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JEAN- LOUIS SERRANO

Jean Louis Serrano est né en Algérie en 1946. Son enfance s'est déroulée dans ce pays qui traversait huit années de maintien de l'ordre et de pacification. Il en est parti en 1962, aux premiers jours de l'indépendance. Son thème favori explore les conséquences d'une guerre sur l'individu: comment un être normal peut-il accomplir des actes barbares? Où se situe la résistance à l'abjection? Que signifient les notions du bien et du mal quand la politique du moment permet et encourage les débordements.

JEAN- LOUIS DESFORGES

Pseudonyme pour les romans du terroir.

ARNAUD SERAC

Pseudonyme pour les romans policiers.


Le blog Desforges Serrano romans

"Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dispersé (Montesquieu)"

Blog "AU FIL DES JOURS"


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SES OUVRAGES:

Jean-Louis Serrano Jean-Louis Desforges Arnaud Sérac


Le chemin de l'espoir
2022

 
 Les petits vieux n'ont pas dit leur  dernier mot 2021
Les Amants du Silence 2019
 
  L'ombre de la fauvette
2018
 
Prison de craie 2010 Les Âmes des Grandes Combes 2017 Des noces noires 2016 
  Les deux soeurs
2016
Noires vengeances en V.O. 2010 La ferme des solitudes
2015
Une saison de venin
2009
Rivière amère
2014
Noirs étangs de Cergy
2008
Pierre des montagnes
2013
La beauté du poulpe
2008
 

Le monde m'était promis
2003
 
Immigrés en Val d'Oise
2001
 
Les chiens des collines
1998
 


Le chemin de l'espoir

Roman Octobre 2022 : Editeur Terres d'Histoires

Résumé :

Dans l'Est de la France en Juin 1940, la guerre fait rage. Jacques, sa femme Marion et leur fille sont contraints d'abandonner leur ferme à l'arrivée des Allemands. Ils entassent des affaires sur le plateau de leur tracteur et partent à l'aventure vers le Sud, se fondant dans le flot des réfugiés sur la route de l'exode.
En tentant d'échapper à la barbarie, au danger et à la faim, ils font la connaissance de Paule, Frédéric et leur fille. Rapprochés par la similitude de leur situation, les deux couples nouent immédiatement une amitié et décident de voyager ensemble.
Ils rêvent, au bout de ce terrible chemin, d'une vie meilleure. Mais la guerre les rattrape et frappe durement les deux familles. Elles vont devoir plus que jamais faire des choix douloureux si elles veulent retrouver l'espoir de lendemains heureux....


Critiques:

livresque78.com

Deux familles dans le chos de l’Histoire :

C'est un roman rempli d'émotions, nous vivons ces mois de déracinements, de douleurs et d’incertitudes avec cette famille qui va croiser le pire mais aussi parfois le plus beau de l’âme humaine. Difficile de garder l’espoir, pourtant la capacité de se reconstruire reste en permanence à l’esprit de nos protagonistes, malgré les horreurs qui vont jalonner leur chemin, ils ne garderont que l’envie de protéger leurs enfants, comme ligne de conduite. On vibre au fil des pages, on ressent leurs inquiétudes et on tremble quand le sort s’acharne. Difficile de réellement imaginer l’ambiance dans laquelle cette exode plonge des milliers de familles, pourtant Jean-Louis Desforges parvient parfaitement à nous plonger au cœur de cette guerre et surtout de l’occupation qu’a subi notre pays. Merci à l’auteur pour ce roman qui permet de garder à l’esprit ce qu’engendre la folie humaine et l’inconscience des puissants de ce monde.

 Le temps dans ma tête. Janvier 2023 !

J'étais particulièrement enthousiaste à l'idée de lire un livre qui relatait, à la manière d'un journal intime parfois, l'état d'esprit dans lequel se trouvait les gens qui empruntaient Les Chemins De l'Espoir

Ce livre m'a transportée. Je m'imaginais les personnages avec leurs forces et leurs faiblesses. Puis je me suis imaginée à leur place. Comment aurais-je réagis si j'avais connu les mêmes malheurs qu'eux ?

Je recommande ce roman à tous les passionnés d'histoire, à tous les amoureux de notre belle France, à tous les cœurs d'artichauts qui veulent lire une ode à la vie.

Car oui, malgré les évènements, il y a bien une chose qui a demeuré intact dans les cœurs : l'espoir... Ce livre est beau, simplement beau.

Les pipelettes en parlent

Avis : Une fois n’est pas coutume, je vais plutôt vous donner le ressenti de mon grand-père sur ce livre. Il l’a lu immédiatement après moi et j’ai pu recueillir son avis au fur et à mesure de sa lecture. Il a été attiré par la première de couverture, amateur d’Histoire. « Ça me rappelle mon père me racontant comment il a fui la guerre, avec mes frères et soeurs. J’étais trop petit pour m’en souvenir. Trimballés dans une charrette pour se mettre à l’abri. Sauf que d’abris, il n’y en avait réellement nul part. ». Un souvenir lointain, transmis par voie orale, qui resurgit à la lecture d’un roman. Ces rares moments de partage et de transmission du passé sont précieux.

Il a apprécié le réalisme de la plume de Jean-Louis Desforges. « Je m’y suis vu. Dans cette charrette, avec ce sentiment d’errance qui a resurgit de nulle part, comme ancré en moi, en veille toutes ces années ». Les faits sont là, amenés avec précisions et distillés au gré d’un roman prenant. Je l’ai vu veiller tard le soir, prétextant attendre la fin du tricot de ma grand-mère mais, en réalité, être tellement plongé dans le roman au point de ne plus pouvoir le lâcher. « J’ai fais des aller-retour par moment, pour vérifier certaines phrases, me remémorer ce qui s’était passé, parce qu’à mon âge, la mémoire flanche un peu » prétextait-il, un petit sourire en coin. En vrai, je le soupçonne de ne pas avoir voulu que ça se termine aussi vite. Je l’ai vu agripper le livre lors des dernières pages, comme happé par le dénouement (et je le comprends !). « Il y a un autre point commun à la situation qu’ont vécu mes parents et celle vécue par les deux couples du roman : ils sont animés par l’espoir. C’est comme cela qu’on survit, dans toute situation difficile et surtout en temps de guerre. Ça ne permet pas de comprendre totalement ce qu’ont vécu les civils à cette période, mais c’est ce que j’ai lu de plus proche. »

Convaincu ?! Le chemin de l’espoir aura une place privilégiée dans ma bibliothèque, témoin d’un moment d’une rare intensité, aussi bien livresque que familiale.

Lectures éphémères: janvier 2023
(instagram)

 J'ai mis du temps à ce livre, car c'est un roman dur mais très réaliste sur notre histoire. Il est découpé en trois parties et nous suivons ainsi le chemin de cette famille jusqu'à la délivrance.
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Je me suis retrouvée en totale immersion dans cette guerre et dans l'enfer que bon nombre de français ont vécu pendant presque 6 ans. J'ai appris énormément de choses lors de cette lecture et j'ai retrouvé les dires de ma grand-mère ayant elle-même vécu la guerre.

Joëlle Marchal

Je remercie Jean-Louis DESFORGES et CITY EDITIONS TERRE D'HISTOIRES de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Chemin de l'espoir ». J'ai ainsi pu retrouver la très belle plume de cet auteur découverte lors de ma lecture de son roman « Les Amants du silence ».
L'auteur nous transporte dans l'Est de la France en juin 1940 et nous conte l'exode de deux familles, celle de Jacques, sa femme Marion et leur fille Jeannette et celle de Frédéric, Paule et leur fille Thérèse qu'ils rencontreront sur la route.
Jean-Louis DESFORGES décrit à merveille ce pan noir de l'Histoire, les horreurs de la guerre, les drames, les joies et les peines de ces réfugiés qui malgré tout ont su toujours garder l'espoir de sauver leur vie et celles de leurs proches et d'accéder à une meilleure existence.
J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé, émouvant, très bien écrit et documenté qui nous rappelle les évènements qui se sont déroulés il n'y a pas si longtemps et ont marqué les vies de nos ancêtres.
Bonne lecture.

Chronique de Jess:

Des romans sur la seconde guerre mondiale j'en ai lu des tonnes et souvent sur les mêmes thèmes (les camps de concentration, les juifs ...). Celui-ci est différent des romans qu'on peut lire habituellement sur la guerre. En effet, on parle peu de tous ces français qui ont dû quitter précipitamment leur logement et métier afin de fuir les bombardements.
Dans cette histoire, Jean-Louis Desforges nous décrit tous les obstacles que pourront rencontrer ces pauvres gens lors de leur exode. Car s'ils vont rencontrer en cours de route des âmes charitables qui vont les aider, ils rencontreront également le pire de l'âme humaine : des voleurs, des tueurs, des pilleurs et des violeurs. La route sera longue pour Paule et Jacques mais l'espoir sera toujours présent.

L'immersion dans la guerre est très présente dans ce roman, j'ai eu l'impression que l'auteur l'avait vécue tant il nous décrit parfaitement l'atmosphère qui se dégageait à cette époque. J'ai beaucoup aimé cette histoire. J'aurai juste un petit bémol sur la 1ere moitié du roman que j'ai trouvé un peu longue et redondante mais ensuite j'ai eu du mal à le lâcher.

EVA Impressions littéraires

L'exode ! Toujours, depuis des millénaires, des hordes de malheureux ont dû fuir leurs terres, leurs maisons à l'approche de l'ennemi devenu tout puissant, afin d'échapper aux massacres, à l'indicible. Aussi loin que remonte la mémoire de l'humanité, des familles, des peuples ont tenté d'échapper à la barbarie encore et encore. Aucune leçon du passé ne semble comprise, éternellement des migrants se retrouvent sur les routes, désespérés, hagards, sidérés par la tragédie qui les frappe.
Peut-on imaginer ce que signifie l'exil, le sauve-qui-peut éperdu qui jeta des milliers d'êtres humains sur les routes de France lorsqu'il fut certain que les Allemands étaient supérieurs, leur armée plus puissante, leurs chars d'assaut imprenables.
Le rouleau compresseur nazi écrase tout sur son passage. Venus de l'Est, du Nord, des Alsaciens, des Ardennais, des Parisiens... tous se jettent sur les chemins emportant ce qu'ils peuvent, sur des véhicules de fortune. La terreur et la panique prennent le dessus, le commandement militaire et le gouvernement français sont en-dessous de tout, l'heure est au désespoir, que faire ?
C'est la débâcle : mot insupportable recouvrant à lui seul le sentiment de perte, de défaite, de honte ; l'improvisation est totale. Un mot d'ordre : se mettre à l'abri, aller vers le Sud loin du théâtre de la guerre, loin des troupes ennemies. Mais les Stukas attaquent du ciel, lancent des rafales. Les chars écrasent tout sur leur passage. Les civils deviennent des cibles faciles.
La ruine et le chaos sont pour certains une aubaine, l'occasion rêvée de s'enrichir sur le dos des faibles, d'imposer sa volonté malsaine à des pauvres gens exténués. Les profiteurs de malheur sont nombreux mais les anges et les justes sont aussi à l'œuvre.
Nos héros, ces deux jeunes couples de paysans et leurs fillettes vont l'apprendre dans l'urgence de cet exode de 1940 qui figure bien souvent dans nos manuels scolaires en quelques lignes rapides. Jean-Louis Desforges nous fait entrer dans le cadre des photographies de l'époque ou dans les films des actualités comme dans une œuvre de Woody Allen où l'impensable devient réalité.
Nous accompagnons ces jeunes parents dans cette course vers la liberté, vers la paix ou du moins une relative sécurité, à l'instar de toutes ces populations d'hier et d'aujourd'hui fuyant la Mort.
Quelles seront les conséquences de ce déracinement forcé pour nos héros ? Pourront-ils dépasser le traumatisme absolu d'avoir tout abandonner derrière eux, d'avoir jouer toute leur existence sur une décision soudaine ? Leur instinct de conservation, de survie les a mené au-delà des frontières de leurs régions respectives, au-delà de leurs propres limites. Alors que les drames s'enchaînent sur ces routes de France, tout au long de ce terrible périple, ont-ils encore le droit d'espérer en demain? Les actes qu'ils seront obligés de poser ne les condamnent-ils pas à l'enfer éternel ?
Le Mal absolu s'empare du monde, que vont devenir Jacques, Marion, Frédéric, Paule et leurs filles ? Echapperont-ils à la tourmente née de la guerre et à l'enfer intérieur né de leur culpabilité ?
Un roman historique très actuel, d'une extrême sensibilité, d'une grande justesse psychologique, où rien n'est blanc ou noir, où tout n'est qu'interrogation et bouleversement, dans un monde au bord du gouffre. Une œuvre émouvante, un cri d'alarme également.
Merci à Jean-Louis Desforges pour sa confiance renouvelée.

noces noires

Des noces noires

Roman policier Septembre 2016 : Éditions de Borée

Résumé :

Laure, jeune officier de police de trente-six ans, s'est promis de retrouver les agresseurs de son père, policier lui aussi, victime d'une  attaque qui l'a laissé sur un fauteuil roulant.

Elle fait équipe avec François, dit Le vieux, flic veuf et désabusé et abandonné par son fils.

