Du côté du boulevard Charlemagne
Voir
aussi la basilique du Sacré-Coeur de Nancy
Sur les ruisseaux
Nancy, cartographie du bruit
Sur l'urbanisation du quartier de Médreville
Les bombardements de Nancy lors de la premère guerre mondiale
Le Clos de Médreville ( ici en 1974), un havre de calme
Sur les ruisseaux
Nancy, cartographie du bruit
Sur l'urbanisation du quartier de Médreville
Les bombardements de Nancy lors de la premère guerre mondiale
Le Clos de Médreville ( ici en 1974), un havre de calme
Au 18ème
siècle, Médreville était une cense (un clos) appartenant aux
Bénédictins de de l'abbaye de Saint-Léopold. avant d’être une ferme
appartenant aux Sœurs
de Saint-Charles.
Ces Bénédictins de Saint-Léopold avaient acheté Médreville le 5 juin 1731 à Marie-Victoire Guillemin veuve de Louis Régnard, avocat à la cour. Déjà en 1686 cette cense avait été cédée par Catherine Collin femme du sieur Vilème à Marc Antoine marchand de Nancy
Sur cette abbaye :
En 1701, le duc de Lorraine Léopold fit du Prieuré de Belval (bénédictin de Porcieux, 17ème siècle) une abbaye, sous l'invocation de son saint patron, saint Léopold d'Autriche. L’église de cette abbaye fut terminée en 1705, et consacrée en 1737. Le célèbre dom Calmet fut abbé de Saint-Léopold de 1718 à 1728. Le couvent, comme bien d'autres mais après une existence plutôt brève, fut supprimé à la Révolution. Sous la Restauration, les Visitandines ne purent réoccuper leur ancien couvent, occupé par le lycée impérial devenu royal ("Henri Poincaré" aujourd'hui) ; elles achetèrent alors Saint-Léopold, dont elles firent raser l'église en 1822. L'actuel lycée Cyfflé occupe désormais l'emplacement de l'abbaye Saint-Léopold.
Au 19ème siècle, les terrains occupés aujourd'hui par la Résidence "Les Ducs de Bar" et par la Résidence "Le Clos de Médreville" appartenaient (en grande partie) aux Soeurs de Saint-Charles.
Au début du 20ème siècle, les terrains du Clos de Médreville ont servi de jardins pour le Bureau de Bienfaisance de Nancy ; il s’agissait d’une œuvre d’assistance par le jardin. Les terrains concédés aux habitants à Nancy étaient à Médreville, Villers, Savelons et la Sablière (cf. « congrès des Jardins ouvriers de 1912)
Le groupe de Médreville était divisé en 76 lots, 24 pour Villers, et 13 pour la Sablière, 71 pour les Savelons.
Les demandes étaient de plus en plus nombreuses chaque année ; elles ont permis un remembrement des terres et la suppression de certaines enclaves. Deux cent vingt-trois familles ont pu profiter de ce mode d'assistance en 1912.
La congrégation des soeurs hospitalières de Saint-Charles a cédé en 1963 les terrains à la Société Civile Immobilière "le Clos de Médreville" pour construction des résidences " Le Clos de Médreville" et "Les Ducs de Bar"
Sur les soeurs de Saint- Charles:
Les sœurs hospitalières de Saint-Charles de Nancy ont été approuvées par décret impérial du 14 décembre 1810. Leurs statuts n’ont pas été insérés dans le bulletin des lois ; par ordonnance royale du 4 décembre 1832, la communauté des sœurs de Saint- Joseph de Nancy (soeurs venues de Westphalie) a été réunie à la congrégation de Saint- Charles ; les biens des deux établissements ont été confondus;
la communauté Saint Joseph est d'ailleurs devenue Saint-Mathieu.
La maison mère des sœurs hospitalières de Saint-Charles était à Nancy ; elles avaient des maisons dans plus de 20 départements et en Allemagne (ex Berlin 1846). Elles acceptaient tous malades quel que soit leur culte.
