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Basilique du Sacré-Coeur

sur l'urbanisation du quartier de Médreville

Parvis du Sacré-Coeur et plan du quartier vers 1905


Cette page reprend les différentes étapes de construction de la basilique du Sacré-Coeur de Nancy et détaille architecture, mobilier, artistes, entrepreneurs.
 Les textes sont repris intégralement de la revue "L'immeuble et la construction dans l'Est " et ont pour auteurs Emile Badel et Pierre Duroc.





Le Sacré-Coeur vu depuis le boulevard Charlemagne





La basilique du Sacré-Coeur et à gauche, au 37 rue de Laxou, les jardins d'une propriété occupée un temps par un certain Georges Freyss, chimiste, directeur des Produits chimiques de Thann et Mulhouse . Il avait fait construire par l'architecte Raphaël Oudeville en 1925 un laboratoire dans sa propriété. Il était membre de la société d'horticulture de Nancy.
La maison donne aussi sur la rue du Vieil-Aître; on y remarque un  sequoia, bien visible depuis la rue du Vieil-Aître; elle est datée 1872 ou 1879 (à vérifier)

Précédemment, en 1902 cette maison du 37 rue de Laxou appartenait à Mme Léonie Kretz, veuve d'Emile Kretz directeur du théâtre de Nancy et fille d'Arsène Depierre ancien directeur de l'hôtel de l'Europe. C'est elle qui avait vendu la partie sud du domaine à son gendre Louis Majorelle.




Vues depuis la rue de Laxou

Quelques données de base:

13 août 1889  Charles-François Turinaz (1838-1918), évêque de Nancy-Toul, décide de fonder une nouvelle église entre Nancy et Laxou pour être le centre de la douzième paroisse nancéienne. Il confie la construction de l'édifice au chanoine, Henri Blaise (1863-1920), nommé curé de la nouvelle paroisse, et qui fut son secrétaire particulier : « Je vous confie la grande et difficile mission de fonder la nouvelle paroisse que je place sous les bénédictions, la puissance et la fécondité merveilleuse du Sacré-cœur de Jésus"

L´édifice a été imaginé et réalisé par Antony Rougieux (1854-1906), architecte parfaitement formé à l’éclectisme par Julien Guadet. La pose et la bénédiction de la première pierre ont lieu le 9 juin 1902. La bénédiction de la statue du Sacré-Cœur qui domine la coupole a eu lieu le 23 avril 1904. Les travaux furent "terminés" en 1905.
Élevée au rang de basilique mineure en septembre 1905, elle fut consacrée par l'évêque Turinaz et livrée au culte le 15 novembre 1905 en devenant la Basilique du Sacré-Cœur de Nancy. Le tintinnabule et l'ombrellino sont visibles dans le chœur.
Le corps de l'évêque Turinaz repose selon sa volonté dans le transept gauche de la basilique ; celui du chanoine Blaise, qui fut légataire universel de Monseigneur Turinaz à sa mort, dans le transept droit. (Wikipédia)


Cette nouvelle paroisse du Sacré-Coeur, démembrée de Saint-Joseph et de Saint-Léon IX, a d'abord été provisoirement installée dans la chapelle de Notre-Dame-des-Anges, rue Saint-Lambert, et dans un oratoire provisoire, démoli en 1903, pour faire place à une construction plus spacieuse, en façade de la rue Lavigerie.
Cette 2ème chapelle n'a été que provisoire, remplacéeppar la grande église en construction objet de cette page, oeuvre de grande allure, due à l'architecte Rougieux, et dont les cryptes, le choeur et les transepts sont presque achevés en mars 1904.

"L'église du Sacré-Coeur de Nancy aura deux tours et une vaste coupole. Le premier titulaire de cette 12ème paroisse, créée aux confins de Nancy, est l'abbé Henri Blaise, ancien secrétaire particulier de Mgr Turinaz, évéque de Nancy." (8 mai 1904)"



Le procédé de fondation "compressol" sera utilisé pour les fondations de l'église du Sacré-Coeur compte-tenu de la faiblesse du sous-sol.

27 sept 1903
" l'église du Sacré-Cœur est en construction, le travail est entrepris depuis 1902"

18 oct 1903
 "On a du mal, paraît-il, avec les fondations (*) du transept de droite, à la nouvelle église du Sacré-Coeur. Il a fallu creuser très profond pour trouver le bon sol. La nouvelle rue Lavigerie se dessine très bien, le long du presbytère du Sacré-Coeur et jusqu'au- delà de la chapelle provisoire."

(*) "Lorsqu'il s'est agi d'édifier la lourde église du Sacré-Coeur, on constata que le sol était constitué par des marnes bleues très humides et que ces marnes avaient d'ailleurs une tendance à glisser dans le fond de la petite vallée qui existe à cet endroit. Pour éviter tout accident, on décida d'asseoir l'église sur une couche de ciment reposant sur des pilotis en ciment répartis conformément au poids de l'édifice. À cet effet, on creusa des trous sensiblement coniques à l'aide d'un mandrin spécial, constitué par un cône en acier de 2,50m de longueur, que l'on laissait tomber d'une certaine hauteur. Lorsque le mandrin s'étant enfoncé jusqu'à refus, on considérait que le sol était suffisamment comprimé latéralement, on y coulait du béton.""