Ce sont deux écorchés vifs qui traînent de profondes blessures.

Ensemble, ils doivent résoudre plusieurs crimes d'une rare atrocité. Les corps démembrés d'étudiants sont retrouvés  éparpillés à travers la ville. La vérité n'est pas toujours  celle que l'on croit et les apparences sont trompeuses.

L'auteur saisit la finesse de la psychologie des personnages et dépeint avec réalisme le milieu dans lequel ils évoluent.



Critiques:

Liversque78, le 3 Mai 2018


Arnaud Sérac nous raconte ici une histoire sombre, difficile, mais il le fait de telle façon que l’on se sent un peu comme chez soi. Vous allez vous dire que je deviens dingue, pourtant, croyez moi, si vous venez à la rencontre de Laure et du « vieux » son coéquipier, vous aurez cette impression que vous pourriez les croiser dans votre vie de tous les jours.

Ce ne sont pas des supers flics, des héros, ils n’ont pas de matériel High Tech,  ce sont une femme et un homme qui avec leurs moyens, ceux que la police Française met à leur disposition,  tentent de résoudre une série de crimes plutôt « trash ». Aucun indice pour les mettre sur la piste de ce tueur sanguinaire, puis des rencontres, des faits, mais aussi des soucis personnels vont mettre dans cette enquête une ambiance pesante.

L’auteur utilise cette écriture simple mais sincère qui fait mouche, j’ai été tout simplement passionnée par cette histoire, ses personnages, la réalité des difficultés que chacun rencontre, une authenticité qui comme je vous le disais au début de cet article m’a amenée à me sentir dans un univers connu, car Arnaud Sérac, même si cela reste un roman, nous donne ce sentiment d’immersion dans les faits, au milieu de ces personnages qu’il a crée de toutes pièces et qui pourtant semblent si réels.

Une très belle surprise pour moi, un roman noir qui laisse des traces dans l’esprit de la lectrice que je suis.




Chronique de Yannick Provost;  Nigrafolia février 2018:

Le Val d’Oise mais cela pourrait être partout en France.

La violence, la misère, la vie dans les commissariats, dans les hôpitaux, un air de réalité, poisseux, malheureux.

C’est le choix d’Arnaud Serac qui dans Des noces Noires, nous offre de croiser Laure. Elle a trente-six ans. Policière, elle vit en couple avec Romain, un jaloux maladif. Une relation houleuse. Elle fait équipe avec le Vieux, un flic désabusé qui chasse la retraite. Laure, s’occupe aussi de son père handicapé en fauteuil, ex flic, coupé en deux par une balle lors d’un contrôle routier. Sa fille s’est promis de mettre la main sur le coupable. Entre temps, Laure et le vieux s’occupent des violences au quotidien. Rien de quoi se réjouir. Il faut avoir la foi pour survivre aux autres et leur porter de l’attention. Un meurtre spectaculaire vient bouleverser ce quotidien désabusé. D’autres suivent. Les corps démembrés et brûlés d’étudiants sont retrouvés disséminés. S’en suit une enquête qui les mène de chausse-trappes en faux témoignages.
Dans un style sobre, le doute s’insinue chez le lecteur. Le malaise aussi. Une des forces de ce roman est la psychologie des personnages. L’autre, une certaine dose de réalisme.

Côté personnages, ils sont emportés par leurs secrets, leurs quêtes de vérité. Le Vieux est en quête d’un amour filial disparu. Laure oscille entre la recherche de l’agresseur de son père et la violence au sein de son couple.

Tour à tour, chacun porte son mystère et au milieu il y a une grande violence quasiment masquée par le côté désabusé de notre époque et son lot de misère humaine.

Des noces Noires nous conduit à travers des blessures, vers une fin surprenante. Il nous tarde de voir le jour. Un rayon de soleil. Car si ce roman joue un peu sur le gore, l’essentiel est bien de se fondre dans un réalisme noir. Une enquête sur fond de jalousie et d’espoir.


Action-suspense.com:

Ce très bon roman policier possède deux facettes complémentaires: une intrigue criminelle solide, dans les règles de l'art.... La part sociologique. Cette histoire s'inscrit pleinement dans notre époque.

Un sujet policier maîtrisé plus un contexte actuel crédible: le résultat donne un roman très convaincant.


Zonelivre.fr

Dans "Des noces noires", Arnaud Sérac dépeint ses thèmes de prédilections : le secret, la violence et la fragilité humaine. Avec une écriture d’une rare justesse, une narration souple, précise et sans complaisance, il nous offre un véritable écrin noir.

Inf'Osny Novembre 2016:

Un polar local à faire pâlir de jalousie les auteurs anglo-saxons. Ce roman nous embarque dans Cergy et ses environs au gré de l'enquête macabre menée par Laure, femme flic de 36 ans, flanquée de son partenaire désabusé, le "Vieux".
Des corps démembrés, des liens avec son histoire personnelle et le handicap de son père, ancien flic blessé pendant le service, autant de rebondissements que de zones d'ombres et angoissantes à dévorer.

Dans "Des Noces Noires", Arnaud Sérac dépeint ses thèmes de prédilection: le secret, la violence et la fragilité humaine. Avec une écriture d'une rare justesse, une narration souple, précise et sans complaisance, il nous offre un véritable écrin noir.

 

Je vais dire une chose étonnante mais ce polar est tout en tendresse et en sentiments sur la vie en général. Nous ne retrouvons pas les supers héros que l'on pourrait trouver dans les polars actuels qui se retrouvent dans des situations improbables. J'ai trouvé que ce polar était très réaliste dans la façon de résoudre l'enquête. Pas de longueurs inutiles, toute information est là pour quelque chose, rien n'est superflu dans cette histoire qui découle sur une fin très surprenante.


Une intrigue policière semée d'embûches, des victimes brûlées, découpées, où les différentes parties de leurs corps sont retrouvées à divers endroits de la ville, le décor est planté dès les premières pages.

Laure et son équipier "le vieux" sont des personnages meurtris par la vie, Laure ne sera pas en paix tant qu'elle n'aura pas retrouvé ceux qui ont détruit la vie de son père et qu'elle ne se sera pas libérée de son conjoint, jaloux et violent. Le "vieux" ne vit que sur des souvenirs, son plus gros échec, ne plus avoir de nouvelles de son fils depuis le décès de sa femme. Ces deux flics forment un duo attachant et sans se l'avouer, ils s'apprécient beaucoup. Je me suis attachée à ces deux personnages qui mènent leur enquête simplement, sans se prendre pour des "Mac Gyver".

L'auteur nous confronte aussi aux phénomènes de société tels que le rôle des policiers et la vie dans les commissariats, le service d'urgences des  hôpitaux où la misère humaine est de plus en  plus présente et le manque de personnel une dure réalité. La violence au sein des couples y est également évoquée. Une écriture simple et très plaisante.

Le bulletin d'Espalion 05/01/2017

Une ambiance authentique, digne d'une scénographie de série télévisée, avec des héros attachants, du suspense et des rebondissements.

haut de page



Les Amants du Silence

Roman.Octobre 2019 ;  Terre d'Histoires City Editions

"La tendresse: c'est la meilleure arme pour vaincre la peur, la guerre et toutes les cruautés créées par les hommes"

Résumé :

Après l'armistice de novembre 1918, Marie désespère de recevoir des nouvelles de son mari. Pierre  a quitté la ferme familiale du Vercors lorsqu'il a été mobilisé au début de la guerre.  Depuis, il n'a pas donné signe de vie et même le ministère de la Guerre est incapable de retrouver sa trace.

Marie décide alors de se rendre sur la ligne de front, là où sont tenus les combats. C'est dans un dispensaire de fortune près de Chantilly qu'elle retrouve Pierre. Traumatisé par une explosion, il est muet et a totalement perdu la mémoire.

La jeune femme le ramène dans leur maison, essayant de raviver ses souvenirs. Jusqu'au jour où une autre femme vient briser ce fragile équilibre: elle prétend que Pierre est son mari! Marie doit alors livrer un ultime combat pour sauver l'amour de sa vie d'un danger plus grand encore que la guerre et ses horreurs ...

critiques:

DES PLUMES ET DES LIVRES

février 2020

J’ai trouvé intéressant de parler de l’après-guerre. Il faut dire que depuis notre enfance, on étudie l’Histoire, les Guerres Mondiales, etc. Mais le côté humain de l’après-guerre est complètement occulté. On connaît les crises économiques et démographiques, mais jamais que des proches n’ont pas retrouvé leur époux, frère, fils. Que l’administration était aussi complexe et intransigeante : pas de corps, pas de preuve, pas d’argent ! Les conditions étaient très difficiles.

Je me suis rapidement attachée à cette famille de fermiers. Marie et Pierre réapprennent à vivre côte à côte, se ré-apprivoisent l’un et l’autre après quatre ans de séparation. Cette histoire familiale est touchante, bouleversante. L’arrivée de la seconde femme qui revendique Pierre comme époux, ébranle les certitudes de Marie qui va chercher au plus profond d’elle pour sauver sa famille.

L’infirmité de Pierre est mal perçue dans ces villages reculés. Alors que des hommes reviennent estropiés, lui, son handicap est invisible. A l’époque, on ne parlait pas de syndrome de stress post-traumatique, cette dénomination est encore très récente. Pourtant, c’est bien de cela qu’il est question. Si aujourd’hui, on a mis un nom sur cette maladie, elle est encore mal vue par les armées, alors imaginez en 1919 !

Une fois de plus, la plume de Jean-Louis Desforges nous immerge instantanément dans son histoire. Nous remontons le temps, nous voyageons dans la campagne. Les pages défilent malgré nous. Entre l’avancement de l’intrigue, nous trouvons des pensées de Marie qu’elle adresse à son mari, sa fille, sa mère ou son père. J’ai trouvé très bien écrit la manière dont ces parties sont incluses dans le reste de l’histoire.

Les Amants du Silence est un roman à découvrir pour les amoureux des romans de terroir et des belles romances.

Inf'Osny
Article d’Isabelle D’Amiens
www.facebook.com/villeOsny

Avec ce nouvel ouvrage, l’auteur osnyssois signe, sous le pseudonyme Jean-Louis Desforges, un roman plongeant dans le Vercors. Une région qu’il décrit magnifiquement, y conjuguant une fine observation des relations humaines heurtées par le tumulte de la guerre.
C’est l’histoire de Marie qui cherche son époux Pierre, dans le chaos qui suit l’Armistice en 1918. C’est l’histoire de Pierre, soldat amnésique et muet, traumatisé par une explosion et métamorphosé par quatre années de tranchées qui « pèsent plus de dix siècles ». C’est histoire aussi de toute une famille : les espoirs d’une enfant de cinq ans, l’indéfectible soutien des anciens, les valeurs et les racines qui soudent un foyer. « Ces retrouvailles sont compliquées, d’autant qu’une autre femme va reconnaître en Pierre son époux. Je souhaitais raconter une histoire d’amour mais les dégâts causés par la guerre s’imposent d’eux-mêmes, et ici, les réalités méconnues des familles de disparus. »

Le patrimoine local : un décor de l’Histoire
Comme son précédent roman, L’Ombre de la Fauvette, parlait du château de Grouchy lorsqu’il était un orphelinat, Jean-Louis Serrano évoque cette fois l’Abbaye de Royaumont lorsqu’elle fut un hôpital de guerre essentiellement tenu par des femmes (le Scottish Women’s Hospital), où plus de 5 000 hommes furent soignés. C’est là que Marie retrouve son époux Pierre et c’est là que l’histoire recommence…


La maison des bouquins/chambre des parents. Anne de Lafforest:

Dans sa ferme du Vercors Marie attend que son Pierre revienne de la guerre mais rien... aucune nouvelle et l'armée ne peut pas la renseigner. Fermement convaincue que Pierre est vivant, Marie, accompagnée de son père, prend la route direction le front pour le retrouver. En effet, dans un hôpital de campagne, il lui semble bien que cet homme-là, parmi tous les blessés, c'est lui, mais... les souffrances et les privations l'ont tellement changé!

Marie ramène celui qui, elle s'en persuade, elle en est certaine, est son mari dans leur ferme.

Pierre a perdu la parole et la mémoire mais un retour à la vie d'avant guerre et beaucoup d'amour devraient le guérir, d'ailleurs leur fille ne s'y et pas trompée qui ne quitte plus son père.
Il va falloir beaucoup de courage pour se battre encore.

J'ai apprécié ce livre.

Chronique de Joëlle Marchal:

Les lectures de Cerise: leslecturesdecerise74.over-blog.com

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et bien que ce roman rappelle les horreurs de la Guerre de 14-18,  il se déroule après-guerre et sort ainsi vraiment du lot du fait qu'il traite d'un thème original : celui des conséquences de ladite guerre.

L'auteur décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, leurs sentiments, leurs doutes, leurs espoirs mais aussi les traumatismes subis par les rescapés de la Grande Guerre.
Jean-Louis DESFORGES dépeint également avec précision les paysages du Vercors et la vie en milieu rural à l'époque.

J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique, émouvant, empli d'amour, de tendresse et d'espoir, au suspense bien mené, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

Un très bon moment de lecture.

