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Jacques Bellange
Jacques Callot
Israël Silvestre
Nicolas Beatrizet
Sebastien Leclerc
Roland Grünberg
Jacques Hallez
Pierre Woeiriot de Bouzey
Les Briot
Michel Jamar
André Jacquemin
Emile Gridel

La Lorraine et la gravure

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La Lorraine et la gravure


Savez-vous, par exemple, que la Lorraine a été à toutes les époques la patrie des graveurs ? En effet, aucune autre région au monde ne peut revendiquer autant de maîtres du trait que la province de Lorraine. L'art de la gravure est surtout représenté par Jacques Callot (1592-1635) qui est l'artiste le plus universellement connu. L'amateur peut encore acquérir de ses gravures et tout le monde a pu admirer, dans les musées ou en reproduction, des séries célèbres comme Les misères de la guerre, Les grandes planches du siège de la Rochelle, La foire de l'Impruneta, La tentation de Saint-Antoine, La noblesse lorraine, La grande chasse, etc.

Avant Callot, il faut nommer Nicolas Béatrizet et surtout le maître du maniérisme, Jacques de Bellange (1575-1617). Après Callot, le graveur Israël Sylvestre (1621-1691) a produit une trentaine de cuivres sur la Lorraine et une collection étonnante de gravures présentant des monuments de Rome et de Paris au trait toujours précis. Sébastien Leclerc (1637-1714) graveur messin habile et prolifique, puisqu'on connaît 3 400 planches composant son oeuvre gravée. Le XVIIIème siècle a connu la célébrité des Collin, graveurs charmants, précis et pleins de fantaisie.

Au XIXème siècle, Jean-Jacques Grandville, né à Nancy (1803-1845) fut le plus fécond des illustrateurs. Il utilise largement le nouveau procédé d'impression lithographique. On doit à Grandville une foule de caricatures satiriques et politiques, ainsi que des illustrations de nombreux ouvrages. A cette époque, le Vosgien Henri Valentin (1820-1855) produisait ses dessins d'actualité et scènes pittoresques pour le célèbre magazine "L'Illustration" et le "Magasin Pittoresque". Valentin gravait ses dessins sur bois, comme un peu plus tard, l'excellent illustrateur Paul-Emile Colin (1867-1949). Parmi les graveurs contemporains, le nom d'André Jacquemin (1904-1992) est le plus célèbre. Cet artiste a produit plus de 3 000 cuivres gravés et a illustré 32 ouvrages. Gravures sur cuivre ou sur bois, Michel Jamar produit une oeuvre abondante et pleine de fantaisie. Roger Marage est considéré comme le meilleur artiste graveur actuel. Mais il ne faut pas négliger les autres grands talents de notre époque : Jacques Hallez, Claude Weisbuch, Roland Grünberg...

 L'estampe est une image imprimée sur papier au moyen d'une planche de bois ou de métal gravée et encrée. La technique de l'estampe apparait à la fin du XIVème siècle en Occident.

La taille douce est un procédé de gravure en creux sur une plaque de métal, généralement de cuivre.
L'encre est déposée dans les creux. L'impression de la plaque de métal se fait sur une presse à taille-douce.

L’eau-forte est l’un des plus importants procédés de la taille-douce (gravure en creux sur plaque métallique).
 Cette appellation vient du nom donné par les alchimistes à l’acide nitrique dilué à l’eau:l’aqua-fortis, qui sert à attaquer le métal sur des zones non protégées par un vernis. Aujourd’hui, l’expression d’eau-forte s’applique également à d’autres mordants, substance attaquant le métal, tels que le perchlorure de fer. L'aquafortiste est l'artiste utilisant l'eau-forte.
 L’eau-forte est à la fois le procédé, la gravure sur métal et l’estampe obtenue par cette gravure.

Préparation de la plaque à graver:
 1) La plaque (chez Roland GRÜNBERG, toujours du cuivre), est d’abord polie au charbon de bois. Plus elle est polie, mieux l’on pourra essuyer ce qui doit rester blanc au tirage. 2) Elle est dégraissée au blanc d’Espagne, afin que le vernis protecteur y adhère au mieux.
 3) Posée sur une table chauffante, la plaque est recouverte d’un vernis résistant à l’acide. - soit un vernis liquide appliqué au pinceau ; - soit un vernis solide, à l’allure d’un sein de femme (très bronzé), en forme de poire, la base étant aplatie ; cette « coupole à pointe » est enveloppée d’une fine soie pouvant laisser filtrer le vernis lorsqu’il est chauffé. La soie est nouée au sommet pointu. La plaque reste sur la table chauffante pour être vernie. Si l’on a choisi le vernis liquide, on en enduit la plaque au pinceau plat, d’une couche régulière. Si le vernis employé est la demi-boule solide, enveloppée de fine soie, on la tient par le nœud de soie qui couvre la pointe, et on en applique la base plate sur la plaque chaude, alors le vernis fondant passe entre les fines mailles de la soie, se déposant sur la plaque, à la surface de laquelle on le promène. La plaque est prête pour la gravure. ( site Roland Grünberg)


