quel mode d'alimentation pour
tenter de préserver sa santé ?
La
nutrition traite spécifiquement du champ d'étude qui s'applique aux
« processus par lesquels les êtres vivants absorbent, métabolisent,
utilisent et éliminent les aliments ». La science est encore jeune et
le domaine est excessivement complexe.
Pour fonctionner
correctement, notre organisme a besoin d'une alimentation adaptée et
équilibrée qui lui apporte les minéraux, les
oligo éléments, les acides gras essentiels, les acides aminés
essentiels, les vitamines.
La
littérature donne, aujourd'hui, une masse d'informations sur le sujet
mais certains auteurs ont le mérite particulier d'associer tous ces
besoins de notre organisme aux connaissances de base sur:
- le fonctionnement de nos cellules,
- l'immunologie,
- la génétique,
- la structure des molécules,
- les réactions chimiques observées à partir de la prise d'aliments.
La plupart de ces
aspects sont affaire d'experts et il est extrêmement
difficile de comprendre de quelles molécules notre organisme doit
bénéficier pour que les réactions chimiques de "l'usine" qu'il
représente se fassent correctement ou bien, à l'inverse, quelles
molécules faut-il de préférence éviter pour ne pas détériorer ces
processus?
Le
problème est d'autant plus difficile que l'alimentation évolue
rapidement au gré des nouveaux produits mis chaque jour sur le marché.
La composition chimique complexe de ceux-ci reste plus ou moins bien
connue, quelle que soit l'information donnée. Nombreux sont les
additifs tels que gélifiants, colorants, arômes, agents de texture,
stabilisants, anti-oxydants, les insecticides et herbicides,… .Ce sont
autant de compléments ou polluants dont l'interaction sur les réactions
chimiques intervenant dans l'organisme et donc l'influence sur la
santé, est plus ou moins bien connue.
De
plus, la composition des produits de base de notre alimentation n'a
plus rien à voir avec les produits que l'on trouvait il y a quelques
décennies voire seulement quelques années, ne serait-ce que par
l'appauvrissement des sols ou encore les nouveaux modes de culture.
Ainsi, comment s'y
retrouver lorsque, d'une part, on souhaite
bénéficier dans notre alimentation des substances nécessaires à un
organisme qui parfois ne sait pas les produire naturellement et,
d'autre part, éviter les substances néfastes au bon fonctionnement de
l'action de nos enzymes?
Quelle diététique basée sur l'aspect qualitatif
de notre alimentation et non seulement sur l'aspect quantitatif
faut-il privilégier pour tenter d'éviter les maladies?
Cette
recherche sur une qualité d'alimentation optimisée n'est bien
évidemment qu'un aspect de la question puisque de nombreux facteurs
environnementaux ou encore la génétique ont également une influence
importante sur l'état de santé.
Ainsi, un
fonctionnement correct de l'organisme suppose une alimentation où il
convient:
- d'apporter un ensemble de substances permettant une activité optimale
des réactions chimiques et ceci en tenant compte des interactions ou
synergies de ces apports;
- de supprimer toute substance reconnue néfaste vis à vis de ces
réactions où même ne pouvant être métabolisée.
Une
hiérarchisation des propositions étant de toute façon tout à fait
impossible, les recommendations retenues sont présentées dans un ordre quelconque:
Ne pas faire d'excès
- Suppression de tout excès protéique ou lipidique;
- Respect d'une certaine frugalité tout en respectant l'apport
d'anti-oxydants;
- prise d'un repas léger le soir;
- Respect constant de l'équilibre acido-basique ( trop d'aliments
acidifiants en général ( protéines animales, fromage, céréales et
dérivés));
- limitation de la caféine (induisant une perte en Fe, Ca, Cr, Zn) ,du
sel, du chocolat, du cola, du tabac, de l'alcool ;
S'alimenter en produits crus
- Consommation, de préférence, de
produits crus, biologiques, frais, non raffinés;
- Limitation des produits cuits et surtout suppression des substances
issues des réactions de Maillard où apportant des substances
cancérigènes (suppression des produits grillés où fumés);
Supprimer certains aliments ou
certaines substances
- Suppression des graisses saturées et des graisses " trans", respect
des ratios oméga-6/ oméga-3;
- Suppression ou très forte limitation des céréales (sauf le riz) et de
leurs dérivés;
- Suppression ou très forte limitation des laitages;
- Limitation des radicaux libres;
- Vigilance quant aux pollutions, contaminants, métaux lourds (qui
attaquent les enzymes et interagissent avec les minéraux), solvants,
herbicides, pesticides et autres polluants alimentaires; utilisation de
zinc et sélénium (manger bio);
- Suppression des aliments irradiés
- Suppression des charcuteries, viandes en conserves, riches en
nitrites ou nitrates;
Éviter les carences et améliorer le
métabolisme
- Utilisation de vitamines,
notamment du groupe B;
- Pratique d'une activité physique afin d'éliminer les acides volatils
et de favoriser le fonctionnement de tous les émonctoires;
- Amélioration de son équilibre intestinal, par exemple, par
l'utilisation de pré biotiques et de pro biotiques;
S'inspirer du régime méditerranéen
Modifier
sa façon de manger
- Utilisation (très limitée) du sucre en utilisant seulement du sucre
brut, non raffiné, mieux toléré;
(sucre sous toutes ses formes plus ou moins synthétiques : dextrose,
lactose, fructose, sirop de malt, sirop de maïs, etc.; le glucose, en
effet, est la source d'énergie privilégiée des cellules tumorales (qui
peuvent difficilement métaboliser les gras))
- Respect d'un bon équilibre en acides gras essentiels poly-insaturés;
- Utilisation d'huiles non raffinées, de première pression à froid;
consommation de poissons gras sauvages;
- Réduction de la teneur en aliments acidifiants( viandes, poissons,
céréales, fromages) et acides;
- Apport d'oligo-éléments et minéraux pour favoriser le bon
fonctionnement des réactions enzymatiques;
- Prise des fruits frais en dehors des repas ( sauf la pomme);
- Limitation de la quantité de boissons en début et fin de repas;
- Prise des repas sans stress, dans une ambiance calme;
- Dissociation aliments acides - aliments farineux/amidon lors du repas;
- Limitation de l'association protéine "forte" - aliment farineux
"fort";
- Association d'une quantité faible de produit farineux/amidon avec des
protéines "fortes";
- Association d'une quantité faible de protéines à un repas à base
farineuse;
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|
Ci-après quatre années de bibliographie qui
donnent
une idée assez précise de l'état des connaissances sur l'influence des
aliments sur tel ou tel aspect de la santé.
Utiliser la recherche de
l'aliment ou de la maladie par le navigateur ( Edition ....Rechercher)
Thé blanc / cancer et rides
Le thé blanc pourrait réduire le risque de cancer ainsi que celui de la
polyarthrite rhumatoïde ; par ailleurs, il pourrait aider à prévenir
l'apparition de rides ( études britanniques de l’université de
Kingston) Le thé blanc arrête l'activité des enzymes qui altèrent le
collagène, ce qui mène à l'apparition de rides. Ces mêmes enzymes et
oxydants sont associés aux maladies inflammatoires comme la
polyarthrite rhumatoïde. Le thé blanc n’est ni transformé ni oxydé, ce
qui pourrait expliquer ses bienfaits.
4 août 2009 ; journal Complementary and Alternative Medicine.
Pistache
et DMLA
Les pistaches contiennent des antioxydants qui ont un effet préventif
sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)
En plus d'être une des noix les plus riches en fibres, en bons acides
gras insaturés et les moins caloriques (3 à 4 calories par pistache),
elles sont aussi une excellente source de lutéine et de zéaxanthine,
deux puissants antioxydants photoprotecteurs.
Bien évidemment, on sait aussi que le tabac, le surpoids et les
mauvaises habitudes alimentaires sont des facteurs de risque de la
DMLA. D'où l'intérêt d'une alimentation équilibrée et riche en
antioxydants photoprotecteurs en prévention de la DMLA.