Bernadette Wolff

Un excellent roman dont je vous conseille la lecture (10 décembre 2019)
Chronique de Jess le 21 12 2019


Chronique de Jess du 21 12 2019

J'aime énormément les romans de Jean-Louis Desforges (retrouvez mes autres chroniques en fin d'article). C'est toujours un plaisir de retrouver sa plume, de faire la connaissance avec de nouveaux personnages toujours très attachants. Il nous décrit les paysages du Vercors et la vie à la ferme avec justesse et passion. Certains passages évoquent les pensées de Marie, j'ai trouvé sublime la façon dont elle se confie sur ses tourments et ses doutes.
Jean-Louis Desforges nous offre une fois de plus un merveilleux roman pleins de sentiments, qui nous raconte les difficultés rencontrées lors de l'après-guerre.

Livresque 78 Magali Dondeyne

Une histoire originale. Jean-Louis Desforges nous raconte l'amour, la force des sentiments, l'empreinte indélébile que laisse un proche disparu dans les coeurs des siens.
Un roman pudique qui regorge d'amour, de tendresse et de justesse. Les personnages sont là, juste devant nos yeux, l'auteur nous les dépeint avec tant de justesse qu'ils prennent vie. Merci à Jean-Louis Desforges pour cette parenthèse d'amour.


L'ombre de la fauvette

Roman. Juin 2018 ; Éditions France Centre Livre (de Borée)

Résumé :

De retour dans la ferme familiale depuis quelques années, Joseph mène un combat auprès de ses amis et voisins paysans pour sauver leurs terres qui risquent de disparaître sous le béton d'une ville nouvelle. La nuit, c'est une autre bataille qui se livre contre ses propres fantômes, ceux de la guerre d'Algérie. Pourtant, lorsqu'il rencontre Adèle, une institutrice souhaitant faire visiter l'exploitation à ses élèves, il lui semble que la vie va enfin lui sourire et que le bonheur peut tout effacer. Mais il ignore encore que la jeune femme est rongée par son propre passé...

Extrait:

"- Gardons-nous de juger trop vite. Tu ne sais sans doute pas tout."

_ Je suis heureux de vous revoir, dis-je gauchement, surpris par ma voix nouée. Je ne vous ai même pas demandé votre nom, l'autre jour.

_ Je m'appelle Adèle Moreau, répondit-elle, l'oeil pétillant de malice.

_ Je suis Joseph Guillon, ai-je ajouté.

_ Je sais qui vous êtes, précisa-t-elle, vous et votre père, Pierre.



Critiques:

Des  plumes et des livres le 07 mars 2019

La plume de Jean-Louis Desforges nous plonge aisément dans le Cergy-Pontoise de la fin des années 1960, des années de pleines mutations en termes de mœurs, de société, de construction et de technologies.

A travers l’écriture de l’auteur, j’ai beaucoup admiré l’abnégation de cet homme, Joseph, prêt à tout pour découvrir et donner un passé à la femme qu’il aime. En plus des apports historiques sur la guerre d’Algérie, nous avons plus d’informations sur le régime nazi dans le Nord de la France, notamment sur les Lebenborn.

L’Ombre de la fauvette est un roman qui m’a intéressée, captivée et surtout émue. C’est l’un des rares romans où j’ai eu la larme à l’œil. Mais des larmes de joie, tellement l’histoire est belle. J’ai eu de nombreux coups de cœur en ce début d’année mais L’Ombre de la fauvette vient de gagner le top du classement !


inf'OSNY Novembre 2018

Article d'Isabelle d’Amiens Rolland

Nos talents

Jean-Louis Serrano - Romancier humaniste

Dix-sept ouvrages publiés et l’inspiration de cet auteur osnyssois ne tarit pas ! Il la puise dans une actualité immuable : le destin de gens simples au cœur de l’Histoire.

- Le Val-d’Oise fête ses 50 ans et votre dernier roman, L’ombre de la fauvette, évoque celui-ci à l’heure de la construction de la préfecture : cette histoire locale vous anime ?

- Oui, notre première maison, avec mon épouse, se situait à Cergy dans les années 70. Nous avons littéralement vu l’agglomération sortir de terre. Une révolution impressionnante du paysage !

- Le conflit d’alors entre ruralité et forces de l’ordre résonne dans votre ouvrage avec l’actualité récente de Notre-Dame-des-Landes…

Bien sûr ! Et c’est tout ce qui m’inspire pour l’écriture : comment l’Histoire se répète et comment elle bouscule, et parfois heurte, les histoires individuelles.

- Vous faites appel aussi à vos propres expériences ?

- Oui, j’ai vécu en Algérie jusqu’à l’adolescence et ce que j’ai vu de la guerre: les violences dont l’être humain est capable hantent les héros de mes romans, quels que soient leur guerre et leur camp. Les conflits révèlent des gens brutaux ou des justes, il faut parfois peu de choses pour basculer de l’un à l’autre.

- Dans "l’Ombre de la Fauvette", le personnage d’Adèle a vécu une partie de son enfance dans l’orphelinat installé au Château de Grouchy après-guerre. Pourquoi ce lieu vous a inspiré ?

- Un jour, sur un banc du parc de Grouchy, une dame m’a confié ses années passées dans cette institution. Les blessures de cette enfance orpheline au cœur de la nature flamboyante du site sont une métaphore parfaite de la vie où beauté et souffrance peuvent se côtoyer.

- Vous signez vos romans du terroir sous le pseudo de Jean-Louis Desforges, les amateurs polar vous connaissent sous celui d’Arnaud Serac. Des points communs entre ces registres ?

- Absolument. Mes histoires se construisent toujours comme une mosaïque. Le passé des personnages, leur présent et le contexte social, s’imbriquent ou se heurtent. L’amitié, la famille et bien sûr, l’amour, restent les clés de voûte. Pour ma part, c’est auprès de mon épouse Michelle que j’ai pu percevoir plus sereinement le monde. Comme le disait Aragon : « J’ai tout appris de toi... ».


Chronique de Jess  (Livresaddict du 3 octobre 2018)

J'aime beaucoup les romans qui parlent de la seconde guerre mondiale, j'en ai vu un autre aspect dans cette histoire. Quant à la guerre d'Algérie, j'ai lu très peu de références à cette guerre et grâce à ce livre j'en ai appris un peu plus.
Ce roman est plein de sentiments et de bonnes valeurs. L'amour qui lie deux amoureux, mais aussi l'amour pour sa famille. Le lien qui unit tous les personnages est très fort. J'ai lu avec beaucoup d'émotions certains passages et je dois avouer avoir eu les larmes aux yeux parfois.
J'ai beaucoup aimé les références à Cergy, Pontoise, et ses alentours que je connais bien. Le petit clin d'œil au parc d'attraction Mirapolis aussi m'a fait sourire car j'y suis allée peu de temps après l'ouverture en 87.

Encore un merveilleux roman de Jean-Louis Desforges que je ne peux que vous conseiller.


Les lectures de Pampoune juillet 2018

C'est un très beau roman que j'ai pu découvrir.

Très vite, j'ai été touchée par l'histoire de Joseph et Adèle que rien ne semble unir. Cette histoire va mêler le présent au passé, la modernité des années 60 au temps de la dernière guerre. L'auteur montre que l'histoire n'est pas une série de séquences, que tout est lié et que chacun d'entre nous fait sa vie en fonction de son passé, de sa propre
histoire.  L'auteur va parler avec force de ces rancoeurs qui animèrent l'après-guerre.

J'ai plutôt été contente du style que j'ai pu suivre avec une vraie capacité à nous faire entrer dans cette histoire, une vraie envie de comprendre l'histoire d'Adèle. On croit aux personnages et même si j'ai trouvé ce roman un peu trop rapide et que certains personnages auraient mérité plus d'importance, c'est avec peine que je les ai laissés.

Voici un roman, efficace et émouvant, très bien écrit qui saura convaincre les amateurs du genre.

Je lirai un autre roman de l'auteur si j'en ai l'occasion.

Binchy and her hobbies 12 août 2018

L'Ombre de la fauvette raconte le combat permanent des agriculteurs qui luttent contre les mastodontes de l'Administration afin de conserver leurs terres, le fruit de leur labeur et ce depuis plusieurs générations. C'est également l'amour qui nait entre Joseph et Adèle, un amour timide et puissant. Adèle, la fauvette a un mal de vivre dû aux conditions de sa naissance en 1944. Sa mère a été contrainte de l'abandonner et là aussi, vous allez découvrir l'absurdité de l'Administration de l'époque. C'est un livre vraiment à lire et qui nous aide à comprendre la vie qui a été à cette époque, ce qu'ont vécu les adolescents des années soixante, les uns marqués par leur condition de naissance pendant la seconde guerre mondiale, les autres très marqués par les atrocités que se sont déroulées pendant la guerre d'Algérie.
Que j'ai aimé cet ouvrage de très grande qualité !




soeurs

Les Âmes des Grandes Combes

Roman. Juin 2017 ; Éditions France Centre Livre (de Borée)

Résumé :

Quand Jean arrive à la ferme des Grandes Combes pour se louer, il doit faire face à deux accueils différents: celui méfiant d'Ange Bornillon, le maître des lieux, autoritaire et celui séduisant de Mathilde, sa fille, dont il tombe amoureux.

Au fur et à mesure, Jean apprend à se rendre indispensable et à se faire apprécier, au point que Bornillon lui proposede prendre sa suite. Mais Jean semble porter un lourd secretqui l'empêche d'être heureux. Le révéler pourrait-il le soulager?

Les âmes des Grandes Combes parviendraient-elles à l'aider?


Cet ouvrage explore avec délicatesse la complexité et la fragilé humaine. Jean-Louis Desforges confronte ses personnages aux épreuves de l'Histoire pour mettre en valeur leurs qualités et leur profondeur.

Extrait:

-Tu es la dernière personne que je souhaiterais fâcher. Pardonne ma maladresse, je voulais te ménager, ne pas te mêler à tes problèmes. Essaie de me comprendre...

- Mais comprendre quoi! s'exclama Mathilde, exaspérée. Tu me demande toujours de te comprendre, mais que dois-je comprendre à la fin? Je ne cherche que cela, te comprendre. Mais comment faire si je ne te vois que de dos, la plupart du temps? J'ai l'impression d'aimer une ombre qui glisse entre mes doigts à chaque fois que je veux la saisir.

- Ne dis pas que tu m'aimes, lui ai-je conseillé. Sors cela de ta tête.

- Ce n'est pas dans mon crâne, protesta-t-elle en me désignant son coeur. 



Critiques:

La maison des bouquins; mars 2018

J'ai tout aimé dans ce livre: le récit et l'écriture ce qui est, reconnaissons-le, pas chose évidente quand il s'agit de romans régionaux...

Allez, on s'embarque pour le Vercors.

Jean arrive à la ferme des Grandes Combes pour se louer et est bien aise d'y être accepté après une vie difficile, éprouvante et quelques années de prison. Enfin... accepté... du bout des lèvres par Ange Bornillon, le maître. Mais Jean est un homme ayant de la ressource, de la tête, et des muscles alors sa présence deviendra vite indispensable à la bonne marche de la propriété. Et puis Mathilde est si belle... Mais alors que Jean refuse de raconter son histoire, la gendarmerie se met à rôder autour de la ferme. Et pas qu'elle: un drôle de gars aussi.

Hep... Dans notre monde hyper actif je vous garantis que le terroir peut être apprécié même par les jeunes lecteurs, pour le caaaalme.



Inf'Osny février 2018, Isabelle Damiens:

L'histoire de Jean, un personnage vigoureux bien que déjà éprouvé par la vie, une victime collatérale de la Guerre. Dans le paysage verdoyant de la Drôme, son destin va croiser celui de shabitants des Grandes Combes, un domaine où le travail de la terre est rude, où il va apprendre que "rien ne pousse sur un lit de remords et de ressentiments". Des personnages à l'humanité touchante qui deviendront peu à peu des proches. Jean parviendra-t-il pour autant à se libérer du secret qui entrave ses sentiments pour Mathilde? Vous ne lâcherez pas ces pages avant de le savoir!

Le Grand livre du mois Août 2017:

Un beau roman sur l'amitié de gens simples qui permettent à un homme brisé de se reconstruire.

Blog Joëlle Marchal / Amazon  Juin 2017

Merci aux Editions de BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman et ainsi de découvrir l'écriture poétique, romantique et sensible de cet auteur que je ne connaissais pas.

L'auteur nous narre donc l'histoire de Jean et ce en écrivant à la première personne. Les descriptions et les états d'âme sonnent ainsi tellement juste. Jean-Louis Desforge parvient à nous entraîner sur les chemins du Vercors, par ses descriptions fidèles des paysages sans cesse renouvelés au fil des saisons, mais également sur ceux de l'amour et de l'amitié grâce à la finesse de l'analyse de ses personnages qui sont tellement attachants que l'on aimerait les connaître pour qu'ils deviennent nos amis... Il nous fait partager les très difficiles conditions de vie des pauvres gens qui, à l'époque, se contentaient de peu pour survivre en harmonie. Un vrai bonheur !

 Il nous tient en haleine, dévoilant, au fil des pages, par quelques retours en arrière, des bribes du secret de Jean mais toujours avec parcimonie.....L'histoire est belle et tellement prenante que je n'ai pu interrompre ma lecture tant j'avais envie d'en connaître le dénouement, j'ai d'ailleurs lu ce roman en deux soirs.