1er mai 1904 Quelques lignes sur la rue Lavigerie

"De la rue de Laxou... (presbytère du Sacré-Coeur)... vers les rues de Vannoz, Lothaire II et de Villers.
Cette nouvelle artère — à peine amorcée en 1904 — rendra les plus grands services au nouveau quartier en construction, entre les deux rues de Laxou et de Villers.
Longeant l'église du Sacré-Coeur, 12ème paroisse de Nancy, érigée légalement et canoniquement en 1902, elle ira rejoindre la route de Villers et permettra de tracer d'autres voies dans cet immense enclos de Médreville, terminus du territoire de Nancy, avant Sainte-Anne de Laxou.
Le titulaire fort bien choisi de la nouvelle rue est le célèbre cardinal Lavigerie, ancien évéque de Nancy, apôtre de l'Algérie et de l'Afrique."

8 mai 1904 Toujours sur la Rue Lavigerie

"Charles-Martial-Allemand Lavigerie naquit à Esprit, faubourg de Bayonne, le 31 octobre 1825. Il fut successivement professeur d'histoire à la Sorbonne, directeur de l'oeuvre des Ecoles d'Orient, auditeur de Rôle en 1861, évêque de Nancy en 1863, lors du départ de Mgr Darboy pour Paris; archevêque d'Alger en 1867, cardinal en 1882, archevêque de Carthage et primat d'Afrique en 1885.
Le cardinal Lavigerie, après une carrière étonnamment remplie et féconde, après des fondations religieuses et françaises en Algérie et en Tunisie, mourut à Alger le 26 novembre 1892 el fut inhumé dans sa cathédrale de Carthage, sous un magnifique mausolée. On lui a érigé plusieurs statues, notamment à Bayonne et à Biskra.
Sa vie a été écrite plusieurs fois par : Grussenmeyer en 1888; l'abbé Félix Klein, en 1890; Bournand, en 1893 et Ricard en 1893"


28 août 1904
" Le Sacré-Coeur fut donc choisi pour le titulaire de la nouvelle église à construire, église qui devrait dépasser Saint-Léon et Saint-Pierre, et qui se dresserait, radieuse, au pied même de la côte des Chanoines, face aux frondaisons de Santifontaine, face au Saint- Antoine bénissant de la Cure d'Air, face à la colline du Haut de Chèvre, à la pointe de Buthégnémont, d'où Louis XIII et Richelieu bombardèrent Nancy durant la Guerre de Trente Ans.

Dans cette église de style romano-byzantin, église avec un dôme superbe et deux tours élancées, il y aura place pour des milliers de fidèles et de pèlerins, place pour des objets d'art, pour des vitraux, pour des statues et des autels, les images des amis du Coeur de Jésus, Notre-Dame et Saint- Joseph, Marthe et Madeleine, Pierre et Jean, Bernard, Gertrude, Marguerite-Marié, François de Sales, Augustin d'Hippone, Paul, le grand apôtre, et aussi Thérèse, la grande mystique, François d'Assise, le sublime extatique, Antoine, le glorieux thaumaturge, issu de la maison lorraine de Bouiïlon. Bien d'autres encore viendront se joindre à ce cortège d'amour et d'hommages... et cette église du Sacré-Coeur de Nancy deviendra ainsi comme un Mémorial historique et théologique de la dévotion, forte en même temps que tendre, qui est la caractéristique de notre époque."


4 Sept 1904
"L'église du Sacré- Coeur marche et s'élève, grâce au concours financier et à l'activité de ses constructeurs.
Voici ses dimensions:  profondeur du choeur 18,45m, largeur 9,70m, longueur du transept 32,30m, largeur de la nef 21m, longueur totale intérieure 72,95 m, alors que Saint-Léon n'en a que 62 et Saint-Pierre 70. La hauteur du dôme depuis le pavé jusqu'à la coupole hémisphérique sera de 40m avec diamètre intérieur de 9 m. Le tout sera surmonté d'un socle de 5m et d'une statue monumentale du Sacré-Coeur bénissant, de plus de 4 mètres.
L'église du Sacré-Coeur sera de style romano-byzantlin, qui se prête si bien à la richesse des décorations intérieures, peintures, marbres, mosaïques, etc.
Elle rappellera en petit l'église du Voeu National à Montmartre, avec un caractère bien à elle, deux tours élégantes s'élevant de chaque côté du portail, avec, au fond, ce dôme élancé, qu'on devait édifier jadis à la Primatiale de Nancy.
L'édifice avec transepts carrés, abside arrondie et absidioles à coupoles, avec un dôme en ciment armé, à l'intersection des transepts, aura cinq — et peut-être sept travées dans les trois nefs.