Radcliffe
JD, DiMarco N, Herdandez L. The effect of consuming pistachios on the
serum concentration of lutein and zeaxanthin. J Amer Diet Assoc. 2008;
108:9:57.
www.dmlainfo.fr
Dégénérescence
maculaire et acides gras saturés
Une alimentation riche en gras saturés – et du groupe des oméga-6 -
serait associée à un risque plus élevé de souffrir de dégénérescence
maculaire, indique une récente étude américaine.
À l’inverse, un apport important en gras monoinsaturés (principalement
l’huile d’olive) aurait un effet protecteur.
Il a été démontré, dans d’autres études, que la consommation de gras de
type oméga-3 protégerait contre la dégénérescence maculaire. Les effets
pro-inflammatoires des oméga-6 pourraient l’emporter sur les effets
protecteurs des oméga-3. À part le vieillissement, les facteurs de
risque les plus importants liés à la dégénérescence maculaire sont les
antécédents familiaux concernant cette maladie, le tabagisme et les
troubles cardiovasculaires (y compris les facteurs de risque qui y sont
associés, notamment l’hypertension, l’hypercholestérolémie et
l’obésité).
Reuters Health.
Vitamine
D et cancer du colon
Une étude financée par l'UE permet de mieux comprendre les propriétés
anticancéreuses apparentes de la vitamine D dans la prévention et le
traitement du cancer du côlon.
Plusieurs études ont déjà montré que la forme active de la vitamine D3
pouvait avoir des propriétés anticancéreuses significatives. Des études
précédentes sur les lignées cellulaires du cancer du côlon humain ont
montré que les niveaux d'activité d'un gène appelé CST5 pourraient être
affectés par la forme active de la vitamine D3. Le CST5 est responsable
de la production de la protéine cystatine D. L’étude en question montre
que la cystatine D possédait d'importantes propriétés capables
d'éradiquer la tumeur, et que c'est à travers ce mécanisme que la
vitamine D3 affectait les cellules cancéreuses.
Revue
Journal of Clinical Investigation ; projet NUCSYS («Systems biology of
nuclear receptors: A nutrigenomics approach to aging-related diseases»)
: MicroEnviMet Program 2009
Cuisson
des légumes et anti-oxydants
Les chercheurs de l’étude espagnole ont évalué six méthodes pour la
cuisson des légumes : bouillis, au four, au micro-ondes sans eau, à la
poêle avec de l’huile d’olive, à la poêle sans huile et à la vapeur
sous pression
L’ail
Seul le four à micro-ondes préserve tout le pouvoir antioxydant de
l’ail. Les autres modes de cuisson lui nuisent beaucoup, mais l’effet
est moins marqué lorsqu’on cuit l’ail dans une poêle sans huile.
L’aubergine
Le meilleur choix pour l’aubergine est le four traditionnel ou le
micro-ondes, puisqu’ils en augmentent le potentiel antioxydant. La
cuisson dans une poêle sans huile est aussi une bonne option, puisque
l’aubergine n’y perd pas ses propriétés. La cuisson à l’eau bouillante
est la plus nuisible pour les antioxydants
Le brocoli
Pour ne rien perdre des qualités anti-oxydantes du brocoli, il faut le
cuire au four. Une poêle sans huile est aussi une bonne option, mais le
légume y perd un peu de ses antioxydants.
Le chou-fleur
Tous les modes de cuisson nuisent aux antioxydants du chou-fleur, mais
l’effet est moins marqué lorsqu’on utilise une poêle sans huile. Il est
à son maximum lorsqu’on le bout.
La courgette
Bouillie ou cuite à la vapeur sous pression, la courgette perd beaucoup
de ses propriétés antioxydantes. Elle est moins altérée par une cuisson
au micro-ondes, au four traditionnel ou dans une poêle sans gras.
L’oignon
Pour l’oignon, la cuisson dans une poêle sans huile est avantageuse :
elle améliore son pouvoir antioxydant. Les autres modes de cuisson le
diminuent légèrement, et grandement si on le cuit dans une poêle avec
de l’huile
Le poivron
Le poivron perd toujours des antioxydants à la cuisson, mais c’est cuit
dans une poêle sans huile, au four à micro-ondes ou au four électrique
qu’il en conserve le plus.
Marie-Hélène
Croisetière – PasseportSanté.net Jiménez-Monreal AM, García-Diz L et
al. Influence of cooking methods on antioxidant activity of vegetables,
J Food Sci. 2009 Apr;74(3):H97-H103.
Beaucoup
de végétaux et peu de laitages : danger pour la santé osseuse !
Décourager la consommation de laitages et de viande peut nuire à la
santé des os.
L’étude porte sur l'un des régimes testés comme potentiellement bon
pour le coeur. (consommation de céréales complètes, légumes et fruits
fraisforte diminution de la consommation de graisses et de protéines
animales, de produits laitiers, de viande, de sucre et de sel. ) Des
prélèvements sanguins portant sur des marqueurs du métabolisme osseux
ont été réalisés. Dès six semaines de régime, des effets biologiques
notables pouvaient être observés chez des femmes participant à l'étude
: ils révélaient une insuffisance des apports calciques, du fait de la
teneur trop faible en calcium des différents végétaux piliers du régime.
Journal of Women's Health, volume 18, n°5, p.1-8
Un
ingrédient du thé vert, la théanine, pourrait à la
fois renforcer le système immunitaire et avoir un effet
relaxant.
La théanine est un acide aminé présent dans la racine du théier. Les
feuilles de thé en contiennent de 1 % à 2 %, en moyenne. Plus les
feuilles de thé sont jeunes, plus elles contiennent de théanine. « Les
thés verts de la région du Yunan, en Chine, sont ceux qui en renferment
le plus. Plus on infuse le thé, plus il contient de théanine, a
également précisé le biochimiste. La dose active de théanine serait de
200 mg, soit la teneur de 3 à 5 tasses de thé vert. De nombreux thés et
produits à base de thé vantent leur teneur en antioxydants, mais
quelques-uns affichent maintenant leur teneur en théanine.
Françoise Ruby – PasseportSanté.net
1.
La World Tea Expo est un salon réservé aux détaillants et à
l’industrie. Le plus gros événement se tient annuellement à Las Vegas
et réunit des centaines d’exposants et des milliers de visiteurs.
L’expo de Boston était beaucoup plus modeste, mais plusieurs
conférences y ont été présentées. http://www.worldteaexpo.com/
2.
Specific formulation of Camellia sinensis prevents cold and flu
symptoms and enhances gamma,delta T cell function: a randomized,
double-blind, placebo-controlled study. Rowe CA, Nantz MP, et al. J Am
Coll.Nutr 2007;26(5):445-452.
3. Kobayashi K, Nagato Y, Aoi N, et al. Effects of L-theanine on the
release of alpha-brain waves in human volunteers. Nippon Nogeikagaku
Kaishi . 1998:72:153-157.
4. Weiss, M, Schnittker, R, Barthel, T, Falke, W, Geiss, K.E, Juneja,
L.R. Correlations between central nervous parameters and hormonal
regulations during recovery from physical stress influenced by
theanine. Amino Acids (Vienna) 2001 August; Vol. 21, No. 1, PP 62
5. L-theanine, a natural constituent in tea, and its effect on mental
state. Nobre AC, Rao A, Owen GN. Asia Pac J Clin Nutr. 2008;17 Suppl
1:167-8.
Un repas
riche en gras augmenterait l'appétit
pendant trois jours
L’acide palmitique est le principal acide gras saturé contenu dans la
viande de mammifères, dont le boeuf et le porc. On le retrouve aussi
dans le lait, les fromages et le beurre, ainsi que dans l’huile de
palme et les produits alimentaires qui en contiennent. Les chercheurs
ont constaté qu’après un repas riche en acide palmitique, celui-ci
monte rapidement au cerveau. Puis, il « brouille » les signaux que le
cerveau envoie normalement à l’appareil digestif pour réguler la faim.
