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Jean
Louis Serrano est né en Algérie en 1946. Son enfance s'est déroulée
dans ce pays qui traversait huit années de maintien de l'ordre et de
pacification. Il en est parti en 1962, aux premiers jours de
l'indépendance. Son thème favori explore les conséquences d'une guerre
sur l'individu: comment un être normal peut-il accomplir des actes
barbares? Où se situe la résistance à l'abjection? Que signifient les
notions du bien et du mal quand la politique du moment permet et
encourage les débordements.
Pseudonyme pour les romans du terroir.
ARNAUD SERAC
Pseudonyme pour les romans policiers.
SES OUVRAGES:
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Le
chemin de l'espoir
Roman Octobre 2022 : Editeur Terres
d'Histoires
Résumé :
Dans l'Est de la France en Juin 1940, la guerre fait rage. Jacques, sa
femme Marion et leur fille sont contraints d'abandonner leur ferme à
l'arrivée des Allemands. Ils entassent des affaires sur le plateau de
leur tracteur et partent à l'aventure vers le Sud, se fondant dans le
flot des réfugiés sur la route de l'exode.
En tentant d'échapper à la barbarie, au danger et à la faim, ils font
la connaissance de Paule, Frédéric et leur fille. Rapprochés par la
similitude de leur situation, les deux couples nouent immédiatement une
amitié et décident de voyager ensemble.
Ils rêvent, au bout de ce terrible chemin, d'une vie meilleure. Mais la
guerre les rattrape et frappe durement les deux familles. Elles vont
devoir plus que jamais faire des choix douloureux si elles veulent
retrouver l'espoir de lendemains heureux....
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Critiques:
livresque78.com
Deux familles dans le chos de l’Histoire :
C'est un roman rempli d'émotions,
nous vivons ces mois de déracinements, de douleurs et d’incertitudes
avec cette famille qui va croiser le pire mais aussi parfois le plus
beau de l’âme humaine. Difficile de garder l’espoir, pourtant la
capacité de se reconstruire reste en permanence à l’esprit de nos
protagonistes, malgré les horreurs qui vont jalonner leur chemin, ils
ne garderont que l’envie de protéger leurs enfants, comme ligne de
conduite. On vibre au fil des pages, on ressent leurs inquiétudes et on
tremble quand le sort s’acharne. Difficile de réellement imaginer
l’ambiance dans laquelle cette exode plonge des milliers de familles,
pourtant Jean-Louis Desforges parvient parfaitement à nous plonger au
cœur de cette guerre et surtout de l’occupation qu’a subi notre pays.
Merci à l’auteur pour ce roman qui permet de garder à l’esprit ce
qu’engendre la folie humaine et l’inconscience des puissants de ce
monde.
Le
temps dans ma tête. Janvier 2023 !
J'étais particulièrement enthousiaste à l'idée de lire un livre qui
relatait, à la manière d'un journal intime parfois, l'état d'esprit
dans lequel se trouvait les gens qui empruntaient Les Chemins De
l'Espoir
Ce livre m'a transportée. Je m'imaginais les personnages avec leurs
forces et leurs faiblesses. Puis je me suis imaginée à leur place.
Comment aurais-je réagis si j'avais connu les mêmes malheurs qu'eux ?
Je recommande ce roman à tous les passionnés d'histoire, à tous les
amoureux de notre belle France, à tous les cœurs d'artichauts qui
veulent lire une ode à la vie.
Car oui, malgré les évènements, il y a bien une chose qui a demeuré
intact dans les cœurs : l'espoir... Ce livre est beau, simplement beau.
Les
pipelettes en parlent
Avis
:
Une fois n’est pas coutume, je vais plutôt vous donner le ressenti de
mon grand-père sur ce livre. Il l’a lu immédiatement après moi et j’ai
pu recueillir son avis au fur et à mesure de sa lecture. Il a été
attiré par la première de couverture, amateur d’Histoire. « Ça me
rappelle mon père me racontant comment il a fui la guerre, avec mes
frères et soeurs. J’étais trop petit pour m’en souvenir. Trimballés
dans une charrette pour se mettre à l’abri. Sauf que d’abris, il n’y en
avait réellement nul part. ». Un souvenir lointain, transmis par
voie orale, qui resurgit à la lecture d’un roman. Ces rares moments de
partage et de transmission du passé sont précieux.
Il a apprécié le réalisme de la plume de Jean-Louis Desforges.
« Je m’y suis vu. Dans cette charrette, avec ce sentiment
d’errance qui a resurgit de nulle part, comme ancré en moi, en veille
toutes ces années ». Les faits sont là, amenés avec précisions et
distillés au gré d’un roman prenant. Je l’ai vu veiller tard le soir,
prétextant attendre la fin du tricot de ma grand-mère mais, en réalité,
être tellement plongé dans le roman au point de ne plus pouvoir le
lâcher. « J’ai fais des aller-retour par moment, pour vérifier
certaines phrases, me remémorer ce qui s’était passé, parce qu’à mon
âge, la mémoire flanche un peu » prétextait-il, un petit sourire
en coin. En vrai, je le soupçonne de ne pas avoir voulu que ça se
termine aussi vite. Je l’ai vu agripper le livre lors des dernières
pages, comme happé par le dénouement (et je le comprends !). « Il
y a un autre point commun à la situation qu’ont vécu mes parents et
celle vécue par les deux couples du roman : ils sont animés par
l’espoir. C’est comme cela qu’on survit, dans toute situation difficile
et surtout en temps de guerre. Ça ne permet pas de comprendre
totalement ce qu’ont vécu les civils à cette période, mais c’est ce que
j’ai lu de plus proche. »
Convaincu ?! Le chemin de l’espoir aura une place privilégiée dans
ma bibliothèque, témoin d’un moment d’une rare intensité, aussi bien
livresque que familiale.
Lectures
éphémères: janvier 2023
(instagram)
J'ai mis du temps à ce livre, car c'est un roman dur mais très
réaliste sur notre histoire. Il est découpé en trois parties et nous
suivons ainsi le chemin de cette famille jusqu'à la délivrance.
.
Je me suis retrouvée en totale immersion dans cette guerre et dans
l'enfer que bon nombre de français ont vécu pendant presque 6 ans. J'ai
appris énormément de choses lors de cette lecture et j'ai retrouvé les
dires de ma grand-mère ayant elle-même vécu la guerre.
Joëlle
Marchal
Je remercie Jean-Louis DESFORGES et
CITY EDITIONS TERRE D'HISTOIRES de m'avoir permis de lire, en service
de presse, « Le Chemin de l'espoir ». J'ai ainsi pu retrouver la très
belle plume de cet auteur découverte lors de ma lecture de son roman «
Les Amants du silence ».
L'auteur nous transporte dans l'Est de la France en juin 1940 et nous
conte l'exode de deux familles, celle de Jacques, sa femme Marion et
leur fille Jeannette et celle de Frédéric, Paule et leur fille Thérèse
qu'ils rencontreront sur la route.
Jean-Louis DESFORGES décrit à merveille ce pan noir de l'Histoire, les
horreurs de la guerre, les drames, les joies et les peines de ces
réfugiés qui malgré tout ont su toujours garder l'espoir de sauver leur
vie et celles de leurs proches et d'accéder à une meilleure existence.
J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé, émouvant, très bien
écrit et documenté qui nous rappelle les évènements qui se sont
déroulés il n'y a pas si longtemps et ont marqué les vies de nos
ancêtres.
Bonne lecture.
Chronique
de Jess:
Des romans sur la seconde guerre mondiale j'en ai lu des tonnes et
souvent sur les mêmes thèmes (les camps de concentration, les juifs
...). Celui-ci est différent des romans qu'on peut lire habituellement
sur la guerre. En effet, on parle peu de tous ces français qui ont dû
quitter précipitamment leur logement et métier afin de fuir les
bombardements.
Dans cette histoire, Jean-Louis Desforges nous décrit tous les
obstacles que pourront rencontrer ces pauvres gens lors de leur exode.
Car s'ils vont rencontrer en cours de route des âmes charitables qui
vont les aider, ils rencontreront également le pire de l'âme humaine :
des voleurs, des tueurs, des pilleurs et des violeurs. La route sera
longue pour Paule et Jacques mais l'espoir sera toujours présent.
L'immersion dans la guerre est très présente dans ce roman, j'ai eu
l'impression que l'auteur l'avait vécue tant il nous décrit
parfaitement l'atmosphère qui se dégageait à cette époque. J'ai
beaucoup aimé cette histoire. J'aurai juste un petit bémol sur la 1ere
moitié du roman que j'ai trouvé un peu longue et redondante mais
ensuite j'ai eu du mal à le lâcher.
L'exode ! Toujours, depuis des millénaires, des hordes de
malheureux ont dû fuir leurs terres, leurs maisons à l'approche de
l'ennemi devenu tout puissant, afin d'échapper aux massacres, à
l'indicible. Aussi loin que remonte la mémoire de l'humanité, des
familles, des peuples ont tenté d'échapper à la barbarie encore et
encore. Aucune leçon du passé ne semble comprise, éternellement des
migrants se retrouvent sur les routes, désespérés, hagards, sidérés par
la tragédie qui les frappe.
Peut-on imaginer ce que signifie l'exil, le sauve-qui-peut éperdu qui
jeta des milliers d'êtres humains sur les routes de France lorsqu'il
fut certain que les Allemands étaient supérieurs, leur armée plus
puissante, leurs chars d'assaut imprenables.
Le rouleau compresseur nazi écrase tout sur son passage. Venus de
l'Est, du Nord, des Alsaciens, des Ardennais, des Parisiens... tous se
jettent sur les chemins emportant ce qu'ils peuvent, sur des véhicules
de fortune. La terreur et la panique prennent le dessus, le
commandement militaire et le gouvernement français sont en-dessous de
tout, l'heure est au désespoir, que faire ?
C'est la débâcle : mot insupportable recouvrant à lui seul le sentiment
de perte, de défaite, de honte ; l'improvisation est totale. Un mot
d'ordre : se mettre à l'abri, aller vers le Sud loin du théâtre de la
guerre, loin des troupes ennemies. Mais les Stukas attaquent du ciel,
lancent des rafales. Les chars écrasent tout sur leur passage. Les
civils deviennent des cibles faciles.
La ruine et le chaos sont pour certains une aubaine, l'occasion rêvée
de s'enrichir sur le dos des faibles, d'imposer sa volonté malsaine à
des pauvres gens exténués. Les profiteurs de malheur sont nombreux mais
les anges et les justes sont aussi à l'œuvre.
Nos héros, ces deux jeunes couples de paysans et leurs fillettes vont
l'apprendre dans l'urgence de cet exode de 1940 qui figure bien souvent
dans nos manuels scolaires en quelques lignes rapides. Jean-Louis
Desforges nous fait entrer dans le cadre des photographies de l'époque
ou dans les films des actualités comme dans une œuvre de Woody Allen où
l'impensable devient réalité.
Nous accompagnons ces jeunes parents dans cette course vers la liberté,
vers la paix ou du moins une relative sécurité, à l'instar de toutes
ces populations d'hier et d'aujourd'hui fuyant la Mort.
Quelles seront les conséquences de ce déracinement forcé pour nos héros
? Pourront-ils dépasser le traumatisme absolu d'avoir tout abandonner
derrière eux, d'avoir jouer toute leur existence sur une décision
soudaine ? Leur instinct de conservation, de survie les a mené au-delà
des frontières de leurs régions respectives, au-delà de leurs propres
limites. Alors que les drames s'enchaînent sur ces routes de France,
tout au long de ce terrible périple, ont-ils encore le droit d'espérer
en demain? Les actes qu'ils seront obligés de poser ne les
condamnent-ils pas à l'enfer éternel ?
Le Mal absolu s'empare du monde, que vont devenir Jacques, Marion,
Frédéric, Paule et leurs filles ? Echapperont-ils à la tourmente née de
la guerre et à l'enfer intérieur né de leur culpabilité ?
Un roman historique très actuel, d'une extrême sensibilité, d'une
grande justesse psychologique, où rien n'est blanc ou noir, où tout
n'est qu'interrogation et bouleversement, dans un monde au bord du
gouffre. Une œuvre émouvante, un cri d'alarme également.
Merci à Jean-Louis Desforges pour sa confiance renouvelée.
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Des
noces noires
Roman policier Septembre 2016 : Éditions de
Borée
Résumé :
Laure, jeune officier de police
de trente-six ans, s'est promis de retrouver les agresseurs de son
père, policier lui aussi, victime d'une attaque qui l'a laissé
sur un fauteuil roulant.
Elle fait équipe avec François,
dit Le vieux, flic veuf et désabusé et abandonné par son fils.
Ce sont deux écorchés vifs qui
traînent de profondes blessures.
Ensemble, ils doivent résoudre
plusieurs crimes d'une rare atrocité. Les corps démembrés d'étudiants
sont retrouvés éparpillés à travers la ville. La vérité n'est pas
toujours celle que l'on croit et les apparences sont trompeuses.
L'auteur saisit la finesse de la
psychologie des personnages et dépeint avec réalisme le milieu dans
lequel ils évoluent.
