feuilles sont
formées de cinq à sept folioles. Elles sont légèrement dentées et
obovales.
Très gros, les bourgeons sont ovoïdes et collants.
D'abord lisse puis se fissurant avec l'âge, l'écorce forme des plaques
brun- grisâtre qui se décollent.
Quercus pedonculata (chêne
pédonculé ou quercus robur)
C'est le grand arbre des forêts de plaine sur sol riche. Les glands
sont portés par un long pédoncule commun et les feuilles ont un pétiole
très court.
Au parc Sainte- Marie, un chêne de 30m l'un des plus hauts arbres du
parc
l'ombre des géants au petit matin; sous le chêne
"si élevé que soit l'arbre, ses feuilles tombent toujours à terre" ( proverbe chinois)
Fraxinus excelsior (frêne élevé ou frêne commun)
Grand frêne, frêne à feuilles aiguës, quinquina d'Europe, langue
d'oiseau ;
Grand arbre, jusqu'à quarante mètres de haut et un mètre de diamètre, à
tronc droit à écorce lisse et grisâtre, se crevassant avec l'âge.
Bourgeons terminaux assez gros, de forme pyramidale, glabres, d'un noir
velouté. Inflorescence en panicule.
Floraison en avril- Fruits : samares aplaties, indéhiscentes, munies
d'une aile membraneuse allongée. Bois : assez dur, tenace, élastique,
couleur blanc nacré, sans aubier distinct.
Quercus petraea (chêne
rouvre)
Le chêne rouvre ou chêne sessile (Quercus petraea) est un arbre des
forêts des régions tempérées de l'hémisphère nord
On le connaît sous différentes appellations : chêne mâle, drille,
drillar, durelin, chêne noir, chêne blanc...
Le nom rouvre vient du latin robur qui signifie aussi force et qui a
probablement donné le nom commun « arbre » par déformation phonétique.
L'adjectif sessile vient lui aussi du latin et veut dire « Qui peut
s'asseoir » sous-entendu, directement sur les rameaux.
Robinia (pseudo acacia)
Le robinier faux-acacia, robinier ou Faux- acacia , est appelé
communément, à tort, « acacia » en France ; il présente le même type
d'inflorescence particulières que les pois potagers, les genêts ou les
cytises. Les fleurs blanches sont très parfumées très mellifères
Cedrus deodara « argentea
» ( cèdre de l'Himalaya ou cèdre déodar)
Comme tous les cèdres, il a des aiguilles réunies en bouquets sur des
rameaux de deux ans. Il s'en distingue toutefois par la longueur des
aiguilles (4 à 5 cm), leur couleur vert clair et leur souplesse. les
pousses terminales retombantes lui donnent un aspect pleureur.
C'est une forme plus légère de cèdre que celle du cèdre de l'Atlas ; ce
cultivar est rare ; feuillage glauque
Betula verrucosa (Le
bouleau blanc ou bouleau verruqueux)
(cultivar)
c'est un arbre qui pousse naturellement dans les régions arctiques et
tempérées de l'hémisphère Nord ; il appartient à la famille des
bétulacées.
Chamaecyparis ( ou
cupressus) nootkatensis pendula (Cyprès de nootka pleureur)
Floraison : Les fleurs apparaissent aux extrémités des ramules. Elles
sont de couleur brun- jaunâtre et mesurent 1 à 2 mm.
Feuilles : Persistantes, fines, vert foncé, disposées en écailles.
Fruits : Cône, appelé aussi strobile, sphérique d'abord vert puis
bleuté à maturité. Ils sont formés de 4 à 6 écailles, toutes portant un
petit mucron (petite pointe rigide) central sur le dos. Ils mesurent
0,6 à 1 cm de diamètre et renferment des graines ailées qui n'arrivent
à maturité qu'au bout de 2 ans.
Rameaux : Les branches principales recourbées , horizontales et portant
des ramules souples et pendantes.