En fait, l’acide palmitique réduit la capacité de la leptine et de
l’insuline à émettre les signaux de satiété jusqu’à 3 jours après avoir
consommé le repas riche en gras saturés. Il rend ainsi les rongeurs
résistants à l’insuline et provoque, de façon momentanée, les symptômes
du syndrome métabolique – un facteur de risque de diabète de type 2. (
à vérifier pour les humains) On ne sait pas encore pendant combien de
temps l’effet dure chez l’humain, mais il est clair que les acides
palmitiques font manger plus », écrit Deborah Clegg, auteure principale
de l’étude2
Martin LaSalle – PasseportSanté.net
1.
Benoit SC, Clegg DJ, et al, Palmitic acid mediates hypothalamic insulin
resistance by altering PKC-theta subcellular localization in rodents,
Journal of Clinical Investigation, septembre 2009, Vol. 119, no 9,
2577-89.
2. Ice cream may target the brain before your hips,
communiqué de presse émis le 14 septembre 2009 par le Centre médical de
l’Université Southwestern du Texas, auquel est rattachée la Dre Deborah
Clegg.
3. Diet, nutrition and the prevention of chronic diseases, WHO
Technical Report Series, 2003, 81-82. Le document (PDF) est accessible
à l’adresse http://www.who.int/hpr/NPH/docs/who_fao_expert_report.pdf
[consulté le 6 octobre 2009].
Télomères
et vieillissement
Les télomères sont des structures qui coiffent l’extrémité de nos
chromosomes. Plus ils sont courts, plus augmente le risque de
vieillissement accéléré et de maladies chroniques comme le cancer et
les maladies cardiovasculaires. Que faire ?
Rester mince
Faire du sport
Diminuer le stress oxydant et l’inflammation
Ne pas manquer de vitamine D
Ne pas manquer de folates (vitamine B9)
Les folates (vitamine B9) fournissent des substances appelées groupes
méthyles qui servent de précurseurs aux bases azotées qui entrent dans
la composition de l’ADN et des télomères On trouve de la vitamine B9
dans la plupart des végétaux, en particulier épinard, chou, asperge,
laitue, haricots, pois chiches.
Prendre chaque jour un complément multivitaminé
Retrouver l’équilibre
La longueur des télomères a été liée dans plusieurs études au stress
chronique et à la dépression
Faire tout bien
Finalement, un style de vie sain, qui comprend un régime riche en
fruits et légumes, une activité physique régulière, la pratique de la
relaxation, du yoga ou de la méditation est associé à des télomères
plus longs selon plusieurs études.
(1)
O'Callaghan NJ. Weight loss in obese men is associated with increased
telomere length and decreased abasic sites in rectal mucosa.
Rejuvenation Res. 2009 Jun;12(3):169-76.
(2) Cherkas LF. The
association between physical activity in leisure time and leukocyte
telomere length. Arch Intern Med. 2008;168:154–158.
(3) Bekaert S. Telomere length and cardiovascular risk factors in a
middle-aged population free of overt cardiovascular disease. Aging
Cell. 2007;6:639–647. (3)
(4) Xu Q. Multivitamin use and telomere length in women. Am J Clin
Nutr. 2009 Jun;89(6):1857-63.
(5) Richards JB. Higher serum vitamin D concentrations are associated
with longer leukocyte telomere length in women. Am J Clin Nutr. 2007
Nov;86(5):1420-5.
(6) Paul L. Telomere length in peripheral blood mononuclear cells is
associated with folate status in men. J Nutr. 2009 Jul;139(7):1273-8.
(7) Xu Q. Multivitamin use and telomere length in women. Am J Clin
Nutr. 2009 Jun;89(6):1857-63. (8) Epel E, Daubenmier J, Moskowitz JT,
Folkman S, Blackburn E. Can meditation slow rate of cellular aging?
Cognitive stress, mindfulness, and telomeres. Ann N Y Acad Sci. 2009
Aug;1172:34-53. Review.
(9) Ornish D. Increased telomerase activity and comprehensive lifestyle
changes: a pilot study. Lancet Oncol. 2008;9:1048–1057
(10) Mirabello L. The association between leukocyte telomere length and
cigarette smoking, dietary and physical variables, and risk of prostate
cancer. Aging Cell 2009;8(4):405-413.
Fructose
et métabolisme.
La consommation du fructose, par comparaison avec le glucose, induisait
(étude chez lanimal) une lipogenèse (synthèse d'acides gras, une
dyslipidémie (taux élevé du bon et du mauvais cholestérol et des
triglycérides) et une résistance à l'insuline. Une étude a été reprise
chez l'homme. Que constate-t-on ?
La prise de fructose a provoqué une élévation de la lipogénèse dans le
foie et une altération du métabolisme lipidique : plus forte présence
des triglycérides dans le sang après les repas et modification de la
composition de la plupart des lipoprotéines (agrégats plasmatiques de
protéines et de lipides, contenant entre autres du cholestérol). En
plus de cela, chez les consommateurs de fructose, on a observé une
augmentation des taux du glucose plasmatique et de l'insuline, ainsi
qu'une diminution de la sensibilité à l'insuline par rapport aux
consommateurs de glucose.
D'après
Stanhope KL, Schwarz JM, Keim NL et al. Consuming fructose-sweetened,
not glucose-sweetened, beverages increases visceral adiposity and
lipids and decreases insulin sensitivity in overweight/obese humans. J
Clin Invest. 2009; 119: 1322-34. doi: 10.1172/JCI37385.)
Produits
laitiers et cancers
Une forte consommation de calcium est jugée protectrice contre les
cancers du côlon et du rectum. Une récente étude, menée à partir des
données de l'Institut national de la santé aux Etats-Unis et portant
sur près de 300.000 hommes et 200.000 femmes suivis pendant 7 ans,
trouve des résultats comparables. Chez les hommes comme chez les
femmes, une consommation élevée de calcium est associée à une
diminution du risque de cancers digestifs, et tout particulièrement de
cancers du côlon et du rectum (qui représentent 9 % des nouveaux cas de
cancer chaque année dans le monde). L’ effet protecteur reposerait sur
le calcium, mais aussi peut-être sur certains de leurs acides gras et
sur la vitamine D. Pour les chercheurs, il justifie en tout cas les
recommandations américaines : 1.200 mg de calcium chaque jour chez les
plus de 50 ans, soit l'équivalent de 3 produits laitiers par jour !
(Nutrition & Cancer, volume 61, n° 1, p. 47-69. -
Archives of Internal Medicine, volume 169, n° 4, p. 391-401.)
Œufs et
santé
Des protéines de bonne qualité
Deux oeufs apportent autant de protéines que 100 g de viande ou 100 g
de poisson
Vitamines et minéraux essentiels
L’oeuf contient de la vitamine A préformée, qui ne nécessite donc pas
d'être transformée par notre organisme pour être utilisable par lui.
Les oeufs sont également riches en vitamines D et E et contiennent de
la vitamine B12, souvent déficiente dans l'alimentation végétarienne.
En matière de micronutriments, l'oeuf constitue une source de fer et de
zinc.
Les lipides :
L'oeuf contient environ 10% de lipides, concentré dans le jaune.
Ceux-ci sont présents principalement sous forme d'acides gras
mono-insaturés. Au niveau du cholestérol, la quantité moyenne dans un
oeuf est de 200-220 mg. De plus, des études ont démontré que la
probabilité d'impact sur la maladie coronaire et les accidents
vasculaires cérébraux était faible pour des personnes en bonne santé
consommant un oeuf de façon quotidienne que pour les non-consommateurs.
Les experts recommandent néanmoins aux personnes souffrant
d'hypercholestérolémie de ne pas consommer plus de 3 oeufs par semaine.
