Caserne du Han et rue Saint-Nicolas sous
Léopold
Loin d’un couvent,
de l’église et de l’hospice situés également dans cette rue, les
mendiants
remplacèrent les hommes en uniforme.
L’énigme précédente fait référence :
- Au couvent et à l’église des Sœurs Grises des 12 et 14 de la rue des Dominicains (voir le 62 du plan) ou ceux des Jacobins (ainsi désignait-on à Paris les disciples de saint Dominique, établis rue Saint-Jacques). Cette rue s’appelait initialement rue Saint-Nicolas, depuis la rue des Dom, la rue du Pont-Mouja, jusqu’à la rue Saint-Nicolas actuelle.
- Le couvent et l’église des Dominicains (ou Jacobins) (numéro 61 du plan) ;
- Les chanoines réguliers (54 du plan). Les chanoines réguliers de Notre-Sauveur se bornèrent à créer dans Nancy en 1718 un hospice, au 37 de la rue Saint-Nicolas. En 1771, ils obtinrent la direction du collège de la ville, rue Saint-Dizier (ancien noviciat des jésuites) el ils louèrent leur ancienne demeure à des particuliers.
L’énigme précédente fait référence :
- Au couvent et à l’église des Sœurs Grises des 12 et 14 de la rue des Dominicains (voir le 62 du plan) ou ceux des Jacobins (ainsi désignait-on à Paris les disciples de saint Dominique, établis rue Saint-Jacques). Cette rue s’appelait initialement rue Saint-Nicolas, depuis la rue des Dom, la rue du Pont-Mouja, jusqu’à la rue Saint-Nicolas actuelle.
- Le couvent et l’église des Dominicains (ou Jacobins) (numéro 61 du plan) ;
- Les chanoines réguliers (54 du plan). Les chanoines réguliers de Notre-Sauveur se bornèrent à créer dans Nancy en 1718 un hospice, au 37 de la rue Saint-Nicolas. En 1771, ils obtinrent la direction du collège de la ville, rue Saint-Dizier (ancien noviciat des jésuites) el ils louèrent leur ancienne demeure à des particuliers.
- Il y
eut aussi dans cette rue au numéro 38 l’abbaye Notre-Dame de la
Consolation devenue en 1669 le
couvent du Sacrement ;
Le plan de la rue Saint-Nicolas en 1720
par Didier Bugnon, géographe du duc Léopold.
Le portail des Sœurs grises ou portail des sœurs de Sainte-Elisabeth bâti en 1422 et démoli en 1764 (voir photo) fut considéré un temps comme l’une des merveilles de la ville tout comme le singe habillé en cordelier de la porte Masco, le bœuf prêchant de la Porterie et le célèbre Pont- Mouja mais ce n’était là qu’une plaisanterie.
Le couvent et l’église des Dominicains dressé en 1791 par Joseph Mique rue Neuve Saint-Nicolas, rue des Dom actuelle à côté des jardins du monastère de Sainte-Elisabeth (Sœurs grises)
Le plan de Bugnon ( en haut) montre l’emplacement en 1720 de la caserne du régiment du Han (repère 41)
Sur le plan de Mique de 1770 (en bas), la caserne a depuis longtemps disparu au profit d’un dépôt de mendicité.
C'est au 96-98 de la rue Saint-Nicolas qu'en 1624 Elisabeth de Ranfaing fonda le monastère de Notre- Dame- du-Refuge. En 1691, cet établissement fut acquis par la ville et on y trouva les fours de boulangerie de la Ville-Neuve, puis une caserne dite de Saint-Nicolas pour loger le régiment d’infanterie de François du Han ; le casernement fut possible en 1717 jusqu’au moment où, en 1727, ce régiment fut réuni à celui des Gardes lorraines. Les soldats portaient un bel uniforme blanc et rouge.
Les bâtiments furent convertis en maison de force, de correction et de travail puis en lieu de mendicité appelé Tonderie ou Maison des Poux, puis dépôt de mendicité de 1770 à la Révolution, enfin propriété privée. On trouvait aussi une boulangerie avec distribution quotidienne de pain.
Tout à côté au 100 de la rue Saint-Nicolas se trouvait des magasins ou réserves de fourrage, incendiés maintes fois, et ce jusqu’en 1894, date de construction de l’école visible aujourd’hui.
Les anciennes casernes de Nancy en bref
Sous l’occupation de la ville par Louis XIII et Louis XIV, les soldats campaient chez l’habitant. On ne comptait plus les soldats jetés dans les fours ou les puits de la Ville-Vieille ou la Ville-Neuve.
La première caserne (Hugo) fut alors construite, dans la citadelle selon les souhaits de Louis XIII et Richelieu. La caserne a ensuite été agrandie en 1787. Elle fut caserne d’infanterie puis de cavalerie. Les artilleurs l’occupèrent après la guerre de 1870, puis ce fut le génie militaire. Après l’occupation des Français, Léopold décide de construire en 1701 une caserne plus vaste, le quartier Saint-Jean pour éviter le logement chez l’habitant.