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Critiques:
Liversque78,
le 3 Mai 2018
Arnaud Sérac nous raconte ici une histoire sombre, difficile, mais il
le fait de telle façon que l’on se sent un peu comme chez soi. Vous
allez vous dire que je deviens dingue, pourtant, croyez moi, si vous
venez à la rencontre de Laure et du « vieux » son coéquipier, vous
aurez cette impression que vous pourriez les croiser dans votre vie de
tous les jours.
Ce ne sont pas des supers flics, des héros, ils n’ont pas de matériel
High Tech, ce sont une femme et un homme qui avec leurs moyens,
ceux que la police Française met à leur disposition, tentent de
résoudre une série de crimes plutôt « trash ». Aucun indice pour les
mettre sur la piste de ce tueur sanguinaire, puis des rencontres, des
faits, mais aussi des soucis personnels vont mettre dans cette enquête
une ambiance pesante.
L’auteur utilise cette écriture simple mais sincère qui fait mouche,
j’ai été tout simplement passionnée par cette histoire, ses
personnages, la réalité des difficultés que chacun rencontre, une
authenticité qui comme je vous le disais au début de cet article m’a
amenée à me sentir dans un univers connu, car Arnaud Sérac, même si
cela reste un roman, nous donne ce sentiment d’immersion dans les
faits, au milieu de ces personnages qu’il a crée de toutes pièces et
qui pourtant semblent si réels.
Une très belle surprise pour moi, un roman noir qui laisse des traces
dans l’esprit de la lectrice que je suis.
Chronique
de Yannick Provost; Nigrafolia février 2018:
Le Val d’Oise mais cela pourrait être
partout en France.
La violence, la misère, la vie dans
les commissariats, dans les hôpitaux, un air de réalité, poisseux,
malheureux.
C’est le choix d’Arnaud Serac qui dans Des noces Noires, nous offre de
croiser Laure. Elle a trente-six ans. Policière, elle vit en couple
avec Romain, un jaloux maladif. Une relation houleuse. Elle fait équipe
avec le Vieux, un flic désabusé qui chasse la retraite. Laure, s’occupe
aussi de son père handicapé en fauteuil, ex flic, coupé en deux par une
balle lors d’un contrôle routier. Sa fille s’est promis de mettre la
main sur le coupable. Entre temps, Laure et le vieux s’occupent des
violences au quotidien. Rien de quoi se réjouir. Il faut avoir la foi
pour survivre aux autres et leur porter de l’attention. Un meurtre
spectaculaire vient bouleverser ce quotidien désabusé. D’autres
suivent. Les corps démembrés et brûlés d’étudiants sont retrouvés
disséminés. S’en suit une enquête qui les mène de chausse-trappes en
faux témoignages.
Dans un style sobre, le doute s’insinue chez le lecteur. Le malaise
aussi. Une des forces de ce roman est la psychologie des personnages.
L’autre, une certaine dose de réalisme.
Côté personnages, ils sont emportés par leurs secrets, leurs quêtes de
vérité. Le Vieux est en quête d’un amour filial disparu. Laure oscille
entre la recherche de l’agresseur de son père et la violence au sein de
son couple.
Tour à tour, chacun porte son mystère et au milieu il y a une grande
violence quasiment masquée par le côté désabusé de notre époque et son
lot de misère humaine.
Des noces Noires nous conduit à travers des blessures, vers une fin
surprenante. Il nous tarde de voir le jour. Un rayon de soleil. Car si
ce roman joue un peu sur le gore, l’essentiel est bien de se fondre
dans un réalisme noir. Une enquête sur fond de jalousie et d’espoir.
Action-suspense.com:
Ce très bon roman policier possède deux facettes complémentaires:
une intrigue criminelle solide, dans les règles de l'art.... La part
sociologique. Cette histoire s'inscrit pleinement dans notre époque.
Un sujet policier maîtrisé plus un contexte actuel crédible: le
résultat donne un roman très convaincant.
Dans "Des noces noires", Arnaud Sérac
dépeint ses thèmes de prédilections : le secret, la violence et la
fragilité humaine. Avec une écriture d’une rare justesse, une narration
souple, précise et sans complaisance, il nous offre un véritable écrin
noir.
Inf'Osny Novembre 2016:
Un polar local à faire pâlir de
jalousie les auteurs anglo-saxons. Ce roman nous embarque dans Cergy et
ses environs au gré de l'enquête macabre menée par Laure, femme flic de
36 ans, flanquée de son partenaire désabusé, le "Vieux".
Des corps démembrés, des liens avec son histoire personnelle et le
handicap de son père, ancien flic blessé pendant le service, autant de
rebondissements que de zones d'ombres et angoissantes à dévorer.
Dans "Des Noces Noires", Arnaud
Sérac dépeint ses thèmes de prédilection: le secret, la violence et la
fragilité humaine. Avec une écriture d'une rare justesse, une narration
souple, précise et sans complaisance, il nous offre un véritable écrin
noir.
Je vais dire une chose étonnante
mais ce polar est tout en
tendresse et en sentiments sur la vie en général. Nous ne retrouvons
pas les
supers héros que l'on pourrait trouver dans les polars actuels qui se
retrouvent dans des situations improbables. J'ai trouvé que ce polar
était très
réaliste dans la façon de résoudre l'enquête. Pas de longueurs
inutiles, toute
information est là pour quelque chose, rien n'est superflu dans cette
histoire
qui découle sur une fin très surprenante.
Une
intrigue policière semée d'embûches, des victimes brûlées, découpées,
où les
différentes parties de leurs corps sont retrouvées à divers endroits de
la
ville, le décor est planté dès les premières pages.
Laure
et son équipier "le vieux" sont des personnages meurtris par la vie,
Laure ne sera pas en paix tant qu'elle n'aura pas retrouvé ceux qui ont
détruit
la vie de son père et qu'elle ne se sera pas libérée de son conjoint,
jaloux et
violent. Le "vieux" ne vit que sur des souvenirs, son plus gros
échec, ne plus avoir de nouvelles de son fils depuis le décès de sa
femme. Ces
deux flics forment un duo attachant et sans se l'avouer, ils
s'apprécient
beaucoup. Je me suis attachée à ces deux personnages qui mènent leur
enquête
simplement, sans se prendre pour des "Mac Gyver".
L'auteur
nous confronte aussi aux phénomènes de société tels que le rôle des
policiers et la vie dans les commissariats, le service d'urgences des
hôpitaux où la misère humaine est de plus en plus présente
et le
manque de personnel une dure réalité. La violence au sein des couples y
est
également évoquée. Une écriture simple et très plaisante.
Le bulletin d'Espalion 05/01/2017
Une ambiance authentique, digne d'une
scénographie de série télévisée, avec des héros attachants, du suspense
et des rebondissements.
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Les Amants du Silence
Roman.Octobre
2019 ; Terre d'Histoires City Editions
"La
tendresse: c'est la meilleure arme pour vaincre la peur, la guerre et
toutes les cruautés créées par les hommes"
Résumé :
Après l'armistice de
novembre 1918, Marie désespère de recevoir des nouvelles de son mari.
Pierre a quitté la ferme familiale du Vercors lorsqu'il a été
mobilisé au début de la guerre. Depuis, il n'a pas donné signe de
vie et même le ministère de la Guerre est incapable de retrouver sa
trace.
Marie
décide alors de se rendre sur la ligne de front, là où sont tenus les
combats. C'est dans un dispensaire de fortune près de Chantilly qu'elle
retrouve Pierre. Traumatisé par une explosion, il est muet et a
totalement perdu la mémoire.
La jeune femme le ramène
dans leur maison, essayant de raviver ses souvenirs. Jusqu'au jour où
une autre femme vient briser ce fragile équilibre: elle prétend que
Pierre est son mari! Marie doit alors livrer un ultime combat pour
sauver l'amour de sa vie d'un danger plus grand encore que la guerre et
ses horreurs ...
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critiques:
DES
PLUMES ET DES LIVRES
février 2020
J’ai trouvé intéressant de parler de
l’après-guerre. Il faut dire que depuis notre enfance, on étudie
l’Histoire, les Guerres Mondiales, etc. Mais le côté humain de
l’après-guerre est complètement occulté. On connaît les crises
économiques et démographiques, mais jamais que des proches n’ont pas
retrouvé leur époux, frère, fils. Que l’administration était aussi
complexe et intransigeante : pas de corps, pas de preuve, pas d’argent
! Les conditions étaient très difficiles.
Je me suis rapidement attachée à cette famille de fermiers. Marie et
Pierre réapprennent à vivre côte à côte, se ré-apprivoisent l’un et
l’autre après quatre ans de séparation. Cette histoire familiale est
touchante, bouleversante. L’arrivée de la seconde femme qui revendique
Pierre comme époux, ébranle les certitudes de Marie qui va chercher au
plus profond d’elle pour sauver sa famille.
L’infirmité de Pierre est mal perçue dans ces villages reculés. Alors
que des hommes reviennent estropiés, lui, son handicap est invisible. A
l’époque, on ne parlait pas de syndrome de stress post-traumatique,
cette dénomination est encore très récente. Pourtant, c’est bien de
cela qu’il est question. Si aujourd’hui, on a mis un nom sur cette
maladie, elle est encore mal vue par les armées, alors imaginez en 1919
!
Une fois de plus, la plume de Jean-Louis Desforges nous immerge
instantanément dans son histoire. Nous remontons le temps, nous
voyageons dans la campagne. Les pages défilent malgré nous. Entre
l’avancement de l’intrigue, nous trouvons des pensées de Marie qu’elle
adresse à son mari, sa fille, sa mère ou son père. J’ai trouvé très
bien écrit la manière dont ces parties sont incluses dans le reste de
l’histoire.
Les Amants du Silence est un
roman à découvrir pour les amoureux des romans de terroir et des belles
romances.
Inf'Osny
Article d’Isabelle D’Amiens
www.facebook.com/villeOsny
Avec ce nouvel ouvrage, l’auteur
osnyssois signe, sous le pseudonyme Jean-Louis Desforges, un roman
plongeant dans le Vercors. Une région qu’il décrit magnifiquement, y
conjuguant une fine observation des relations humaines heurtées par le
tumulte de la guerre.
C’est l’histoire de Marie qui cherche son époux Pierre, dans le chaos
qui suit l’Armistice en 1918. C’est l’histoire de Pierre, soldat
amnésique et muet, traumatisé par une explosion et métamorphosé par
quatre années de tranchées qui « pèsent plus de dix siècles ». C’est
histoire aussi de toute une famille : les espoirs d’une enfant de cinq
ans, l’indéfectible soutien des anciens, les valeurs et les racines qui
soudent un foyer. « Ces retrouvailles sont compliquées, d’autant qu’une
autre femme va reconnaître en Pierre son époux. Je souhaitais raconter
une histoire d’amour mais les dégâts causés par la guerre s’imposent
d’eux-mêmes, et ici, les réalités méconnues des familles de disparus. »
Le patrimoine local : un décor de l’Histoire
Comme son précédent roman, L’Ombre de la Fauvette, parlait du château
de Grouchy lorsqu’il était un orphelinat, Jean-Louis Serrano évoque
cette fois l’Abbaye de Royaumont lorsqu’elle fut un hôpital de guerre
essentiellement tenu par des femmes (le Scottish Women’s Hospital), où
plus de 5 000 hommes furent soignés. C’est là que Marie retrouve son
époux Pierre et c’est là que l’histoire recommence…
La
maison des bouquins/chambre des parents. Anne de Lafforest:
Dans sa ferme du Vercors Marie attend
que son Pierre revienne de la guerre mais rien... aucune nouvelle et
l'armée ne peut pas la renseigner. Fermement convaincue que Pierre est
vivant, Marie, accompagnée de son père, prend la route direction le
front pour le retrouver. En effet, dans un hôpital de campagne, il lui
semble bien que cet homme-là, parmi tous les blessés, c'est lui,
mais... les souffrances et les privations l'ont tellement changé!
Marie ramène celui qui, elle s'en persuade, elle en est certaine, est
son mari dans leur ferme.
Pierre a perdu la parole et la mémoire mais un retour à la vie d'avant
guerre et beaucoup d'amour devraient le guérir, d'ailleurs leur fille
ne s'y et pas trompée qui ne quitte plus son père.
Il va falloir beaucoup de courage pour se battre encore.
J'ai apprécié ce livre.
Chronique de Joëlle Marchal:
Les lectures
de Cerise: leslecturesdecerise74.over-blog.com
La très jolie couverture et le résumé
fort alléchant m'ont de suite interpellée et bien que ce roman rappelle
les horreurs de la Guerre de 14-18, il se déroule après-guerre et
sort ainsi vraiment du lot du fait qu'il traite d'un thème original :
celui des conséquences de ladite guerre.
L'auteur décrit à merveille les traits tant physiques que
psychologiques des protagonistes de son roman, leurs sentiments, leurs
doutes, leurs espoirs mais aussi les traumatismes subis par les
rescapés de la Grande Guerre.
Jean-Louis DESFORGES dépeint également avec précision les paysages du
Vercors et la vie en milieu rural à l'époque.
J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique, émouvant, empli
d'amour, de tendresse et d'espoir, au suspense bien mené, que j'ai lu
pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le
dénouement.
Un très bon moment de lecture.