Ces Bénédictins de Saint-Léopold avaient acheté Médreville le 5 juin 1731 à Marie-Victoire Guillemin veuve de Louis Régnard, avocat à la cour. Déjà en 1686 cette cense avait été cédée par Catherine Collin femme du sieur Vilème à Marc Antoine marchand de Nancy
Sur cette abbaye :
En 1701, le duc de Lorraine Léopold fit du Prieuré de Belval (bénédictin de Porcieux, 17ème siècle) une abbaye, sous l'invocation de son saint patron, saint Léopold d'Autriche. L’église de cette abbaye fut terminée en 1705, et consacrée en 1737. Le célèbre dom Calmet fut abbé de Saint-Léopold de 1718 à 1728. Le couvent, comme bien d'autres mais après une existence plutôt brève, fut supprimé à la Révolution. Sous la Restauration, les Visitandines ne purent réoccuper leur ancien couvent, occupé par le lycée impérial devenu royal ("Henri Poincaré" aujourd'hui) ; elles achetèrent alors Saint-Léopold, dont elles firent raser l'église en 1822. L'actuel lycée Cyfflé occupe désormais l'emplacement de l'abbaye Saint-Léopold.
Au 19ème siècle, les terrains occupés aujourd'hui par la Résidence "Les Ducs de Bar" et par la Résidence "Le Clos de Médreville" appartenaient (en grande partie) aux Soeurs de Saint-Charles.
Au début du 20ème siècle, les terrains du Clos de Médreville ont servi de jardins pour le Bureau de Bienfaisance de Nancy ; il s’agissait d’une œuvre d’assistance par le jardin. Les terrains concédés aux habitants à Nancy étaient à Médreville, Villers, Savelons et la Sablière (cf. « congrès des Jardins ouvriers de 1912)
Le groupe de Médreville était divisé en 76 lots, 24 pour Villers, et 13 pour la Sablière, 71 pour les Savelons.
Les demandes étaient de plus en plus nombreuses chaque année ; elles ont permis un remembrement des terres et la suppression de certaines enclaves. Deux cent vingt-trois familles ont pu profiter de ce mode d'assistance en 1912.
La congrégation des soeurs hospitalières de Saint-Charles a cédé en 1963 les terrains à la Société Civile Immobilière "le Clos de Médreville" pour construction des résidences " Le Clos de Médreville" et "Les Ducs de Bar"
Sur les soeurs de Saint- Charles:
Les sœurs hospitalières de Saint-Charles de Nancy ont été approuvées par décret impérial du 14 décembre 1810. Leurs statuts n’ont pas été insérés dans le bulletin des lois ; par ordonnance royale du 4 décembre 1832, la communauté des sœurs de Saint- Joseph de Nancy (soeurs venues de Westphalie) a été réunie à la congrégation de Saint- Charles ; les biens des deux établissements ont été confondus;
la communauté Saint Joseph est d'ailleurs devenue Saint-Mathieu.
La maison mère des sœurs hospitalières de Saint-Charles était à Nancy ; elles avaient des maisons dans plus de 20 départements et en Allemagne (ex Berlin 1846). Elles acceptaient tous malades quel que soit leur culte.
Le domaine des Soeurs de Saint-Charles
avant la construction du Clos de Médreville et de la résidence des Ducs de Bar
avant la construction du Clos de Médreville et de la résidence des Ducs de Bar
Les terrains des Soeurs de Saint-Charles
en 1948,
entre boulevard Charlemagne et rue de Laxou
Jardins et vergers
Tableau d'Armand Guidat (1907-1974). Elève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, il fut professeur de dessin à l'Ecole Saint Sigisbert de Nancy.
Le Sacré-Coeur, la Cure d'air, l'école Charlemagne depuis les terrains de la ferme des Soeurs de Saint-Charles
Années 50-60 probable
entre boulevard Charlemagne et rue de Laxou
Jardins et vergers
Tableau d'Armand Guidat (1907-1974). Elève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, il fut professeur de dessin à l'Ecole Saint Sigisbert de Nancy.