 Quel beau roman sur la force de l'amitié et de l'amour ! Que d'émotions ! J'ai souvent eu les yeux embués de larmes....J'ai ADORE ce très beau roman du terroir, très bien écrit, bouleversant, empreint d'humanité et de tolérance et qui fait un grand bien. « Les âmes des grandes combes » sont vraiment de belles personnes ! Je vous recommande donc de le découvrir et vous souhaite une bonne lecture !


Livaddict: le 4 01 2018

Jean va nous raconter son passé petit à petit, nous en dévoilant peu pour nous tenir en haleine. Et quand enfin j'ai su le pourquoi, j'ai été triste pour lui. L'auteur a très bien su décrire les sentiments dans son roman. Les sentiments d'amour, d'amitiés, de famille.

Ce roman est un pur roman du terroir, avec son vocabulaire, ses descriptions des différents métiers de l'époque et des travaux de la ferme. J'ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre. L'auteur nous raconte la vie de labeur que menaient les gens de la ferme à cette époque. Il nous raconte la guerre aussi et les tourments qui en découlaient.
J'ai finalement été emballée par ce roman et je me suis faite au style de l'auteur. Je me suis attachée à tous les personnages, que ce soit Jean, ce garçon un peu bourru qui n'a pas confiance en lui et pense qu'il ne peut apporter que le malheur. Mathilde, pétillante, pleine de vie et d'amour à donner. Casimir, ce grand costaud un peu niais mais au final tellement gentil et attachant. Et tous les autres aussi.
Au final j'aurais passé un agréable moment aux grandes combes et j'aimerais bien retrouver les personnages dans un autre roman.

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soeurs

Les deux soeurs

Roman. Mai 2016 : Éditions France Centre Livre (de Borée)

Résumé :

Lisette Millet a onze ans lorsque la guerre est déclarée. Sous la protection de sa grande sœur, Annie, elle entre au collège, y devient une très bonne élève et fait la rencontre de jeunes garçons. Une vie ordinaire… en apparence ! Car sous cette identité se cache Liesa, Juive autrichienne adoptée par les Millet juste avant le début du conflit. Et cette guerre qui vient d’éclater sera pour Lisette l’amorce d’un long questionnement sur ses origines et sa place dans la société…

Extrait :

– Pourquoi l’a-t-on séparée de sa famille ?

– Je t’expliquerai plus tard, Annie. Ce sont des affaires de grandes personnes devenues folles, des tourbillons terribles qui disloquent les pauvres gens. Il vaut mieux tenir les enfants à l’écart de tout cela… pour leur bien. Nous avons fait de notre mieux pour aider cette petite, elle ne guérira pas en quelques mois des épreuves qu’elle a endurées. Toute une existence ne suffira pas, même en y mettant la meilleure volonté du monde. Ce sont des blessures qui ne se ferment jamais…

          Mon père avait hélas raison et la suite me donna sans cesse la preuve de sa clairvoyance.

"N’exige pas de moi un choix, ce serait m’arracher une moitié de mon cœur, une moitié de ma vie."

 

Critiques:

Livraddict 01/02/2018



Annie a toujours rêvé d'avoir une sœur pour pouvoir partager ses jeux et ses secrets. Au début de la Seconde Guerre Mondiale ses parents lui annoncent qu'une jeune fille va venir vivre chez eux. Pourquoi? Comment? D'où vient cette jeune fille? Pourquoi n'a-t-elle plus de parents? Tant de questions trottent dans la tête d'Annie. Mais il va falloir être patiente et apprivoiser cette nouvelle sœur. Liesa , jeune juive a fui son pays l'Autriche où l'envahisseur allemand a débarqué pour commencer son funèbre dessein. Ses parents ont été emprisonnés dans les camps et il y a peu d'espoir de les revoir vivants. Pour Annie tout cela lui semble a des années-lumière de ce qu'elle vit à la ferme de ses parents. La guerre n'a pas encore frappé dans son petit village du Vercors.


Une profonde affection va se développer entre les deux jeunes adolescentes. Elles ne se quitteront plus d'une semelle et deviendront bien plus que des sœurs de sang mais des sœurs de cœur.Une vie ordinaire en apparence ! Car sous cette identité se cache Liesa, Juive autrichienne adoptée par les Millet juste avant le début du conflit. Et cette guerre qui vient d'éclater sera pour Lisette l'amorce d'un long questionnement sur ses origines et sa place dans la société...

C'est avec un grand regret que je referme le livre de Jean-Louis Desforges tellement j'ai passé un moment émouvant en compagnie de Lisette/ Liesa et Annie.
Le sujet de ce livre à savoir la Seconde Guerre Mondiale est une période qui me touche beaucoup.

Ce livre est une petite merveille. L'amour transpire entre chaque page. L'amour fraternel entre deux sœurs qui ne le sont pas vraiment mais que la guerre a rapprochées. L'amour pour sa famille aussi et pour sa région. Le Vercors y est admirablement décrit. On a envie d'aller courir dans la campagne avec Lisette et Annie. L'auteur nous fait aussi revivre les premiers amours, les premiers émois, les premiers chagrins qui pendant la guerre prennent des tournures dramatiques.
Un livre que je vous conseille vivement.


RCF Radio

On tourne les pages d'un livre qui nous replonge dans la période de la seconde guerre mondiale. L'histoire se passe dans la Drôme, et on va suivre les aventures de deux fillettes... Mais Jean-Louis Desforges, son auteur, en parlera bien mieux ! On l'écoute, interrogé par Marie-Noëlle Val
Une émission à écouter sur RCF Radio, c'est ICI

Radio Coteaux Gers:

Beaucoup d'humanité et d'émotion dans ce récit écrit avec simplicité et sensibilité.

le Magazine du Val d'Oise du 8 Août 2016:

Les deux sœurs sont le nouveau roman de Jean-Louis Desforges, l’autre nom de plume de Jean-Louis Serrano.

Ce dernier peut changer de signature, il ne quitte pas l’univers sensible dans lequel il fait évoluer souvent ses personnages, confrontés à des drames collectifs ou individuels face auxquels ils sont à la fois désemparés et combattifs. D’où le recours fréquent aux temps de guerre qui exacerbent ces tensions et agissent comme révélateur. Ainsi ses premiers romans, Les Chiens des collines et Le Monde m’était promis, ou plus récemment Rivière amère avaient-ils déjà ce décor.

L’héroïne des Deux sœurs (l’autre sœur est celle qui raconte l’histoire) s’y débat : « J’éprouve assez de mal à trouver qui je suis : Autrichienne, Française, catholique ou juive, bonne ou mauvaise. Trop de difficultés à choisir entre le passé et l’avenir, pour avoir à trier les morts des vivants. Comprenez-vous cela ? » Elle s’appelle Lisette, comme Française, adoptée au début de la Seconde Guerre mondiale par une famille paysanne de la Drôme, ouverte aux plus belles valeurs de fraternité. Mais elle s’appelait auparavant Liesa, fille d’intellectuels autrichiens morts dans les camps. Juive, elle a été baptisée pour devenir catholique. Ces déchirements entre identités diverses dureront au-delà de la guerre et la pousseront, devenue jeune femme, à partir dans l’Etat d’Israël en train de se constituer. Mais entre son rêve, ses idéaux et la société là-bas, elle doit déchanter. 

C’est le talent de Jean-Louis Serrano Desforges que d’écrire à la première personne en donnant au lecteur le sentiment qu’il doit y avoir de l’autobiographie là-dessous tant les descriptions et les états d’âme sonnent juste. Jean-Louis Serrano Desforges est un romancier de l’émotion, c'est-à-dire de la condition humaine. Aussi il atteint à l’universel et son récit a bien des échos contemporains : « Il n’est rien de plus difficile à combattre qu’un rêve. Ils ne pourront pas lui résister. Leur illusion les conduira à la fin. Ils se jetteront sur un récif, ils s’empaleront sur l’étrave d’un navire ennemi, ils se feront exploser par désespoir. » Parle-il ici des années 40 ?

http://www.valdoise.fr/actualite/214/373-les-valdoisiens-publient.htm



L'Impartial de la Drôme du 2 juin 2016:

Un roman empreint d'humanité et de tolérance.

Lisette Millet a onze ans lorsque la Deuxième Guerre mondiale est déclarée. Sous la protection de sa grande soeur, Annie, elle rentre au collège, y devient une très bonne élève et fait la rencontre de jeunes garçons. Une vie ordinaire...en apparence!

Car sous cette identité se cache Liésa, Juive autrichienne adoptée par les Millet juste avant le début du conflit. Et cette guerre qui vient d'éclater sera pour Lisette l'amorce d'un long questionnement sur ses origines et sa place dans la société.

Le Figaro Scope juin 2016:


Un roman empreint d'humanité et de tolérance dans cette histoire sanglante qu'est la guerre....

Biblioteca juin 2016:


Un récit intimiste et émouvant.

Le courrier de Mantes 8 juin 2016:

L'auteur semble se réconcilier avec le genre humain dont il a pourtant souvent dépeint la noirceur d'âme et la cruauté.

Le roman évoque la force de l'amitié et de la bonté sur fond de paysage de montagne, de torrents et de forêts.

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solitudes

La ferme des solitudes

Roman.  Avril 2015 ; Éditions De Borée

Sujet : En fuite depuis qu'elle s'est séparée de son fiancé, Léa erre de village en village. Elle est accueillie à la ferme des Solitudes par l'énigmatique Catherine, qui se morfond dans son amour pour son beau héros, Esprit Rochebrune, jamais revenu du front. Très vite naît entre les deux femmes une grande complicité. Un soir de bal, elles rencontrent des bûcherons, Émile et Guido. Réussiront-ils à donner un renouveau à la vie des deux fermières ? Il faudra alors lever le voile sur bien des malheurs et des secrets qui entourent leur existence.

L'auteur : Fortement marqué par ses lectures des écrivains naturalistes, Jean-Louis Desforges est un fin observateur de la condition humaine. Grand lecteur et passionné de Giono, Maupassant, Zola, Steinbeck ou Faulkner, il se distingue par un attachement aux valeurs humanistes et à la terre. Ce troisième roman aux éditions De Borée reflète parfaitement cet état d'esprit et témoigne d'une rare maîtrise de l'art romanesque.

 

Critiques:

Inf'Osny de janvier 2016:

Jean-Louis Serrano, des mots pour les fêlures de l’âme

On ne présente plus Jean-Louis Serrano, installé depuis trente ans à Osny et auteur de 13 ouvrages brillants.
La ferme des solitudes, son dernier opus paru à l’automne, est aussi le troisième « roman du terroir » signé sous le pseudonyme de Jean-Louis Desforges.
Sous cette signature, l’auteur semble se réconcilier avec le genre humain, dont il a souvent dépeint la noirceur d’âme et la cruauté.
Cette fois l’action se déroule dans une ferme isolée en 1924, où les maux de la guerre sont encore à vif.
«  Deux femmes, deux solitudes, se croisent, très différentes l’une de l’autre : Catherine, élégante et raffinée et Léa, meurtrie, soumise, et en fuite.
Ce roman raconte la force de l’amitié et de la bonté, sur fond de paysage de montagne, de torrent et de forêts… »

La tribune du 5 septembre 2015:

A vous de plonger dans cet ouvrage qui saura vous tenir en haleine car il faudra patienter pour connaître cette grande complicité entre Catherine et Léa, les deux héroïnes du roman.

L’Est-Éclair:

Une belle analyse de sentiments donne à ce roman une grande profondeur.

Biblioteca. Avril 2015:

L'espoir est là, celui d'un nouveau départ et de la possibilité d'un  retour au bonheur. Mais il faudra lever le voile sur bien des secrets et  bien des tragédies... Un récit richement documenté sur les années de reconstruction après la Grande Guerre et qui révèle les difficiles conditions d'existence des femmes qui ont perdu leurs maris durant le conflit

Val d'Oise magazine n°16:

Le romancier osnyssois Jean-Louis Desforges n'a pas son pareil pour étudier l'âme humaine et ses réactions face aux bouleversements des temps de guerre. Après Rivière amère, il raconte dans ce roman l'amitié  et le sort de deux femmes dont les maris ne sont pas revenus de la guerre de 14.




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pierre

Rivière amère

Roman. Janvier 2014 ; Éditions De Borée

Aux années d’insouciance succède la tourmente des cœurs et de la guerre au sein de la fratrie formée par Pierre-Marie, Lucie et Paul. Pierre-Marie, l’aîné, se comporte comme un père et ne tarde pas à épouser Marie pour laquelle Paul, le plus jeune frère, nourrit une passion inavouée et destructrice.
Dès  lors, rien ne sera plus comme avant et Lucie se retrouvera seule à assumer un trop lourd secret. Marqués à jamais par l’absurdité de la guerre et du mensonge, parviendront-ils à préférer leur belle union ?