L'aquatinte est procédé de gravure à l'eau forte.
La plaque de cuivre reçoit une couche de résine en poudre, fixée sur le métal par échauffement.
La plaque est plongée dans le bain d'acide qui mord le métal autour de chacun des minuscules grains de résine, produisant ainsi une surface rugueuse.
L'aquatinte vise à obtenir, au lieu de traits ou de taches; des points plus ou moins fins qui, par leur rapprochement et leur profondeur, donnent l'impression de teintes nuancées. Son aspect s'apparente au dessin au lavis.

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Nicolas Beatrizet (Lunéville ca. 1507-1510/Rome -ca. 1565-1577))

Issu d'une famille d'orfèvres originaires de Nancy, Nicolas Béatrizet s'installe à partir de 1540 dans le nord de l'Italie. Il puise son inspiration chez Raphaël, Baccio Bandinelli, Giotto, et Michel-Ange et représente des scènes mythologiques profanes ou sacrées, ainsi que des vues reconstituées de la Rome antique,  des portraits dont le fameux "Henri II Roi de France" si recherché (voir ci-dessous), des planches d'anatomie, des statues et bas-reliefs antiques et enfin des pièces d'architecture et plans de villes.



Henri II, roi de France

Béatrizet ou Beautrizet ou Beatricius, Nicolas, graveur
(Lunéville, en 1515 - Rome, après 1565)

 1556
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris




Le Géant Titius déchiré par un vautour
 Gravé d’après Michel-Ange. Burin

Homme debout dans la casquette phrygienne, les bras croisés
Gravure d'après Michel-Ange



La Mort de Méléagre
Gravé d’après F. Salviati. Burin



Nicolaus Beatrizet  (1507/15-c.1570)

Sacrifice d'Iphigénie

Bartsch 43

Bonne épreuve sur vergé du cuivre retouché  32x45 cm 240 € Lyon 29/11/22



"l'Annonciation" d'après  Michel-Ange ou Venusti
  Gravée vers 1550-1560
 à la droite du bas :
  M. ANGELUS INVENT N. BEATRICIUS LOTARINGUS INCIDIT ET FORMIS EXC.

On connait trois états de cette planche :
I. Le premier rarissime avec l'auréole de la Vierge, blanche.
II.Le second que nous présentons.
III. Le troisième avec l'adresse de Lafrerij
Le tableau qui servit de modèle au graveur et qui passe pour être une oeuvre originale de Michel-Ange se trouve aujourd'hui encore à Rome, dans la sacristie de Saint-Jean-de Latran (cf. ROBERT-DUMESNIL).
Cette attribution est mise en doute de nos jours et la toile est maintenant attribuée à Marcello VENUSTI.

L'estampe ci-dessus présentée par Christie's-Londres en Juillet 2020 est une magnifique et très rare épreuve du second état sur papier au filigrane "Fleur de lys".
Elle était présentée à la vente à Londres le 15 juillet dernier par la Maison Christie's.
Sur une estimation de 1108 à 1662 €, son état exceptionnel attirait la convoitise des amateurs internationaux et après une bataille d'enchères acharnée, un collectionneur l'emportait  pour 46 337 € hors frais.
                               


Une bacchanale avec des Putti portant un âne dans une marmite
NICOLAS BEATRIZET (1507 / 15-1573) d'après ENEA VICO (1523-1567) et d'après MICHELANGELO BUONAROTTI (1475-1564)

Gravure, vers 1540-1553




Le fleuve Tibre, vers 1550



Le prophète Jérémie

Gravé d'après la fresque de Michel-Ange à la chapelle Sixtine. Burin, belle épreuve en tirage tardif.  42 x 28,7cm
100 EUROS LE 24/02/2022

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Sébastien Leclerc dit l'Ancien  ou Le Clerc (Metz 1637- Paris 1714)

Dessinateur, peintre, graveur et ingénieur militaire lorrain.

Oeuvres choisies de Sébastien Leclerc
Oeuvres de Sébastien Leclerc
Voir aussi
Ce que dit Dom Calmet





De son père orfèvre Laurent Leclerc (1590-1695), il reçoit ses premières leçons de dessin.et s'intéresse rapidement à la gravure.

Il grave une vue de la ville d Metz puis s'intéresse au génie militaire et dessine les plans de forteresses du pays messin.
A Paris, il  se rapproche  de l'artiste Charles Le Brun qui l'oriente vers le dessin et la gravure et lui permet de se faire connaitre rapidement, notamment par Colbert qui lui fournit logement aux Gobelins et pension à condition que Leclerc travaille exclusivement pour le roi.


En considération de ses études anciennes, il sera nommé professeur de géométrie et de perspective.