Le Sacré-Coeur, la Cure d'air, l'école Charlemagne depuis les terrains de la ferme des Soeurs de Saint-Charles
Années 50-60 probable
Quelques cartes anciennes du boulevard Charlemagne, du Sacré-Coeur, de la rue de Laxou
Outre l'enclos de l'église du Sacré-Coeur, voir sur cette carte la Villa Majorelle à droite
Rue de Laxou, le mur du domaine des Soeurs de Saint-Charles
Léon Husson - Même lieu que la photo précédente Rue de Laxou à la limite Nancy/ Laxou
Le Sacré Coeur et le mur du domaine des Soeurs de Saint-Charles 1943
410€ Nancy le 28/04/23
Le groupe scolaire Charlemagne, boulevard Charlemagne avec les nouveaux arbres plantés sur la place des Ducs de Bar
La basilique du Sacré-Coeur
Le nouveau boulevard Charlemagne
Groupe scolaire à droite, domaine des soeurs de Saint-Charles à gauche
La Cure d'Air
Autre photo du groupe scolaire Charlemagne, la rue Lavigerie et le Sacré-Coeur
Pas de maisons ou immeubles, pas d'arbres
Autre vue avec le Sacré-Coeur et la Cure d'Air Saint-Antoine
Des arbres marquent l'emplacement du ruisseau Sainte-Anne (désigné Saint-Jean sur certains plans)
Autre vue du boulevard avec une partie du groupe scolaire Charlemagne
**************
Sur la
construction du boulevard:Le remblai
lors de la construction
La Cure d'Air dans le fond
- maisons de la rue Jules Ferry à
droite, impasse du Dimanche à l'époque (photo du haut)La Cure d'Air dans le fond
-autre photo du remblai
De la littérature de l’époque, on retiendra :
- mars
1906, le boulevard s’appellera boulevard Charlemagne ; c’est à cette
époque que sont désignées les rues de ce nouveau quartier.
- Août 1907, la construction du boulevard Charlemagne est amorcée », large de 20m et se présente comme une haute levée de terre ;
- entre sept 1907 et Août 1908 le remblai de l’enclos de Médreville (on parle de lieu-dit Médreville et Mon-Pré) est énorme, grande activité du chantier, une « digue » (toujours) énorme avance vers la rue de Laxou. Il s’agit de combler l’ancienne prairie.
- en février 1909, tout a été remblayé au niveau du boulevard, de la place des Ducs de Bar et de la rue Lavigerie, là où coule le ruisseau Sainte-Anne.
Pendant ce temps, en 1908 les fondations du groupe scolaire s’effondrent, terrain instable, présence de sources,…l’architecte Jasson et la ville doivent résoudre le problème mais on indique que l’ouverture des écoles sera retardée ; Une commission d’architectes est désignée (Lanternier, Rougieux,..) et des travaux de maçonnerie complémentaires avec béton armé sont réalisés. Ouverture de l'école fin 1909.
Et avec la maternelle (construite en 1909-10) en 1910:
Agrandissement de la photo précédente avec vue sur le quartier du Sacré-Coeur. L'institution des jeunes aveugles au premier plan, la basilique de Sacré-Coeur et le boulevard Charlemagne en construction. (document Facebook)
Même date, 1908, le plan du quartier entre Santifontaine et l'ancienne briqueterie Saint-Jean. Le plan ne tient même pas compte du tracé du nouveau boulevard Charlemagne.
Non loin de là :
- Août 1907, la construction du boulevard Charlemagne est amorcée », large de 20m et se présente comme une haute levée de terre ;
- entre sept 1907 et Août 1908 le remblai de l’enclos de Médreville (on parle de lieu-dit Médreville et Mon-Pré) est énorme, grande activité du chantier, une « digue » (toujours) énorme avance vers la rue de Laxou. Il s’agit de combler l’ancienne prairie.
- en février 1909, tout a été remblayé au niveau du boulevard, de la place des Ducs de Bar et de la rue Lavigerie, là où coule le ruisseau Sainte-Anne.
Pendant ce temps, en 1908 les fondations du groupe scolaire s’effondrent, terrain instable, présence de sources,…l’architecte Jasson et la ville doivent résoudre le problème mais on indique que l’ouverture des écoles sera retardée ; Une commission d’architectes est désignée (Lanternier, Rougieux,..) et des travaux de maçonnerie complémentaires avec béton armé sont réalisés. Ouverture de l'école fin 1909.
Et avec la maternelle (construite en 1909-10) en 1910:
1908,
depuis l'escalier de la Cure d'Air
Agrandissement de la photo précédente avec vue sur le quartier du Sacré-Coeur. L'institution des jeunes aveugles au premier plan, la basilique de Sacré-Coeur et le boulevard Charlemagne en construction. (document Facebook)
Même date, 1908, le plan du quartier entre Santifontaine et l'ancienne briqueterie Saint-Jean. Le plan ne tient même pas compte du tracé du nouveau boulevard Charlemagne.