 


Critiques:

Inf'Osny: novembre 2015

L'empathie au cœur de la création littéraire.
Jean-Louis Serrano est un  écrivain humaniste, passionné par les conséquences de l'Histoire sur la vie des gens simples.
Un roman à trois voix.
 Sa rivière amère, c'est l'Isère à Romans aux portes du Vercors, pendant la seconde guerre mondiale. "La vie va comme une rivière": c'est Pierre-Marie qui parle, l'aîné d'une fratrie qui va vivre la tourmente de ces années terribles, émaillées d'une passion destructrice et d'un lourd secret de famille. C'est un roman à trois voix; chaque personnage, à la fois témoin et acteur, narre les mêmes événements ainsi qu'il les a vécus et ressentis. Et c'est là le tour de force de l'auteur, il est dans un telle osmose avec ses personnages qu'il vit leurs douleurs.

Blog Le Monde.fr du 19 Août 2014 Alain Dagnez: ça va mieux en le lisant.

A chacun sa vérité.
Un bon livre est avant tout un livre bien écrit où les phrases se succèdent mélodieusement sans que jamais vous ne vous lassiez. Ce roman possède cette qualité, même si on doute du langage élaboré de ces cordonniers de l'Isère.
Ce bon livre est écrit à la première personne, à trois mains. Deux frères, Pierre-Marie et Paul, et Lucie, leur soeur - dans cet ordre narratif - racontent la même histoire. Chacun livre son récit. En cette période troublée des années de la guerre 39-45, Pierre-Marie,  parti à la guerre et rapidement fait prisonnier, est envoyé en Allemagne. Il laisse Marie, son épouse et Georges leur fils. Son frère, après quelque temps passé dans le Vercors en résistance, est obligé de se livrer au STO et retrouve son frère sur les bords de la Baltique. Quant à Lucie elle demeure auprès de leur maman, qui fait de la résistance à sa façon. Elle épouse un brave garçon, Jean.
La guerre s'achève; Pierre-Marie est de retour et retrouve sa petite famille. Paul, blessé dans le bombardement du camp de Königsberg, n'est plus le même: il échappe curieusement à sa famille et aux joies des retrouvailles. Il est devenu ombrageux. Lucie raconte la vie quotidienne auprès de sa famille, de Colette, sa fille, de sa mère et de son amie, Marie. Tout reprend vie, semble-t-il, presque normalement, voire banalement,
Chacun a donné son avis sur des évènements identiques et a porté sur les autres un regard à sa façon; chacun a complété le discours de l'autre pendant que le temps a joué son oeuvre. "Acta est fabula".
Ce serait trop simple!
On s'en voudrait de révéler l'essentiel. Il vous faudra patienter pour connaître le lourd secret partagé par certains des personnages. Il est étonnant, détonnant, bouleversant. Est-il possible que ceux qui ne savent pas puissent rester ainsi dans l'ignorance? " Rien ne sait, rien ne fait mal", dit un proverbe. Voire.
Alain Dagnez.

L'Echo du 27 06 2014:
La vie est bousculée, torturée et emprisonnée dans l'engluement de ces trop lourds secrets qui transforment les fleuves tranquilles en tumultueux cours d'eaux, assassins et amers. Deux frères et une sœur, unis et soudés que les aléas de l'existence vont secouer et diviser. Le récit de leurs vies sera conté par chacun des protagonistes et c'est l'originalité du roman de Jean-Louis Desforges qui nous permet de découvrir au fil des pages, les différentes facettes des héros de Rivière amère.

Romans-Mag mars 2014
Chronique d'une famille romanaise de la fin de la première Guerre Mondiale à nos jours. Le personnages traversent les tourments de la guerre, les déportés du travail, les maquis du Vercors, la vie des Romanais d'avant les restriction.

L'Impartial de la Drôme du 20 02 2014
En pleine seconde guerre mondiale, le journal de trois frères et sœur liés par un lourd secret familial. Une partie de l'intrigue se déroulant dans la Drôme, à Romans et Bourg-de-Péage. Les personnages sont marqués à jamais par l'absurdité de la guerre et du mensonge.


L'actualité-littéraire
Une famille marquée à jamais par l'absurdité de la guerre...
1934, dans la Drôme, au bord de l'Isère. L'histoire d'une fratrie issue d'une famille de cordonniers.


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pierre

Pierre des montagnes

Roman. Mai 2013 ; Éditions De Borée

Dans cette ferme située au pied du Vercors, la vie s’est figée dans l’attente improbable du retour du maître happé par la Grande guerre. Corentin, le valet paresseux et incapable tente mollement de maintenir l’exploitation avec Jeanne, la patronne et la petite Blanche quand arrive Pierre. Ce jeune journalier courageux et ingénieux réveillera ces lieux et ces gens. Il entrouvre la possibilité d’un avenir plus souriant. Pourtant, avant de songer au futur, Pierre doit accomplir sa hantise : un amour ou une haine immense, et rien ne pourra se décider tant qu’il n’aura pas rompu les chaines qui le lient à son passé.
Écrit sous le pseudonyme de Jean-Louis Desforges, ce roman évoque les sentiments simples et éternels tels que l’amitié, l’amour, le poids du passé ou l’attachement à la terre.

C’est un hymne à la nature et à l’homme, quand celui-ci lutte pour survivre et réaliser ses rêves.


Critiques:

Le Réveil du 24 février 2014:
J.L. Desforges campe parfaitement ses personnages et livre ici un récit palpitant scandé par les deux grandes guerres. Mais jusqu'où l'amitié entre deux êtres peut-elle mener? A découvrir dans ce beau roman.

Inf'Osny de janvier 2014:
Une écriture ciselée pour conter l'intime des personnages confrontés aux séquelles de la grande guerre. Une éternelle histoire d'amour, d'amitié. Un chant adressé à la nature.

Terre et Nature Novembre 2013:
Un roman d'amour et d'amitié qui parle du poids du passé et de l'attachement à la terre. Il s'étend sur une période entre deux conflits mondiaux. Un roman attachant.

Revue indépendante Oct/déc 2013:
Cet ouvrage nous conte l'histoire d'une belle amitié entre Pierre, un jeune homme au cœur meurtri et Corentin, un homme qui n'attend plus rien de la vie. Une histoire qui entraînera le lecteur sur les chemins de l'amitié et de l'amour.

Le Bourbonnais rural du 13 septembre 2013:
Un récit palpitant scandé par les deux grandes guerres sous la belle plume de Jean-Louis Desforges. L'histoire d'une belle amitié filiale entre deux héros solitaires.

Le Grand livre du mois, 28 juin 2013:
En grand lecteur de Zola, Faulkner et Hemingway, Jean-Louis Desforges est un fin observateur des hommes. Il parle ici d'amour et d'amitié avec poésie et simplicité, humanisme et profondeur. Un joli roman aux valeurs humaines et revigorantes.

Le bulletin d'Espalion, 24 juin 2013:
Un récit palpitant scandé par les deux grandes guerres sous la belle plume de Jean-Louis Desforges.

L'Impartial de la Drôme, 20 juin 2013:
Cet auteur se distingue par un attachement aux valeurs humanistes et à la terre. "Pierre des montagnes" reflète parfaitement cet état d'esprit et témoigne d'une rare maîtrise de l'art romanesque.

Journal 20 minutes Grenoble, le 14 mai 2013:
Dans son nouveau roman, Pierre des montagnes, Jean-Louis Desforges a choisi de situer son intrigue au pied du Vercors. Un récit scandé par les deux grandes guerres mais aussi un hymne à la nature et à l’homme, qui révèle une belle amitié entre deux héros solitaires. Desforges est attaché aux valeurs humanistes et à la terre. Pierre des montagnes reflète cet état d’esprit.

IDFM radio Enghien, Laurence Ducournau:
Très beau roman qui traite d'une époque difficile où tout était à reconstruire affectivement et matériellement. Des personnages attachants.

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Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot

Roman Juin 2021; City Editions

À 90 ans, Pierre a bien mérité de couler des jours heureux. Mais dans sa maison de retraite, c’est impossible! Maria, l’horrible femme de ménage, martyrise les pensionnaires. Entre insultes et humiliations, les petits vieux n’en peuvent plus. Alors quand Maria est retrouvée assassinée après avoir été poussée dans l’escalier, les soupçons se portent immédiatement sur Pierre. Il était lui son principal souffre-douleur et, avec son Alzheimer, il est capable de tout. L’inspecteur « Moustache », chargé de l’affaire, n’est pas très futé. Les petits vieux se jouent de lui. Et Dieu que c’est drôle d’aller fouiner dans les vilains petits secrets des uns et des autres… une vraie seconde jeunesse. Attention, ça va décoiffer, le gang des petits vieux en déambulateurs n’a pas dit son dernier mot !

Hilarant et captivant : un délicieux polar !

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec "Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot" un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond

Critiques:

leslecturesdecerise74.over-blog.com  Chronique de Joëlle Marchal:

 Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

Un bon moment de lecture.

LECTEURS.COM.
Marie Heckmann
Le 12/08/2021 à 11h09,

Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de drôlerie.
Prenez des petits vieux qui, pour certains, n'ont plus toute leur tête, une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières,1 chef et 1 commissaire le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez 1 double crime!!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?

Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à l'âne, mélangeant l' époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages loufoques.  

Le commercial du Gard  23 juin 2021:

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrage pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain Fournier . Il signe avec "Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot" un roman à mi-chemin, en la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.

Une épopée de sales gosses qui mériteraient une bonne fessée. C’est captivant et plus que drôle.

Mariemmy 12 Août 2021

Je remercie Éric Poupet pour l'envoi de ce livre.
Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de drôlerie.
Prenez des petits vieux qui ,pour certains, n'ont plus toute leur tête, une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières, un chef et un commissaire le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez un double crime!!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?
Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à l'âne, mélangeant l époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages loufoques.

Les lectures de Claire: Article du  10 06 2021

    On plonge dans la vie d'une maison de retraite avec une réalité qui nous percute de plein fouet. Pierre, nonagénaire, est persécuté par la femme de ménage.
    On fait face à un mix de comédie et d'enquête sous un trait de réalisme.
Je me suis parfois perdue dans la narration, dans les allées retours du passé présent.
    Pourtant ce roman m'a touchée et émue.
On prend à nos ascendants, à notre avenir et à toutes les personnages âgées isolées dans ces maisons de retraites.
    Je me suis attachée à Pierre et Adrien, à leur histoire et à leur amitié.

Facebook, Eva Impressions littéraires du 8 juillet 2021

Retour sur:
"Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot" de Jean-Louis SERRANO paru le 2 juin 2021 chez City Éditions, 272 pages. Lecture du début de ce roman enregistrée en vidéo sur Eva Impressions littéraires et Eva Résonances littéraires :

"Qui a dit que les maisons de retraite étaient mortelles ?"
"Vous vous comportez comme des sales gosses dans une cours de récréation. Quelques jours en garde à vue vous feraient le plus grand bien !"
"Hilarant et captivant : un délicieux polar ! "
En ce qui me concerne ce récit est bien plus qu'un énième roman sur des vieillards en folie faisant les quatre cents coups ; pour moi qui semaine après semaine accompagne en particulier un couple d'amoureux âgés heureusement encore chez lui, ce texte m'a profondément touchée et bouleversée car je revoyais mon ami Olivier, très fragilisé et si héroïque, pleurant soudain à l'évocation d'un de ses souvenirs d'enfance ou de jeunesse pendant la seconde guerre mondiale. Un homme âgé qui brusquement redevenait un enfant que je consolais, dont la peine est aussi abyssale aujourd'hui qu'elle l'était alors.
Effectivement, souvent nous partageons des moments d'une cocasserie, d'une drôlerie infinies car ces héros de la vie qui ont tout traversé ont le sens de l'humour, de la dérision, de l'autocritique. Leur ironie ou leur blagues sont autant de signes de leur élégance, de celle dont se revêt la tristesse et quelques fois le désespoir. Ne pas se reconnaître lorsque l'on se regarde dans le miroir, se penser toujours jeune, avoir le coeur qui s'accélère face à une jolie nonagénaire, faire des coups pendables au personnel de l'Ephad avec son poteau de toujours, avoir encore le sens de la formule en digne émule d'Audiard, tout cela fait de ce roman un récit goûteux, puissant, émouvant, nous rappelant à nos devoirs envers nos anciens, nos sages.
Ce roman devient aussi oppressant, inquiétant, initiateur de notre révolte lorsqu'il aborde par le personnage de la femme de ménage Maria, la maltraitance sur personnes âgées par certains sadiques glissés dans le personnel soignant. Des tortionnaires qui prennent leur pied à s'attaquer à plus faible. Est-ce si étonnant, alors, que dans ce climat anxiogène de peur et terreur revenues, Pierre notre narrateur se souvienne avec autant d'acuité des années de guerre, de son jeune frère Georges disparu à jamais. Ce mystère d'hier se double bientôt de celui entourant la chute mortelle dans les escaliers de la Gorgone lusitanienne Maria. Pierre se demande si son copain Adrien n'aurait pas fait le coup et inversement ! La suspicion infecte les couloirs de la maison de retraite malgré les amours rafraîchissantes de Pierre et Pauline, et l'arrivée de la remplaçante de l'ogresse, la Martiniquaise Gloria.... mais un deuxième cadavre est retrouvé... On bascule dans le thriller.
.
Vous suivrez ces pieds nickelés jusqu'au bout de l'enquête et du chemin, vous voudrez enlacer et embrasser certains des pensionnaires, vous vous réjouirez que l'Amour et l'Amitié soient toujours aussi présents et vous chanterez avec Pierre et Lola sa petite fille de 25 ans bloquée dans la mémoire du grand père à 7 ans cette comptine :
" Un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile, toile d'araignée.
Et il trouvait ce jeu tellement amusant que bientôt vint un deuxième éléphant. Bidou, bidou....
Deux éléphants qui se balançaient...."