Aux Gobelins, Sébastien Leclerc était contraint, à cause de la pension qu’il recevait, de travailler uniquement pour le roi ; voyant sa famille augmenter et aussi sa réputation grandir, il abandonna la pension de 1 800 livres qu’il touchait annuellement et retrouva ainsi sa liberté. À partir de cette époque, on le voit travailler à un nombre considérable de planches ; il ne parait pas un livre important qui ne soit orné d’une gravure de Sébastien Leclerc ; les vignettes, les têtes de page de toutes les oraisons funèbres, sont du dessin et de la gravure de Leclerc ; les livres de piété, les romans de l’époque, fourmillent de gravures de Leclerc ; c’était la mode d’employer son burin.

En 1684, Sébastien Leclerc grava une planche curieuse au point de vue de l’histoire de l’art. Pendant que Le Brun dirigeait la manufacture des Gobelins, on avait coutume d’élever chaque année, en son honneur, un Mai. Sébastien Leclerc a gravé une représentation de cette cérémonie, dans laquelle il montre l’instant où l’on dresse l’arbre immense au milieu de la cour royale des Gobelins, arbre garni d’emblèmes flatteurs pour Le Brun ; au-dessous, il fait voir les fêtes qui accompagnent cette ascension. Cette solennité, dont peu d’historiens font mention, a trouvé dans Leclerc un fidèle miroir et un curieux chroniqueur. (voir ci-dessous)

En 1710, Sébastien Leclerc eut à craindre un moment de perdre la vue ; il fut obligé de suspendre momentanément ses travaux ; il les reprit bientôt, mais pour quelques années seulement. La mort l’enleva alors qu’il venait de mettre la dernière main à son Traité d’architecture qui couronnait sa carrière en finissant un traité auquel avaient tendu toutes ses études.

Par son esprit et son talent de composition, Sébastien Leclerc est compté parmi les premiers artistes du 17ème siècle ; sa fécondité est incomparable puisqu'on connaît
 3 400 planches de son oeuvre gravée
.

Un de ses fils, Sébastien Leclerc le Jeune (1676-1763) a connu une certaine réputation comme peintre. Il a été professeur de perspective de l'Académie royale de peinture et de sculpture.

Ce dernier a eu un fils, Jacques-Sébastien Leclerc (Paris, 1734 - Paris, 17 mai 1785), connu sous le nom de Leclerc des Gobelins





Le Mai dans la Cour de l"Hôtel Royal des Gobelins




 Les grandes batailles du roi Louis XIV, Orsoy

Le dessin à la plume de Sébastien Leclerc ci-dessus est un travail préparatoire à la gravure du même sujet. Entre 1683 et 1694, Sébastien Leclerc et Louis de Châtillon (1639-1734) réalisent une série de 28 gravures, intitulée Les grandes conquêtes de roi, qui enregistrait les batailles et les conquêtes de Louis XIV. Leclerc fut responsable des dessins préliminaires sur lesquels il travailla entre 1683 et 1687, et qui furent gravés par la suite par Louis de Châtillon et par Leclerc lui-même.

Orsoy, situé au bord du Rhin et sous l'autorité du duché de Clèves, est envahi et pris par Louis XIV le 3 juin 1672. Ce n'est qu'en 1678 qu'Orsoy est redonné à la  Prusse, après près d'un siècle d'occupations étrangères.

Une impression de l'empreinte du siège d'Orsoy se trouve au British Museum, ainsi que plusieurs autres gravures de cette série. Un autre dessin préparatoire de Leclerc du même sujet se trouve dans la collection royale de Windsor.



LECLERC Sébastien (1637-1714) - "Réduction de la ville de Marsal en Lorraine par le Roy Louis XIV l'an 1663". 1683. Eau-forte et burin d'après Charles LE BRUN (1619-1690). Epreuve avant toute lettre, sur papier vergé filigrané. Réf.: Hennin, n°4143. I.F.F, n°617. D'une série de cinq planches reproduisant les compositions inventées par Lebrun pour un ensemble de tapisseries célébrant les victoires de Louis XIV.



LECLERC Sébastien I (1637-1714) - "Cérès et Cybèle sur un char, Allégorie de la Terre". 1670. Eau-forte et burin d'après Charles LE BRUN (1619-1690). Réf.: Préaud, n°1591. Epreuve avec la lettre sur papier vergé. Gravure d'une série de quatre planches reproduisant les éléments (feu, air, eau, terre) pour l'ouvrage d'André Félibien "Tapisseries du Roi, où sont représentez les quatre élémens et les quatre saisons" (Paris, Imprimerie royale, 1670). La Terre est ici figurée sous les traits des deux déesses de la nature et de la fécondité, Cérès et Cybèle. 37 x 52,5 cm.