Non loin de là :
Depuis le rue Emile Bertin
la rue Voltaire à gauche, le ruisseau
Sainte-Anne marqué par une rangée d'arbres, la pensionnat de
Santifontaine et la colline de BoufflersCollection Jean-Luc Nallier
Les immeubles du boulevard Charlemagne à Nancy et la rue Raymond Poincaré à Laxou avant le percement de la rue Voltaire. C'est en 1934 qu'on parle de raccorder le Bon Coin à Laxou / création de la rue Aristide Briand / Article du 25 Avril 1934- Montant des travaux 225000F.
Le quartier du boulevard Charlemagne entre
1930 et 1934
Collection
Jean-Luc Nallier
*******
*******
Sur les ruisseaux qui irriguent Nancy et le quartier:
Carte topographique de Nancy
L'emplacement
des résidences Clos de Médreville et Ducs de Bar en 1965: le domaine
des Soeurs de Saint-Charles
Tout comme le Clos Saint- Anne voisin, cet espace est situé géographiquement au bas des pentes de Laxou, Villers et du Plateau de Haye, vaste massif forestier de 12000ha installé sur des plateaux calcaires à une altitude de l’ordre de 340 à 420m.
De nombreuses sources naissent dans ce plateau et apparaissent en particulier dans cette partie d’arc de cercle qui nous intéresse allant de Vandoeuvre à Laxou en passant par Villers. Ici et encore plus loin dans cet arc, de nombreux petits ruisseaux ruisseaux coulent en direction de la Meurthe ; ces ruisseaux ont laissé des traces dans l’histoire de Nancy : ruisseaux de Brichambeau, de Nabécor, de Saurupt, de l’Asnée, de Sainte- Anne, de Saint-Jean (*).
Ce dernier, si on en croit certaines cartes anciennes, aboutissait dans l’étang Saint- Jean dont l’importance est grande tant sur l’histoire de la ville (bataille de René II contre les Bourguignons, mort de Charles le Téméraire), que sur la compréhension des étapes d’urbanisation de l’ouest de la ville.
Ce ruisseau (*) coule entre les bâtiments du Clos de Médreville et la résidence « Les Ducs de Bar » ; il est évidemment aujourd’hui entièrement canalisé et enterré, comme les autres ruisseaux et seules quelques courtes zones sont visibles à l’air libre lorsqu’on examine par exemple les cartes IGN (réseau hydrographique) ; certains propriétaires des communes de Nancy ou Villers connaissent ces ruisseaux qui coulent dans leurs propriétés.
(*) Les cartes récentes ainsi que la plaque d'inauguration de la nouvelle place des Ducs de Bar aménagée en Mai 2012) indiquent le nom de ruisseau Sainte-Anne dans cette partie Médreville; le ruisseau Saint-Jean correspondant alors au réseau situé plus en aval. Les différentes cartes sur Nancy ne sont pas très précises dans ce domaine.
En aval des résidences « Ducs de Bar » et « Clos de Médreville », le ruisseau Sainte-Anne / Saint-Jean coupe la rue de Villers à quelques mètres de la rue Palissot.
Ensuite, dans les siècles passés, le ruisseau Saint-Jean sortant de l’étang Saint-Jean (lorsque celui-ci existait) servait de déversoir avant de pénétrer dans Nancy- La- Neuve (Nancy de Charles III) au niveau du bastion Saint- Thiébaut ; il coulait ensuite entre les maisons de la rue des Moulins ( rue Saint- Georges) et celles de la rue Saint- Jacques ( rue de la Faïencerie) ; arrivé à hauteur de la rue Saint –Nicolas, le ruisseau obliquait à gauche pour suivre l’axe de la rue Saint- Georges, puis par les jardins de l’hôpital Saint- Julien, il allait se perdre dans les fossés de la Ville Vieille, à hauteur du bastion de Vaudémont. Il était à l’air libre jusque dans les années 1740.
Tout comme le Clos Saint- Anne voisin, cet espace est situé géographiquement au bas des pentes de Laxou, Villers et du Plateau de Haye, vaste massif forestier de 12000ha installé sur des plateaux calcaires à une altitude de l’ordre de 340 à 420m.