Des plumes et des livres:

rédigé  par Aurore le 5 Août 2021 et complété le 17 Août  2021


 
J’ai beaucoup aimé Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot. Non pas pour les drames dont ils sont victimes mais par le réalisme des Pinsons et la justesse du récit. Les touches d’humour permettent de faciliter la lecture sinon elle serait trop dramatique, trop crue, trop difficile à appréhender. Le côté policier est le petit plus qui redonne du piquant à un roman déjà bien intéressant.

    Dans son nouveau roman, Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot, Jean-Louis Serrano nous plonge au cœur d’un EHPAD et dresse le constat de la fin de vie dans ce type d’établissement.

    Nous suivons donc Pierre, un nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer, qui voudrait profiter tranquillement du temps qu’il lui reste à vivre. Seulement avec sa femme de ménage, Maria, c’est mission impossible. Cette dernière lui en fait voir de toutes les couleurs, ainsi qu’aux autres pensionnaires. Ainsi, personne ne la pleure réellement quand elle décède suite à une chute dans les escaliers. Accident ou meurtre ? C’est ce que la gendarmerie doit élucider, mais les vieux ne font pas confiance à l’inspecteur « Moustache » et décident de prendre les choses en main.

    Je ne sais pas si c’est parce que dans ma vie personnelle, l’un de mes proches est allé en EHPAD et que ça a été une mauvaise expérience, qui a fait que j’ai pris très à cœur l’histoire de Pierre. Beaucoup de situations de maltraitance m’ont révoltée et j’avais de l’empathie pour ce vieux monsieur qui endurait tout cela et qui n’était pas écouté parce qu’il « perd la boule » à cause de sa maladie. Les trop nombreux articles dénonçant ces maltraitances de nos aînés montrent clairement qu’il y a un souci dans certains de ces établissements… Heureusement que le nonagénaire a du répondant dans le roman, tout du moins en esprit, sinon le récit aurait été trop lourd émotionnellement !

    Jean-Louis Serrano retranscrit parfaitement les pensées, parfois incohérentes, du malade d’Alzheimer. Cela peut être déroutant pour ceux et celles qui n’ont jamais été confrontés à cette maladie. Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous plonger dans la tête de ce personnage avec brio. De ce fait, nous partageons le point de vue de Pierre, ses pensées, ses souvenirs (tout du moins ceux qui restent) et l’enquête qui piétine puisque Pierre ne se souvient de rien !

    Malgré une thématique lourde, un personnage attachant mais malade, Jean-Louis Serrano apporte de la légèreté avec les caractères hauts en couleurs des résidents de l’EHPAD. Bien qu’ils sachent leur fin toute proche, ces hommes et femmes sont le parfait exemple d’amitié, d’amour et de solidarité. A travers un quotidien difficile et oppressant, on retrouve de brefs moments de joie, les petits plaisirs de la vie, fugaces mais ô combien importants qui rendent la situation moins pire.

    Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un récit en plein cœur de l’actualité, une tranche de la société contemporaine. Malgré un sujet oppressant, c’est un roman qui se laisse lire facilement grâce à la plume simple mais efficace de l’auteur.

K-Libre -  9 Août 2021

    Bienvenue aux Pinsons, un de ces mouroirs tranquilles et aseptisés où l'on parque les "personnes âgées" en attendant d'en être débarrassé. Et à quatre-vingt-dix ans, Pierre aurait bien mérité d'y vivre tranquille, à ressasser son enfance avec son ami Adrien, évoquant leurs promenades à vélo et leurs baignades interminables. Il y a aussi le souvenir de la guerre, de ceux qui n'en sont jamais revenu et du frère de Pierre, parti à sa place au STO et dont la famille n'a plus jamais eu de nouvelles. Les Pinsons ne serait pas le pire de ces établissements où les sévices sont ceux de l'âge, et Pierre n'a déjà plus toute sa tête, s'il n'y avait ce tyran domestique qu'est Maria l'infirmière, véritable dragon dépourvu de cœur régnant par la terreur. Aussi, lorsqu'elle fait une chute mortelle dans les escaliers, personne ne la pleure, au contraire. Mais quelqu'un la détestait-il assez pour la pousser ? Ou plutôt : TOUS ne la détestaient-ils assez pour vouloir qu'elle cesse d'empoisonner leurs derniers moments en ce monde ? Mais un second meurtre vient compliquer la donne, d'autant que Maria n'était peut-être pas la virago qu'on croyait...
    Encore une œuvre qui se situe dans cette zone grise entre le noir et la blanche, où l'argument policier assez léger (ce n'est pas un reproche) n'est là que pour soutenir une étude de personnages. Mais appeler ça une comédie, comme le fait le quatrième de couverture ?
    Il faut avoir une drôle de définition de l'humour, ou se contenter d'une fiche de lecture. Non, l'auteur excelle surtout à décrire sans pathos, mais avec un très beau style ces mouroirs destinés à ceux qui ne peuvent plus vivre et n'en ont parfois même plus la volonté, où la double trahison du temps qui passe et de la mémoire défaillante fait se mêler les époques. Pour filer la métaphore cinéphilique, on est plus proche de l'excellent Youth de Paolo Sorrentino que chez les Vieux de la vieille. Et si tout ceci se lit plus qu'agréablement, c'est quand même avec un certain malaise : puisque tel est notre sort à tous, que ferons-nous lorsque viendra cette inéluctable heure d'hiver ?
    Un roman qui appuie là où ça fait mal, ce qui est somme toute un des buts de la littérature, avec l'élégance de ne pas trop insister ni d'étirer son propos. Jean-Louis Serrano a frappé bien juste...

Citation:

"Certains jours, on aimerait réveiller tous les cancers du monde pour franchir avec eux l'issue de secours, dans la clarté radieuse d'un bloc opératoire."

***

    Les lectures de Cerise  (page Facebook): Chronique de Joëlle Marchal le 16 07 2021

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Hilarant et captivant : un délicieux polar !

L'auteur

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.

Mon avis

Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot ».

Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je n'ai pas été déçue.

Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

Un bon moment de lecture.

Céline Gousset-  Le Suricate Magazine  20 Juillet 2021

Un roman à l'atmosphère pesante

Pierre, 90 ans passés, est résident dans la maison de retraite des Pinsons. Malheureusement pour lui, sa fin de vie n’est pas aussi douce et reposante qu’il l’aurait souhaitée. La cause principale de son tourment s’appelle Maria. Elle est femme de ménage aux Pinsons et semble bien décidée à imposer sa loi cruelle et arbitraire aux petits vieux dont elle s’occupe. Lassé de la violence physique et verbale dont Maria fait preuve à son encontre, Pierre rêve d’avoir encore la force de la faire dévaler les escaliers. Le jour où Maria est retrouvée morte au bas des marches, les certitudes de Pierre vacillent. Avec son Alzheimer, il n’est plus sûr de rien. Est-ce un hasard bienheureux ou en est-il coupable ?

Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un roman à l’atmosphère pesante. La maltraitance dont sont victimes les résidents, leur solitude et surtout le manque de considération à leur égard sont fort marqués. Ceci rappelle une triste vérité subie par certains de nos aînés, encore trop répandue.

Fort heureusement, les personnages sont attachants. Pierre vit plus souvent dans le passé que dans le présent. Ses souvenirs le hantent et se mêlent à sa vie actuelle. Le retour à la réalité est souvent difficile pour lui, même s’il a la chance de pouvoir compter sur la présence de ses amis, compagnons de galère. Dans une lecture au climat oppressant, les belles histoires d’amitié et d’amour de ces hommes et de ces femmes qui savent leur fin proche met du baume au cœur.

On soulignera les qualités de l’auteur qui est parvenu à présenter une narration à la première personne, se déroulant dans la tête d’un homme souffrant de la maladie d’Alzheimer. Bien que Pierre oscille entre vieux souvenirs, moments de lucidité et prises de consciences délicates, le récit est cohérent et reste facile à suivre. Cela met d’ailleurs l’empathie du lecteur à rude épreuve, puisque celui-ci comprend davantage que ce dont Pierre a conscience. Il est douloureux de voir ce petit vieux souffrir au fil des pages sans pouvoir en prendre la défense.

Ce roman présente une histoire inattendue car la quatrième de couverture n’en reflète pas bien le récit. En effet, on n’y retrouve ni éclat de rire ni enquête digne d’un polar, bien qu’annoncés à l’arrière du bouquin. L’histoire traite plutôt d’une réalité pas toujours reluisante d’une fin de vie en institution. Il s’agit donc d’un roman vraiment réussi et bien construit, mais qui ne répond pas aux attentes du lecteur à la recherche d’une enquête à dimension comique. Le choc de la dureté du récit, amené avec finesse et mélancolie, n’en est que plus brutal.

Livres Addict: Chronique de Jess

Je connais l'auteur sous différents pseudonymes, et que ce soit ses polars ou ses romans du terroir ce sont toujours de très bonnes lectures (retrouvez tous mes avis en fin d'article).

Cette fois, Jean-Louis nous offre un roman bien différent de ce qu'il a l'habitude d'écrire. Nous sommes dans une maison de retraite et si parfois l'auteur tente de faire de l'humour, j'ai trouvé cette histoire bien triste. Nous suivons le quotidien de Pierre, 90 ans, qui vit aux Pinsons depuis environ 8 ans. Il est un peu paumé, la sénilité est en train d'arriver à grands pas, il vit dans le passé souvent. Mais son quotidien est rythmé par le harcèlement et la maltraitance qu'il subit de la part de Maria, la femme de ménage.
Il n'est pas le seul à subir d'ailleurs, la plupart des résidents subissent des horreurs régulièrement. J'ai été tellement en colère en lisant certaines scènes que j'étais bien contente quand Maria sera retrouvée morte. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. L'auteur prend son temps pour nous décrire la vie des pensionnaires, leur routine et surtout les méchancetés de Maria.

J'ai eu l'impression que le roman était divisé en deux parties distinctes. La première avant le décès de Maria et la seconde sur la vie après Maria et sur l'enquête. Cette dernière passe je trouve au second plan. Le policier en charge de l'enquête vient régulièrement interrogé Pierre et son ami Adrien. Ce sont effectivement les deux seuls pensionnaires à avoir été aussi virulents envers Maria et contents de sa mort. Pierre et Adrien se disputent de plus en plus à cause de cet incident. Adrien dit parfois qu'il l'a tué, mais accuse souvent Pierre de l'avoir fait et de ne pas vouloir lui avouer.
Plus nous avançons dans l'histoire et plus la mémoire de Pierre s'effrite. Il radote de plus en plus, ne sait plus ce qu'il a mangé la veille, ce qu'il a fait avant-hier et pense que sa petite-fille a toujours 7 ans. Il vit dans le passé, le plus régulièrement pendant la seconde guerre mondiale. Il vit dans le regret de ne jamais avoir eu de nouvelles de son petit frère Georges.

L'auteur a su très bien nous dépeindre le quotidien de Pierre. Les redondances nous montrent bien dans quel état de confusion il se trouve. Les sujets de conversation entre lui, les locataires et le personnel soignant tournent en boucle, il ressasse à longueur de journée. Les journées se suivent et se ressemblent aux Pinsons.
L'énigme sur la mort de Maria est très prenante. On se demande tout du long si Pierre est coupable ou si un autre pensionnaire a pu la tuer.

Voici un roman qui nous fait réfléchir sur le quotidien de nos aïeux lorsqu'ils sont en maison de retraite. J'ai souvent pensé à mes propres grands-parents en lisant cette histoire. Ca ne donne pas du tout envie de finir notre vie dans de telles conditions.

Magjournal77 idées de lecture de Pascal Pioppi

    La vie en maison de retraite n'est pas des plus réjouissantes. Pierre, à 90 balais, s'ennuie tout comme ses copains. Maria l'horrible femme de ménage est retrouvée morte après avoir dévalé l'escalier. Pierre est montré du doigt car il était le principal souffre-douleur d'une maria horripilante à souhait. L'inspecteur patauge et la bande sympa de petits vieux décide de prendre l'enquête en mains. L'enquête un peu déjantée donne un sacré bol d'air dans la maison médicalisée.