Il y eut en parallèle deux « annexes » :
- la caserne Saint-Nicolas construite par le célèbre architecte Jennesson, en 1717 au 96-98 de la rue Saint-Nicolas), caserne qui ne dura que 10 ans et fut occupée par le régiment du Han.
- dans la rue Saint-Michel au 26, la maison de M. de Curel grand louvetier également en 1717 pour loger la compagnie des Cent-Suisses de la garde ducale. Ma petite personne a habité ce lieu à mon arrivée en Lorraine en 1970.
On doit aussi citer sous Léopold l’Académie destiné aux jeunes nobles, établissement d’enseignement et militaire basé dans l’hôtel primatial avec manège en bois pour les exercices (rue du Manège) jusqu’à son départ pour Lunéville. Enfin l’Hôtel de la gendarmerie, ancien Opéra de Léopold fut transformé en caserne en 1755 sous le nom de Quartier-Neuf.
Enfin, en 1763, Stanislas construit le Quartier Royal (la caserne Sainte-Catherine puis caserne Thiry) ; les bâtiments furent disponibles en 1769.
Nous ne parlerons pas des casernes plus récentes dans le quartier Blandan ou à Essey.
Le portail des Sœurs grises ou portail des sœurs de Sainte-Elisabeth bâti en 1422 et démoli en 1764 (voir photo) fut considéré un temps comme l’une des merveilles de la ville tout comme le singe habillé en cordelier de la porte Masco, le bœuf prêchant de la Porterie et le célèbre Pont- Mouja mais ce n’était là qu’une plaisanterie.
Le couvent et l’église des Dominicains dressé en 1791 par Joseph Mique rue Neuve Saint-Nicolas, rue des Dom actuelle à côté des jardins du monastère de Sainte-Elisabeth (Sœurs grises)
Le plan de Bugnon ( en haut) montre l’emplacement en 1720 de la caserne du régiment du Han (repère 41)
Sur le plan de Mique de 1770 (en bas), la caserne a depuis longtemps disparu au profit d’un dépôt de mendicité.
C'est au 96-98 de la rue Saint-Nicolas qu'en 1624 Elisabeth de Ranfaing fonda le monastère de Notre- Dame- du-Refuge. En 1691, cet établissement fut acquis par la ville et on y trouva les fours de boulangerie de la Ville-Neuve, puis une caserne dite de Saint-Nicolas pour loger le régiment d’infanterie de François du Han ; le casernement fut possible en 1717 jusqu’au moment où, en 1727, ce régiment fut réuni à celui des Gardes lorraines. Les soldats portaient un bel uniforme blanc et rouge.
Les bâtiments furent convertis en maison de force, de correction et de travail puis en lieu de mendicité appelé Tonderie ou Maison des Poux, puis dépôt de mendicité de 1770 à la Révolution, enfin propriété privée. On trouvait aussi une boulangerie avec distribution quotidienne de pain.
Tout à côté au 100 de la rue Saint-Nicolas se trouvait des magasins ou réserves de fourrage, incendiés maintes fois, et ce jusqu’en 1894, date de construction de l’école visible aujourd’hui.
Les anciennes casernes de Nancy en bref
Sous l’occupation de la ville par Louis XIII et Louis XIV, les soldats campaient chez l’habitant. On ne comptait plus les soldats jetés dans les fours ou les puits de la Ville-Vieille ou la Ville-Neuve.
La première caserne (Hugo) fut alors construite, dans la citadelle selon les souhaits de Louis XIII et Richelieu. La caserne a ensuite été agrandie en 1787. Elle fut caserne d’infanterie puis de cavalerie. Les artilleurs l’occupèrent après la guerre de 1870, puis ce fut le génie militaire. Après l’occupation des Français, Léopold décide de construire en 1701 une caserne plus vaste, le quartier Saint-Jean pour éviter le logement chez l’habitant.
Il y eut en parallèle deux « annexes » :
- la caserne Saint-Nicolas construite par le célèbre architecte Jennesson, en 1717 au 96-98 de la rue Saint-Nicolas), caserne qui ne dura que 10 ans et fut occupée par le régiment du Han.
- dans la rue Saint-Michel au 26, la maison de M. de Curel grand louvetier également en 1717 pour loger la compagnie des Cent-Suisses de la garde ducale. Ma petite personne a habité ce lieu à mon arrivée en Lorraine en 1970.
On doit aussi citer sous Léopold l’Académie destiné aux jeunes nobles, établissement d’enseignement et militaire basé dans l’hôtel primatial avec manège en bois pour les exercices (rue du Manège) jusqu’à son départ pour Lunéville. Enfin l’Hôtel de la gendarmerie, ancien Opéra de Léopold fut transformé en caserne en 1755 sous le nom de Quartier-Neuf.
Enfin, en 1763, Stanislas construit le Quartier Royal (la caserne Sainte-Catherine puis caserne Thiry) ; les bâtiments furent disponibles en 1769.
Nous ne parlerons pas des casernes plus récentes dans le quartier Blandan ou à Essey.
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