De nombreuses sources naissent dans ce plateau et apparaissent en particulier dans cette partie d’arc de cercle qui nous intéresse allant de Vandoeuvre à Laxou en passant par Villers. Ici et encore plus loin dans cet arc, de nombreux petits ruisseaux ruisseaux coulent en direction de la Meurthe ; ces ruisseaux ont laissé des traces dans l’histoire de Nancy : ruisseaux de Brichambeau, de Nabécor, de Saurupt, de l’Asnée, de Sainte- Anne, de Saint-Jean (*).
Ce dernier, si on en croit certaines cartes anciennes, aboutissait dans l’étang Saint- Jean dont l’importance est grande tant sur l’histoire de la ville (bataille de René II contre les Bourguignons, mort de Charles le Téméraire), que sur la compréhension des étapes d’urbanisation de l’ouest de la ville.
Ce ruisseau (*) coule entre les bâtiments du Clos de Médreville et la résidence « Les Ducs de Bar » ; il est évidemment aujourd’hui entièrement canalisé et enterré, comme les autres ruisseaux et seules quelques courtes zones sont visibles à l’air libre lorsqu’on examine par exemple les cartes IGN (réseau hydrographique) ; certains propriétaires des communes de Nancy ou Villers connaissent ces ruisseaux qui coulent dans leurs propriétés.
(*) Les cartes récentes ainsi que la plaque d'inauguration de la nouvelle place des Ducs de Bar aménagée en Mai 2012) indiquent le nom de ruisseau Sainte-Anne dans cette partie Médreville; le ruisseau Saint-Jean correspondant alors au réseau situé plus en aval. Les différentes cartes sur Nancy ne sont pas très précises dans ce domaine.
En aval des résidences « Ducs de Bar » et « Clos de Médreville », le ruisseau Sainte-Anne / Saint-Jean coupe la rue de Villers à quelques mètres de la rue Palissot.
Ensuite, dans les siècles passés, le ruisseau Saint-Jean sortant de l’étang Saint-Jean (lorsque celui-ci existait) servait de déversoir avant de pénétrer dans Nancy- La- Neuve (Nancy de Charles III) au niveau du bastion Saint- Thiébaut ; il coulait ensuite entre les maisons de la rue des Moulins ( rue Saint- Georges) et celles de la rue Saint- Jacques ( rue de la Faïencerie) ; arrivé à hauteur de la rue Saint –Nicolas, le ruisseau obliquait à gauche pour suivre l’axe de la rue Saint- Georges, puis par les jardins de l’hôpital Saint- Julien, il allait se perdre dans les fossés de la Ville Vieille, à hauteur du bastion de Vaudémont. Il était à l’air libre jusque dans les années 1740.
Le ruisseau Sainte-Anne avant son arrivée dans le domaine des soeurs de Saint-Charles
dont on aperçoit différents bâtiments, dont probablement ceux relatifs au moulin Sainte-Anne (plan de 1897). Photo Léon Malgras dit René d'Avril. Document JP Puton publié dans le groupe Facebook NancyRetro. (Photo vers 1910 car l'Ecole Charlemagne est construite)
Intempéries
d’intensité exceptionnelle dans le nuit du 21 au 22 mai 2012
dans le Grand Nancy avec inondations de sous-sol d'immeubles dues au ruisseau Sainte-Anne
dans le Grand Nancy avec inondations de sous-sol d'immeubles dues au ruisseau Sainte-Anne
Le
ruisseau Saint-Anne (parfois désigné par Saint-Jean dans beaucoup de
plans anciens) passe sous le boulevard Charlemagne et arrive
dans le réservoir sous la place des Ducs de Bar; il est l'aboutissement
de
plusieurs ruisseaux schématisés ci-dessus, venant de Laxou, Villers,
Vandoeuvre (document Nicole Houpert Nancyretro, groupe Faceboook mars
2021). Le parcours de ces ruisseaux peut être précisé sur les cadastres
napoléoniens de 1810.
Le ruisseau du Moulin vient du village de Laxou, le ruisseau de l'Asnée
prend sa source.....dans le parc de l'Asnée et est constitué de la
réunion du ruisseau issu du captage sous Clairlieu ainsi que de deux
autres ruisseaux qui descendent depuis le village. (voir thèse
Etienne Martin). Le ruisseau Saint-Fiacre coulait sous le boulevard
du Maréchal Lyautey à Villers.