Livresque78

Il n’est pas simple de vous donner mon ressenti sur ce livre, je pensais le lire avec légèreté, mais au final, bien au contraire de l’idée que laisse paraître la couverture, c’est un roman au sujet profond dont les premières chapitres font peine à lire. Mais, il y a un mais…
Difficile de lire les souffrances que certains tortionnaires font subir aux personnes âgées dans les EPAHD ou à domicile, pourtant nous le savons tous, c’est malheureusement une réalité, cela n’enlève rien à la colère que cela déclenche en moi. Cependant, l’auteur parvient à nous faire prendre le recul nécessaire et voir la sagesse avec les yeux de Pierre, ce pensionnaire de 90 ans qui est l’une des cibles de Maria le dragon du ménage. Quand on côtoie les personnes âgées, ils nous transmettent leur sagesse et Pierre en est rempli mais, son caractère déborde parfois de cette douce carapace et vu ce qu’il endure, il en a bien le droit. Vous l’aurez compris cette première partie de lecture est assez éprouvante mais le ton change, la plume devient plus légère et c’est tant mieux.
Le franc-parler de nos petits vieux est une source de bonheur, ils sont comme les enfants et n’ont plus de filtres, on rencontre aussi au fil des pages de véritables soignants, de ceux que l’on souhaite applaudir à nos fenêtres toute l’année. Car s’occuper des plus faibles, des plus fragiles est un métier et le roman de Jean-Louis Serrano est un bel hommage à cette profession, à ceux qui s’impliquent et rendent les derniers moments de la vie plus doux.
Moi, les anciens je les aime, certains sont moins sympas c’est certain, mais ils sont notre passé, ils sont ce que nous verrons dans le miroir dans quelques années, alors Pierre, Adrien et les autres, j’ai eu un vrai coup de coeur pour eux et cette envie de les protéger. Une belle idée que ce roman, pour plein de raisons que vous découvrirez en le lisant, on dit merci qui? Merci Mag!   Bonne lecture Mag


Les pipelettes en parlent Chronique de Zina

Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot devrait plaire car il parle de ce sujet tabou qu’est la fin de vie, ici en Ehpad (autre petit nom des maisons de retraite) sur un ton drôle, touchant et avec une petite touche d’enquête policière.

En effet, Maria, la bête noire des résidents des Pinsons vient d’être retrouvée morte dans les escaliers. C’était leur tyrannique femme de ménage. Pierre, Adrien, “Mike Brant” et Pauline sont aussitôt soupçonnés car ce sont des rigolos et des opposants, et donc ses souffre-douleurs préférés.

Mais entre oublis volontaires et perte de mémoire dues à Alzheimer, l’enquêteur Loigeron, surnommé Moustache par les résidents, qui est chargé de cette affaire, va en voir des vertes et des pas mûres. Le directeur et l’infirmière en chef, Sonia, ne seront pas non plus au bout de leurs surprises.

Pour ce qui est de l’histoire policière en elle-même, elle me semble secondaire.

Jean-Louis Serrano brosse un portrait en demi-teinte de cet établissement de retraite. C’est un des atouts de Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot. Sans fard et sans pathos, il décrit la perte d’autonomie, la perte de repères, la tristesse mais aussi les liens qui se tissent encore à un certain âge et dans des conditions particulières. C’est drôle, touchant et inspirant.

Heureusement, les paragraphes sur les souvenirs de Pierre (pendant la deuxième guerre mondiale avec sa femme et son frère), sur les moments de partage avec ce fou d’Adrien ou de tendresse devant la vitre avec Pauline, sont de vraies bulles de plaisir à lire. Et de véritables prises de conscience de ce moment bien particulier de nos vies. Que l’on préfère d’habitude ne pas voir…

Une prise de parole sous couvert de divertissement, situé en Isère, avec des personnages attachants, espiègles et retords, une plongée dans la deuxième guerre mondiale et un suspense léger mais plaisant, j’espère que l’auteur n’a pas dit son dernier mot avec ce livre!



Follow The Reader chronique de Diana 30 juin 2021:

 Ce récit est un peu particulier, déjà parce que la couverture nous induit en erreur, ici pas d’enquête mais plutôt un constat doux-amer sur une fin de vie en institution.

    Mais Maria va finir morte en bas d’un escalier, alors est-ce un hasard bien heureux pour les pensionnaires ou juste le ras le bol d’un qui a décidé que c’était trop et l’a poussée. Le doute va s’immiscer et il sera difficile de déterminer quelles sont les circonstances de la mort.

    Ce qu’il faut retenir c’est les belles histoires d’amitiés, d’amour, de ces hommes et femmes qui savent leur fin proche. C’est vraiment très particulier à lire, d’une part ce climat très oppressant des institutions médicales qui à la fois infantilisent et diminuent trop souvent les patients mais qui aussi permettent à beaucoup de ne pas être seuls au quotidien et pouvoir parler, sourire et rire des petits plaisirs de la vie. Et d’autre part c’est aussi un récit qui nous met face à certaines de nos actions mais aussi à ce qui sera sûrement notre fin pour beaucoup.

    C’est en ça que cette lecture est douce amère, elle nous projette dans un futur qui fait tout sauf rêver et qu’on oblitère le plus longtemps possible de nos existences.

    Ce roman est très bien écrit et facile à lire, c’est encore plus paradoxal au vu des sujets qui sont traités. Je le conseille si vous avez un moral fort, pour les plus sensibles attention car certains passages font vraiment mal au cœur.

France bleue Drôme Ardèche

Valérie Rollmann (le livre du jour 21 06 2021)

 A priori, le livre se présente comme un livre drôle dans lequel les personnes âgées n'ont pas envie de se plier au dictat du jeunisme, avec une enquête policière. Mais derrière le roman apparaît un témoignage. Choisir l'humour et le tendresse pour évoquer un choix de société où l'humanité se fait la malle. Un vrai beau roman d'auteur, sensible et bien écrit. J'espère que vous partagerez mon coup de cœur.

le blog de Philippe Poisson le 9 juin 2021

Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc - Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond


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craie

Prison de craie

Roman. Novembre 2010; Editions De Borée

Deux hommes sont reclus dans la même geôle, isolés du monde. Chacun est persuadé que l'autre est un mouchard. Cependant chacun ressent, par vague, le besoin impérieux de connivence, d'amitié. Balançant entre confidence et révolte, Claude et William se livrent et s'opposent jusqu'à la confusion. Quand l'un baisse les armes, l'autre se refuse. Le huis clos de la cellule exacerbe les sentiments. La paix des braves reste inaccessible.

Dans le laboratoire de cette Prison de craie, on dissèque l'humanité pour mettre à nu ses faiblesses, ses doutes, ses vanités et ses splendeurs. Parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils sont nos semblables, ces êtres nous sont extrêmement attachants.

Critiques:


Les obsédés textuels:

Huis-clos surréaliste. Près des protagonistes de Jean Genet, c'est aux thèmes de l'altérité, de la soumission et de la trahison que les personnages nous confrontent. Une curiosité d'auteur polymorphe.


Joëlle Vérain Idfm.98:

Roman écrit avec une très belle écriture. Une histoire prenante que l'on a du mal à interrompre, tant on se demande comment elle peut finir. On frissonne et on est ému. On s'emprisonne avec les personnages, mais s'en libérera-t-on?


Virginie Tinland Inf'Osny:

Un huis clos infernal. Balançant entre confidence et révolte, William et Claude se livrent et s'opposent jusqu'à la confusion. Mais quand la haine est déclarée, l'espoir renaît de manière inattendue.

Dans la Prison de craie, il n'y a qu'un temps: celui de l'observation aiguë de l'autre. L'histoire bouleversante de deux êtres qui nous ressemblent. C'est du grand roman qui ne juge pas. Une tragédie qui resserre son noeud coulant avec une redoutable efficacité. Un étau infernal étreint les deux protagonistes: d'un côté, la volonté et le besoin de communiquer vécus comme une nécessité de communiquer  absolue, de l'autre, la méfiance qui leur interdit l'amitié ou tout au moins la confiance qui les sauverait peut-être? La force poignante de Prison de craie, c'est de montrer, degré par degré, la rupture puis les tentatives de réconciliation de ces deux hommes dans la prison de leurs sentiments. Une mise à nu de la nature humaine. Passionnant jeu d'échecs où chacun lutte avec ses contradictions et où la parole a bien peu de chances face au poids du silence. Il émane une grande force émotionnelle de ce livre qui lui permet d'explorer la tragédie intime de chaque être humain en quête de son identité. Le silence explose au visage du lecteur de page en page et c'est certainement le roman le plus profond qu'ait écrit cet auteur. L'homme  est le miroir de l'homme...


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noires vengeances

Noires vengeances en V.O.

Roman policier. Juin 2010; Collection Qui? Éditions du Valhermeil

 

Louis le Guillou se pend à la veille de sa sortie de prison. Il avait été condamné pour avoir assassiné des notables de la région, dont le patron de l'entreprise où il travaillait. Pourtant, les descendants de ses victimes sont exécutés de la même façon: étranglés avec une cordelette. Philippe, le vieux flic, tente de dénouer ce qui semble être l'exécution d'une série de noires vengeances.
La tâche est difficile quand les acteurs portent des masques et que chacun traîne les secrets de vies antérieures.

Critiques:

Action-suspense; Claude le Nocher:

action-suspense.over-blog.com/

Un suspense de très belle qualité...Croire qu’il ne s’agirait que d’un petit polar, ce serait mal connaître la finesse de cet auteur. Il faut d’abord souligner la souplesse d’écriture, qui rend ce récit extrêmement agréable à lire. Décrit avec soin, le contexte entourant le policier crée une ambiance d’authenticité... Un polar à découvrir.


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venin

Une saison de venin

Roman. Septembre 2009: Éditions Feuille bleue


Dans ce pays de mer et de soleil où règne une dictature habilement empruntée à l'Histoire, le venin de la dénonciation pervertit les rapports humains. Nul n'est jamais conforme à son image: Claudia l'enseignante sanglée dans sa moralité, Maria la mère repliée sur son veuvage, Luis l'élève brillant, Pablo le fugitif, Jorge l'expert des opérations spéciales…
Qu'adviendra-t-il d'eux dans cette société où parler, contrevenir aux ordres de la Radio nationale, c'est encourir les foudres de la milice ou du mystérieux Observatoire?
La tension monte comme un lent crescendo durant cette "Saison de venin" tout en ombre et en lumière tandis que le hasard -ou autre chose?- joue avec Claudia et Jorge.

Critiques:

La Gazette du Val d'Oise
Une saison de venin aborde le thème de la dictature, de la dénonciation et sonde l'âme humaine, passée au révélateur d'une période propice à toutes les vicissitudes.
Mémoire des arts:
Une réflexion sur la violence, le pouvoir:.. De belles pages.
Vivre en Val d'Oise:
Comment tous les pouvoirs politiques autoritaires utilisent la vilénie des hommes et des femmes ordinaires pour renforcer jusqu'à la folie leur pouvoir.
L'Histoire raconte en chapitres souvent insoutenables les conséquences de cette universelle dureté de cœur.
La saison de venin est une nouvelle et glaçante variation de Jean Louis sur ce thème, son obsession. Une tragédie classique.
Femmes d'aujourd'hui:
On retrouve ici les thèmes de prédilection de J.L. Serrano. Une fois encore il réussit le pari de nous rendre attachants des personnages à priori haïssables.
Alapage.com:
Comme toujours avec Jean Louis Serrano, les choses ne sont pas si simples. Dans ce roman habité d'une galerie de personnages profonds et insondables, l'écrivain trompe les apparences avec un talent déconcertant. Lucide, habile, émouvant: un livre à mettre entre toutes les mains, un roman pour tous les plaisirs de la lecture.
La Montagne:
J.L. Serrano aborde la thématique des dictatures. Comment vit-on dans un monde où tout est réglementé, jusqu'à la parole et l'intimité? Serrano illustre son propos à l'aide d'une série de personnages, tous renvoyés à une forme de solitude quasi carcérale, mais tous habités par le besoin de vivre. Très vite, il dépasse l'anecdote pour traiter de la nature humaine, sa grandeur, ses faiblesses, dans un livre très tendu d'une belle ambition.
L'Est-éclair:
L'atmosphère étouffante de cette saison de venin monte en puissance au fil des pages et des événements. Et le lecteur en haleine attend que l'orage éclate. Un sujet grave traité avec subtilité. Un très beau roman.

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étangs
Noirs étangs de Cergy

Roman policier octobgyre 2008: Editions du Valhermeil

Philippe, le vieux flic dépassé par la technologie, ne pensait pas que son épouse Martine et son ami Corentin, l'éducateur, se mêleraient à son enquête. L'ex-madame Barjac apparaît et disparaît dans le manoir où Julien a été placé par une juge pour enfants du tribunal de Pontoise pour exécuter un travail d'intérêt général . Barjac, le propriétaire du manoir est un étrange type au passé violent. Philippe est persuadé qu'il a supprimé sa femme et qu'il a tenté d'ensevelir le cadavre dans une fosse. On trouve un corps dénudé dans les eaux des étangs de Cergy, mais Corinne Barjac réapparaît au manoir...

Il faudra bien de l'intuition et de la psychologie à Philippe pour débrouiller cette affaire qui révèle la fragilité et la solitude des hommes.

Critiques:

Inf'Osny:
Il revisite ses thèmes de prédilection: le secret, la violence et la fragilité humaine. Une écriture savoureuse, toujours juste, précise et empreinte d'une telle sensibilité qu'elle se rapproche de la poésie.
Rayonpolar.com (Claude Le Nocher):
Il n'est pas forcément utile d'élaborer une intrigue complexe, aux multiples crimes et effets spéciaux pour s'avérer convaincant. Fidèle à sa qualité d'écriture, déjà évidente dans L'homme nu et les limons de l'Oise, Jean Louis Serrano installe ici une ambiance très subtile. Finesse de la psychologie de chaque protagoniste, détails trop anodins pour ne pas être importants, questions sans réponses absolument claires, quelques surprises et faux-semblants: tels sont les atouts de cet excellent suspense.