Les murs extérieurs sont en pierre de taille et en moellons, avec de solides contreforts qui suffisent pour la résistance rendue à peu près nulle par le système Fabre, dont il a déjà été parlé au sujet de l'église Saint-Livier au Pont-d'Essey.
De larges baies, séparées par deux meneaux, éclairent les bas-côtés; cinq de ces ouvertures donneront la lumière au choeur, derrière un élégant citorium, dont les quatre colonnes en pierre sont déjà amorcées.
Les fenêtres du transept sont surmontées d’énormes rosaces très décoratives. 
Une crypte aux piliers massifs et trapus s'étend sous le choeur, enfermée par un mur de soutènement, éclairée par de larges fenêtres romanes et déjà livrée au culte du Sacré-Coeur.
Il y a place dans cette crypte pour 300 personnes environ. Nous connaissons à Nancy, un modeste et vaillant sculpteur, qui a laissé, comme chef-d'oeuvre de sa déjà longue carrière, une merveilleuse statue du Sacré-Coeur, la plus belle que nous ayons jamais vue, statue que l'on peut admirer, du reste, en marbre blanc, à Saint-Sébastien de Nancy et à Saint-Jacques à Lunéville, et dont la réduction forme la statuette la plus délicieusement idéale que l'on puisse voir.
Aussi bien, l'église votive du Sacré-Coeur de Nancy aura besoin de plusieurs statues de son divin titulaire. Outre la statue en marbre blanc du maître-autel, statue généreusement offerte par un don royal, de 9.000 francs, il y aura une statue colossale au sommet du dôme, statue du Christ bénissant la paroisse, statue en fonte, en pierre ou en bronze ; il y aura sans doute aussi, en quelque point de l'immense enclos, un verger de noisetiers, rappelant les apparitions de Paray-le-Monial, avec l'image du Sacré-Coeur.

Tout cela, c'est l'avenir, c'est le terme, et nous n'en sommes encore qu'à la loi de la marche, qu'aux fondations qu'on va creuser et remplir cette année jusqu'aux tours et jusqu'au portail ; nous n'en sommes qu'à l'enclos de la rue de Lâchou, enclos rempli de blocs de pierres, enclos qu'on va fermer sur la rue, après un définitif alignement, par une belle grille solide qui mettra le Sacré-Coeur chez lui.
Ajouterai-je que déjà, outre le choeur et les transepts, entièrement terminés
pour le gros oeuvre de la maçonnerie, on vient de mettre au point les coupoles des absidioles et les pignons de la première travée des nefs ?

On va continuer l'élévation de deux nouvelles travées, rendues nécessaires dès maintenant, on va couvrir le tout; avant l'hiver, élever un mur provisoire, et permettre ainsi aux praticiens de jeter les arceaux et de construire les voûtes intérieures.
Le dôme aussi s'élèvera, rapidement, grâce aux modernes procédés de construction et quand viendra le printemps de 1905, on pourra se rendre compte de l'état des travaux intérieurs. On nous dit que M. le curé du Sacré-Coeur voudrait entrer dans son église inaugurée pour le prochain mois de juin. Mettons pour la Noël suivante, allez, et ce sera encore bien beau, à moins que, par un de ces miracles d'audace dont certains bâtisseurs sont coutumiers, une nuée d'ouvriers ne vienne, en quelques mois, ravaler les murailles, sculpter les meneaux et les chapiteaux, crépir l'extérieur, placer les conduites et les chéneaux, finir le dôme, polir les pierres et les piliers, fixer les vitraux et disposer les autels provisoires.
Tout est possible avec de l'argent, de la foi, de la volonté, et nous serions heureux si nos pronostics de gens prudents et déjà expérimentés étaient faux.
Dès maintenant, l'église du Sacré-Coeur de Nancy s'annonce comme une des plus importantes constructions religieuses de Nancy"


12 nov 1905

"C'est mercredi prochain, 15 novembre 1905, qu'a lieu la solennelle dédicace de la nouvelle église paroissiale du Sacré-Coeur, rue de Lâchou, à Nancy.  Aujourd'hui même a lieu le baptême des cinq cloches, do, ré, mi, fa, sol, et de l'énorme bourdon en sol grave, qui vont faire la plus belle, la plus puissante et la plus harmonieuse sonnerie des douze paroisses de la ville de Nancy. Ces six Voix de bronze clair, faites avec de vieux canons espagnols, El Uey, El Principe, El Capilan, ont été fondues et ciselées par l'habile et consciencieux maître fondeur qu'est M. Robert, 12 rue Pichon.
M. Robert a mis tout son amour propre de Nancéien et d'artiste dans cette magnifique sonnerie, qu'il a voulu la plus forte et la plus mélodieuse de toute la cité. Et il y a réussi, et quand, au mois de juin prochain, ces six cloches se balanceront dans les deux tours parachevées, elles feront entendre au loin leurs splendides envolées, entre les coteaux de Maréville, de Villers et de Buthegnémont.