Le
ruisseau de l'Asnée
Plan du quartier en 1897 avec le ruisseau Saint-Jean
Environs de Nancy, carte des Naudin C05
Environs de Nancy, carte des Naudin C06
Cart des Naudin C05
Environs de Nancy, carte des Naudin C42
Autour de
l'emplacement actuel du boulevard Charlemagne: cartes
des Naudin 1728-1739
Etang et ruisseau Saint-Jean, cours d'eau,chemins,tuileries, cimetière du Vieil-Aître, Commanderie, habitations (Bon Coin,...), pont de bois ou de pierre,...
Publiées avec l’autorisation des Bibliothèques Médiathèques de Metz/ Département Patrimoine
1830 Entre Médreville et Nancy/ étang Saint-Jean Cadastre napoléonien
A l'Ouest de Médreville, plan de Laxou Cadastre napoléonien 1810
Trois plans du cadastre napoléonien vers 1830
(Faire Nancy et F en bas de page, accès à 12 documents)
- Plan du quartier Médreville ....Pré de Médreville, pré de Saint-Jean
- Détail du côté du Clos de Médreville .....les ruisseaux
- détail, vers la place de la Commanderie ...une fontaine
Etang et ruisseau Saint-Jean, cours d'eau,chemins,tuileries, cimetière du Vieil-Aître, Commanderie, habitations (Bon Coin,...), pont de bois ou de pierre,...
Publiées avec l’autorisation des Bibliothèques Médiathèques de Metz/ Département Patrimoine
1830 Entre Médreville et Nancy/ étang Saint-Jean Cadastre napoléonien
A l'Ouest de Médreville, plan de Laxou Cadastre napoléonien 1810
Trois plans du cadastre napoléonien vers 1830
(Faire Nancy et F en bas de page, accès à 12 documents)
- Plan du quartier Médreville ....Pré de Médreville, pré de Saint-Jean
- Détail du côté du Clos de Médreville .....les ruisseaux
- détail, vers la place de la Commanderie ...une fontaine
Représentation de
Nancy au moment de la bataille de Nancy contre Charles le Téméraire
(1477)
Faubourgs,
Commanderie Saint-Jean, étendue de la forêt de Saurupt, étang
Saint-Jean, ruisseau Saint-Jean.
1974- Construction d'un réservoir de rétention d'eau
et d'un parking sous la place des Ducs de Bar
Photo Dadu Jones
AAutres photos de la construction du bassin de rétention sous la place des Ducs de Bar le bassin une fois terminé.(cf)
D’une capacité totale de 30 000 m3, le bassin de rétention d'eaux pluviales situé sous la place
des Ducs de Bar à Nancy est le plus grand ouvrage construit dans l'agglomération pour lutter
contre les inondations. Mis en service en 1975, il a permis de maîtriser et de limiter très
fortement l’impact des inondations lors des orages estivaux dans le secteur de la place de la
Commanderie à Nancy.
Les travaux réalisés en 2018, ont principalement porté sur les locaux techniques, les
équipements de commande électrique, de mesure, les automates et divers équipements dédiés
à la télégestion de l’ouvrage. Ils ont été réalisés en régie par les équipes du Grand Nancy.
De plus, trois pompes de vidange (de 4 650 m3/h) ont également été rénovées dans le cadre
de ce chantier.
L’ensemble des dépenses s’élève à 360 000 € HT (cf)
1974- Construction d'un réservoir de rétention d'eau
et d'un parking sous la place des Ducs de Bar
Photo Dadu Jones
AAutres photos de la construction du bassin de rétention sous la place des Ducs de Bar le bassin une fois terminé.(cf)
D’une capacité totale de 30 000 m3, le bassin de rétention d'eaux pluviales situé sous la place
des Ducs de Bar à Nancy est le plus grand ouvrage construit dans l'agglomération pour lutter
contre les inondations. Mis en service en 1975, il a permis de maîtriser et de limiter très
fortement l’impact des inondations lors des orages estivaux dans le secteur de la place de la
Commanderie à Nancy.
Les travaux réalisés en 2018, ont principalement porté sur les locaux techniques, les
équipements de commande électrique, de mesure, les automates et divers équipements dédiés
à la télégestion de l’ouvrage. Ils ont été réalisés en régie par les équipes du Grand Nancy.
De plus, trois pompes de vidange (de 4 650 m3/h) ont également été rénovées dans le cadre
de ce chantier.
L’ensemble des dépenses s’élève à 360 000 € HT (cf)