Port : Conique pyramidal dont les ramules en draperie lui confère un
aspect pleureur.
Ecorce : Pratiquement lisse, de couleur brun- rougeâtre devenant
grisâtre en s'exfoliant. Bois très odorant.
Pyrus salicifolia pendula
(Poirier ornemental pleureur)
Le Pyrus salicifolia 'Pendula' est un petit arbre de collection très
décoratif. Son feuillage grisâtre, lancéolé et très effilé lui donne
une certaine élégance, amplifiée par ses rameaux arqués. La floraison
printanière est parfumée, sous la forme de corymbes blancs abondants.
Il produit également de petites poires brunâtres, vertes, de deux à
trois- cm de diamètre.
Cedrus deodara
arbre majestueux bois brun jaunâtre très odorant était utilisé pour la
construction de bateaux ou d'édifices
Magnolia soulangeana
(magnolia de Soulange)
grandes fleurs blanches ou pourpres ; floraison très précoce au
printemps
C'est un hybride de M. denudata et de M. liliiflora qui existe à l'état
spontané en Chine. Son aspect est enchanteur, ses grosses fleurs roses
et blanches ou pourpre en forme de gobelet rappellent celles du lotus
et son odeur exquise sont parmi les premières manifestations florales
du jardin bien avant qu'apparaissent les feuilles. Résistant
parfaitement à la pollution et à des importants écarts de température,
c'est l'un des magnolias les plus répandus dans nos jardins européens.
Sequoia sempervirens
(séquoia à feuilles d'if ou séquoia toujours vert)
- arbre à port conique et à cime arrondie. L'arbre est dépourvu de
branches sur un tiers ou la moitié de sa hauteur.
Son écorce épaisse et crevassée est rouge orangé et d'une texture
souple et fibreuse. À la différence de son cousin le séquoia géant, il
est plus fin et plus élancé.
Les feuilles sont disposées sur les rameaux secondaires en deux rangs
d'aiguilles aplaties, longues, vertes dessus, blanchâtres dessous. Les
feuilles des rameaux principaux sont des écailles appliquées. Les
feuilles linéaires et pointues sont réparties de part et d'autre du
rameau contrairement au séquoia géant qui a des feuilles minuscules en
forme d'écailles
L'arbre est monoïque. Les fleurs mâles mesurent environ 2 mm et sont en
forme de gouttelettes jaunâtres. Les fleurs femelles sont en cônes
étroits et verdâtres d'environ 4 mm.
Les fruits sont de petits cônes ligneux et bruns d'environ 1,8 cm de
long. Ils atteignent leur maturité au bout d'un an. Ces cônes sont
constitués de 12 à 20 écailles ligneuses, à écusson rhomboïdal et
terminé en pointe.
Thuja plicata 'Zebrina
Extra Gold' (Thuya géant de Californie)
Ses branches touchent le sol et s'enracinent ( marcottage naturel) ce
qui lui permet de s'étendre
Croissance très lente feuillage vernissé vert clair rayé de jaune
verdâtre
Plante au port pyramidal large et de croissance lente. Sa plus belle
caractéristique se situe dans les stries très prononcées, jaune et
vert, de son nouveau feuillage, devenant moins accentué pendant les
chaleurs d'été.
picea ormorica (épicéa de
Serbie)
Cet épicéa, a silhouette très étroite, a été découvert pour la première
fois près du village de Zaovine sur la montagne Tara, et a été décrit
la première fois en 1875 par le botaniste Josif Pancic.
L'épicéa de Serbie (Picea omorika)( famille des Pinacées) est un épicéa
rare, endémique de la vallée de la Drina dans l'Ouest et l'Est de la
Serbie.