Bernadette Wolff
Un excellent roman dont je vous conseille la lecture (10 décembre 2019)
Chronique de Jess le 21 12 2019
Chronique
de Jess du 21 12 2019
J'aime énormément les romans de
Jean-Louis Desforges (retrouvez mes autres chroniques en fin
d'article). C'est toujours un plaisir de retrouver sa plume, de faire
la connaissance avec de nouveaux personnages toujours très attachants.
Il nous décrit les paysages du Vercors et la vie à la ferme avec
justesse et passion. Certains passages évoquent les pensées de Marie,
j'ai trouvé sublime la façon dont elle se confie sur ses tourments et
ses doutes.
Jean-Louis Desforges nous offre une fois de plus un merveilleux roman
pleins de sentiments, qui nous raconte les difficultés rencontrées lors
de l'après-guerre.
Une histoire originale. Jean-Louis Desforges nous raconte l'amour, la
force des sentiments, l'empreinte indélébile que laisse un proche
disparu dans les coeurs des siens.
Un roman pudique qui regorge d'amour, de tendresse et de justesse. Les
personnages sont là, juste devant nos yeux, l'auteur nous les dépeint
avec tant de justesse qu'ils prennent vie. Merci à Jean-Louis Desforges
pour cette parenthèse d'amour.
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L'ombre
de la fauvette
Roman.
Juin 2018 ; Éditions France Centre Livre (de Borée)
Résumé :
De retour dans
la ferme familiale depuis quelques années, Joseph mène un combat auprès
de ses
amis et voisins paysans pour sauver leurs terres qui risquent de
disparaître
sous le béton d'une ville nouvelle. La nuit, c'est une autre bataille
qui se
livre contre ses propres fantômes, ceux de la guerre d'Algérie.
Pourtant, lorsqu'il
rencontre Adèle, une institutrice souhaitant faire visiter
l'exploitation à ses
élèves, il lui semble que la vie va enfin lui sourire et que le bonheur
peut
tout effacer. Mais il ignore encore que la jeune femme est rongée par
son
propre passé...
Extrait:
"- Gardons-nous de
juger trop vite. Tu ne sais sans doute pas tout."
_ Je suis heureux de vous
revoir, dis-je gauchement, surpris par ma voix nouée. Je ne vous ai
même pas
demandé votre nom, l'autre jour.
_ Je m'appelle Adèle Moreau,
répondit-elle, l'oeil pétillant de malice.
_ Je suis Joseph Guillon,
ai-je ajouté.
_ Je sais qui vous êtes,
précisa-t-elle, vous et votre père, Pierre.
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Critiques:
La plume de Jean-Louis Desforges nous plonge aisément dans le
Cergy-Pontoise de la fin des années 1960, des années de pleines
mutations en termes de mœurs, de société, de construction et de
technologies.
A travers l’écriture de l’auteur, j’ai beaucoup admiré l’abnégation de
cet homme, Joseph, prêt à tout pour découvrir et donner un passé à la
femme qu’il aime. En plus des apports historiques sur la guerre
d’Algérie, nous avons plus d’informations sur le régime nazi dans le
Nord de la France, notamment sur les Lebenborn.
L’Ombre de la fauvette est un roman qui m’a intéressée, captivée et
surtout émue. C’est l’un des rares romans où j’ai eu la larme à l’œil.
Mais des larmes de joie, tellement l’histoire est belle. J’ai eu de
nombreux coups de cœur en ce début d’année mais L’Ombre de la fauvette
vient de gagner le top du classement !
Nos
talents
Jean-Louis Serrano - Romancier
humaniste
Dix-sept
ouvrages publiés et l’inspiration de cet auteur osnyssois ne tarit pas
! Il la puise dans une actualité immuable : le destin de gens simples
au cœur de l’Histoire.
- Le Val-d’Oise fête ses 50 ans et votre dernier roman, L’ombre de la
fauvette, évoque celui-ci à l’heure de la construction de la préfecture
: cette histoire locale vous anime ?
- Oui, notre première maison, avec
mon épouse, se situait à Cergy dans les années 70. Nous avons
littéralement vu l’agglomération sortir de terre. Une révolution
impressionnante du paysage !
- Le conflit d’alors entre ruralité et forces de l’ordre résonne dans
votre ouvrage avec l’actualité récente de Notre-Dame-des-Landes…
Bien sûr ! Et c’est tout ce qui
m’inspire pour l’écriture : comment l’Histoire se répète et comment
elle bouscule, et parfois heurte, les histoires individuelles.
- Vous faites appel aussi à vos propres expériences ?
-
Oui, j’ai vécu en Algérie jusqu’à
l’adolescence et ce que j’ai vu de la guerre: les violences dont l’être
humain est capable hantent les héros de mes romans, quels que soient
leur guerre et leur camp. Les conflits révèlent des gens brutaux ou des
justes, il faut parfois peu de choses pour basculer de l’un à l’autre.
- Dans "l’Ombre de la Fauvette", le personnage d’Adèle a vécu une
partie de son enfance dans l’orphelinat installé au Château de Grouchy
après-guerre. Pourquoi ce lieu vous a inspiré ?
- Un jour, sur un banc du parc de
Grouchy, une dame m’a confié ses années passées dans cette institution.
Les blessures de cette enfance orpheline au cœur de la nature
flamboyante du site sont une métaphore parfaite de la vie où beauté et
souffrance peuvent se côtoyer.
- Vous signez vos romans du terroir sous le pseudo de Jean-Louis
Desforges, les amateurs polar vous connaissent sous celui d’Arnaud
Serac. Des points communs entre ces registres ?
- Absolument. Mes histoires se
construisent toujours comme une mosaïque. Le passé des personnages,
leur présent et le contexte social, s’imbriquent ou se heurtent.
L’amitié, la famille et bien sûr, l’amour, restent les clés de voûte.
Pour ma part, c’est auprès de mon épouse Michelle que j’ai pu percevoir
plus sereinement le monde. Comme le disait Aragon : « J’ai tout appris
de toi... ».
J'aime beaucoup les romans qui
parlent de la seconde guerre mondiale, j'en ai vu un autre aspect dans
cette histoire. Quant à la guerre d'Algérie, j'ai lu très peu de
références à cette guerre et grâce à ce livre j'en ai appris un peu
plus.
Ce roman est plein de sentiments et de bonnes valeurs. L'amour qui lie
deux amoureux, mais aussi l'amour pour sa famille. Le lien qui unit
tous les personnages est très fort. J'ai lu avec beaucoup d'émotions
certains passages et je dois avouer avoir eu les larmes aux yeux
parfois.
J'ai beaucoup aimé les références à Cergy, Pontoise, et ses alentours
que je connais bien. Le petit clin d'œil au parc d'attraction Mirapolis
aussi m'a fait sourire car j'y suis allée peu de temps après
l'ouverture en 87.
Encore un merveilleux roman de Jean-Louis Desforges que je ne peux que
vous conseiller.
C'est un très beau roman que j'ai pu découvrir.
Très vite, j'ai été touchée par
l'histoire de Joseph et Adèle que rien ne semble unir. Cette histoire
va mêler le présent au passé, la modernité des années 60 au temps de la
dernière guerre. L'auteur montre que l'histoire n'est pas une série de
séquences, que tout est lié et que chacun d'entre nous fait sa vie en
fonction de son passé, de sa propre
histoire. L'auteur va parler avec force de ces rancoeurs qui
animèrent l'après-guerre.
J'ai plutôt été contente du style que j'ai pu suivre avec une vraie
capacité à nous faire entrer dans cette histoire, une vraie envie de
comprendre l'histoire d'Adèle. On croit aux personnages et même si j'ai
trouvé ce roman un peu trop rapide et que certains personnages auraient
mérité plus d'importance, c'est avec peine que je les ai laissés.
Voici un roman, efficace et émouvant, très bien écrit qui saura
convaincre les amateurs du genre.
Je lirai un autre roman de l'auteur si j'en ai l'occasion.
L'Ombre de la fauvette raconte
le combat permanent des agriculteurs qui luttent contre les mastodontes
de l'Administration afin de conserver leurs terres, le fruit de leur
labeur et ce depuis plusieurs générations. C'est également l'amour qui
nait entre Joseph et Adèle, un amour timide et puissant. Adèle, la
fauvette a un mal de vivre dû aux conditions de sa naissance en 1944.
Sa mère a été contrainte de l'abandonner et là aussi, vous allez
découvrir l'absurdité de l'Administration de l'époque. C'est un livre
vraiment à lire et qui nous aide à comprendre la vie qui a été à cette
époque, ce qu'ont vécu les adolescents des années soixante, les uns
marqués par leur condition de naissance pendant la seconde guerre
mondiale, les autres très marqués par les atrocités que se sont
déroulées pendant la guerre d'Algérie.
Que j'ai aimé cet ouvrage de très grande qualité !
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Les
Âmes des Grandes Combes
Roman.
Juin 2017 ; Éditions France Centre Livre (de Borée)
Résumé :
Quand
Jean arrive à la ferme
des Grandes Combes pour se louer, il doit faire face à deux accueils
différents: celui méfiant d'Ange Bornillon, le maître des lieux,
autoritaire et celui séduisant de Mathilde, sa fille, dont il tombe
amoureux.
Au fur et à mesure, Jean
apprend à se rendre indispensable et à se faire apprécier, au point que
Bornillon lui proposede prendre sa suite. Mais Jean semble porter un
lourd secretqui l'empêche d'être heureux. Le révéler pourrait-il le
soulager?
Les âmes des Grandes Combes
parviendraient-elles à l'aider?
Cet ouvrage explore avec
délicatesse la complexité et la fragilé humaine. Jean-Louis Desforges
confronte ses personnages aux épreuves de l'Histoire pour mettre en
valeur leurs qualités et leur profondeur.
Extrait:
-Tu
es la dernière personne que je souhaiterais fâcher. Pardonne ma
maladresse, je voulais te ménager, ne pas te mêler à tes problèmes.
Essaie de me comprendre...
-
Mais comprendre quoi! s'exclama Mathilde, exaspérée. Tu me demande
toujours de te comprendre, mais que dois-je comprendre à la fin? Je ne
cherche que cela, te comprendre. Mais comment faire si je ne te vois
que de dos, la plupart du temps? J'ai l'impression d'aimer une ombre
qui glisse entre mes doigts à chaque fois que je veux la saisir.
-
Ne dis pas que tu m'aimes, lui ai-je conseillé. Sors cela de ta tête.
- Ce n'est pas dans mon crâne,
protesta-t-elle en me désignant son coeur.
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Critiques:
La
maison des bouquins; mars 2018
J'ai
tout aimé dans ce livre: le récit et l'écriture ce qui est,
reconnaissons-le, pas chose évidente quand il s'agit de romans
régionaux...
Allez, on s'embarque pour le Vercors.
Jean arrive à la ferme des Grandes
Combes pour se louer et est bien aise d'y être accepté après une vie
difficile, éprouvante et quelques années de prison. Enfin... accepté...
du bout des lèvres par Ange Bornillon, le maître. Mais Jean est un
homme ayant de la ressource, de la tête, et des muscles alors sa
présence deviendra vite indispensable à la bonne marche de la
propriété. Et puis Mathilde est si belle... Mais alors que Jean refuse
de raconter son histoire, la gendarmerie se met à rôder autour de la
ferme. Et pas qu'elle: un drôle de gars aussi.
Hep... Dans notre monde hyper actif
je vous garantis que le terroir peut être apprécié même par les jeunes
lecteurs, pour le caaaalme.
Inf'Osny
février 2018, Isabelle Damiens:
L'histoire de Jean, un personnage
vigoureux bien que déjà éprouvé par la vie, une victime collatérale de
la Guerre. Dans le paysage verdoyant de la Drôme, son destin va croiser
celui de shabitants des Grandes Combes, un domaine où le travail de la
terre est rude, où il va apprendre que "rien ne pousse sur un lit de
remords et de ressentiments". Des personnages à l'humanité touchante
qui deviendront peu à peu des proches. Jean parviendra-t-il pour autant
à se libérer du secret qui entrave ses sentiments pour Mathilde? Vous
ne lâcherez pas ces pages avant de le savoir!
Le
Grand livre du mois Août 2017:
Un beau roman sur l'amitié de gens simples qui permettent à un homme
brisé de se reconstruire.
Merci aux
Editions de
BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman et
ainsi de
découvrir l'écriture poétique, romantique et sensible de cet auteur que
je ne
connaissais pas.
L'auteur
nous narre
donc l'histoire de Jean et ce en écrivant à la première personne. Les
descriptions et les états d'âme sonnent ainsi tellement juste.
Jean-Louis
Desforge parvient à nous entraîner sur les chemins du Vercors, par ses
descriptions fidèles des paysages sans cesse renouvelés au fil des
saisons,
mais également sur ceux de l'amour et de l'amitié grâce à la finesse de
l'analyse de ses personnages qui sont tellement attachants que l'on
aimerait
les connaître pour qu'ils deviennent nos amis... Il nous fait partager
les très
difficiles conditions de vie des pauvres gens qui, à l'époque, se
contentaient
de peu pour survivre en harmonie. Un vrai bonheur !