C'est en 1902 que, devant les continus accroissements de Nancy vers l'ouest, en les quartiers de Saint-Léon et de Saint-Joseph, Mgr Turinaz résolut de fonder une nouvelle paroisse, dont le titulaire devait être le Sacré-Coeur. En juin de cette même année, toutes les autorisations gouvernementales étaient accordées, un immense terrain offert, à Médreville, par les. soeurs de Saint-Charles, une chapelle provisoire construite au centre pour les besoins du culte paroissial.

Les plans d'une grande église, de 70 mètres de longueur, de 22 mètres de haut sous clé de voûte, avec nefs collatérales, transept, crypte, dôme de 55 mètres et deux tours en façade de 50 mètres, furent étudiés et mis au point entre l'évêque, le curé-fondateur, M. l'abbé Henri Blaise, et l'architecte choisi, M. Antony Rougieux.
Grâce à des souscriptions généreuses, grâce à des dons magnifiques qui, en  trois années, ont dépassé 600000 francs— sans parler des offrandes spéciales pour des objets d'art — des habiles et dévoués entrepreneurs nancéiens, MM. Servat et Noël, aidés de MM. Dufour et Vincent et d'une pléiade d'ouvriers d'élite, eurent tôt fait de doter la ville de Nancy du beau monument romano-byzantin qu'on va solennellement inaugurer mercredi.
En moins de trois années, on a vu sortir de terre et monter rapidement les murailles des absides, de la crypte, des nefs et du portail.
Dans le choeur, une manière de ciborium, faisant corps avec les voûtes, abrite le maître-autel en onyx et marbres rares, surmonté d'une magnifique statue du Sacré-Coeur, en marbre blanc, oeuvre de grand prix et d'art précieux qui fait honneur à la maison Pierson, de Vaucouleurs.



Les tours non construites




L'église du Sacré-Coeur — dont les tours vont se monter d'ici au mois de juin 1906 — dépasse en dimensions Saint-Joseph et Saint-Léon ; elle égale Saint-Pierre et pourra contenir plusieurs milliers de personnes.
La crypte seule est une charmante petite église à trois nefs, où le culte du Sacré-Coeur sera en honneur tout autant que dans le riche sanctuaire d'en haut, orné plus tard de fresques et de mosaïques à fond d'or.
L'architecte et les entrepreneurs ont employé simultanément, pour le gros oeuvre, la pierre de taille (Euville et Savonnières) et le moellon des carrières de Lâchou. Les voûtes ont été construites en briques creuses, suivant le système Fabre, déjà répandu en beaucoup d'églises de France, notamment, chez nous, à Jarville et à Saint-Livier du Pont d'Essey.
Les enduits intérieurs ont été faits en rnétalline; les grands arcs ont reçu une décoration blanche et jaune, qui imite les pierres de la Meuse et de Jaumont, en se conformant aux bandeaux extérieurs.

Presque tous les travaux de cette église nancéienne ont été confiés à des artistes ou des entrepreneurs nancéiens.
La toiture et la couverture du dôme en cuivre rouge — qui sera plus tard doré dans les parties saillantes — sont l'oeuvre de charpentiers et de couvreurs nancéiens, MM. Weiss et Diébold; les fondations des tours ont été faites au béton comprimé par le système Dulac ; les verrières provisoires ont été posées par MM. Petitjean et Righetti, pendant que l'artiste Joseph Janin dotait les onze baies du choeur et du transept de onze vitraux artistiques, qui contribueront pour beaucoup à la juste renommée du vaillant peintre-verrier.
Ces vitraux d'art représentent : la Naissance du Christ, la Cène, le Percement du coeur de Jésus au Calvaire, la Résurrection, la Pentecôte, Jésus au milieu des Docteurs, Jésus bénissant les Enfants, l'Assomption de la Vierge, d'après Murillo, l'Apparition du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial, etc. D'ici le mois de juin 1905 — grâce à une munificence nancéienne vraiment royale et qui veut être ignorée — toutes les fenêtres trigéminées des nefs de l'église, recevront la même parure chatoyante  et parlante, des scènes de la Vie de Jésus ou des Manifestations de son Amour pour l'Humanité.
Les vitraux actuellement mis en place sont très riches de style, d'une facture excellente, avec une mise en scène irréprochable, des couleurs fort agréables et d'une douceur exquise ; bref, ils forment un ensemble artistique qui fait encore une fois le plus grand honneur à Joseph Janin, l'artiste verrier déjà bien connu chez nous, mais qui a fait ici, il faut le dire bien haut, un véritable ensemble décoratif qu'on peut hardiment qualifier de chef-d'oeuvre—surtout quand on compare ces belles verrières historiées du Sacré-Coeur, avec les tristes conceptions qui déshonorent la plupart des églises de Nancy.
Dès maintenant toutes les sculptures décoratives sont terminées, à l'exception de celles de la façade et de quelques chapiteaux de la nef.