Louis XIV et Colbert à l'Académie des sciences de Versailles, nouvellement fondée
 1676




Hommage de l’Amour à Psyché
Plume et encre brune, lavis gris sur traits de sanguine




Funérailles du chancelier Séguier
Bibliothèque Nationale de France 1672

En 1672, le chancelier Séguier mourut. Le Brun, choisi pour faire le dessin du catafalque dressé à cette occasion, chargea Leclerc de le graver et il fut si content du travail de son protégé, qu’il présenta en même temps l’artiste et son œuvre aux suffrages de l’Académie royale de peinture et de sculpture qui l’accepta unanimement, le 16 août 1672. En considération de ses études anciennes, il fut même de suite nommé professeur de géométrie et de perspective. L’Académie gagnait, par cette admission, un savant professeur et Sébastien Leclerc pouvait considérer que sa fortune était faite.



La Colère
1696



Dessin de Paris, le Louvre, le Pont Neuf 1687



Une boutique de maître apothicaire au 17ème siècle


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Roland Grünberg (1933 Strasbourg- 2021 Nancy)
site
Roland Grünberg à la galerie Jean-Charles Taillandier
Exposition au Musée Lorain de Nancy en 2007
Roland Grünberg et le Nancy Jazz Pulsations

Jean Cocteau écrivait en septembre 1961 toute son admiration pour celui qu’il qualifiait de « réaliste de l’irréel »

« Je dessine des choses qui s’enchaînent entre elles. Tout doit se recouper, revenir en arrière puis se réensemencer. Rien n’est vraiment jamais terminé» disait Roland Grünberg

L’univers fantastique de Roland Grünberg, nancéien de la rue de Guise au cœur de la Ville-Vieille, est nourri de ses racines profondes dans la culture juive d'Europe de l'Est.
 Il est peuplé d'images, de créatures étranges ou de personnages. Subtil travail de l’ombre et de la lumière, du noir et du blanc.


Mars 2021- Réaction de la ville de Nancy à son décès:
La Ville de Nancy annonce ce mardi le décès de Roland Grünberg « le graveur de talent, l’artiste curieux et éclectique, l’un des pères fondateurs du festival Nancy Jazz Pulsations, vient en effet de disparaître à l’âge de 88 ans. »

Dans un communiqué la ville de Nancy rend hommage à celui qui était surnommé le « réaliste de l’irréel » par Jean Cocteau « cet homme passionné a contribué tout au long de sa vie au rayonnement culturel nancéien. Artiste jusqu’au plus profond de son âme, il marchait dignement sur les traces des graveurs célèbres qui ont participé à l’histoire de Nancy, dévoilant son talent dans de nombreuses expositions en France, mais aussi à l’étranger. Ses estampes et illustrations étaient peuplées d’images symboliques, de créatures fantastiques ou de personnages graves, inspirés de sa jeunesse inquiète et menacée par la Seconde Guerre mondiale.

Ce Nancéien d’adoption, natif de Strasbourg, laissera pour longtemps son empreinte sur la ville. Il était en effet de toutes les grandes aventures culturelles et son nom est aujourd’hui indissociable du festival mondial de Théâtre de Nancy, du Nancy Jazz Pulsations, de la Biennale Internationale de l’Image, ou encore du festival du théâtre de marionnettes... Mathieu Klein et le conseil municipal s’associent à la douleur de sa famille et lui présentent leurs plus sincères condoléances. »




Comme un loup parmi les chiens




Détour du couple




Cavalier des apogées 1962





Effusion fusion



Jean Cocteau




Une certaine attente 1982




Frère Mozart 2006



Au- delà les ténèbres
Pour Roger Mossovic



Roland GRUNBERG. Réunions de trois lithographies : "Fraternité", numérotée 18/150, signée et datée 1981, dédicacée à Jean-Pierre Deseigne (43 x 104,5 cm - froissures) + "Linconscient, c'est le discours de l'autre", numérotée 13/70, signée et datée 1968 (63,5 x 48 cm) + "Concorde universelle", à thème franc-maçonnique, dédicacée à Jean-Pierre Deseigne (31,5 x 72 cm) 80€ Nancy le 12/04/23



Affiche pour Nancy Jazz Pulsations 1973

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Jacques Hallez (Baccarat 1923- Deneuvre 28 janvier 2021)

Peintre et graveur


Interview en toute intimité


Jacques Hallez a été formé l’Ecole des Beaux Arts de Nancy auprès d’André Wahl jusqu’en 1944. il se spécialise alors dans la gravure. Il est ensuite  professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Marseille de 1951 à 1973, puis à celle de Nancy, de 1973 à 1983.

Peintre, graveur, ses réalisations se retrouvent dans les domaine aussi variés que les vitraux, les céramiques, les tapisseries, les tissus imprimés.