Il
nous tient
en haleine, dévoilant, au fil des pages, par quelques retours en
arrière, des
bribes du secret de Jean mais toujours avec parcimonie.....L'histoire
est belle
et tellement prenante que je n'ai pu interrompre ma lecture tant
j'avais envie
d'en connaître le dénouement, j'ai d'ailleurs lu ce roman en deux
soirs.
Quel
beau roman sur la force de l'amitié et de l'amour ! Que d'émotions !
J'ai souvent eu les yeux embués de larmes....J'ai ADORE ce très beau
roman du terroir, très bien écrit, bouleversant, empreint d'humanité et
de tolérance et qui fait un grand bien. « Les âmes des grandes combes »
sont vraiment de belles personnes ! Je vous recommande donc de le
découvrir et vous souhaite une bonne lecture !
Jean
va nous raconter son passé petit à petit, nous en dévoilant peu pour
nous tenir en haleine. Et quand enfin j'ai su le pourquoi, j'ai été
triste pour lui. L'auteur a très bien su décrire les sentiments dans
son roman. Les sentiments d'amour, d'amitiés, de famille.
Ce roman est un pur roman du terroir, avec son vocabulaire, ses
descriptions des différents métiers de l'époque et des travaux de la
ferme. J'ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre. L'auteur nous
raconte la vie de labeur que menaient les gens de la ferme à cette
époque. Il nous raconte la guerre aussi et les tourments qui en
découlaient.
J'ai finalement été emballée par ce roman et je me suis faite au style
de l'auteur. Je me suis attachée à tous les personnages, que ce soit
Jean, ce garçon un peu bourru qui n'a pas confiance en lui et pense
qu'il ne peut apporter que le malheur. Mathilde, pétillante, pleine de
vie et d'amour à donner. Casimir, ce grand costaud un peu niais mais au
final tellement gentil et attachant. Et tous les autres aussi.
Au final j'aurais passé un agréable moment aux grandes combes et
j'aimerais bien retrouver les personnages dans un autre roman.
haut de page
|
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Les
deux soeurs
Roman. Mai 2016 : Éditions France Centre Livre
(de Borée)
Résumé :
Lisette Millet a onze ans
lorsque la guerre est déclarée. Sous la
protection de sa grande sœur, Annie, elle entre au collège, y devient
une très bonne élève et fait la rencontre de jeunes garçons. Une vie
ordinaire… en apparence ! Car sous cette identité se cache Liesa, Juive
autrichienne adoptée par les Millet juste avant le début du conflit. Et
cette guerre qui vient d’éclater sera pour Lisette l’amorce d’un long
questionnement sur ses origines et sa place dans la société…
Extrait :
– Pourquoi l’a-t-on séparée de
sa famille ?
– Je t’expliquerai plus tard,
Annie. Ce sont des affaires de grandes personnes devenues folles, des
tourbillons terribles qui disloquent les pauvres gens. Il vaut mieux
tenir les enfants à l’écart de tout cela… pour leur bien. Nous avons
fait de notre mieux pour aider cette petite, elle ne guérira pas en
quelques mois des épreuves qu’elle a endurées. Toute une existence ne
suffira pas, même en y mettant la meilleure volonté du monde. Ce sont
des blessures qui ne se ferment
jamais…
Mon père avait hélas raison et la suite me donna sans cesse la preuve
de sa clairvoyance.
"N’exige
pas de moi un choix, ce serait m’arracher une moitié de mon cœur, une
moitié de
ma vie."
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Critiques:
Livraddict 01/02/2018
Annie a toujours rêvé d'avoir une sœur
pour pouvoir partager ses jeux et ses secrets. Au début de la Seconde
Guerre Mondiale ses parents lui annoncent qu'une jeune fille va venir
vivre chez eux. Pourquoi? Comment? D'où vient cette jeune fille?
Pourquoi n'a-t-elle plus de parents? Tant de questions trottent dans la
tête d'Annie. Mais il va falloir être patiente et apprivoiser cette
nouvelle sœur. Liesa , jeune juive a fui son pays l'Autriche où
l'envahisseur allemand a débarqué pour commencer son funèbre dessein.
Ses parents ont été emprisonnés dans les camps et il y a peu d'espoir
de les revoir vivants. Pour Annie tout cela lui semble a des
années-lumière de ce qu'elle vit à la ferme de ses parents. La guerre
n'a pas encore frappé dans son petit village du Vercors.
Une profonde affection va se développer entre les deux jeunes
adolescentes. Elles ne se quitteront plus d'une semelle et deviendront
bien plus que des sœurs de sang mais des sœurs de cœur.Une vie
ordinaire en apparence ! Car sous cette identité se cache Liesa, Juive
autrichienne adoptée par les Millet juste avant le début du conflit. Et
cette guerre qui vient d'éclater sera pour Lisette l'amorce d'un long
questionnement sur ses origines et sa place dans la société...
C'est avec un grand regret que je referme le livre de Jean-Louis
Desforges tellement j'ai passé un moment émouvant en compagnie de
Lisette/ Liesa et Annie.
Le sujet de ce livre à savoir la Seconde Guerre Mondiale est une
période qui me touche beaucoup.
Ce livre est une petite merveille. L'amour transpire entre chaque page.
L'amour fraternel entre deux sœurs qui ne le sont pas vraiment mais que
la guerre a rapprochées. L'amour pour sa famille aussi et pour sa
région. Le Vercors y est admirablement décrit. On a envie d'aller
courir dans la campagne avec Lisette et Annie. L'auteur nous fait aussi
revivre les premiers amours, les premiers émois, les premiers chagrins
qui pendant la guerre prennent des tournures dramatiques.
Un livre que je vous conseille vivement.
RCF
Radio
On tourne les pages d'un livre qui
nous replonge dans la période de la seconde guerre mondiale. L'histoire
se passe dans la Drôme, et on va suivre les aventures de deux
fillettes... Mais Jean-Louis Desforges, son auteur, en parlera bien
mieux ! On l'écoute, interrogé par Marie-Noëlle Val
Une émission à écouter sur RCF Radio, c'est
ICI
Radio Coteaux
Gers:
Beaucoup d'humanité et d'émotion dans ce
récit écrit avec simplicité et sensibilité.
le
Magazine du Val d'Oise du 8 Août 2016:
Les
deux sœurs sont le nouveau roman de Jean-Louis Desforges,
l’autre nom de
plume de Jean-Louis Serrano.
Ce dernier peut changer de signature,
il ne quitte pas l’univers sensible
dans lequel il fait évoluer souvent ses personnages, confrontés à des
drames
collectifs ou individuels face auxquels ils sont à la fois désemparés
et
combattifs. D’où le recours fréquent aux temps de guerre qui exacerbent
ces tensions
et agissent comme révélateur. Ainsi ses premiers romans, Les
Chiens des
collines et Le Monde m’était promis, ou plus récemment Rivière
amère avaient-ils déjà ce décor.
L’héroïne des Deux sœurs (l’autre
sœur est celle qui raconte
l’histoire) s’y débat : « J’éprouve assez de mal à trouver qui je suis
:
Autrichienne, Française, catholique ou juive, bonne ou mauvaise. Trop
de
difficultés à choisir entre le passé et l’avenir, pour avoir à trier
les morts
des vivants. Comprenez-vous cela ? » Elle s’appelle Lisette, comme
Française,
adoptée au début de la Seconde Guerre mondiale par une famille paysanne
de la
Drôme, ouverte aux plus belles valeurs de fraternité. Mais elle
s’appelait
auparavant Liesa, fille d’intellectuels autrichiens morts dans les
camps. Juive,
elle a été baptisée pour devenir catholique. Ces déchirements entre
identités
diverses dureront au-delà de la guerre et la pousseront, devenue jeune
femme, à
partir dans l’Etat d’Israël en train de se constituer. Mais entre son
rêve, ses
idéaux et la société là-bas, elle doit déchanter.
C’est le talent de Jean-Louis Serrano
Desforges que d’écrire à la première
personne en donnant au lecteur le sentiment qu’il doit y avoir de
l’autobiographie là-dessous tant les descriptions et les états d’âme
sonnent
juste. Jean-Louis Serrano Desforges est un romancier de l’émotion,
c'est-à-dire
de la condition humaine. Aussi il atteint à l’universel et son récit a
bien des
échos contemporains : « Il n’est rien de plus difficile à combattre
qu’un rêve.
Ils ne pourront pas lui résister. Leur illusion les conduira à la fin.
Ils se
jetteront sur un récif, ils s’empaleront sur l’étrave d’un navire
ennemi, ils
se feront exploser par désespoir. » Parle-il ici des années 40 ?
http://www.valdoise.fr/actualite/214/373-les-valdoisiens-publient.htm
L'Impartial de
la Drôme du 2 juin 2016:
Un roman empreint d'humanité et de tolérance.
Lisette Millet a onze ans lorsque la Deuxième Guerre mondiale est
déclarée. Sous la protection de sa grande soeur, Annie, elle rentre au
collège, y devient une très bonne élève et fait la rencontre de jeunes
garçons. Une vie ordinaire...en apparence!
Car sous cette identité se cache Liésa, Juive autrichienne adoptée
par les Millet juste avant le début du conflit. Et cette guerre qui
vient d'éclater sera pour Lisette l'amorce d'un long questionnement sur
ses origines et sa place dans la société.
Le Figaro Scope
juin 2016:
Un roman empreint d'humanité et de tolérance dans cette histoire
sanglante qu'est la guerre....
Biblioteca juin
2016:
Un récit intimiste et émouvant.
L'auteur semble se réconcilier avec le genre humain dont il a pourtant
souvent dépeint la noirceur d'âme et la cruauté.
Le roman évoque la force de l'amitié et de la bonté sur fond de paysage
de montagne, de torrents et de forêts.
Critiques:
Inf'Osny: novembre 2015
L'empathie au cœur de
la création littéraire.
Jean-Louis Serrano est un écrivain humaniste, passionné par les
conséquences de l'Histoire sur la vie des gens simples.
Un roman à trois voix.
Sa rivière amère, c'est l'Isère à Romans aux portes du Vercors,
pendant la seconde guerre mondiale. "La vie va comme une rivière":
c'est Pierre-Marie qui parle, l'aîné d'une fratrie qui va vivre la
tourmente de ces années terribles, émaillées d'une passion destructrice
et d'un lourd secret de famille. C'est un roman à trois voix; chaque
personnage, à la fois témoin et acteur, narre les mêmes événements
ainsi qu'il les a vécus et ressentis. Et c'est là le tour de force de
l'auteur, il est dans un telle osmose avec ses personnages qu'il vit
leurs douleurs.
Blog Le Monde.fr du 19 Août 2014 Alain Dagnez: ça va mieux en le
lisant.
A
chacun sa vérité.
Un
bon livre est avant tout un livre bien écrit où les phrases se
succèdent mélodieusement sans que jamais vous ne vous lassiez.
Ce roman possède cette qualité, même si on doute du langage élaboré de
ces cordonniers de l'Isère.
Ce bon livre est écrit à la première personne, à trois mains. Deux
frères, Pierre-Marie et Paul, et Lucie, leur soeur - dans cet ordre
narratif - racontent la même histoire. Chacun livre son récit. En cette
période troublée des années de la guerre 39-45, Pierre-Marie,
parti à la guerre et rapidement fait prisonnier, est envoyé en
Allemagne. Il laisse Marie, son épouse et Georges leur fils. Son frère,
après quelque temps passé dans le Vercors en résistance, est obligé de
se livrer au STO et retrouve son frère sur les bords de la Baltique.
Quant à Lucie elle demeure auprès de leur maman, qui fait de la
résistance à sa façon. Elle épouse un brave garçon, Jean.
La guerre s'achève; Pierre-Marie est de retour et retrouve sa petite
famille. Paul, blessé dans le bombardement du camp de Königsberg, n'est
plus le même: il échappe curieusement à sa famille et aux joies des
retrouvailles. Il est devenu ombrageux. Lucie raconte la vie
quotidienne auprès de sa famille, de Colette, sa fille, de sa mère et
de son amie, Marie. Tout reprend vie, semble-t-il, presque normalement,
voire banalement,
Chacun a donné son avis sur des évènements identiques et a porté sur
les autres un regard à sa façon; chacun a complété le discours de
l'autre pendant que le temps a joué son oeuvre. "Acta est fabula".
Ce serait trop simple!
On s'en voudrait de révéler l'essentiel. Il vous faudra patienter pour
connaître le lourd secret partagé par certains des personnages.
Il est étonnant, détonnant, bouleversant.
Est-il possible que ceux qui ne savent pas puissent rester ainsi dans
l'ignorance? " Rien ne sait, rien ne fait mal", dit un proverbe. Voire.
Alain Dagnez.
L'Echo du 27 06 2014:
La vie est bousculée,
torturée et emprisonnée dans
l'engluement de ces
trop lourds secrets qui transforment les fleuves tranquilles en
tumultueux cours d'eaux, assassins et amers. Deux frères et une sœur,
unis et soudés que les aléas de l'existence vont secouer et diviser. Le
récit de leurs vies sera conté par chacun des protagonistes et c'est
l'originalité du roman de Jean-Louis Desforges qui nous permet de
découvrir au fil des pages, les différentes facettes des héros de
Rivière amère.