La partie ornemaniste a été confiée à M. Wolf et à sa vaillante équipe, les Babillon et Cie, pendant que les bons et fidèles artistes statuaires, Victor Huel père et fils, ont ciselé avec amour des légions d'anges à toutes les colonnes de la nef, du dôme et du ciborium. Les anges soutiennent des banderoles avec les Promesses du Sacré-Coeur, des palmes, des écussons, des encensoirs et des instruments de musique. Ils sont
sortis de la pierre avec une virtuosité incomparable, avec un souci extrême de la forme du visage et des détails des costumes, avec un fini et un modelé qui en font une des plus belles oeuvres sculpturales exécutées par le ciseau si fécond des trop modestes Messieurs Huel, ces honnêtes imagiers du temps présent, les dignes successeurs des enjoliveurs de nos cathédrales d'autrefois.
A côté des sculpteurs et des peintres, voici M. Etienne, l'aimable marbrier du faubourg Stanislas, avec ses autels en marbre blanc, rehaussés d'onyx, de marbres verts et roses, de mosaïques de Florence, de bas-reliefs sculptés par Bussière, le tout d'un fini précieux et d'une admirable perfection dans les détails.
 L'église du Sacré-Coeur possède un pavé très riche, de la Maison Bock frères, représentée à Nancy par la maison Langlin, qui a fait un véritable tour de force en dallant toute l'église en huit jours; une balustrade du choeur, de fort bon goût, en pierre taillée par Marmer, un orgue de vingt jeux dû à M. Didier Van Caster, un maître dans ce genre de travaux délicats, un orgue placé derrière l'autel, en attendant le grand orgue qui ne tardera guère, un orgue actionné par un moteur électrique et qui fera tomber du haut de la coupole, de céleste mélodies.

(*) L' orgue réalisé par Charles Didier-Van-Caster (1852-1906),  a été achevé en 1907. Il a été inauguré le 30 mai 1907 par Charles-Marie Widor. Cet instrument comprend 48 jeux répartis sur trois claviers et pédalier et dispose de deux registres de 32 pieds (Bourdon 32 et contrebombarde 32).
L'instrument a été restauré à l'identique par ses deux titulaires : Xavier Szymczak, Compagnon facteur d'orgues et harmoniste et Frédéric Mayeur, Concertiste international et directeur du CDFO (centre de formation des organistes, diocèse de Metz) Organiste titulaire de l'Orgue de st Bénigne, Dijon. L'instrument a été béni et inauguré le 2 juin 2019.


Voici encore un calorifère à air chaud, placé sous les vastes sacristies, voici un mobilier très confortable, voici surtout des ornements somptueux pour les grandes solennités, ornements en drap d'or, brodés  par l'excellente maison Drioton — dont l'éloge n'est plus à faire —; voici des reliquaires précieux, des calices et des ciboires, voici 128 parcelles de reliques de saints et non des moindres, voici une cassette pour le tombeau du maître-autel, où l'on a inséré des reliques de saint Pierre et de saint Paul, voici la statue adorable de Notre-Dame du Sacré-Coeur, toute en marbre blanc, avec ses couronnes d'or pour la Mère et pour le Fils; voici encore un Christ d'ivoire, et nn Musée du Sacré-Coeur, qui s'enrichira de gravures, de livres, de statues, de médailles, etc., etc.

Telle se présente, au jour de sa dédicace par trois pontifes, la nouvelle église du Sacré-Coeur de Nancy, belle, radieuse, triomphante.
L'oeuvre toute entière a été menée avec un merveilleux entrain, tant par les divers corps de métiers nancéiens, que par l'infatigable curé-bâtisseur, homme d'action méthodique et de volonté énergique, autant qu'écrivain délicat et fécond.
Ce prêtre qui continue les grandes traditions des curés-bâtisseurs de Nancy, les Trouillet, les Lange, les Heymès, les Noël, les Collot et les Petit, c'est le chanoine Henri Biaise qui n'a pas craint, en notre époque troublée, d'assumer une charge aussi formidable.

Mais il a eu foi en son oeuvre, il a eu foi en sa mission, il a eu foi en ses bienfaiteurs  et il est allé de l'avant, avec une ardeur et un zèle qui ne se sont pas démentis un instant.
Et, plus il ira, plus il aura souci du mieux et du parfait.
Il voudra, avant trois ans, terminer les deux tours de son église, y monter sa sonnerie harmonieuse, ciseler la façade et les trois portails, meubler le tout de statues et d'emblèmes, placer le grand orgue de la tribune, terminer les autels secondaires, et mettre en bonne situation : chemins de croix, confessionnaux, fonts baptismaux, vitraux d'art, inscriptions commémoratives de  la dédicace et de l'érection en basilique, trésor, ornements, musée, etc., etc.