Il existe dans le commerce des oeufs plus riches en acides gras
poly-insaturés présentant un bon rapport oméga-6 sur oméga-3 et
contenant moins de cholestérol que les oeufs traditionnels
HEALTH & FOOD " n°95 - Avril/Mai 2009
Fromage
et santé
la consommation de deux portions de camembert par jour n'a aucune
conséquence défavorable sur les taux de cholestérol et en particulier
n'augmente pas les taux de LDL, constate le Pr Jean-Louis Schlienger
(Hôpital Hautepierre, Strasbourg). La consommation de fromage ne doit
donc pas être interdite, même chez les patients à risque
cardiovasculaire : comme pour tout aliment, seul l'excès est
préjudiciable ! Une autre « raison de santé » incite à manger du
fromage : c'est le premier vecteur de calcium dans l'alimentation des
adultes. Nécessaire à la construction et au maintien du capital osseux,
la consommation de calcium doit être encouragée, notamment lorsque les
besoins sont accrus : chez les adolescents, les femmes après la
ménopause, les seniors... il suffit de 30 g d'emmental pour apporter
300 mg de calcium
Le fromage est aussi une source de nombreux autres nutriments
favorables à la santé : des protéines de bonne valeur nutritionnelle,
des vitamines (B, A...), et des minéraux (zinc, phosphore, magnésium).
(Conférence de l'Institut Fromages & Santé, Medec 2009.
http://www.institutfromagesetsante.com/)
Brocoli
et cancer
Manger des brocolis permet d'éliminer les bactéries Helicobacter
pylori, une des principales causes du cancer de l'estomac, selon les
résultats d'une étude publiée dans le numéro d'avril de l'American
association for cancer research. Une alimentation à base de brocolis
aurait donc de grandes chances d'éviter le cancer de l'estomac, le
deuxième type de cancer le plus répandu dans le monde.
Relaxnews
Fromages,
graisses saturées et santé
Les acides gras saturés ne sont pas tous à mettre dans le même sac :
certains d'entre eux, présents notamment dans les produits laitiers,
ont des propriétés intéressantes. Conférence organisée par le Centre de
recherche et d'information nutritionnelles (CERIN) au congrès Diétécom
2009, nous aide à faire le tri... L'acide butyrique a un effet
protecteur vis-à-vis du cancer du côlon. L'acide myristique joue un
rôle important pour les cellules. Par contre, l'acide palmitique,
d'origine animale ou végétale (huile de palme) est un des moins
recherchés : consommé en excès, il augmente le cholestérol. Plus de la
moitié des acides gras saturés du beurre et du fromage n'ont pas
d'effets négatifs sur le plan métabolique. Des travaux de plus en plus
nombreux attribuent même à certains d'entre eux des effets
anti-thrombose ou anti-athérosclérose, donc favorables au coeur et aux
vaisseaux ! Les produits laitiers comme le beurre et la crème gardent
une composition intéressante et variée en acides gras saturés. Alors
que certains produits élaborés (pâtisseries, viennoiseries, biscuits
sucrés et salés, plats préparés...) contiennent de l'huile de palme.
En pratique, B. Coudray conseille :
? de bien lire les étiquettes des produits pour les graisses ajoutées ;
? de préférer l'huile de colza
? d'éviter les excès de charcuteries ;
? de conserver le repère de « 3 produits laitiers par jour » en les
diversifiant (lait, fromage, yaourts...); pour le beurre, la
consommation couramment admise est de 10-15 g/jour et même de 15-20 g
pour l'adolescent et l'homme adulte.
(« Du nouveau pour les acides gras saturés ?». Diétécom,
Atelier pratique parrainé par le CERIN, 26 mars 2009.)
Source : CERIN
Vitamine
D et douleurs
La douleur chronique, causée par des troubles musculosquelettiques ou
autres, serait associée à un apport insuffisant en vitamine D, selon
des chercheurs de la clinique Mayo, aux États-Unis.
Aux fins de cette étude d’observation, un taux sanguin de 20 ng/l
(nanogramme par litre2) de 25 hydroxycholécalciférol était considéré
comme une carence en vitamine D, ce qui correspond au consensus médical
actuel.
Des chercheurs canadiens rapportaient récemment qu’un supplément de
vitamine D avait soulagé, voire enrayé, la douleur chronique chez six
patients souffrant de douleurs lombaires chroniques3.
On suppose qu’un apport insuffisant en vitamine D pourrait entraîner
des troubles de l’ossature ou des muscles et causer des douleurs
chroniques. De plus, chez les patients carencés en vitamine D, les
douleurs chroniques seraient réfractaires au soulagement par les
analgésiques classiques : opiacés ou anti-inflammatoires non
stéroïdiens.
D’après Mayo Clinic News, PsychoMédia et ScienceDaily.
Oméga 3:
Information du Journal of nutrition
Selon l’édition d’avril 2009 du Journal of Nutrition1, un apport
quotidien recommandé (AQR) en oméga-3 devrait être établi à 500 mg, ce
qui permettrait de réduire le nombre de décès résultant d’un infarctus
ou d’un trouble coronarien.
Cinq conclusions :
1 Plus l’apport en oméga-3 est grand dans une population, moins il y a
de décès attribuables à un infarctus (un apport quotidien de 500 mg
offrant la meilleure protection) ; une consommation de 250 mg à 500 mg
d’oméga-3 d’origine marine peut diminuer de 35 % le nombre de décès par
maladies coronariennes ( une diminution aussi grande que celle observée
dans les études portant sur les statines)
2 Un apport quotidien de 500 mg d’oméga-3 ne provoque aucun effet
indésirable majeur pour la santé.
3 Les oméga-3 de type EPA et DHA2 ne préviennent pas le cancer
4 Les preuves sont actuellement insuffisantes pour prêter aux oméga-3
la capacité de prévenir le déclin cognitif.
5 Les oméga-3 d’origine végétale (ALA) ne se convertissent pas
suffisamment en EPA et en DHA pour contribuer à la réduction de la
mortalité par infarctus.
De plus, la consommation de poissons riches en oméga-3 permettrait de
réduire de 30 % le risque d’être victime d’un AVC ; toutefois, les
huiles de poisson n’apportent aucun effet protecteur, selon les
chercheurs. On conseille au Canada de consommer au moins deux portions
de 75 g de poisson chaque semaine, particulièrement les types dont la
teneur en acides gras oméga-3 est élevée (hareng, saumon, maquereau,
sardine, thon ( équivalence : 250g par semaine permettraient d’obtenir
quelque 500mg d’oméga-3 par jour ; alors que quelque 1000g de poisson
non gras,à chair blanche serait nécessaires)
Source Passeportsanté.net Mars 2009
1. Towards Establishing Dietary Reference Intakes for Eicosapentaenoic
and Docosahexaenoic Acids, Harris WS, et al, J Nutr, Avril 2009, Vol.
139, No 4, 804S-819S. 2. L'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide
docosahexaénoïque (DHA) sont des acides dits essentiels
Des
chercheurs de l'Université de médecine de Columbia ont fait de
nouvelles découvertes sur les effets des oméga 3 du
poisson sur la santé humaine.
Consommés en suffisance (1-2g/j d'EPA acide éicosapentaènoïque + DHA
acide docosahexaénoïque) ces acides gras polyinsaturés n-3 à longue
chaîne (AGP-LC n-3) de type oméga-3 contribuent à la croissance et au
bon fonctionnement du cerveau, des yeux, des nerfs et préviennent de
nombreuses maladies telles que les maladies cardiovasculaires et les
maladies inflammatoires.
Les recherches de l'équipe du professeur Richard J Deckelbaum,
Directeur du département de nutrition à l'Université de Columbia, ont
démontré qu'une consommation riche en huile de poisson pouvait prévenir
l'accumulation des lipides dans l'aorte, la principale artère du cœur ;
Les résultats d’études sur des souris montrent que les acides gras
contenus dans l'huile de poisson réduisent l'accumulation de
cholestérol LDL plasmatique présent dans les artères. Cette étude s'est
principalement intéressée aux variations au niveau de l'aorte.