Coq aux ruches 1965
Gravue du cuivre




Nature morte à la bouteille et aux pinceaux



Mère et enfant, eau-forte et aquatinte



La forêt glacée, aquatinte



Vol de courlis, eau-forte et aquatinte



Mésange et tournesol, eau-forte et aquatinte



Arthur Rimbaud, les Illuminations.
Eaux-fortes originales de Jacques Hallez. 19 eaux-fortes originales de Jacques Hallez, Les Francs bibliophiles, 1966.



Arthur Rimbaud, les Illuminations



Les vergers sous la neige



Neige à Vacqueville 1960



Les cyprès à Saint-Rémy de Provence



Paysage d'hiver au cerisier



La plage



La colline de Sion



Coulée de bergamote
(fabrication du bonbon bergamote, spécialité de Nancy)



Jacques Hallez Zèbres.
 Aquarelle, signée en bas à droite. 31,5 x 39,5 cm.

Jacques Hallez Savane.
Aquarelle, signée en bas à gauche et datée "1973". 31,5 x 39,5 cm.
70€ chacun le 19/11/2022



Carte de voeux
Jacques Hallez (1923-2021, peintre et graveur

Paysage hivernal, signée en bas à droite, vers 1970, 10,5 x 14,5 cm ;

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Pierre Woeiriot de Bouzey
 (Neufchâteau 1532- Damblain (Vosges) 1599)
 
Sculpteur, graveur, peintre, médailleur

 Les Wiriot et les Briot, artistes lorrains du XVIe et du XVIIe siècle : nouvelles esquisses, par Louis Jouve (1891)

Fils et petit-fils d'orfèvres, Pierre Woeiriot débute dans ce métier. À partir de 1555, il se spécialise dans la gravure sur cuivre et illustre divers livres. En 1555, il fait un portrait gravé de la poétesse lyonnaise Louise Labé. Il réside alternativement à Nancy où il travaille pour le duc de Lorraine et à Lyon où il fréquente un cercle d'artistes et de poètes.
 Vers 1560, il effectue des voyages à Rome et à Florence. À Lyon, sous l'influence du poète Louis Des Masures, il se convertit au protestantisme et fait deux portraits de Calvin. En 1561, il entreprend la gravure de 36 planches pour illustrer l'Ancien Testament pour le marchand Antoine God, l'ouvrage est publié en 1580. Entre 1566 et 1577, il illustre les Emblemes ou devises chrestiennes, de Georgette de Montenay, dame de compagnie de Jeanne d'Albret. Après un séjour à Augsbourg.
 il s'établit en 1571 à Damblain, dans les Vosges où il vient d'hériter du fief et du titre de sa mère Urbaine de Bouzey et y meurt en 1599.
(Wiki)



En tête de l'ouvrage se trouve le portrait de l'auteur du Pinax iconicus (ci-dessus) Il est vu de trois quarts, en buste et tête nue, tourné à la gauche du devant et regardant de face ; il est enfermé dans un cartouche décoré de chaque côté d'un petit génie montrant le personnage au spectateur. Au bas du portrait, est dessiné, sans indication des émaux, un écusson divisé en deux autres, à gauche celui des Wiriot, à droite celui des Bouzey. Aux côtés de l'écusson, au bas du portrait, on lit : Petrus Woeiriot Lotharingus has faciebat eiconas cujus effigies hœc est anno suae aetatis 24. En dehors du cartouche à droite : 1556.
 Ce portrait a dû être fait en 1554.

 Le titre de l'ouvrage : « Tableau en images des cérémonies funéraires des Romains et de divers peuples. Extrait de Lilius Gregorius et illustré de dessins artistiques, pour l'instruc- tion de tous et le plaisir des yeux », et dans une tablette au bas : Avec privilège du Roi, P. Woeiriot in.-F. (inventor fecit.) Ce titre est aussi inscrit dans le champ d'un cartouche décoré, de chaque côté du haut, d'un ange sonnant de la trompette, et en bas, sur les côtés, de squelettes sortant ou sortis de terre.


L’illustration du livre (voir ICI) entièrement dessinée et interprétée par Pierre Woeriot, se compose d’un titre orné de squelettes et d’anges, joueurs de tibicines, d’un autoportrait de l’artiste,





Pinax iconicus antiquorum ac variorum in sepulturis rituum ex Lilio Gregorio excerpta… Lyon, Clément Baudin, 1556.

Ouvrage à la BNF

L’un des plus exquis petits livres parus au XVIe siècle (Brunschwig, 1955, n° 573).

L'illustration, entièrement dessinée et interprétée par Pierre Woeiriot (1532-1599), se compose d'un titre orné de squelettes et d'anges, joueurs de tibicines, d'un autoportrait de l'artiste, d'un feuillet de dédicace, de 9 planches à pleine page, et de la marque à l'éléphant de l'éditeur.