Romans-Mag mars 2014
Chronique
d'une famille romanaise de la fin de la première Guerre Mondiale à nos
jours. Le personnages traversent les tourments de la guerre, les
déportés du travail, les maquis du Vercors, la vie des Romanais d'avant
les restriction.
L'Impartial de la Drôme du 20
02 2014
En pleine seconde
guerre mondiale, le journal de
trois frères et sœur
liés par un lourd secret familial. Une partie de l'intrigue se
déroulant dans la Drôme, à Romans et Bourg-de-Péage. Les personnages
sont marqués à jamais par l'absurdité de la guerre et du mensonge.
L'actualité-littéraire
Une famille marquée à jamais par
l'absurdité de la
guerre...
1934, dans la Drôme, au bord de l'Isère. L'histoire d'une fratrie issue
d'une famille de cordonniers.
|
Pierre
des montagnes
Roman. Mai 2013 ; Éditions De Borée
Dans cette ferme située au
pied du Vercors, la vie s’est figée dans
l’attente improbable du retour du maître happé par la Grande guerre.
Corentin, le valet paresseux et incapable tente mollement de maintenir
l’exploitation avec Jeanne, la patronne et la petite Blanche quand
arrive Pierre. Ce jeune journalier courageux et ingénieux réveillera
ces lieux et ces gens. Il entrouvre la possibilité d’un avenir plus
souriant. Pourtant, avant de songer au futur, Pierre doit accomplir sa
hantise : un amour ou une haine immense, et rien ne pourra se décider
tant qu’il n’aura pas rompu les chaines qui le lient à son passé.
Écrit sous le pseudonyme de Jean-Louis Desforges, ce roman évoque les
sentiments simples et éternels tels que l’amitié, l’amour, le poids du
passé ou l’attachement à la terre.
C’est un hymne à la nature et
à l’homme, quand celui-ci lutte pour survivre et réaliser ses rêves.
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Critiques:
Le Réveil du 24 février 2014:
J.L. Desforges campe parfaitement ses
personnages et
livre ici un récit
palpitant scandé par les deux grandes guerres. Mais jusqu'où l'amitié
entre deux êtres peut-elle mener? A découvrir dans ce beau roman.
Inf'Osny de janvier 2014:
Une écriture ciselée pour conter
l'intime des
personnages confrontés
aux séquelles de la grande guerre. Une éternelle histoire d'amour,
d'amitié. Un chant adressé à la nature.
Terre et Nature Novembre 2013:
Un roman d'amour et d'amitié qui parle
du poids du
passé et de
l'attachement à la terre. Il s'étend sur une période entre deux
conflits mondiaux. Un roman attachant.
Revue indépendante Oct/déc
2013:
Cet ouvrage nous conte l'histoire d'une
belle amitié
entre Pierre, un
jeune homme au cœur meurtri et Corentin, un homme qui n'attend plus
rien de la vie. Une histoire qui entraînera le lecteur sur les chemins
de l'amitié et de l'amour.
Le Bourbonnais rural du 13
septembre 2013:
Un récit palpitant scandé
par les deux grandes
guerres sous la belle plume de Jean-Louis Desforges. L'histoire d'une
belle amitié filiale entre deux héros solitaires.
Le Grand livre du mois, 28 juin 2013:
En grand lecteur de Zola,
Faulkner et Hemingway,
Jean-Louis Desforges est un fin observateur des hommes. Il parle ici
d'amour et d'amitié avec poésie et simplicité, humanisme et profondeur.
Un joli roman aux valeurs humaines et revigorantes.
Le bulletin d'Espalion, 24
juin 2013:
Un récit palpitant scandé
par les deux grandes
guerres sous la belle plume de Jean-Louis Desforges.
L'Impartial de la Drôme, 20
juin 2013:
Cet auteur se distingue par un
attachement aux
valeurs humanistes et à la terre. "Pierre des montagnes" reflète
parfaitement cet état d'esprit et témoigne d'une rare maîtrise de l'art
romanesque.
Journal 20 minutes Grenoble,
le 14 mai 2013:
Dans son nouveau roman, Pierre des
montagnes,
Jean-Louis Desforges a choisi de situer son intrigue au pied du
Vercors. Un récit scandé par les deux grandes guerres mais aussi un
hymne à la nature et à l’homme, qui révèle une belle amitié entre deux
héros solitaires. Desforges est attaché aux valeurs humanistes et à la
terre. Pierre des montagnes reflète cet état d’esprit.
IDFM radio Enghien, Laurence
Ducournau:
Très beau roman qui
traite d'une époque difficile
où tout était à reconstruire affectivement et matériellement. Des
personnages attachants.
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Les
petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot
Roman Juin 2021; City Editions
À 90 ans, Pierre a bien
mérité de couler des jours heureux. Mais dans sa maison de retraite,
c’est impossible! Maria, l’horrible femme de ménage, martyrise les
pensionnaires. Entre insultes et humiliations, les petits vieux n’en
peuvent plus. Alors quand Maria est retrouvée assassinée après avoir
été poussée dans l’escalier, les soupçons se portent immédiatement sur
Pierre. Il était lui son principal souffre-douleur et, avec son
Alzheimer, il est capable de tout. L’inspecteur « Moustache », chargé
de l’affaire, n’est pas très futé. Les petits vieux se jouent de lui.
Et Dieu que c’est drôle d’aller fouiner dans les vilains petits secrets
des uns et des autres… une vraie seconde jeunesse. Attention, ça va
décoiffer, le gang des petits vieux en déambulateurs n’a pas dit son
dernier mot !
Hilarant et captivant : un délicieux polar !
Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour
lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec "Les
petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot" un roman à mi-chemin entre
la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond
|
Critiques:
leslecturesdecerise74.over-blog.com
Chronique de Joëlle Marchal:
Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la
résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance
avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD,
semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées
dépendantes.
Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs
s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part
de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en
tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?
L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de
maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une
touche d'humour.
Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des
souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la
noirceur humaine..
J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien
la fin de vie des ainés.
Un bon moment de lecture.
LECTEURS.COM.
Marie Heckmann
Le 12/08/2021 à 11h09,
Un nouveau cosy mystery qui se passe
dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers
battus, des petits vieux pleins de drôlerie.
Prenez des petits vieux qui, pour certains, n'ont plus toute leur tête,
une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières,1 chef et 1
commissaire le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez 1 double crime!!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?
Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les
cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à
l'âne, mélangeant l' époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages
loufoques.
Le commercial du
Gard 23 juin 2021:
Jean-Louis
Serrano est l’auteur de nombreux ouvrage pour lesquels il a notamment
reçu le prix Alain Fournier . Il signe avec "Les petits vieux n’ont pas
dit leur dernier mot" un roman à mi-chemin, en la comédie et le polar,
à la fois drôle, tendre et profond.
Une
épopée de sales gosses qui mériteraient une bonne fessée. C’est
captivant et plus que drôle.
Mariemmy
12 Août 2021
Je remercie Éric Poupet pour l'envoi de
ce livre.
Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un
décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de
drôlerie.
Prenez des petits vieux qui ,pour certains, n'ont plus toute leur tête,
une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières, un chef et
un commissaire le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez un double crime!!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?
Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les
cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à
l'âne, mélangeant l époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages
loufoques.
Les
lectures de Claire: Article du 10 06 2021
On plonge dans la vie d'une maison de retraite avec
une réalité qui nous percute de plein fouet. Pierre, nonagénaire, est
persécuté par la femme de ménage.
On fait face à un mix de comédie et d'enquête sous
un trait de réalisme.
Je me suis parfois perdue dans la narration, dans les allées retours du
passé présent.
Pourtant ce roman m'a touchée et émue.
On prend à nos ascendants, à notre avenir et à toutes les personnages
âgées isolées dans ces maisons de retraites.
Je me suis attachée à Pierre et Adrien, à leur
histoire et à leur amitié.
Facebook,
Eva Impressions littéraires du 8 juillet 2021
Retour sur:
"Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot" de Jean-Louis SERRANO
paru le 2 juin 2021 chez City Éditions, 272 pages. Lecture du début de
ce roman enregistrée en vidéo sur Eva Impressions littéraires et Eva
Résonances littéraires :
"Qui a dit que les maisons de
retraite étaient mortelles ?"
"Vous vous comportez comme des sales gosses dans une cours de
récréation. Quelques jours en garde à vue vous feraient le plus grand
bien !"
"Hilarant et captivant : un délicieux polar ! "
En ce qui me concerne ce récit est bien plus qu'un énième roman sur des
vieillards en folie faisant les quatre cents coups ; pour moi qui
semaine après semaine accompagne en particulier un couple d'amoureux
âgés heureusement encore chez lui, ce texte m'a profondément touchée et
bouleversée car je revoyais mon ami Olivier, très fragilisé et si
héroïque, pleurant soudain à l'évocation d'un de ses souvenirs
d'enfance ou de jeunesse pendant la seconde guerre mondiale. Un homme
âgé qui brusquement redevenait un enfant que je consolais, dont la
peine est aussi abyssale aujourd'hui qu'elle l'était alors.
Effectivement, souvent nous partageons des moments d'une cocasserie,
d'une drôlerie infinies car ces héros de la vie qui ont tout traversé
ont le sens de l'humour, de la dérision, de l'autocritique. Leur ironie
ou leur blagues sont autant de signes de leur élégance, de celle dont
se revêt la tristesse et quelques fois le désespoir. Ne pas se
reconnaître lorsque l'on se regarde dans le miroir, se penser toujours
jeune, avoir le coeur qui s'accélère face à une jolie nonagénaire,
faire des coups pendables au personnel de l'Ephad avec son poteau de
toujours, avoir encore le sens de la formule en digne émule d'Audiard,
tout cela fait de ce roman un récit goûteux, puissant, émouvant, nous
rappelant à nos devoirs envers nos anciens, nos sages.
Ce roman devient aussi oppressant, inquiétant, initiateur de notre
révolte lorsqu'il aborde par le personnage de la femme de ménage Maria,
la maltraitance sur personnes âgées par certains sadiques glissés dans
le personnel soignant. Des tortionnaires qui prennent leur pied à
s'attaquer à plus faible. Est-ce si étonnant, alors, que dans ce climat
anxiogène de peur et terreur revenues, Pierre notre narrateur se
souvienne avec autant d'acuité des années de guerre, de son jeune frère
Georges disparu à jamais. Ce mystère d'hier se double bientôt de celui
entourant la chute mortelle dans les escaliers de la Gorgone
lusitanienne Maria. Pierre se demande si son copain Adrien n'aurait pas
fait le coup et inversement ! La suspicion infecte les couloirs de la
maison de retraite malgré les amours rafraîchissantes de Pierre et
Pauline, et l'arrivée de la remplaçante de l'ogresse, la Martiniquaise
Gloria.... mais un deuxième cadavre est retrouvé... On bascule dans le
thriller.
.
Vous suivrez ces pieds nickelés jusqu'au bout de l'enquête et du
chemin, vous voudrez enlacer et embrasser certains des pensionnaires,
vous vous réjouirez que l'Amour et l'Amitié soient toujours aussi
présents et vous chanterez avec Pierre et Lola sa petite fille de 25
ans bloquée dans la mémoire du grand père à 7 ans cette comptine :
" Un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile, toile
d'araignée.
Et il trouvait ce jeu tellement amusant que bientôt vint un deuxième
éléphant. Bidou, bidou....
Deux éléphants qui se balançaient...."
Des plumes et des
livres:
rédigé
par Aurore le 5 Août 2021 et complété le 17 Août 2021
J’ai beaucoup aimé Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot. Non
pas pour les drames dont ils sont victimes mais par le réalisme des
Pinsons et la justesse du récit. Les touches d’humour permettent de
faciliter la lecture sinon elle serait trop dramatique, trop crue, trop
difficile à appréhender. Le côté policier est le petit plus qui redonne
du piquant à un roman déjà bien intéressant.
Dans son nouveau roman, Les petits vieux n’ont pas
dit leur dernier mot, Jean-Louis Serrano nous plonge au cœur d’un EHPAD
et dresse le constat de la fin de vie dans ce type d’établissement.
Nous suivons donc Pierre, un nonagénaire atteint de
la maladie d’Alzheimer, qui voudrait profiter tranquillement du temps
qu’il lui reste à vivre. Seulement avec sa femme de ménage, Maria,
c’est mission impossible. Cette dernière lui en fait voir de toutes les
couleurs, ainsi qu’aux autres pensionnaires. Ainsi, personne ne la
pleure réellement quand elle décède suite à une chute dans les
escaliers. Accident ou meurtre ? C’est ce que la gendarmerie doit
élucider, mais les vieux ne font pas confiance à l’inspecteur «
Moustache » et décident de prendre les choses en main.
Je ne sais pas si c’est parce que dans ma vie
personnelle, l’un de mes proches est allé en EHPAD et que ça a été une
mauvaise expérience, qui a fait que j’ai pris très à cœur l’histoire de
Pierre. Beaucoup de situations de maltraitance m’ont révoltée et
j’avais de l’empathie pour ce vieux monsieur qui endurait tout cela et
qui n’était pas écouté parce qu’il « perd la boule » à cause de sa
maladie. Les trop nombreux articles dénonçant ces maltraitances de nos
aînés montrent clairement qu’il y a un souci dans certains de ces
établissements… Heureusement que le nonagénaire a du répondant dans le
roman, tout du moins en esprit, sinon le récit aurait été trop lourd
émotionnellement !