La recherche a été publiée le 5 Février 2009 par
l'American Heart Association Arteriolosclerosis, Thrombosis and
Vascular Biology ; Le Columbia University Medical Center est reconnu au
niveau international pour la recherche clinique, en médecine et en
sciences de la santé
Les œufs
et le cholestérol
Une consommation régulière d’œufs aurait peu d’effet sur le taux
cholestérol sanguin et par conséquent sur les risques de maladies
cardiovasculaires conclut une nouvelle étude britannique1.
Malgré les nombreuses études sur le cholestérol qui ont innocenté les
oeufs, ces dernières années, la croyance que leur consommation doit
être limitée à trois par semaine est encore bien répandue, déplorent
les auteurs de l’étude.
Leur analyse des résultats de plusieurs études démontre que même si les
oeufs sont riches en cholestérol2, ils contribueraient très peu à
l’accumulation de lipides sanguins. En fait, seulement un tiers du
cholestérol sanguin proviendrait de l’alimentation, en grande partie
des gras saturés et des gras trans. La cigarette, le surplus de poids
et le manque d’activité physique influenceraient davantage
l’accumulation de cholestérol sanguin.
Selon l'American Heart Association (AHA), manger un jaune d’oeuf par
jour peut être acceptable, même pour des personnes
hypercholestérolémiques, si la consommation des autres aliments riches
en cholestérol, tels que les fromages, la crème, le beurre et les
viandes rouges, est limitée.
Toutefois, les personnes diabétiques devraient limiter leur
consommation d’oeufs, selon une étude publiée en 20084. Le risque
d’infarctus serait plus élevé chez les diabétiques qui consomment
beaucoup d’oeufs.
PasseportSanté.net 2009 1. Gray J and Griffin B. Eggs and
dietary
cholesterol – dispelling the myth. British Nutrition Foundation
Nutrition Bulletin. 2009. 34, 66-70 : www3.interscience.wiley.com. 2 Un
oeuf moyen contiendrait environ 225 mg de cholestérol, soit 391 mg par
100 g.
Les
pousses de brocoli, une protection contre l'asthme?
Le brocoli et d’autres crucifères pourraient protéger l’organisme
contre les inflammations respiratoires responsables de l’asthme, de la
rhinite allergique ou des maladies pulmonaires obstructives chroniques,
suggère une étude californienne.
Les pousses de brocoli contiennent de fortes concentrations de
sulforaphanes qui augmenteraient la production d’enzymes antioxydants
dans les muqueuses nasales. Ces enzymes dits « de phase 2 » aideraient
à combattre les agresseurs quotidiens que sont l’air pollué, le pollen,
les vapeurs d’essence ou la fumée du tabac et qui provoquent
l’inflammation chez les asthmatiques ou les personnes présentant une
sensibilité respiratoire.
Le brocoli, comme toutes les plantes de la famille des crucifères
(chou, chou-fleur, chou de Bruxelles, chou chinois, etc.), renferme des
glucosinolates. Lorsque la plante est hachée ou broyée sous l’effet de
la mastication, les glucosinolates sont transformés en sulforaphanes.
Ces composés joueraient un rôle important dans l’activation d’enzymes
de phase 2 qui permettraient d’éliminer les radicaux libres (ou
cellules oxydantes) de l’organisme.
PasseportSanté.net Mars 2009 1.
Riedl MA, Saxon A, et al. Oral sulforaphane increases Phase II
antioxidant enzymes in the human upper airway, Clin Immunol. 2009
Mar;130(3):244-51.
Santé
par les légumineuses
La consommation de légumineuses à grains (haricots, pois, lentilles et
pois chiches) peut contribuer à lutter contre des maladies chroniques
telles que les maladies cardiaques, l'obésité et le diabète et
contribuer également au maintien d'une bonne santé.
La consommation de légumineuses à grains :
1 permet de réduire le taux de sucre dans le sang et la sensation de
faim ;
2 permet un meilleur contrôle de la glycémie et de l'insulinémie,
réduit la quantité d'aliments et de calories consommés et affine la
taille et diminue la pression artérielle diastolique ;
3 permet d'augmenter l'apport en fibres diététiques, en acide folique,
vitamine C, fer, zinc, potassium et protéines ;
4 permet de réduire le taux de cholestérol en circulation et l'indice
de masse corporelle ;
5 a une activité prébiotique chez l'homme, réduit le nombre de
bactéries délétères, et permet de renforcer ou améliorer le bon
fonctionnement des intestins ;
? renforce les chances de succès de perte de poids en cas de régime
hypocalorique et contribue à réduire le risque de maladies chroniques ;
Ainsi il est établi que la consommation de haricots en grains, pois,
lentilles et pois chiches est bonne pour votre santé. A consommer au
moins 2 fois par semaine
Passeportsanté Mars 2009 2ème colloque sur les légumineuses
organisée par l'association Pulse à Toronto.
Stérols
végétaux et mauvais cholestérol
Les phytostérols (stérols et stanols végétaux) sont bien connus pour
leurs effets sur la diminution du taux de LDL-cholestérol (LDL-C)
sanguin. La revue Journal of Nutrition, révèle que l'efficacité moyenne
de l'effet d'abaissement du LDL-C obtenu peut être estimée à partir
d'une relation dose-réponse des apports en phytostérols.
La réduction moyenne du LDL-cholestérol dans le sang à travers
l'ensemble des études est de 9% avec une dose moyenne quotidienne de
phytostérol de 2,15 g. Les réductions absolues ont été plus élevés chez
les personnes ayant les taux de LDL-cholestérol les plus élevés Il est
à noter qu'un plus grand effet a été observé avec des aliments solides
que des aliments liquides, mais uniquement pour les hautes doses de
phytostérols (> 2 g / j), ce qui suggère que cette constatation n'a
que peu d'intérêt pratique pour des doses de phytostérol proches de la
proposition actuelle d'un apport de 2 g par jour.
Le type de phytostérols, c'est-à-dire de stérols ou stanols, et le type
de la nourriture (comportant des matières grasses ou non, des produits
laitiers ou non) n'a pas eu d'influence sur la relation entre la dose
et la réponse.
Les aliments enrichis en phytostérols et les suppléments sont les seuls
moyens vraiment pratiques pour atteindre les apports suffisamment élevé
nécessaires pour réduire le LDL cholestérol sanguin. Les produits
actuellement sur le marché contiennent en général une dose quotidienne
de phytostérols de 2 g environ pour une consommation de 1 à 3 portions
par jour.
Demonty
I, Ras RT, van der Knaap HC, Duchateau GS, Meijer L, Zock PL, Geleijnse
JM, Trautwein EA. (2009) « Continuous dose-response relationship of the
LDL-cholesterol-lowering effect of phytosterol intake. ». Journal of
Nutrition 139(2):271-84
Que
trouve-t-on dans les produits de la mer ? des
vitamines, des minéraux :
- des vitamines du groupe B comme les vitamines B12 (qui participe à la
synthèse des globules rouges et des protéines), B3 (ou PP) (qui joue un
rôle dans la production de l'énergie), B6 (indispensable pour le
métabolisme des acides aminés);
- de la vitamine D (qui participe à la fixation du calcium sur les os)
- de la vitamine E (qui joue un rôle antioxydant)
- et de nombreux minéraux tels que:
- l'iode qui provient en majorité des produits d'origine marine et
participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes
- le phosphore qui intervient dans les mécanismes de transport et de
stockage de l'énergie
- le sélénium qui possède une activité anti-oxydante et dont les
produits aquatiques sont une source majeure
- le fer, constituant de l'hémoglobine
- le magnésium qui intervient dans le fonctionnement musculaire et
nerveux.
Les acides gras sont qualitativement très intéressants (une bonne
répartition entre acides gras saturés et insaturés et source naturelle
d'acides gras oméga 3 à "longue chaîne"(C > 20 EPA et DHA) que
l'homme ne peut synthétiser. ).
; les protéines sont de qualité car environ 50% des acides aminés qui
les composent sont des acides aminés essentiels.
Elles possèdent également une bonne digestibilité.