Le thème des funérailles fut l'un de ceux qui mobilisèrent les esprits à la Renaissance. L'homme, et par excellence le prince, son parangon, organisa la mise en scène de sa mort afin de pérenniser sa destinée, à travers la succession d'un ensemble de rites se terminant par le dépôt du corps dans un monument de pierre, édifice devant fixer l'image du défunt pour les générations suivantes. La création de ces monuments funéraires devint un enjeu pour les plus grands architectes.

Le Pinax Iconicus, dédié au jeune duc Charles III de Lorraine, se situe au début de l'œuvre gravé de l'artiste. Bien qu'âgé seulement de 24 ans, Woeiriot (1532-1599) fait déjà preuve d'une grande maîtrise stylistique et d'une grande virtuosité, qu'il doit à sa formation d'orfèvre reçue de son père, et à son séjour en Italie. Il avait alors déjà intégré les canons de la culture maniériste, et l'apport de l'école de Fontainebleau.


CATALOGUE NOTE de Sotheby's sur une précédente vente de ce livre

Le thème des funérailles fut l’un de ceux qui mobilisèrent les esprits à la Renaissance.
L’homme, et par excellence le prince, son parangon, organisa la mise en scène de sa mort afin de pérenniser sa destinée, à travers une succession de rites s’achevant par le dépôt du corps dans un monument de pierre, édifice devant fixer l’image du défunt pour les générations suivantes. La création de ces monuments funéraires retint alors l’attention des plus grands architectes.
L’ars moriendi suscita une abondante littérature.
C’est vraisemblablement sous l’impulsion de Barthélémy Aneau, que Pierre Woeriot entreprit d’illustrer des extraits du livre de Lilio Gregorio Giraldi, De Sepulchrie et vario sepeliende retu, libellus. Publié à Bâle en 1539, l’ouvrage n’avait pas encore connu d’édition illustrée.
L’artiste s’intéressa aux chapitres décrivant les rites romains, grecs, indiens, égyptiens, scythes et barbares qu’il interpréta à travers une suite de 9 gravures, fines et étranges, dans lesquelles il associa des scènes de pures fictions à des décors réels tels que les quartiers Saint-Jean et Saint-Paul, la colline de Fourvières à Lyon ou la villa de la Mothe et Ferrandière aux environs de cette même ville.
C’est cette juxtaposition d’images qui donne un aspect fantastique à ces gravures.
La dernière planche, figurant des cadavres abandonnés aux chiens et aux bêtes sauvages, un banquet anthropophagique ou des cadavres suspendus aux arbres, forme la première représentation décrivant de telles scènes.
Un grand nombre de graveurs des XVIe et XVIIe siècles s’inspirèrent de ce cycle iconographique, notamment Porro, lorsqu’il illustra les Funerali Antiche de Porcacchi, G. Angelieri, A. Ronca ou encore l’artiste anonyme des Opera Omnia de Giraldi, publiées en 1696.
Le Pinax Iconicus, dédié au jeune duc Charles III de Lorraine, se situe au début de l’œuvre gravé de l’artiste. Bien qu’âgé seulement de 24 ans, Woeriot (1532-1599) fait déjà preuve d’une grande maîtrise stylistique et d’une virtuosité époustouflante, qu’il doit à sa formation d’orfèvre reçu de son père, et à son séjour en Italie. Il avait alors déjà intégré les canons de la culture maniériste et l’apport de l’école de Fontainebleau.
Baudrier ne cite que 3 exemplaires en Europe (BNF, Lyon, Saint-Petersbourg) et trois aux États-Unis (Harvard, University of Virginia, New-York Public Library).




Charles II de Lorraine, 1572, bronze, Washington, National Gallery of Art.

Fils de Jean 1er
Marié en 1394 à Marguerite de Wittelsbach (1376 - 26 août 1434), fille de Robert de Wittelsbach, comte palatin du Rhin puis empereur germanique, et d'Élisabeth de Nuremberg.
Sa fille, Isabelle 1ère duchesse de Lorraine sera mariée en 1420 à René d'Anjou (1409 - 1480), duc de Bar et comte de Guise, fils de Louis II, roi de Naples, duc d'Anjou et comte de Provence, et de Yolande d'Aragon. Elle hérite de la couronne du Duché de Lorraine qui applique la primogéniture sans prédominance masculine. René 1er sera ainsi Duc consort de Lorraine, grâce à son mariage en premières noces à Isabelle 1ère de Lorraine.



Chrétienne de Danemark et Nicolas de Vaudemont Mercoeur co-régent avec sa belle-soeur
des duchés de Lorraine et de Bar  pendant la minorité de son neveu
Charles III

duchesse de Lorraine, 1521-1590
Nicolas de Vaudémont 1524 1577

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les Briot

Les Wiriot et les Briot, artistes lorrains
des 16 et 17ème siècle par Louis Jouve

avec la généalogie complexe des Briot

Les Briot de Damblain (Vosges) formaient au 16e siècle une tribu des plus considérables, divisée en plusieurs branches, se répandant dans tout le Bassigny et se déversant encore au loin de Montbéliard à Troyes, à Paris, et de Langres à Maizières. Il n'est presque pas de village des environs de Damblain où l'on ne retrouve des Briot et ils se reconnaissent tous pour parents.
Les artistes de Damblain dont on parle sortent d'une même souche. Il y en a six qui ont su manier le burin ou le pinceau; deux d'entre eux sont des artistes de premier ordre et font le plus grand honneur à l'art français.