Jean-Louis Serrano retranscrit parfaitement les
pensées, parfois incohérentes, du malade d’Alzheimer. Cela peut être
déroutant pour ceux et celles qui n’ont jamais été confrontés à cette
maladie. Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous plonger dans la tête
de ce personnage avec brio. De ce fait, nous partageons le point de vue
de Pierre, ses pensées, ses souvenirs (tout du moins ceux qui restent)
et l’enquête qui piétine puisque Pierre ne se souvient de rien !
Malgré une thématique lourde, un personnage
attachant mais malade, Jean-Louis Serrano apporte de la légèreté avec
les caractères hauts en couleurs des résidents de l’EHPAD. Bien qu’ils
sachent leur fin toute proche, ces hommes et femmes sont le parfait
exemple d’amitié, d’amour et de solidarité. A travers un quotidien
difficile et oppressant, on retrouve de brefs moments de joie, les
petits plaisirs de la vie, fugaces mais ô combien importants qui
rendent la situation moins pire.
Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est
un récit en plein cœur de l’actualité, une tranche de la société
contemporaine. Malgré un sujet oppressant, c’est un roman qui se laisse
lire facilement grâce à la plume simple mais efficace de l’auteur.
K-Libre
- 9 Août 2021
Bienvenue aux
Pinsons, un de ces mouroirs tranquilles et aseptisés où l'on parque les
"personnes âgées" en attendant d'en être débarrassé. Et à
quatre-vingt-dix ans, Pierre aurait bien mérité d'y vivre tranquille, à
ressasser son enfance avec son ami Adrien, évoquant leurs promenades à
vélo et leurs baignades interminables. Il y a aussi le souvenir de la
guerre, de ceux qui n'en sont jamais revenu et du frère de Pierre,
parti à sa place au STO et dont la famille n'a plus jamais eu de
nouvelles. Les Pinsons ne serait pas le pire de ces établissements où
les sévices sont ceux de l'âge, et Pierre n'a déjà plus toute sa tête,
s'il n'y avait ce tyran domestique qu'est Maria l'infirmière, véritable
dragon dépourvu de cœur régnant par la terreur. Aussi, lorsqu'elle fait
une chute mortelle dans les escaliers, personne ne la pleure, au
contraire. Mais quelqu'un la détestait-il assez pour la pousser ? Ou
plutôt : TOUS ne la détestaient-ils assez pour vouloir qu'elle cesse
d'empoisonner leurs derniers moments en ce monde ? Mais un second
meurtre vient compliquer la donne, d'autant que Maria n'était peut-être
pas la virago qu'on croyait...
Encore une œuvre qui se situe dans cette zone grise
entre le noir et la blanche, où l'argument policier assez léger (ce
n'est pas un reproche) n'est là que pour soutenir une étude de
personnages. Mais appeler ça une comédie, comme le fait le quatrième de
couverture ?
Il faut avoir une drôle de définition de l'humour, ou se
contenter d'une fiche de lecture. Non, l'auteur excelle surtout à
décrire sans pathos, mais avec un très beau style ces mouroirs destinés
à ceux qui ne peuvent plus vivre et n'en ont parfois même plus la
volonté, où la double trahison du temps qui passe et de la mémoire
défaillante fait se mêler les époques. Pour filer la métaphore
cinéphilique, on est plus proche de l'excellent Youth de Paolo
Sorrentino que chez les Vieux de la vieille. Et si tout ceci se lit
plus qu'agréablement, c'est quand même avec un certain malaise :
puisque tel est notre sort à tous, que ferons-nous lorsque viendra
cette inéluctable heure d'hiver ?
Un roman qui appuie là où ça fait mal, ce qui est
somme toute un des buts de la littérature, avec l'élégance de ne pas
trop insister ni d'étirer son propos. Jean-Louis Serrano a frappé bien
juste...
Citation:
"Certains jours, on aimerait réveiller tous les cancers du monde pour
franchir avec eux l'issue de secours, dans la clarté radieuse d'un bloc
opératoire."
***
Les lectures de Cerise
(page Facebook): Chronique de Joëlle Marchal le 16 07 2021
Groupe FB : lecteurs-auteurs : la
passion des mots
Blog
Hilarant et captivant : un délicieux polar !
L'auteur
Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a
notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux
n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et
le polar, à la fois drôle, tendre et profond.
Mon avis
Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le
dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit
leur dernier mot ».
Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort
intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je
n'ai pas été déçue.
Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons,
maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans.
Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à
celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.
Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs
s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part
de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en
tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?
L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de
maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une
touche d'humour.
Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des
souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la
noirceur humaine..
J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien
la fin de vie des ainés.
Un bon moment de lecture.
Céline
Gousset- Le Suricate Magazine 20 Juillet 2021
Un roman à l'atmosphère pesante
Pierre, 90 ans passés, est résident dans la maison de
retraite des Pinsons. Malheureusement pour lui, sa fin de vie n’est pas
aussi douce et reposante qu’il l’aurait souhaitée. La cause principale
de son tourment s’appelle Maria. Elle est femme de ménage aux Pinsons
et semble bien décidée à imposer sa loi cruelle et arbitraire aux
petits vieux dont elle s’occupe. Lassé de la violence physique et
verbale dont Maria fait preuve à son encontre, Pierre rêve d’avoir
encore la force de la faire dévaler les escaliers. Le jour où Maria est
retrouvée morte au bas des marches, les certitudes de Pierre vacillent.
Avec son Alzheimer, il n’est plus sûr de rien. Est-ce un hasard
bienheureux ou en est-il coupable ?
Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un roman à
l’atmosphère pesante. La maltraitance dont sont victimes les résidents,
leur solitude et surtout le manque de considération à leur égard sont
fort marqués. Ceci rappelle une triste vérité subie par certains de nos
aînés, encore trop répandue.
Fort heureusement, les personnages sont attachants. Pierre vit plus
souvent dans le passé que dans le présent. Ses souvenirs le hantent et
se mêlent à sa vie actuelle. Le retour à la réalité est souvent
difficile pour lui, même s’il a la chance de pouvoir compter sur la
présence de ses amis, compagnons de galère. Dans une lecture au climat
oppressant, les belles histoires d’amitié et d’amour de ces hommes et
de ces femmes qui savent leur fin proche met du baume au cœur.
On soulignera les qualités de l’auteur qui est parvenu à présenter une
narration à la première personne, se déroulant dans la tête d’un homme
souffrant de la maladie d’Alzheimer. Bien que Pierre oscille entre
vieux souvenirs, moments de lucidité et prises de consciences
délicates, le récit est cohérent et reste facile à suivre. Cela met
d’ailleurs l’empathie du lecteur à rude épreuve, puisque celui-ci
comprend davantage que ce dont Pierre a conscience. Il est douloureux
de voir ce petit vieux souffrir au fil des pages sans pouvoir en
prendre la défense.
Ce roman présente une histoire inattendue car la quatrième de
couverture n’en reflète pas bien le récit. En effet, on n’y retrouve ni
éclat de rire ni enquête digne d’un polar, bien qu’annoncés à l’arrière
du bouquin. L’histoire traite plutôt d’une réalité pas toujours
reluisante d’une fin de vie en institution. Il s’agit donc d’un roman
vraiment réussi et bien construit, mais qui ne répond pas aux attentes
du lecteur à la recherche d’une enquête à dimension comique. Le choc de
la dureté du récit, amené avec finesse et mélancolie, n’en est que plus
brutal.
Livres
Addict: Chronique de Jess
Je connais l'auteur sous différents pseudonymes, et
que ce soit ses polars ou ses romans du terroir ce sont toujours de
très bonnes lectures (retrouvez tous mes avis en fin d'article).
Cette fois, Jean-Louis nous offre un roman bien différent de ce qu'il a
l'habitude d'écrire. Nous sommes dans une maison de retraite et si
parfois l'auteur tente de faire de l'humour, j'ai trouvé cette histoire
bien triste. Nous suivons le quotidien de Pierre, 90 ans, qui vit aux
Pinsons depuis environ 8 ans. Il est un peu paumé, la sénilité est en
train d'arriver à grands pas, il vit dans le passé souvent. Mais son
quotidien est rythmé par le harcèlement et la maltraitance qu'il subit
de la part de Maria, la femme de ménage.
Il n'est pas le seul à subir d'ailleurs, la plupart des résidents
subissent des horreurs régulièrement. J'ai été tellement en colère en
lisant certaines scènes que j'étais bien contente quand Maria sera
retrouvée morte. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. L'auteur prend
son temps pour nous décrire la vie des pensionnaires, leur routine et
surtout les méchancetés de Maria.
J'ai eu l'impression que le roman était divisé en deux parties
distinctes. La première avant le décès de Maria et la seconde sur la
vie après Maria et sur l'enquête. Cette dernière passe je trouve au
second plan. Le policier en charge de l'enquête vient régulièrement
interrogé Pierre et son ami Adrien. Ce sont effectivement les deux
seuls pensionnaires à avoir été aussi virulents envers Maria et
contents de sa mort. Pierre et Adrien se disputent de plus en plus à
cause de cet incident. Adrien dit parfois qu'il l'a tué, mais accuse
souvent Pierre de l'avoir fait et de ne pas vouloir lui avouer.
Plus nous avançons dans l'histoire et plus la mémoire de Pierre
s'effrite. Il radote de plus en plus, ne sait plus ce qu'il a mangé la
veille, ce qu'il a fait avant-hier et pense que sa petite-fille a
toujours 7 ans. Il vit dans le passé, le plus régulièrement pendant la
seconde guerre mondiale. Il vit dans le regret de ne jamais avoir eu de
nouvelles de son petit frère Georges.
L'auteur a su très bien nous dépeindre le quotidien de Pierre. Les
redondances nous montrent bien dans quel état de confusion il se
trouve. Les sujets de conversation entre lui, les locataires et le
personnel soignant tournent en boucle, il ressasse à longueur de
journée. Les journées se suivent et se ressemblent aux Pinsons.
L'énigme sur la mort de Maria est très prenante. On se demande tout du
long si Pierre est coupable ou si un autre pensionnaire a pu la tuer.
Voici un roman qui nous fait réfléchir sur le quotidien de nos aïeux
lorsqu'ils sont en maison de retraite. J'ai souvent pensé à mes propres
grands-parents en lisant cette histoire. Ca ne donne pas du tout envie
de finir notre vie dans de telles conditions.
Magjournal77
idées de lecture de Pascal Pioppi
La vie en maison de retraite n'est pas des plus
réjouissantes. Pierre, à 90 balais, s'ennuie tout comme ses copains.
Maria l'horrible femme de ménage est retrouvée morte après avoir dévalé
l'escalier. Pierre est montré du doigt car il était le principal
souffre-douleur d'une maria horripilante à souhait. L'inspecteur
patauge et la bande sympa de petits vieux décide de prendre l'enquête
en mains. L'enquête un peu déjantée donne un sacré bol d'air dans la
maison médicalisée.
Livresque78
Il n’est pas simple de vous donner mon ressenti sur
ce livre, je pensais le lire avec légèreté, mais au final, bien au
contraire de l’idée que laisse paraître la couverture, c’est un roman
au sujet profond dont les premières chapitres font peine à lire. Mais,
il y a un mais…
Difficile de lire les souffrances que certains tortionnaires font subir
aux personnes âgées dans les EPAHD ou à domicile, pourtant nous le
savons tous, c’est malheureusement une réalité, cela n’enlève rien à la
colère que cela déclenche en moi. Cependant, l’auteur parvient à nous
faire prendre le recul nécessaire et voir la sagesse avec les yeux de
Pierre, ce pensionnaire de 90 ans qui est l’une des cibles de Maria le
dragon du ménage. Quand on côtoie les personnes âgées, ils nous
transmettent leur sagesse et Pierre en est rempli mais, son caractère
déborde parfois de cette douce carapace et vu ce qu’il endure, il en a
bien le droit. Vous l’aurez compris cette première partie de lecture
est assez éprouvante mais le ton change, la plume devient plus légère
et c’est tant mieux.
Le franc-parler de nos petits vieux est une source de bonheur, ils sont
comme les enfants et n’ont plus de filtres, on rencontre aussi au fil
des pages de véritables soignants, de ceux que l’on souhaite applaudir
à nos fenêtres toute l’année. Car s’occuper des plus faibles, des plus
fragiles est un métier et le roman de Jean-Louis Serrano est un bel
hommage à cette profession, à ceux qui s’impliquent et rendent les
derniers moments de la vie plus doux.
Moi, les anciens je les aime, certains sont moins sympas c’est certain,
mais ils sont notre passé, ils sont ce que nous verrons dans le miroir
dans quelques années, alors Pierre, Adrien et les autres, j’ai eu un
vrai coup de coeur pour eux et cette envie de les protéger. Une belle
idée que ce roman, pour plein de raisons que vous découvrirez en le
lisant, on dit merci qui? Merci Mag! Bonne lecture Mag
Les
pipelettes en parlent Chronique de Zina
Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot devrait plaire car il
parle de ce sujet tabou qu’est la fin de vie, ici en Ehpad (autre petit
nom des maisons de retraite) sur un ton drôle, touchant et avec une
petite touche d’enquête policière.