Son tronc à l'écorce écailleuse et brunâtre ;
pousses de couleur ocre jaune, et fortement pubescentes (tomenteuses) ;
aiguilles de 10 à 20 mm de long, aplaties, bleu-vert sombre sur le
dessus, possédant deux bandes de stomates blanches sur le dessous ; Les
cônes de 4 à 7 cm de long, en forme de toupie, évoluant vers le marron
foncé 5 à 7 mois après la pollinisation, et possèdent des écailles
rigides.
"être dans le vent, c'est avoir le destin des feuilles mortes" (Jean Guitton)
Picea Pungens 'Koster' (appelé à tort sapin bleu)C'est certainement la forme du sapin bleu la plus connue. Ses aiguilles sont rigides et piquantes
Couleur de feuilles :vert bleuté
Type de feuilles : Persistant
Pinus sylvestris ( pin
sylvestre)
Arbre de 20 à 40 m, à écorce rougeâtre- orangée. Feuilles en aiguilles
vert foncé de 5 à 7 cm de long. Cônes mats, aigus, pendants.
Floraison: Mai- Juin.
Fructification: Automne 2ème année.
Répandu dans toute l'Europe (800 à 2100 m).
Chamaecyparis lawsoniana
(Faux cyprès de Lawson)
C'est un conifère à croissance lente puis moyenne souvent utilisé dans
les rocailles. Il forme un cône compact et régulier. Ses feuilles sont
de petites écailles bleuâtres et imbriquées persistantes et abondantes
et possédant une couleur bleutée à bleu acier en hiver qui lui vaut sa
popularité dans les jardins.
Tilleul tilia tomentosa
petiolaris ( tilleul argenté)
C' est un arbre originaire de l'est du bassin méditerranéen. Résistant
bien à la pollution, il est souvent employé comme arbre d'alignement
dans les villes.
Ses rameaux jeunes retombent, donnant à l'arbre un air gracieux
Ailanthus altissima
(L'Ailante glanduleux, Ailanthe ou Faux vernis du Japon)
larges grappes de fruits secs orange en automne ; c'est un bel arbre à
l'écorce lisse et aux larges grappes de fruit ;
-défauts : odeur désagréable de son feuillage froissé, bois cassant
sans valeur.
Il est souvent confondu avec le Vernis du Japon.
Cette espèce originaire de Chine (régions de Fujian, Guangdong,
Guangxi, Yunnan) a été introduite en Europe en 1750 par Chéron
d'Incarville. Elle est vite plantée comme arbre d'ornement et
d'alignement le long des rues en raison de sa rapide vitesse de
croissance.
acer cappadocicum (érable
de Cappadoce)
aussi appelé « érable de Colchide », est une espèce d'érable
appartenant à la section Platanoida de la classification des érables.
Feuilles élégantes jaune or à l'automne.
Originaire du Caucase, il en existe différentes sous-espèces telles que
A. c. clobelii, A. c. divergens et A. c. sinicum.
Colyrus colurna (noisetier
de Byzance)
Bel arbre ou arbuste pyramidal à écorce craquelée grise et liégeuse.
Fruits en chatons de 5 à 7 cm.
Son port est conique ; arbre décoratif avec ses longs chatons jaunes ;
noisettes comestibles
Dernière variété plantée en novembre 2016, le pin de Salzmann:
Fin de la promenade
Si vous avez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut (Cicéron)
Les
grilles, ici sortie côté piscine, sont dues à l'architecte René
Patouillard-Demoriane, architecte de l'Ecole des Beaux-Arts
voisine; elles datent de 1912. Elles ont été réalisées par le
serrurier-ferronnier Auguste Bernardin de Clermont-Ferrand dont la
grille de l'atelier et la maison sont bien connues.
Ci-dessous, les grilles côté avenue Boffrand
Taxis devant la porte du parc côté avenue Boffrand
Pub de 1924 Syndicat d'initiative de Nancy / Pour visiter Nancy et sa région dans le minimum de temps et avec le maximum d'agrément..
Un coin du parc Sainte-Marie, pendant l'averse