Les rôles physiologiques des acides gras oméga 3 (EPA et DHA) à
l'origine de leurs bienfaits sont nombreux, on note notamment :
- un rôle structurel de constituant des membranes en particulier au
niveau du cerveau et de la rétine,
- un rôle fonctionnel car ils sont les précurseurs de médiateurs
chimiques ayant des rôles très importants pour la santé (par exemple
dans le domaine de l'inflammation et de l'agrégation plaquettaire).
Un déficit en acides gras oméga 3 (associé ou non à un excès en acides
gras oméga 6) favoriserait la survenue de maladies neuro- dégénératives
(maladie d'Alzheimer) de dépression, de dégénérescence maculaire liée à
l'âge...
Les omégas 3 pourraient jouer un rôle favorable dans la prévention de
certains cancers. Un apport régulier en EPA et DHA par la consommation
de produits aquatiques diminuerait le risque de maladies
cardiovasculaires et de mort subite.
Source : Pôle AQUIMER
Vitamine
D et troubles cognitifs
Une carence en vitamine D pourrait augmenter les risques de souffrir de
troubles cognitifs en vieillissant, selon des chercheurs britanniques
et américains1.
Ils ont comparé l’incidence des troubles cognitifs (de concentration,
de mémoire et d’orientation dans le temps et l’espace) et les taux
sanguins de vitamine D2 de 1 766 Anglais âgés de 65 ans et plus.
Selon leurs résultats, les sujets dont le taux de vitamine D était le
plus bas (8,5 ng/ml) voyaient doubler leur risque d’être atteints de
troubles cognitifs, comparés à ceux dont le taux était égal ou
supérieur à 20 ng/ml, le taux limite avant de parler de carence.
D’après BBC News et e! Science News.
1.
Llewellyn DJ, Langa K, Lang I. Serum 25-Hydroxyvitamin D Concentration
and Cognitive Impairment. J Geriatr Psychiatry Neurol. 2008 Dec 10.
2. Nombre de nanogrammes de calciférol (vitamine D) par millilitre de
sang – ng/ml. Un nanogramme équivaut à un milliardième de gramme
Une carence
en vitamine D pourrait être à l'origine de douleurs
dorsales qui s'estomperaient en prenant des suppléments de
vitamine D.
De nombreuses études montrent en effet que les patients qui souffrent
de douleurs dorsales ont souvent des niveaux de vitamine D insuffisants.
Une étude récente menée par des chercheurs américains a confirmé ce
lien chez les seniors. Des chercheurs de l’Université du Delaware ont
suivi 958 personnes âgées de plus de 65 ans à qui ils ont demandé s'ils
souffraient de douleurs dorsales. En parallèle les chercheurs ont dosé
le taux de vitamine D chez les volontaires.
Résultat : 83 % d'entre eux présentaient des taux de vitamine D
inférieurs à la normale. Les auteurs ont donc décidé de donner à leurs
cobayes des suppléments de vitamine D pour combler cette carence.
Après avoir rétablit le taux de vitamine D chez les volontaires, les
chercheurs ont continué à les interroger sur leurs maux de dos.
Résultat : 95 % des patients ont rapporté une amélioration de leurs
symptômes.
Hicks
GE, Shardell M, et al. Associations between vitamin D status and pain
in older adults: the Invecchiare in Chianti study. J Am Geriatr Soc.
2008 May;56(5):785-91.
Al Faraj S, Al Mutairi K. Vitamin D deficiency and chronic low back
pain in Saudi Arabia. Spine. 2003 Jan 15;28(2):177-
Les probiotiques
interviennent sur les fonctions digestives et au-delà sur la microflore
intestinale, ils auraient également une influence non négligeable sur l'axe
intestin- cerveau.
Plusieurs études réalisées sur les animaux vont dans ce sens. Les tests
ont été réalisés sur des animaux ayant consommé des levures
probiotiques. Les résultats attestent d'effets positifs sur la
digestion des bêtes et surtout sur leur psychisme comme l'a montré une
étude menée sur des truies à un stade particulièrement sensible de leur
cycle de production. Les chercheurs voient à travers ces études portant
sur des animaux des pistes extrêmement encourageantes pour lutter
contre l'anxiété chez les personnes atteintes par ce type de troubles.
Dans les modèles avancés, des facteurs psychologiques, tel le stress ou
l'anxiété, ont une influence sur la physiologie intestinale, altérant
ainsi l'habitat de la microflore. La microflore va à son tour avoir un
impact sur la physiologie intestinale ainsi que sur les défenses
immunitaires au niveau de la muqueuse digestive. Des perturbations de
la microflore digestive peuvent influer sur le comportement. Ces
données soulèvent l'hypothèse d'un rôle central de la microflore dans
le cas de troubles gastro-intestinaux fonctionnels comme le syndrome de
l'intestin irritable, pour lequel des perturbations de la flore vont
non seulement induire des dysfonctionnements intestinaux, mais
pourraient aussi contribuer aux troubles psychiatriques que l'on
retrouve chez 60% des patients.
Par Charline CARDONA, Ingénieur en Alimentation et Santé,
d'après PR Newswire
Equilibre
acido- basique et absorption du calcium
Une alimentation trop acidifiante, comme celle des sociétés
occidentales, rendrait le corps plus susceptible à diverses maladies et
causerait notamment une déperdition des minéraux stockés dans les os.
Une alimentation riche en aliments alcalins, comme les fruits et les
légumes, serait bénéfique pour la santé des os. D'après les chercheurs
américains, le bicarbonate de potassium, que l'on retrouve entre autres
dans les fruits et les légumes, favoriserait l'équilibre acido-basique.
Cette substance chimique alcaline contrerait l'action acidifiante des
aliments protéinés. Elle aurait donc pour effet d'atténuer la
déminéralisation des os et aiderait à l'absorption du calcium.
Uneétude a mis en évidence qu'un régime fortement protéiné cause une
excrétion accrue de calcium. Celle-ci a été atténuée chez les sujets
qui prenaient du bicarbonate de potassium. Le bicarbonate aurait aussi
eu pour effet d'améliorer l'absorption métabolique du calcium chez les
sujets qui en consommaient.
(Par
Charline CARDONA, Ingénieur en Alimentation et Santé, d'après Ceglia L,
Harris SS, Abrams SA, et al. Potassium bicarbonate attenuates the
urinary nitrogen excretion that accompanies an increase in dietary
protein and may promote calcium absorption. J Clin Endocrinol Metab.
Dec 2008.)
Ginkgo
biloba
L’extrait de Ginkgo biloba pourrait ne pas être efficace pour prévenir
ou freiner la démence associée au vieillissement, selon une récente
étude publiée dans le Journal of the American Medical Association
(JAMA). Cependant, le délai entre les modifications initiales dans le
cerveau et l’apparition des premiers signes cliniques de la démence est
très long, si bien qu’il est toujours possible que le ginkgo ait des
effets, positifs ou négatifs, sur une période de temps plus longue »,
écrivent les auteurs de l’étude dans leur conclusion.
Les chercheurs n’ont toutefois relevé aucun effet indésirable relié au
ginkgo, notamment les risques de saignement que l’on associe souvent à
l’usage de cette plante. D’autres essais d’envergure sur le ginkgo sont
en cours. Dekosky
ST, Williamson JD et al. Ginkgo biloba for Prevention of Dementia: A
Randomized Controlled Trial. JAMA. 2008 Nov 19;300(19):2253-2262.
Le miel est
connu pour ses vertus antibactériennes. Il pourrait, par exemple,
accélérer le temps de cicatrisation d’une brûlure partielle de quatre
jours, selon une analyse récente de plusieurs études1.
Le miel
posséderait un enzyme introduit par les abeilles lors de sa production,
le glucose oxydase. Cet enzyme transforme le sucre en peroxyde
d’hydrogène, un antiseptique connu pour tuer les bactéries.