En effet, Maria, la bête noire des résidents des Pinsons vient d’être
retrouvée morte dans les escaliers. C’était leur tyrannique femme de
ménage. Pierre, Adrien, “Mike Brant” et Pauline sont aussitôt
soupçonnés car ce sont des rigolos et des opposants, et donc ses
souffre-douleurs préférés.
Mais entre oublis volontaires et perte de mémoire dues à Alzheimer,
l’enquêteur Loigeron, surnommé Moustache par les résidents, qui est
chargé de cette affaire, va en voir des vertes et des pas mûres. Le
directeur et l’infirmière en chef, Sonia, ne seront pas non plus au
bout de leurs surprises.
Pour ce qui est de l’histoire policière en elle-même, elle me semble
secondaire.
Jean-Louis Serrano brosse un portrait en demi-teinte de cet
établissement de retraite. C’est un des atouts de Les petits vieux
n’ont pas dit leur dernier mot. Sans fard et sans pathos, il décrit la
perte d’autonomie, la perte de repères, la tristesse mais aussi les
liens qui se tissent encore à un certain âge et dans des conditions
particulières. C’est drôle, touchant et inspirant.
Heureusement, les paragraphes sur les souvenirs de Pierre (pendant la
deuxième guerre mondiale avec sa femme et son frère), sur les moments
de partage avec ce fou d’Adrien ou de tendresse devant la vitre avec
Pauline, sont de vraies bulles de plaisir à lire. Et de véritables
prises de conscience de ce moment bien particulier de nos vies. Que
l’on préfère d’habitude ne pas voir…
Une prise de parole sous couvert de divertissement, situé en Isère,
avec des personnages attachants, espiègles et retords, une plongée dans
la deuxième guerre mondiale et un suspense léger mais plaisant,
j’espère que l’auteur n’a pas dit son dernier mot avec ce livre!
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The Reader chronique de Diana 30 juin 2021:
Ce récit est un peu particulier,
déjà parce que la couverture nous induit en erreur, ici pas d’enquête
mais plutôt un constat doux-amer sur une fin de vie en institution.
Mais Maria va finir morte en bas d’un escalier,
alors est-ce un hasard bien heureux pour les pensionnaires ou juste le
ras le bol d’un qui a décidé que c’était trop et l’a poussée. Le doute
va s’immiscer et il sera difficile de déterminer quelles sont les
circonstances de la mort.
Ce qu’il faut retenir c’est les belles histoires
d’amitiés, d’amour, de ces hommes et femmes qui savent leur fin proche.
C’est vraiment très particulier à lire, d’une part ce climat très
oppressant des institutions médicales qui à la fois infantilisent et
diminuent trop souvent les patients mais qui aussi permettent à
beaucoup de ne pas être seuls au quotidien et pouvoir parler, sourire
et rire des petits plaisirs de la vie. Et d’autre part c’est aussi un
récit qui nous met face à certaines de nos actions mais aussi à ce qui
sera sûrement notre fin pour beaucoup.
C’est en ça que cette lecture est douce amère, elle
nous projette dans un futur qui fait tout sauf rêver et qu’on oblitère
le plus longtemps possible de nos existences.
Ce roman est très bien écrit et facile à lire, c’est
encore plus paradoxal au vu des sujets qui sont traités. Je le
conseille si vous avez un moral fort, pour les plus sensibles attention
car certains passages font vraiment mal au cœur.
France
bleue Drôme Ardèche
Valérie Rollmann (le livre du jour 21 06 2021)
A priori, le livre se présente comme un livre drôle dans lequel
les personnes âgées n'ont pas envie de se plier au dictat du jeunisme,
avec une enquête policière. Mais derrière le roman apparaît un
témoignage. Choisir l'humour et le tendresse pour évoquer un choix de
société où l'humanité se fait la malle. Un vrai beau roman d'auteur,
sensible et bien écrit. J'espère que vous partagerez mon coup de cœur.
le
blog de Philippe Poisson le 9 juin 2021
Blog de liaison avec "Culture et
Justice". Destiné à
publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens,
artistes, etc - Culture et justice rassemble des informations relatives
à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires,
romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans
but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare,
membres de l'association Criminocorpus.
Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages
pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec
Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin
entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond
haut de page
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Prison
de craie
Roman. Novembre 2010; Editions De Borée
Deux
hommes sont reclus dans la même geôle, isolés du monde. Chacun est
persuadé que l'autre est un mouchard. Cependant chacun ressent, par
vague, le besoin impérieux de connivence, d'amitié. Balançant entre
confidence et révolte, Claude et William se livrent et s'opposent
jusqu'à la confusion. Quand l'un baisse les armes, l'autre se refuse.
Le huis clos de la cellule exacerbe les sentiments. La paix des braves
reste inaccessible.
Dans le laboratoire de cette Prison
de craie,
on dissèque l'humanité pour mettre à nu ses faiblesses, ses doutes, ses
vanités et ses splendeurs. Parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils
sont nos semblables, ces êtres nous sont extrêmement attachants.
|
Critiques:
Les obsédés textuels:
Huis-clos surréaliste. Près des protagonistes de Jean Genet, c'est aux
thèmes de l'altérité, de la soumission et de la trahison que les
personnages nous confrontent. Une curiosité d'auteur polymorphe.
Joëlle Vérain Idfm.98:
Roman écrit avec une très belle écriture. Une histoire prenante que
l'on a du mal à interrompre, tant on se demande comment elle peut
finir. On frissonne et on est ému. On s'emprisonne avec les
personnages, mais s'en libérera-t-on?
Virginie Tinland Inf'Osny:
Un huis clos infernal. Balançant entre confidence et révolte, William
et Claude se livrent et s'opposent jusqu'à la confusion. Mais quand la
haine est déclarée, l'espoir renaît de manière inattendue.
Dans la Prison de craie,
il n'y a
qu'un temps: celui de l'observation aiguë de l'autre. L'histoire
bouleversante de deux êtres qui nous ressemblent. C'est du grand
roman qui ne juge pas. Une tragédie qui resserre son noeud coulant avec
une redoutable efficacité. Un étau infernal étreint les deux
protagonistes: d'un côté, la volonté et le besoin de communiquer vécus
comme une nécessité de communiquer absolue, de l'autre, la
méfiance qui leur interdit l'amitié ou tout au moins la confiance qui
les sauverait peut-être? La force poignante de Prison de craie,
c'est de montrer, degré par degré, la rupture puis les tentatives de
réconciliation de ces deux hommes dans la prison de leurs sentiments.
Une mise à nu de la nature humaine. Passionnant jeu d'échecs où chacun
lutte avec ses contradictions et où la parole a bien peu de chances
face au poids du silence. Il émane une grande force émotionnelle de ce
livre qui lui permet d'explorer la tragédie intime de chaque être
humain en quête de son identité. Le silence explose au visage du
lecteur de page en page et c'est certainement le roman le plus profond
qu'ait écrit cet auteur. L'homme est le miroir de l'homme...
haut de page
|
Noires
vengeances en V.O.
Roman policier. Juin 2010; Collection Qui?
Éditions du Valhermeil
Louis
le Guillou se pend à la veille de sa sortie de prison. Il avait été
condamné pour avoir assassiné des notables de la région, dont le patron
de l'entreprise où il travaillait. Pourtant, les descendants de ses
victimes sont exécutés de la même façon: étranglés avec une cordelette.
Philippe, le vieux flic, tente de dénouer ce qui semble être
l'exécution d'une série de noires vengeances.
La tâche est
difficile quand les acteurs portent des masques et que chacun traîne
les secrets de vies antérieures.
|
Critiques:
Action-suspense; Claude le Nocher:
action-suspense.over-blog.com/
Un
suspense de très belle qualité...Croire qu’il ne s’agirait que d’un
petit polar, ce serait mal connaître la finesse de cet auteur. Il faut
d’abord souligner la souplesse d’écriture, qui rend ce récit
extrêmement agréable à lire. Décrit avec soin, le contexte entourant le
policier crée une ambiance d’authenticité... Un polar à découvrir.
haut de page
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Une saison de venin
Roman. Septembre 2009: Éditions Feuille bleue
Dans
ce pays de mer et de soleil où règne une dictature habilement empruntée
à l'Histoire, le venin de la dénonciation pervertit les rapports
humains. Nul n'est jamais conforme à son image: Claudia l'enseignante
sanglée dans sa moralité, Maria la mère repliée sur son veuvage, Luis
l'élève brillant, Pablo le fugitif, Jorge l'expert des opérations
spéciales…
Qu'adviendra-t-il
d'eux dans cette société où parler, contrevenir aux ordres de la Radio
nationale, c'est encourir les foudres de la milice ou du mystérieux
Observatoire?
La tension monte
comme un lent crescendo durant cette "Saison de venin" tout en ombre et
en lumière tandis que le hasard -ou autre chose?- joue avec Claudia et
Jorge.
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Critiques:
La Gazette du Val d'Oise
Une
saison de venin aborde le thème de la dictature, de la dénonciation et
sonde l'âme humaine, passée au révélateur d'une période propice à
toutes les vicissitudes.
Mémoire des arts:
Une réflexion sur la violence, le pouvoir:.. De belles pages.
Vivre en Val d'Oise:
Comment tous les pouvoirs politiques autoritaires utilisent la vilénie
des hommes et des femmes ordinaires pour renforcer jusqu'à la folie
leur pouvoir.
L'Histoire raconte en chapitres souvent insoutenables les conséquences
de cette universelle dureté de cœur.
La saison de venin est une nouvelle et glaçante variation de Jean Louis
sur ce thème, son obsession. Une tragédie classique.
Femmes d'aujourd'hui:
On retrouve ici les thèmes de prédilection de J.L. Serrano. Une fois
encore il réussit le pari de nous rendre attachants des personnages à
priori haïssables.
Alapage.com:
Comme toujours avec Jean Louis Serrano, les choses ne sont pas si
simples. Dans ce roman habité d'une galerie de personnages profonds et
insondables, l'écrivain trompe les apparences avec un talent
déconcertant. Lucide, habile, émouvant: un livre à mettre entre toutes
les mains, un roman pour tous les plaisirs de la lecture.
La Montagne:
J.L. Serrano aborde la thématique des dictatures. Comment vit-on dans
un monde où tout est réglementé, jusqu'à la parole et l'intimité?
Serrano illustre son propos à l'aide d'une série de personnages, tous
renvoyés à une forme de solitude quasi carcérale, mais tous habités par
le besoin de vivre. Très vite, il dépasse l'anecdote pour traiter de la
nature humaine, sa grandeur, ses faiblesses, dans un livre très tendu
d'une belle ambition.
L'Est-éclair:
L'atmosphère étouffante de cette saison de venin monte en puissance au
fil des pages et des événements. Et le lecteur en haleine attend que
l'orage éclate. Un sujet grave traité avec subtilité. Un très beau
roman.
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Noirs
étangs de Cergy
Roman policier octobgyre 2008: Editions du
Valhermeil
Philippe, le vieux flic dépassé par la technologie, ne pensait pas que
son épouse Martine et son ami Corentin, l'éducateur, se mêleraient à
son enquête. L'ex-madame Barjac apparaît et disparaît dans le manoir où
Julien a été placé par une juge pour enfants du tribunal de Pontoise
pour exécuter un travail d'intérêt général . Barjac, le propriétaire du
manoir est un étrange type au passé violent. Philippe est persuadé
qu'il a supprimé sa femme et qu'il a tenté d'ensevelir le cadavre dans
une fosse. On trouve un corps dénudé dans les eaux des étangs de Cergy,
mais Corinne Barjac réapparaît au manoir...
Il
faudra bien de l'intuition et de la psychologie à Philippe pour
débrouiller cette affaire qui révèle la fragilité et la solitude des
hommes.
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Critiques:
Inf'Osny:
Il revisite ses thèmes de prédilection: le secret, la violence et la
fragilité humaine. Une écriture savoureuse, toujours juste, précise et
empreinte d'une telle sensibilité qu'elle se rapproche de la poésie.
Rayonpolar.com (Claude Le Nocher):
Il n'est pas forcément utile d'élaborer une intrigue complexe, aux
multiples crimes et effets spéciaux pour s'avérer convaincant. Fidèle à
sa qualité d'écriture, déjà évidente dans L'homme nu et les limons de
l'Oise, Jean Louis Serrano installe ici une ambiance très subtile.
Finesse de la psychologie de chaque protagoniste, détails trop anodins
pour ne pas être importants, questions sans réponses absolument
claires, quelques surprises et faux-semblants: tels sont les atouts de
cet excellent suspense.