"L'ainé de tous, François Briot, potier d'étain et graveur, est auteur d'un ouvrage en ciselure ; Nicolas fut un des plus habiles graveurs en médailles; un Didier fut graveur de monnaies à Sedan ; Isaac et Marie, quoique inférieurs, se firent un nom dans la gravure en taille-douce; Guillaume seul n'a rien laissé comme peintre ; aucune de ses œuvres n'a échappé à l'oubli. Je puis aujourd'hui affirmer d'une manière irréfutable l'étroite parenté qui unit les quatre premiers artistes. Il est certain que Marie Briot est de la famille, mais on ne sait pas d'une manière absolue quel lien l'y rattache. Pour Guillaume, né à Montbéliard, nous n'apportons encore que des présomptions; depuis la publication de ma Biographie générale des Vosges (1890), aucune découverte nouvelle n'a jeté quelque lumière sur ce peintre à peu près inconnu. Il convient d'ajouter à cette nomenclature un des enfants d'Isaac, Pierre Briot, traducteur d'ouvrages anglais intéressants." (Jouve)


 Famille d'artistes de religion protestante et originaire de Damblain.

 graveurs de monnaies et médailles
(XVIe – XVIIe siècles)



Didier Briot serait le fondateur de l’école lorraine des graveurs et orfèvres, il serait mort en 1543.
(Damblain, vers 1542 - 1635), graveur de monnaie



Nicolas Briot est un inventeur et médailleur français né en 1579 à Damblain (Lorraine) et mort en Angleterre en 1646.


Isaac Briot, né en juillet 1585 à Damblain et mort le 5 mars 1670 à Paris -Charenton, est un graveur au burin, éditeur et marchand d’estampes lorrain.
 il est à la fois graveur sur cuivre, marchand et éditeur d'estampes.
En 1642, il achète la charge de directeur de la fabrication des monnaies qu'il conserve jusqu'à son décès.

François Briot
(Damblain, vers 1550 - Besançon, après 1616)

Potier d'étain à Damblain, il se fixe à Montbéliard - sans doute à cause de sa religion fut-il contraint de quitter la Lorraine.  Vers 1585, il prend le titre de graveur de médailles des ducs de Wurtemberg qu'il conserve jusqu'en 1615. Néanmoins, ayant des difficultés financières sérieuses, il quitte Montbéliard et s'installe à Besançon garde du balancier monétaire de son neveu Nicolas Briot. On perd sa trace après 1616.

Il existe, signée de lui, au musée de Cluny, une réplique en étain d'une aiguière d'argent et son bassin qui passent pour son chef d'oeuvre.




Presse à bascule de Nicolas Briot (1626)



Jeton sacré de Louis XIII par Nicolas Briot 1610




François Briot (vers 1560 – après 1616). Bassin dits « de la Tempérance ». Lyon / Montbéliard, dernier quart du XVIe siècle. Étain fondu et ciselé.
 Lyon, musée des Arts décoratifs.




François Briot (vers 1560 – après 1616). Aiguière. Lyon / Montbéliard, dernier quart du XVIe siècle. Étain fondu et ciselé.
Lyon, musée des Arts décoratifs.




Aiguière en vermeil au deuxième titre dans le style de la Renaissance.

Modèle de forme ovoïde posant sur un piédouche. Elle est entièrement décorée de mascarons, godrons, feuillages cuir, perles, palmes, fleurs et bouquetins. Dans l'esprit d'un modèle réalisé par François BRIOT, orfèvre médaillier et potier d'étain de la fin du XVIee siècle et début du XVIIe siècle à Montbéliard en France. Manche en bois clair à enroulement. Porte le numéro 1461 sous la bordure du pied.
Orfèvre Samuel SMITH.
Londres, 1871-1872.



Aiguière aux vertus théologales en étain décoré en relief.

 Sur piédouche souligné d'une frise d'oves, le corps ovoïde est séparé en trois registres horizontaux par une moulure. En partie basse, trois satyres dans des encadrements. Au centre, dans un médaillon ovale: la charité entourée de deux enfants, l'espérance assise sur une ancre, la foi tenant un livre et accompagnée d'une croix. En partie haute, trois masques entourés de deux chevaux ailés Pégase. Sous le verseur et sur le col, un masque grotesque. L'anse terminée en volute est en forme de cariatide amortie par un mascaron. En haut du col, au niveau de l'attache de l'anse, sur le côté droit, les initiales «FB» de François Briot coulées dans le moule. (Petites perforations dans la moulure séparant les registres.) Montbéliard Circa 1590 H: 30 cm Cette aiguière «à l'antique» qui a la particularité de porter les initiales FB de François Briot (c. 1550-1616) est une pièce muséale par excellence. Se référer au chapitre concernant François Briot pp. 86 à 95 in LES ÉTAINS DES ORIGINES AU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE par Philippe Boucaud et Claude Frégnac.