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poulpe

La beauté du poulpe

Roman Août 2008: éditions La feuille bleue

"Je ne peux pas m'empêcher de l'admirer". C'est l'aveu d'un fils écrasé par l'"emprise tentaculaire d'un père tout-puissant. Un père dont les bras s'abattent sans faiblesse sur le gamin pris en faute. Mais un père qui évite à son enfant de se noyer dans les eaux troubles d'une guerre d'Algérie qui les dépasse tous. Un papa beau comme un poulpe. Dans l'Algérie des années 1960, une Algérie sauvage et dure, les sentiments ne s'expriment pas: l'amour maternel, la fierté d'un père prêt à tout pour sauver sa famille, l'amitié impossible entre deux adolescents qui n'appartiennent pas à la même communauté. La vie est violente comme la beauté de la nature.
&eacutecrit avec une concision remarquable, le quatrième roman de Jean-Louis Serrano brandit le poing contre la folie des hommes à travers l'âme des choses.

Critiques:

Inf'Osny:
La vie est violente comme la beauté de la nature. L'école de la vie, c'est apprendre à côtoyer la mort. Une oeuvre engagée et profondément humaniste.
Boojum-mag:
Jean-Louis Serrano possède le talent rare de parler à tous. La narration épurée, sans complaisance de La beauté du poulpe sait distiller l'émotion au détour des pages d'un drame qui ne prend jamais parti. Qui laisse au lecteur tout loisir de réfléchir
Parutions.com:
C'est un récit touchant. Le roman séduit car les mots savent porter jusqu'aux ambiances méditerranéennes
Le petit dignois (Victor Bérenguier):
Le livre a le mérite de faire remonter à la surface bien des ressentis et des non-dits sur une époque.
Spectacle du monde:
Un roman sur l'amour filial donc, qui dresse le cadre aimant de la famille comme rempart face à la folie des hommes.
L'Est-Eclair:
Un roman d'ambiance, une écriture subtile, où les émotions se cachent derrière la pudeur des mots.
Vivre en Val d'Oise:
Le talent de J.L. Serrano réside dans la délicatesse et la pudeur avec la quelle il décrit l'enfance d'un pied-noir en pleine guerre d'Algérie. On oscille entre le goût du sang, métallique, et celui d'une orange amère en lisant La beauté du poulpe, et l'on prend plaisir à lire un ouvrage profondément humaniste qui, enfin, ne prend pas parti au sujet d'une période encore sensible aujourd'hui.
Femme d'aujourd'hui:
Un roman à l'écriture subtile qui allie poésie et sauvagerie, sans jamais prendre parti. Un coup d'essai qui ressemble fort à un coup de maître pour La Feuille Bleue.

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limons

L'homme nu et les limons de l'Oise

Roman. 2007 Editions du Valhermeil


Hier, Nathalie est partie. Elle est partie sans me donner une explication. Ce soir, alors que je me rends au chevet de ma vieille mère, un homme nu sous la pluie se jette sur le capot de ma voiture. Il a tout oublié, il ne sait pas d'où il vient, il ignore même son nom. Avec mon vieil ami Philippe, le policier, je cherche à découvrir l'identité de l'homme nu. L'apparition de Celio correspond à la disparition de Nathalie. Maman veut me révéler des secrets sur la fin de mon père et sur la mort de mon frère aîné. Toutes ces strates cachées de ma vie remontent et se mêlent comme les limons de l'Oise en crue

Critiques:

de Claude Le Nocher, Rayon Polar:
J.L. Serrano a concocté un suspense psychologique de très belle qualité. Les deux précédents romans de l'auteur ont été récompensés par divers prix. Celui-ci en mériterait sûrement un, également.
de Inf'Osny:
Nous retouvons avec régal sa plume qui sème le trouble dès les premières pages de ce semblant de polar qui est en fait un roman psychologique qui dissèque l'âme humaine avec beaucoup de finesse.

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falaise

Le bateau sur la falaise

Nouvelles. 2003. Éditions An tu all ar mor.


Dans ce recueil, la mer est une constante. Elle est l'un des acteurs ou forme le décor de ces histoires. On y lit la vie de Jeannot l'inquiet qui construit un bateau au sommet d'une falaise alors qu'il serait plus raisonnable de le fabriquer en bas, plus près de l'océan. Il a ses raisons. Nicolas se trouve prisonnier d'une capsule immergée dans la mer, les minutes lui sont comptées. Des marins, comme Richard, Marcel, Paulot, Moussah ou Jules luttent contre le temps avec la rigueur de capitaines restant à la barre. La Lola quitte le Cap Vert pour Amsterdam, comme Drago revient dans son île de Croatie.
Les hommes vont et viennent, au rythme des marées. Ophélie, cette pauvre fille dont la laideur attire les railleries se trouve brutalement convoitée par chacun à cause de son sourire. Bien sûr, il ne s'agit pas là d'un sourire normal.
Les personnages suivent obstinément le cap de leurs rêves. Les nouvelles nous font voguer de l'humour à la tendresse, à l'émotion, comme la tempête et le calme bleu se succèdent.

Critiques:

L'écho régional:
à lire, vous ne serez pas déçus.
Vivre en Val d'Oise:
Quand on aime, on ne compte pas… Le bateau sur la falaise est plus qu'un simple recueil de nouvelles, c'est un rendez-vous à ne pas manquer. Onze petites nouvelles à cueillir comme des galets sur la plage. J'ai lu votre livre comme on porte un coquillage à son oreille. Votre musique est essentielle.
Inf'Osny:
Coup de cœur pour ce recueil. On retrouve avec bonheur la finesse d'écriture et l'humanisme de Jean Louis Serrano. Des portraits plus vrais que nature, d'une simplicité déroutante tant ils sont empreints de délicatesse et de sensibilité.
Nouvelle donne:
Qu'ils soient à quai ou qu'ils coulent, les personnages sont attachants. De très bons textes à savourer.
Nuit blanche:
Insoutenable, à prendre au vol plus que jamais.

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monde promis

Le monde m'était promis

Roman.2003. Éditions de l'Aube. Prix Alain Fournier. Prix du Méridien.

Ce roman donne la parole à trois êtres au lendemain d'une guerre qui pourrait se situer n'importe où dans le monde, tant la bestialité humaine est universelle. Dans une ferme, la Femme dit le chaos provoqué par un viol de guerre. Dans sa famille dévastée, le vieux père ne lui parle plus, accablé par la honte. Sa mère et sa fille née du viol lui apportent un peu de tendresse lui permettant de vivre encore. Elle fait partie de l'ethnie des rats. Dans la ferme voisine, l'Homme remâche sa haine. Il est le violeur, il appartient à l'ethnie des Porcs qui ont perdu la guerre. Tout puissant hier, il se voit vaincu aujourd'hui. Il s'interroge sur son geste. Le héros est devenu bourreau. Dans cette famille non plus, on ne se parle pas. Le père est parti combattre et n'est pas revenu, le jeune frère veut vivre et oublier la guerre. Dans une troisième ferme brûlée, un jeune médecin casque bleu tente de redon,ner le goût de la paix à chacun.
Les bonnes intentions ne suffisent pas, elles sont même destructrices parfois. Cette histoire est celle des hommes prédateurs et des femmes qui subissent, qui se répète depuis que les hommes sont sur terre.

Critiques:

Le Berry républicain:
Le Récit écrit au présent est sobre, les mots sont précis, les phrases claquent. Il faudrait soulever les pierres tombales pour connaître ce qui s'est vraiment passé dans ce maudit pays. Les morts seraient plus bavards que les survivants.
Vivre en Val d'Oise:
Un chef d'œuvre! Entre promesse et réalité vécue, un gouffre s'est creusé Le romancier a le don de développer les conséquences de l'actualité universelles, au plus proche de la vie. Nous communions de page en page à l'angoisse et aux émotions de ses personnages.
Inf'Osny:
Le roman de la haine. L'écriture ne s'embarrasse pas de fioritures, la dureté, la haine, la violence sont décrites avec une sobriété déconcertante. Un roman éblouissant et inoubliable.
Onze comme une:
Une plume meurtrie. Comment un homme, pas foncièrement mauvais, peut basculer dans l'horreur et où se situe la limite entre la victime et le bourreau?
Lire:
Un roman d'une intensité rare. Sobriété maximale, économie de mots, absence totale d'effets pour dire la violence insoutenable des silences.
La Gazette:
Une plume en or. L'écriture séduit les lecteurs qui veulent tenter l'aventure. Sa plume sème le trouble et vous suit quelque temps après le livre fermé.

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valdoise

Immigrés du Val d'Oise

Le chemin des hommes 2001. Éditions du Valhermeil:

Cet ouvrage est un recueil de dix-huit témoignages d'immigrés venus de tous les horizons: Un Turc épris d'harmonie, une Argentine ayant fui la dictature, un Portugais, un Croate, un Kabyle, un Marocain à la recherche d'une vie meilleure, des réfugiés du Sri Lanka, du Cambodge, du Vietnam, de Chine chassés par l'horreur, une Tunisienne, une Malienne, deux Sénégalaises, une Vénézuélienne débarquant à Paris par amour, une Chinoise éprise des peintres français, une Arménienne rescapée du génocide, et même un survivant des premiers chrétiens, un Chaldéen. Ces hommes et ces femmes portaient le secret de cet exil. Ils n'en parlaient pas à leurs propres enfants, par pudeur, parfois par honte.
Ce livre leur a permis de transmettre leur histoire, d'indiquer aux leurs où étaient leurs racines. Leurs récits sont surprenants, ils renversent les idées reçues que nous pouvons avoir sur ces étrangers qui choisissent notre pays pour simplement survivre.
La question se pose alors: quelle est la force du désespoir qui pousse des hommes et des femmes à rompre avec leur terre natale pour devenir des immigrés chez nous, les privant ainsi définitivement de leur identité. Un immigré de la première génération n'est pas encore Français en France, mais il n'appartient déjà plus à son pays d'origine. Il devient étranger partout.

Critiques:

Pour Immigrés en Val d'Oise:
Vivre en Val d'Oise: Ne pas céder aux idées toutes faites. Vaincre l'indifférence. Un chemin des hommes entre chemin de croix, chemin d'espoir et histoire d'amour. En Val d'Oise et par l'intermédiaire du talent de conteur de l'auteur, une partie de la mémoire vivante des immigrés s'offre à nous.
La Gazette:
Dix-huit regards sur des destins déchirants. Une quête de témoignages ardue. Difficile d'évoquer son passé. Difficile de traduire des instants de douleur avec des mots. On ne sort pas indemne de ces histoires d'hommes et de femmes marqués par la douleur.
L'écho régional:
Une fenêtre entr'ouverte sur des destins exotiques. Leurs témoignages sont bouleversants. Pour mieux comprendre, pour ne pas amalgamer, lisez ces témoignages.

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chiens

Les chiens des collines

1998. DENOEL: récompensé au festival du premier roman à LAVAL, au festival du premier roman à Chambéry. Prix du C.E. des usines Renault:

Ljubo et son frère aîné Anton ont été pris par des miliciens serbes alors qu'ils regagnaient leur ferme. Ils sont jetés dans la bergerie d'une ferme où se trouve déjà Goran, un instituteur. Les trois hommes partagent la peur de mourir et subissent le sadisme de leurs geôliers. Un jeu subtil d'influence et de rapport de force s'établit entre les prisonniers et les soldats. Le plus cruel n'est pas toujours le plus affaibli.
Ce huis clos est le prétexte d'échanger des souvenirs, des espoirs et de révéler sa nature, alors que la simple pensée du lendemain paraît illusoire. Tandis que la société des hommes se désagrège, les chiens chassés des fermes par la guerre s'organisent en meutes pour survivre.

Critiques:

Télérama:
Vivre dans la terreur, avec une chance infime de survivre ou en finir de suite, une bonne fois pour toutes? Roman remarquablement maîtrisé.
Angelines:
Premier roman à la très belle écriture, cet ouvrage est aussi un récit proprement effrayant sur la violence. C'est aussi inéluctable qu'un constat, un rapport. On en sort sonné.
Le libraire:
Cet ouvrage mérite toute notre attention, c'est une des perles de la rentrée. Du grand art.
La page des libraires:
Premier roman réussi.
Le soir illustré:
On aimerait en savoir plus sur celui qui a dû être témoin ou acteur de cette guerre. L'auteur réussit à nous faire partager chaque instant l'insupportable.
Le généraliste:
Roman métaphorique et poignant. Dans une écriture assurée, concise, avec un brin de lyrisme contenu, l'auteur propose une fable de tous les temps pour montrer l'horreur de la violence humaine.
La presse de la Manche:
Formidable hymne à la vie.
Le Monde: Point de démonstration, de grande phrase à effet. Plus efficacement, un style simple mais travaillé pour dire des situations complexes, des formules qui font images pour dénoncer la folie de la guerre.
Notes bibliographiques:
Le récit évite la description complaisante de l'horreur mais restitue toute la cruauté de ces guérillas internes.
Vivre en Val d'Oise:
Coup de maître pour un premier roman! Le suspense dure autant que le livre. Simplicité et retenue, une petit livre qui fait honneur à la rentrée littéraire.



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