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La beauté du poulpe
Roman Août 2008: éditions La
feuille bleue
"Je
ne peux pas m'empêcher de l'admirer". C'est l'aveu d'un fils écrasé par
l'"emprise tentaculaire d'un père tout-puissant. Un père dont les bras
s'abattent sans faiblesse sur le gamin pris en faute. Mais un père qui
évite à son enfant de se noyer dans les eaux troubles d'une guerre
d'Algérie qui les dépasse tous. Un papa beau comme un poulpe. Dans
l'Algérie des années 1960, une Algérie sauvage et dure, les sentiments
ne s'expriment pas: l'amour maternel, la fierté d'un père prêt à tout
pour sauver sa famille, l'amitié impossible entre deux adolescents qui
n'appartiennent pas à la même communauté. La vie est violente comme la
beauté de la nature.
écrit avec une concision remarquable, le quatrième roman de
Jean-Louis Serrano brandit le poing contre la folie des hommes à
travers l'âme des choses.
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Critiques:
Inf'Osny:
La vie est violente comme la beauté de la nature. L'école de la vie,
c'est apprendre à côtoyer la mort. Une oeuvre engagée et profondément
humaniste.
Boojum-mag:
Jean-Louis Serrano possède le talent rare de parler à tous. La
narration épurée, sans complaisance de La beauté du poulpe sait
distiller l'émotion au détour des pages d'un drame qui ne prend jamais
parti. Qui laisse au lecteur tout loisir de réfléchir
Parutions.com:
C'est un récit touchant. Le roman séduit car les mots savent porter
jusqu'aux ambiances méditerranéennes
Le petit dignois (Victor Bérenguier):
Le livre a le mérite de faire remonter à la surface bien des ressentis
et des non-dits sur une époque.
Spectacle du monde:
Un roman sur l'amour filial donc, qui dresse le cadre aimant de la
famille comme rempart face à la folie des hommes.
L'Est-Eclair:
Un roman d'ambiance, une écriture subtile, où les émotions se cachent
derrière la pudeur des mots.
Vivre en Val d'Oise:
Le talent de J.L. Serrano réside dans la délicatesse et la pudeur avec
la quelle il décrit l'enfance d'un pied-noir en pleine guerre
d'Algérie. On oscille entre le goût du sang, métallique, et celui d'une
orange amère en lisant La beauté du poulpe, et l'on prend plaisir à
lire un ouvrage profondément humaniste qui, enfin, ne prend pas parti
au sujet d'une période encore sensible aujourd'hui.
Femme d'aujourd'hui:
Un roman à l'écriture subtile qui allie poésie et sauvagerie, sans
jamais prendre parti. Un coup d'essai qui ressemble fort à un coup de
maître pour La Feuille Bleue.
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L'homme nu et les limons
de l'Oise
Roman. 2007 Editions du
Valhermeil
Hier, Nathalie est partie. Elle est partie sans me donner une
explication. Ce soir, alors que je me rends au chevet de ma vieille
mère, un homme nu sous la pluie se jette sur le capot de ma voiture. Il
a tout oublié, il ne sait pas d'où il vient, il ignore même son nom.
Avec mon vieil ami Philippe, le policier, je cherche à découvrir
l'identité de l'homme nu. L'apparition de Celio correspond à la
disparition de Nathalie. Maman veut me révéler des secrets sur la fin
de mon père et sur la mort de mon frère aîné. Toutes ces strates
cachées de ma vie remontent et se mêlent comme les limons de l'Oise en
crue
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Critiques:
de Claude Le Nocher, Rayon Polar:
J.L. Serrano a concocté un suspense psychologique de très belle
qualité. Les deux précédents romans de l'auteur ont été récompensés par
divers prix. Celui-ci en mériterait sûrement un, également.
de Inf'Osny:
Nous retouvons avec régal sa plume qui sème le trouble dès les
premières pages de ce semblant de polar qui est en fait un roman
psychologique qui dissèque l'âme humaine avec beaucoup de finesse.
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Le bateau sur la falaise
Nouvelles. 2003. Éditions An
tu all ar mor.
Dans ce recueil, la mer est une constante. Elle est l'un des acteurs ou
forme le décor de ces histoires. On y lit la vie de Jeannot l'inquiet
qui construit un bateau au sommet d'une falaise alors qu'il serait plus
raisonnable de le fabriquer en bas, plus près de l'océan. Il a ses
raisons. Nicolas se trouve prisonnier d'une capsule immergée dans la
mer, les minutes lui sont comptées. Des marins, comme Richard, Marcel,
Paulot, Moussah ou Jules luttent contre le temps avec la rigueur de
capitaines restant à la barre. La Lola quitte le Cap Vert pour
Amsterdam, comme Drago revient dans son île de Croatie.
Les hommes vont et viennent, au rythme des marées. Ophélie, cette
pauvre fille dont la laideur attire les railleries se trouve
brutalement convoitée par chacun à cause de son sourire. Bien sûr, il
ne s'agit pas là d'un sourire normal.
Les personnages suivent obstinément le cap de leurs rêves. Les
nouvelles nous font voguer de l'humour à la tendresse, à l'émotion,
comme la tempête et le calme bleu se succèdent.
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Critiques:
L'écho régional:
à lire, vous ne serez pas déçus.
Vivre en Val d'Oise:
Quand on aime, on ne compte pas… Le bateau sur la falaise est plus
qu'un simple recueil de nouvelles, c'est un rendez-vous à ne pas
manquer. Onze petites nouvelles à cueillir comme des galets sur la
plage. J'ai lu votre livre comme on porte un coquillage à son oreille.
Votre musique est essentielle.
Inf'Osny:
Coup de cœur pour ce recueil. On retrouve avec bonheur la finesse
d'écriture et l'humanisme de Jean Louis Serrano. Des portraits plus
vrais que nature, d'une simplicité déroutante tant ils sont empreints
de délicatesse et de sensibilité.
Nouvelle donne:
Qu'ils soient à quai ou qu'ils coulent, les personnages sont
attachants. De très bons textes à savourer.
Nuit blanche:
Insoutenable, à prendre au vol plus que jamais.
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Le monde m'était
promis
Roman.2003. Éditions de
l'Aube. Prix Alain Fournier. Prix du Méridien.
Ce roman donne la parole à trois êtres au lendemain d'une guerre qui
pourrait se situer n'importe où dans le monde, tant la bestialité
humaine est universelle. Dans une ferme, la Femme dit le chaos provoqué
par un viol de guerre. Dans sa famille dévastée, le vieux père ne lui
parle plus, accablé par la honte. Sa mère et sa fille née du viol lui
apportent un peu de tendresse lui permettant de vivre encore. Elle fait
partie de l'ethnie des rats. Dans la ferme voisine, l'Homme remâche sa
haine. Il est le violeur, il appartient à l'ethnie des Porcs qui ont
perdu la guerre. Tout puissant hier, il se voit vaincu aujourd'hui. Il
s'interroge sur son geste. Le héros est devenu bourreau. Dans cette
famille non plus, on ne se parle pas. Le père est parti combattre et
n'est pas revenu, le jeune frère veut vivre et oublier la guerre. Dans
une troisième ferme brûlée, un jeune médecin casque bleu tente de
redon,ner le goût de la paix à chacun.
Les bonnes intentions ne suffisent pas, elles sont même destructrices
parfois. Cette histoire est celle des hommes prédateurs et des femmes
qui subissent, qui se répète depuis que les hommes sont sur terre.
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Critiques:
Le Berry républicain:
Le Récit écrit au présent est sobre, les mots sont précis, les phrases
claquent. Il faudrait soulever les pierres tombales pour connaître ce
qui s'est vraiment passé dans ce maudit pays. Les morts seraient plus
bavards que les survivants.
Vivre en Val d'Oise:
Un chef d'œuvre! Entre promesse et réalité vécue, un gouffre s'est
creusé Le romancier a le don de développer les conséquences de
l'actualité universelles, au plus proche de la vie. Nous communions de
page en page à l'angoisse et aux émotions de ses personnages.
Inf'Osny:
Le roman de la haine. L'écriture ne s'embarrasse pas de fioritures, la
dureté, la haine, la violence sont décrites avec une sobriété
déconcertante. Un roman éblouissant et inoubliable.
Onze comme une:
Une plume meurtrie. Comment un homme, pas foncièrement mauvais, peut
basculer dans l'horreur et où se situe la limite entre la victime et le
bourreau?
Lire:
Un roman d'une intensité rare. Sobriété maximale, économie de mots,
absence totale d'effets pour dire la violence insoutenable des silences.
La Gazette:
Une plume en or. L'écriture séduit les lecteurs qui veulent tenter
l'aventure. Sa plume sème le trouble et vous suit quelque temps après
le livre fermé.
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Immigrés du Val d'Oise
Le chemin des hommes 2001.
Éditions du Valhermeil:
Cet ouvrage est un recueil de
dix-huit témoignages d'immigrés venus de
tous les horizons: Un Turc épris d'harmonie, une Argentine ayant fui la
dictature, un Portugais, un Croate, un Kabyle, un Marocain à la
recherche d'une vie meilleure, des réfugiés du Sri Lanka, du Cambodge,
du Vietnam, de Chine chassés par l'horreur, une Tunisienne, une
Malienne, deux Sénégalaises, une Vénézuélienne débarquant à Paris par
amour, une Chinoise éprise des peintres français, une Arménienne
rescapée du génocide, et même un survivant des premiers chrétiens, un
Chaldéen. Ces hommes et ces femmes portaient le secret de cet exil. Ils
n'en parlaient pas à leurs propres enfants, par pudeur, parfois par
honte.
Ce livre leur a permis de transmettre leur histoire,
d'indiquer aux leurs où étaient leurs racines. Leurs récits sont
surprenants, ils renversent les idées reçues que nous pouvons avoir sur
ces étrangers qui choisissent notre pays pour simplement survivre.
La question se pose alors: quelle est la force du désespoir qui pousse
des hommes et des femmes à rompre avec leur terre natale pour devenir
des immigrés chez nous, les privant ainsi définitivement de leur
identité. Un immigré de la première génération n'est pas encore
Français en France, mais il n'appartient déjà plus à son pays
d'origine. Il devient étranger partout.
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Critiques:
Pour Immigrés en Val d'Oise:
Vivre en Val d'Oise: Ne pas céder aux idées toutes faites. Vaincre
l'indifférence. Un chemin des hommes entre chemin de croix, chemin
d'espoir et histoire d'amour. En Val d'Oise et par l'intermédiaire du
talent de conteur de l'auteur, une partie de la mémoire vivante des
immigrés s'offre à nous.
La Gazette:
Dix-huit regards sur des destins déchirants. Une quête de témoignages
ardue. Difficile d'évoquer son passé. Difficile de traduire des
instants de douleur avec des mots. On ne sort pas indemne de ces
histoires d'hommes et de femmes marqués par la douleur.
L'écho régional:
Une fenêtre entr'ouverte sur des destins exotiques. Leurs témoignages
sont bouleversants. Pour mieux comprendre, pour ne pas amalgamer, lisez
ces témoignages.
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Les chiens des collines
1998.
DENOEL: récompensé au festival du premier roman à LAVAL, au festival du
premier roman à Chambéry. Prix du C.E. des usines Renault:
Ljubo
et son frère aîné Anton ont été pris par des miliciens serbes alors
qu'ils regagnaient leur ferme. Ils sont jetés dans la bergerie d'une
ferme où se trouve déjà Goran, un instituteur. Les trois hommes
partagent la peur de mourir et subissent le sadisme de leurs geôliers.
Un jeu subtil d'influence et de rapport de force s'établit entre les
prisonniers et les soldats. Le plus cruel n'est pas toujours le plus
affaibli.
Ce huis clos est le prétexte d'échanger des souvenirs,
des espoirs et de révéler sa nature, alors que la simple pensée du
lendemain paraît illusoire. Tandis que la société des hommes se
désagrège, les chiens chassés des fermes par la guerre s'organisent en
meutes pour survivre.
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Critiques:
Télérama:
Vivre dans la terreur, avec une chance infime de survivre ou en finir
de suite, une bonne fois pour toutes? Roman remarquablement maîtrisé.
Angelines:
Premier roman à la très belle écriture, cet ouvrage est aussi un récit
proprement effrayant sur la violence. C'est aussi inéluctable qu'un
constat, un rapport. On en sort sonné.
Le libraire:
Cet ouvrage mérite toute notre attention, c'est une des perles de la
rentrée. Du grand art.
La page des libraires:
Premier roman réussi.
Le soir illustré:
On aimerait en savoir plus sur celui qui a dû être témoin ou acteur de
cette guerre. L'auteur réussit à nous faire partager chaque instant
l'insupportable.
Le généraliste:
Roman métaphorique et poignant. Dans une écriture assurée, concise,
avec un brin de lyrisme contenu, l'auteur propose une fable de tous les
temps pour montrer l'horreur de la violence humaine.
La presse de la Manche:
Formidable hymne à la vie.
Le Monde: Point de démonstration, de grande phrase à effet. Plus
efficacement, un style simple mais travaillé pour dire des situations
complexes, des formules qui font images pour dénoncer la folie de la
guerre.
Notes bibliographiques:
Le récit évite la description complaisante de l'horreur mais restitue
toute la cruauté de ces guérillas internes.
Vivre en Val d'Oise:
Coup de maître pour un premier roman! Le suspense dure autant que le
livre. Simplicité et retenue, une petit livre qui fait honneur à la
rentrée littéraire.
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