Et alors, en 1908, Nancy possédera une église emplie d'objets d'art et qui pourra rivaliser avec les splendeurs de Saint-Epvre. Nancy, une fois de plus, pourra montrer aux étrangers ravis  ce que peuvent la foi, l'ardeur, le zèle, la générosité et la belle vaillance des grands coeurs de ses meilleurs enfants.
Celui qui écrit ces lignes a suivi, en véritable amoureux de la ville de Nancy, les travaux de l'église du Sacré-Coeur, depuis la première pierre, jusqu'à l'érection des statues de marbre blanc.
Et il lui a été donné de passer d'heureux moments dans la belle et bonne société de ces Compagnons du Devoir qui furent les artisans dévoués et consciencieux de cette grande oeuvre artistique : les Rougieux et les Noël, les Dufour et les Vincenot, les Janin et les Huel, les Etienne et les Didier, les Drioton et les Wolf, les Gigleux et les Pierson.
Et ce n'a pas été une des moindres joies de sa vie, souvent si pénible et si triste, que cette fréquentation assidue des vaillants travailleurs qui ont oeuvré pour Dieu, et pour Nancy, pour l'honneur bien plus que pour l'argent."

"Les grands travaux de construction vont se continuer avec activité dans tout l'ouest nancéien.
A côté de l'église du Sacré-Coeur qui s'achèvera à l'intérieur comme à l'extérieur sur les plans de M. l'architecte Rougieux"




Notre-Dame du Sacré-Coeur



La crypte



Vitaux de Janin:
Jésus pleurant sur Jérusalem
La résurrection de Lazare


N
La résurrection de la Veuve de  Naïm
 par Janin




Les anges par Victor Huel  père et fils

16 février 1908
"Tours et façades. — La façade de l'église du Sacré-Cœur donne sur un large parvis, séparé de la rue par une grille du style  de la basilique, faite par M. Gigleux, de Nancy.
On a adopté pour les fondations de la façade et des deux tours, le système de fondation Hennebique, par compression mécanique du sol. Plus de 70 trous ont été ainsi creusés et remplis successivement, et le tout a été réuni en un seul bloc, presque indestructible, par une puissante armature de ciment armé, armature qui a servi de tablier solide sur lequel on a élevé la masse énorme de la façade et des tours en pierres de taille.


La façade de l'église, très large, possède trois portes d'entrée, communiquant avec chacune des trois nefs de l'église. Deux tours latérales s'élèvent sur les bas-côtés.
Au centre de la façade, un grand arc relie les deux tours entre elles, et renferme la porte d'entrée surmontée d'un balcon et d'une galerie qui met en communication la tribune de l'orgue et les tours ; au-dessus de cette galerie, il y a cinq arcatures donnant du jour à la tribune, et dont les verrières de Janin reproduisent les fameux anges musiciens de Fra Angelico de Fiesole.
Au-dessus des arcatures, s'enlève la grande rosace.

Chaque tour comprend, au-dessus du portail, deux étages de fenêtres, et ces diverses parties sont reliées entre elles par une galerie à arcatures aveuglées, sur toutes les faces. On y placera plus tard des statues en pierre.

Les tours proprement dites, sont réservées au beffroi, avec, par-dessus, un dôme de couronnement en ciment armé. Le beffroi est ouvert sur chaque face par des fenêtres trigéminées, recouvertes d'abat-sons.
L'importante sonnerie de l'église du Sacré- Coeur, inaugurée dans un clocher provisoire en bois, en novembre 1905, sort des ateliers de fonderie de la maison J. Robert, fondée en I510 dans les Vosges et établie à Nancy jusqu'en 1907, puis installée à Porrentruy, en Suisse (*)
La sonnerie comprend cinq cloches : do, ré, mi, fa, sol, pesant ensemble sept tonnes. Ces cinq cloches sont placées dans la tour Est du côté de Nancy; dans l'autre tour se trouve le bourdon de sol grave, pesant 6 tonnes. Le dôme de couronnement des deux tours est en ciment armé, du système Fabre, déjà adopté pour la grande coupole centrale.

(*) A en croire l’en-tête de son papier à lettres de chez Robert ainsi que les inscriptions sur les cloches, la fonderie Robert a vu le jour en 1510. Possible car la région des Vosges / Basssigny d’où Jules Robert est originaire a vu naître un grand nombre de maîtres fondeurs depuis le XVe siècle.  Jules Marie Alfred Robert, fils de François et de Catherine née Hartmann, est né le 10 mai 1851 à Urville. Il hérite d’un savoir-faire ancestral transmis de père en fils sans discontinuité. Fixé dans un premier temps à Nancy, les affaires de cet entrepreneur hors du commun ont été d’une grande prospérité. Craignant pour le développement de son industrie sur sol français par suite de la séparation de l’Église et de l’État (1905) , Jules Robert installera une fonderie à Porrentruy en Suisse, pour laquelle il obtient une autorisation de construire le 6 juillet 1906 puis les affaires n'étant pas très brillantes il reviendra à Nancy.