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Emile Gridel

(Baccarat 1839- Baccarat 1901)

Emile Gridel, sa passion, le sanglier

Gridel: nom donné à ces presse-papiers de Baccarat contenant de petites sihouettes noires
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UNE PARTICULARITÉ DE BACCARAT : LES "GRIDEL"

Dans les boules “millefiori” de Baccarat, on aperçoit souvent des petites silhouettes noires qui, avec le temps, ont donné leur nom à ce type de boules. Ce sont les “Gridel”.

Leur création est une belle histoire. Émile Gridel est né à Baccarat le 16 octobre 1839, la même année que le peintre Cézanne. Il était le neveu du directeur de l’usine, Jean-Baptiste Toussaint.

Enfant, il s’amusait à découper des silhouettes d’animaux dans du papier. La mode des “silhouettes” fut très en vogue au XVIIIème siècle jusqu’au milieu du XIXème.

En 1847, alors qu’Émile avait huit ans, son oncle eut l’idée d’utiliser ces découpages pour en faire des motifs de presse-papiers dont les premiers exemplaires datent de cette même année.

Certaines silhouettes d’animaux sont spécifiques à Baccarat : le coq, le daim, le cheval, l’éléphant, le papillon, l’écureuil, le sanglier, la perruche …



Hommage à Emile Gridel lors de son décès:

Nous apprenons, avec le plus vif regret, la mort de M. Joseph Émile Gridel, artiste peintre, décédé le 24 décembre dernier, à Baccarat, ,sa ville natale, à l'àgc de 62 ans.
M. Emile Gridel avait eu, en 1870, un rôle des plus honorables comme capitaine de mobiles. Grand chasseur, lieutenant de louveterie, il est devenu un peintre animalier de talent, ayant étudié, dans ses multiples courses à travers la forêt vosgienne, l'angoisse de la bête traquée et la sauvagerie féroce des combats d'animaux. M. Gridel, qui était élève de Couture, a su traduire ses impressions en des toiles vigoureuses qui lui ont valu une médaille de 3e classe en 1886, une mention honorable à l'Exposition universelle de 1881 et les palmes académiques.
Dans des tableaux d'un autre genre, on retrouve encore les qualités ordinaires de M. Gridel, qui dévoilent une autre face de son talent mais sa réputation s'est surtout établie dans les scènes de chasse, toujours excellentes comme composition, comme couleur et comme lumière.
Indépendamment des grandes expositions parisiennes, Émile Gridel a donné aussi de nombreuses toiles au Salon lorrain des Amis des Arts. Après une absence de plusieurs années, il avait envoyé à la dernière exposition de cette Société une grande toile Sanglier blessé attaqué par les loups, qui a été très remarquée.
Jusqu'à la fin de sa vie, la gloire a souri à cet artiste d'un mérite tout personnel. Ses oeuvres multiples, toujours reconnaissables par leur cachet particulier, ont été fort recherchées des amateurs, des chasseurs principalement qui se plaisaient à retrouver, dans les effets de neige, que le pinceau alerte du peintre lorrain rendait si fidèment, les souvenirs empoignants des aspects variés et pittoresques de nos belles forèts lorraines.
Le défunt cachait, sous des dehors un peu rudes, les plus sérieuses qualités morales vivement appréciées de ses nombreux amis. La Société des Amis des Arts et l'Association des Artistes lorrains partagent la profonde douleur de la famille de M. Émile Gridel, et lui témoignent l'expression sincère de leur très respectueuse sympathie.
(cf)


Emile Gridel



Joseph Emile Gridel

Chasse au Sanglier, 1890  et Famille de sangliers




Joseph Emile Gridel

Compagnie de sangliers guettée par un chasseur et

La Chasse aux sangliers dans la Neige




Chat sauvage abattu, HST 64.5cm x 100cm 200€ Nancy le 29/04/23



Joseph Emile Gridel

Le lièvre.




Dessin d'Emile Gridel, sanglier "mauvais coucheur", Nancy Artiste Avril 1886

Sur la faune sauvage des Vosges



Emile GRIDEL (1939-1901)
Les chiens défendant le troupeau contre le loup
Huile sur toile signée en bas à droite et datée 1882
96,5 x 130 cm
450€ Toulouse le 13/12/23  puis 300€ Toulouse le 14/02/24



Lion sur un rocher



"Bataille de Nompatelize, 6 oct 1870" Emile Gridel, 1874 Musée Lorrain Nancy





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