Cependant, la qualité des miels sur le marché n’est pas toujours bonne
( contaminé par des bactéries), il convent donc de rester prudent
1
.Jull AB, Rodgers A, Walker N. Honey as a topical treatment for wounds,
Cochrane Database of Systematic Review, 2008 Oct 8;(4):CD005083
Capacité
antioxydante des fruits
Valeur indiquant la capacité d’anti oxydation de quelques fruits:
Cassis 7960
Myrtille 6552
Mûre 5347
Framboise 4442
Fraise 3577
Groseille 3387
Pomme 3082
Orange 1819
Valeurs ORAC (oxygen radical absorbance capacity) en micro- mole TE/
100g
Source : Alexandre Glouchkoff
Calcium
et risque cardio vasculaire
Des corrélations entre les accidents vasculaires cérébraux et
l'alimentation avaient déjà été signalées dans différentes études : le
sel et l'hypertension ont ainsi été mis en cause. A l'inverse, le
calcium, le magnésium et le potassium ont été jugés favorables à la
tension artérielle.
Des apports augmentés de calcium, en particulier de calcium d'origine
laitière, pourraient réduire de 30 % le risque d'accident vasculaire
cérébral. L'information vient du Japon. Elle a été publiée dans la
revue de l'association de cardiologie américaine (American Heart
Association).
Stroke 2008, volume 39, n° 9, p. 2449-2456
Régime
riche en gras et maladie d’Alzheimer
Une équipe de chercheurs de l'Université Laval a démontré que les
principaux marqueurs neurologiques de la maladie d'Alzheimer sont
exacerbés dans le cerveau de souris lorsque leur alimentation est riche
en gras animal et pauvre en oméga-3. Les détails de cette étude – qui
suggère que le régime alimentaire typique de la plupart des pays
industrialisés favorise le développement de l'alzheimer – sont dévoilés
dans la dernière édition en ligne de la revue Neurobiology of Aging.
Frédéric
Calon et Carl Julien, les chercheurs Cyntia Tremblay, Alix Phivilay,
Line Berthiaume, Vincent Émond et Pierre Julien ont pris part à cette
étude. Université Laval
Oméga 3
et fœtus
On ne le sait pas assez, les femmes enceintes aujourd'hui ne consomment
pas suffisamment d'Oméga-3 ! Et pourtant, de nombreuses études
scientifiques viennent confirmer combien ces acides gras essentiels
sont indispensables à l'équilibre alimentaire de la future maman mais
aussi indispensables à la croissance et au bon développement du foetus,
tout particulièrement à la formation de son système cérébral.
Source Saint Hubert 2008
Algues
et santé
Les algues sont une excellente source de fibres, de minéraux et de
phytonutriments1. Elles sont sans danger pour la santé, encore qu'il
faille faire attention à certaines variétés en raison de leur teneur
élevée en sodium, en iode et en métaux lourds. D'une manière générale,
les algues ont tout à fait leur place dans un régime équilibré. Nous
vous conseillons de les saupoudrer sur le riz, les pommes de terre
cuites au four et la salade, ou de les incorporer dans vos soupes,
bouillons, fèves et plats mijotés.
Conseil Européen sur l’information de la santé 2008
L’ONQI (Overall
Nutritional Quality Index )est calculé en fonction d’une trentaine de
critères de qualité, tous reconnus par les plus récentes connaissances
scientifiques en matière d’alimentation. Il tient aussi compte des
différents guides alimentaires et lignes directrices gouvernementales
en nutrition. Parmi les critères utilisés : la teneur de chaque aliment
en fibres, en vitamines et minéraux, en gras (trans, saturés,
insaturés, cholestérol), en antioxydants (flavonoïdes, caroténoïdes,
etc.) et en protéines. Il tient également compte de la densité
énergétique et de l’indice glycémique. l’indice ONQI permettrait de
comparer tant les aliments de différentes catégories que ceux d’un même
groupe alimentaire
Indice nutritionnel de certains aliments, selon l’ONQI2
Brocoli : 100
Orange : 100
Pomme : 96
Banane : 91
Avocat : 89 Saumon de l’Atlantique : 87
Amande : 82
Tilapia : 82
Lait 1 % : 81
Thon en conserve : 67
Riz blanc : 57
Eau minérale gazéifiée : 56
Pâtes alimentaires : 50
Yogourt à la vanille : 43
Jus d’orange : 39
Homard : 36
Jus de tomate : 32
Boeuf haché : 31
Pain blanc enrichi : 29
Beurre d’arachide : 23
Fromage suisse : 17
Boissons gazeuses diète : 15
Chocolat noir : 10
Hot dog : 5
Tarte aux pommes : 2
Boissons gazeuses : 1
1. Pour en savoir plus sur l’indice ONQI:
http://www.griffinhealth.org/Research/ONQI.aspx [consulté le 25
septembre 2008].
2. Cette liste est tirée du site précédent, ainsi que d’un article paru
dans l’édition de septembre 2008 du National Geographic (Vol. 214, No
3).
Fructose
et obésité
Le fructose - un sucre que l’on retrouve naturellement dans les fruits
et dans le miel – a fait une incursion spectaculaire dans notre
alimentation, depuis les années 1980. Or, selon une étude américaine,
le corps humain aurait tendance à transformer rapidement le fructose en
graisses1. Plus rapidement, du moins, qu’un autre sucre : le glucose.
les chercheurs ont pu suivre le processus métabolique des aliments à
partir d’analyses de sang. Selon les résultats, quatre heures après le
petit-déjeuner, les participants qui avaient ingéré du fructose avaient
un taux de formation de graisses de 40 % supérieur à celui observé chez
les participants qui avaient consommé uniquement du glucose. Les
résultats des études semblent donner raison à certains observateurs qui
jettent le blâme de l’épidémie d’obésité sur l’utilisation massive de
sirop de maïs (dont le contenu en fructose est élevé) dans les aliments
transformés. Les auteurs de l’étude apportent toutefois un bémol : on
ne saurait attribuer l’épidémie d’obésité à un seul aliment.
Parks EJ, Skokan LE et al. Dietary sugars stimulate fatty
acid synthesis in adults. J Nutr. 2008 Jun;138(6):1039-46.
Sinusite:
le miel contre les superbactéries
les chercheurs ont démontré que certains miels étaient non seulement
efficaces contre deux bactéries résistantes aux antibiotiques, mais
qu’en plus ils pouvaient traverser la pellicule biologique qui les
isole. Cette pellicule est formée par un regroupement de
micro-organismes, protégeant la colonie de bactéries contre l’action
des antibiotiques.
The Ottawa Citizen, Canadian Press et Canwest News Service
HDL et
déclin cognitif vers 60 ans
Les personnes ayant un faible taux de HDLc (< 40 mg/dl) avaient 27 %
de risque de déficit cognitif supplémentaire par rapport aux personnes
ayant un taux supérieur à 60 mg/dl. Cinq ans plus tard, le lien entre
les deux s'était renforcé et les personnes ayant un faible taux de HDLc
avaient 53 % de risque supplémentaire de présenter un déficit cognitif.