Le fondeur Jules ROBERT dans son atelier de Nancy vers 1914
D'autres ouvrages indiquent J. Robert au centre



Comme toutes les cloches  fournies par des fondeurs lorrains, elle se distingue par une profusion d'ornements finement venus de fonte : en plus de nombreux cordons (de perles, de pointes de diamant et ellipses, de petits motifs gothiques, … une série de 25 niches fait le tour complet de la cloche, niches gothiques renfermant divers personnages.

Bourdon Sol 6000 kg
Do 2329 kg
Ré 1700 kg
Mi 1236 kg
Fa 941kg
Sol 680 kg


Jules Robert célèbre Saintier Lorrain :
Les Cloches de la Basilique du Sacré-Coeur de Nancy :
Source : Etude de Michel Thenard
La Revue Lorraine -avril 1980-

 Commandées le 20 mars 1905 par M. le Chanoine Blaise , curé fondateur de la basilique  , les cloches de la basilique du Sacré-Coeur furent coulées le 23 juin 1905 dans les ateliers de Jules Robert , au 12 de la rue Pichon .
 Elles furent bénites par  Monseigneur Turinaz , évêque de Nancy et de Toul , le 12 novembre 1905 .
 Le bourdon donne le Sol grave , son diamètre à la base est de 2,10 mètres .
 D'un poids total de 5996 kilogrammes , il est le plus gros bourdon de Nancy et des environs , son battant à lui seul pèse 240 kg .
 Le financement en fut assuré par M. Charles Bour , bienfaiteur insigne de la basilique qui en régla la facture de 15 000 francs .
 Baptisé Marguerite-Marie du Sacré-Coeur de Jésus , ce bourdon eut pour parrain le Comte Ferri de Ludres , député de Meurthe-et-Moselle , puis Mme la Comtesse Marguerite-Alix d'Hofflize pour marraine .
1° La plus grosse des cloches pèse 2329 kg. , elle donne le Do grave .
 Baptisée Marie-Madelaine du Sacré-Coeur de Jésus , elle eut pour parrain et marraine : le Chanoine Staenel , secrétaire général de l'Evêché , puis Mère Lucie Bastien , supérieure générale de la Doctrine Chrétienne .
2° La Lazarine du Sacré-Coeur de Nancy pèse 1700 kg. , elle sonne le Ré grave .
 M. Lavocat , président de l'association paroissiale des hommes de France voués au Sacré-Coeur , fut son parrain , tandis que sa marraine fut Mlle Louise Renauld , présidente de la Confrérie Notre-Dame du Sacré-Coeur .
3° Sonnant plus grave que les autres , le Mi pèse 1230 kg. .
 Dénommée Marthe du Sacré-Coeur , elle eut pour témoins : Patrice O'Gormann et Mlle Lucienne Bernard de Jandin .
4° Gertrude , la théologienne du Sacré-Coeur , totalise un poids de 941 kg. , elle donne un Fa , moins grave que le Ré .
 Ses parrains et marraines furent : MM. les Abbés Ch. Pillard , Léon Beck , Léon Michel , Mlle Virginie Blaise , Me Gimé et Mlle Emilie Rougieux .
5° La plus petite des cloches pèse 680 kg. , elle donne le Sol avec de légères intonations graves , elle est la plus aiguë de la sonnerie .
 Ayant pour parrain Etienne Drioton et pour marraine Elisabeth Servat , elle s'appelle Jeanne du Sacré-Coeur de Jésus .



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Ajoutons que la basilique est complètement dégagée ; elle est située dans un immense enclos particulier, où l'on a construit, sur la droite: le presbytère, la salle d'oeuvres et de réunions, le théâtre, le magasin de vente, les patronages, l'école ménagère, …



Les communiants
Ici le décor de l'entrée n'est pas encore réalisé
 C'est Victor Huel fils qui a réalisé le tympan à cinq personnages du portail principal de la basilique du Sacré-Cœur de Nancy (d'après les dessins de Criqui) / inauguré le 31 octobre 1926.
Collection JL Nallier

Mobilier. — Le mobilier de l'église du Sacré-Coeur a été dessiné spécialement par M. Rougieux, dans le style même de l'ensemble. Il comprend : sept autels, deux orgues, des vitraux historiés…
Le trésor de la sacristie est bien fourni avec de très beaux vases sacrés, couronnes en vermeil, ornements précieux, etc.
Six autels sont en marbres de diverses provenances, avec panneaux de mosaïques de Florence.
Le maître-autel, en marbre blanc, est surmonté d'une statue du Sacré-Coeur, aussi en marbre blanc de Carrare ; elle a été exécutée dans les ateliers bien connus de la Maison Pierson, de Vaucouleurs.
Le retable est orné de trois superbes bas-reliefs en bronze doré exécutés par le sculpteur nancéien Bussière, professeur à l'Ecole des Beaux-Arts.
Les autels du transept sont également en marbre et en onyx, avec colonnettes, bronzes dorés, mosaïques et statues en marbre de Carrare de la maison Raffi de Paris.
Les autels des absidioles sont en comblanchien poli, rehaussés de colonnes de marbres de couleur, avec mosaïques et bronzes. L'un de ces autels est surmonté d'une très belle statue de Saint- Joseph, en pierre de Lorraine, oeuvre de Victor Huel.
Les vitraux du choeur, du transept et des nefs ont été donnés intégralement par feu Edouard Bour. Ils sont d'un dessin élégant, fort riches de tonalités et font l'admiration de tous les visiteurs. Ils représentent des scènes de la vie du Christ.
C'est, on peut le dire, une galerie d'admirables tableaux qui font le plus grand honneur à leur auteur, M. Joseph Janin, peintre-verrier à Nancy, qui prépare actuellement un pareil ensemble décoratif pour la nouvelle église de Neuves-Maisons.
La basilique du Sacré-Coeur possède deux orgues importants : un orgue d'accompagnement dans le choeur, adossé à l'abside, instrument parfait de 28 jeux avec soufflerie électrique, le tout très bien exécuté et installé par la Maison Didier Van Caster de Nancy.
Le grand orgue, placé à la tribune du fond, et inauguré en 1907, n'a pas moins de 52 jeux, actionnés par l'électricité, avec un 32 pieds et tous les perfectionnements modernes. Il a coûté 60.000 francs et sort également des ateliers Van Caster. Son buffet, un peu maigre, n'est pas encore achevé ; il a été dessiné par l'architecte, dans le style de l'édifice, de même que les portes, les boiseries, toutes les menues parties du mobilier encore incomplet.

Sous la tribune d'avancée de l'orgue, et pour la soutenir, Victor Huel a sculpté des groupes d'anges musiciens d’excellente facture et de merveilleux effet. Ce fut un travail exécuté au-milieu de difficultés considérables par le modeste et pourtant si méritant artiste qui va fêter, en 1909, son cinquantenaire de sculpteur statuaire à Nancy.
La basilique a tous les chapiteaux de ses colonnes, pilastres, piliers du dôme et du ciborium, entièrement fouillés et sculptés. L'idée générale de cette curieuse décoration a été de reproduire une légion d'anges tenant des banderoles et des phylactères. D'autres anges portent des emblèmes, des fleurs, des couronnes, des encensoirs, les écussons des principaux donateurs. Tous ces personnages, admirablement fouillés par MM. Huel père et fils, produisent un effet grandiose.
Aux chapiteaux des pilastres, il y a des entrelacs et de riches dessins byzantins enrichis d'emblèmes lorrains.
Ajoutons que les sculpteurs Huel terminent pour la fin de février un grand Christ en marbre blanc, qui est de beaucoup leur meilleure oeuvre, et qui sera accolé à l'une des colonnes de la grande nef.
D'autres parties du mobilier doivent venir décorer également les autels et les parois des murailles.
La maison Etienne, dont les travaux sont si estimables, a exécuté tous les autels, les rétables, les bas-reliefs, les tableaux votifs en comblanchien.
On peut dire que cette église nancéienne, n'a guère eu que des entrepreneurs et des constructeurs nancéiens, et à côté de M. Rougieux, architecte, il est juste de mettre en relief les entrepreneurs Servat et Noël et leur dévoué conducteur des travaux, Charles Dufourt, les artistes Bussière, Huel et Janin, les diverses Maisons nancéiennes Etienne, Robert, Gigleux, Didier Van Caster, etc.
Disons encore que toute la surface intérieure de la basilique est carrelée de céramique à dessins élégants et variés, provenant de la maison Boch frères, de Maubeuge, qui a une succursale à Nancy.

C'est ainsi qu'en moins de six ans, Nancy a vu s'élever, à l'extrémité ouest de son territoire, se terminer et se décorer somptueusement une vaste église qui consacre une fois de plus le talent si personnel de l'architecte Antony Rougieux, né à Bionconrt le 22 mars 1854, et créateur de tant d'églises, d'écoles, de monuments publics et de constructions particulières à Nancy et dans toute la région."
Pierre Duroc



par Victor Huel




La basilique du Sacré-Coeur vue depuis le domicile du peintre Emile Chepfer
au 39 avenue Anatole France (avenue de France avant novembre 1924)




Léon Husson - Rue de Laxou à la limite Nancy/ Laxou 1943
Le Sacré Coeur et le mur du domaine des Soeurs de Saint-Charles
410€ Nancy le 28/04/23




"l'église du Sacré-Coeur" par Thérèse Barthélémy Rouyer (1898-1962),
 barroise / barisienne, élève de Victor Prouvé
Connue pour ses nus,  ses natures mortes, ses couleurs; participations dans les salons dans les années 20 et 30. (acte de naissance)







Photographies de l'intérieur de la basilique du Sacré-Coeur de Nancy
 (trois photographies Nancy Grand Est)

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