Low
HDL Cholesterol Is a Risk Factor for Deficit and Decline in Memory in
Midlife" The Whitehall Study. Archana Singh-Manoux, David Gimeno, Mika
Kivimaki, Eric Brunner, Michael G Marmot, Arteriosclerosis, Thrombosis
and Vascular Biology: Journal of the American Heart Association, June
30, 2008
Plantes
et inflammation
Des chercheurs ont mis en évidence un effet anti-inflammatoire du
bêta-caryophyllène (E-BCP). Ce composé est présent dans de nombreuses
plantes, aromatiques notamment, comme l'origan, mais aussi le basilic,
le romarin, la cannelle ou le poivre noir. A travers notre
alimentation, nous en consommons jusqu'à 200 mg par jour. L'E-BCP
pourrait également avoir des effets bénéfiques contre l'ostéoporose et
l'artériosclérose.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55233.htm
Dépêche idw, communiqué de presse de l'Université de Bonn - 23/06/2008
Les effets bénéfiques de la consommation de légumes prévalent sur les
risques liés à la présence de nitrates
Le groupe scientifique sur les contaminants de la chaîne alimentaire
(CONTAM) de l'EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) a
évalué les risques et les bénéfices pour les consommateurs de la
présence de nitrates dans les légumes et il est parvenu à la conclusion
que les effets bénéfiques de la consommation de légumes et de fruits
l'emportent sur le risque potentiel pour la santé humaine lié à
l'exposition aux nitrates présents dans les légumes.
http://www.efsa.europa.eu:80/EFSA/efsa_locale-1178620753816_1178712852460.htm
Jus de
fruits et médicaments
Les jus de pomme, pamplemousse et orange pourraient diminuer
l’absorption de certains médicaments (1). Il existe une foule
d’interactions possibles entre les médicaments et les aliments que nous
consommons ; c’est notamment le cas des aliments riches en calcium qui
peuvent interagir avec certains antibiotiques
(1) Western News (Université Western Ontario) et
ScienceDaily.com
Vitamine
D et maladies cardiaques
Des faibles taux de vitamine D circulant dans le sang représentent un
facteur de risque accru pour les maladies cardiovasculaires (
développement de l'athérosclérose et de crise cardiaque et maladie
coronarienne chez l'homme)
Harvard School of Public Health. « 25-Hydroxyvitamin D and
Risk of
Myocardial Infarction in Men ». Edward Giovannucci, MD, ScD; Yan Liu,
MS; Bruce W. Hollis, MD, PhD; Eric B. Rimm, ScD. Arch Intern Med.
2008;168(11):1174-1180.
Oméga 3
et dépression
Manger plus de poisson ou prendre des suppléments d’oméga3 pourrait
réduire les symptômes de la dépression chez les personnes âgées.
L’un des deux acides gras oméga-3 d’origine marine, l’acide
eicosapentaénoïque (AEP), a particulièrement retenu l’attention de la
Dre Pascale Barberger-Gateau. « De forts taux d’AEP sont associés à une
moindre fréquence des symptômes dépressifs « Barberger-Gateau
P, Féart C et al, Plasma eicosapentaenoic acid is inversely associated
with severity of depressive symptomatology in the elderly: data from
the Bordeaux sample of the Three-City Study, Am J Clin Nutr, mai 2008,
Vol. 87, no 5, 1156-62.
Maladie
d’Alzeimer et antioxydants
Il n’existe actuellement aucun moyen de prévenir la maladie
d’Alzheimer. Mais des chercheurs croient que certains nutriments
pourraient jouer un rôle protecteur contre cette maladie. En
particulier, les oméga-3 permettraient de limiter le développement de
troubles comportementaux ; la vitamine A a besoin d’un allié précieux
pour agir : les oméga 3. « Un régime déséquilibré en oméga-3 perturbe
l’action de la vitamine A dans le cerveau, d’où l’importance d’avoir un
apport suffisant en acides gras essentiels
Aubergine,
courgette ...et la santé
La courgette diminue le risque cardiovasculaire et protège les yeux du
vieillissement
Aubergine et courgette sont riches en fibres et nutriments
Gras
trans et cancer du sein
Plus une femme consomme de gras trans, plus elle risque d’être atteinte
d’un cancer du sein, selon des chercheurs de l'Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM)(1), en France.
Par ailleurs, la consommation de fruits, de légumes et de céréales
riches en phytoestrogènes naturels permettrait d’augmenter le taux de
survie des femmes atteintes d’un cancer du sein, selon une étude
américaine(2).
De plus, les lignanes auraient le même effet protecteur contre le
cancer du sein que les isoflavones de soya, d’après les résultats d’une
étude française publiée en 2007(3).
Les graines de lin (mais pas leur huile) sont, de loin, la meilleure
source alimentaire de lignanes : elles en contiennent environ 86 mg par
portion de 30 g. On en trouve aussi des quantités appréciables dans les
pains de grains entiers, les pêches, les fraises, les oranges, la
courge, le brocoli, entre autres.
1.
Chajès V, Thiébaut AC, et al. Association between Serum
trans-Monounsaturated Fatty Acids and Breast Cancer Risk in the
E3N-EPIC StudyAm J Epidemiol. 2008 Apr 4
2. McCann SE. Dietary
lignan intakes and survival in women with breast cancer in the Western
New York Exposures and Breast Cancer (WEB) Study. Présentation au
congrès annuel de l’American Association for Cancer Research,
États-Unis, 2008.
3. Voir notre nouvelle Découvrez les lignanes bénéfiques contre le
cancer du sein.
Gras
trans: aussi néfastes qu'ils soient de source animale ou
végétale
À quantité égale, les gras trans présents dans le lait et la viande des
ruminants sont aussi néfastes que les gras trans industriels,
soutiennent des chercheurs de l’Institut des nutraceutiques et des
aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval : hausse du «
mauvais » cholestérol (LDL) et une baisse du bon « cholestérol » (HDL).
Par contre, il est impossible de consommer quotidiennement une quantité
équivalente de gras trans de source animale et industrielle, explique
Benoit Lamarche, directeur de l’INAF et l’un des auteurs de l’étude.
La proportion de gras trans est de 5 % dans les aliments de source
animale comparativement à 60 % dans les gras végétaux hydrogénés par
procédé industriel.
1.Motard-Bélanger
A, Charest A, et al. Study of the effect of trans fatty acids from
ruminants on blood lipids and other risk factors for cardiovascular
disease, Am J Clin Nutr 2008;87:593–9.
Fruits
et légumes et pesticides
Une étude montre en 2006 que56,6% ne contenaient pas de résidus de
pesticides, 38,4% étaient sous la LMR et enfin 6% dépassaient la limite
maximale de résidus.
6,3% des légumes étaient non conforme à la législation, notamment les
poivrons, les piments, les aubergines et les lentilles, contre 5,5% des
fruits, surtout les fraises, les mandarines et les poires.
Méthyl-mercure
dans le poisson Liste des poissons prédateurs dont le
ministère de l’agriculture conseille de limiter la consommation :
Poissons pour lesquels il est recommandé que les femmes enceintes et
allaitantes ne consomment pas plus de 150 g de chair par semaine et les
jeunes enfants pas plus de 60 g de chair par semaine :
Lotte Loup de mer Bonite Anguille et civelle Empereur Grenadier de
roche Flétan Cardine Rouget-barbet Brochet Palomette Capelan de
Mediterranée Raie et pocheteau Dorade-sébaste et rascasse du nord
Voilier de l’Atlantique Sabre Dorade rose, dorade rouge et pageot
Toutes espèces de requins Requin (darne), saumonette et roussette (état
pelé) Escolier noir et escolier Rouvet Esturgeon Thon, listao et thonine
Poissons qu’il est recommandé aux femmes enceintes, allaitantes et aux
jeunes enfants de ne pas consommer :
Espadon Marlin Siki
Coenzyme
Q10 et statines utilisées contre l'excès de cholestérol
La prise de coenzyme Q10 (CoQ10)réduirait de 40% l'intensité des
douleurs musculaires ressenties par certains patients sous statines.
Stroke. 2007 ;38:2652-2657 ; Drug Safety 2007 ; 30 (8) ; Am J
Cardiol 2007 ;99 :1409-1412
Oeuf
chez les diabétiques
Consommer sept oeufs et plus par semaine doublerait le risque de décès
chez les diabétiques, comparativement à ceux qui n’en mangent pas plus
d’un par semaine, selon des chercheurs américains.
Le risque d’infarctus serait également plus élevé chez les diabétiques
2 grands consommateurs d’oeufs. Et même à partir d’un oeuf par semaine,
les risques de décès et d’infarctus augmentent pour les personnes
atteintes de diabète.
Le cholestérol alimentaire des oeufs pourrait causer un profil
lipidique sanguin plus néfaste chez les diabétiques, contribuant ainsi
à l’athérosclérose
Djoussé L, Michael Gaziano J. Egg consumption in relation to
cardiovascular disease and mortality: the Physicians’ Health Study, Am
J Clin Nutr 2008;87: 964–9.
Eckel RH., Egg consumption in
relation to cardiovascular disease and mortality: the story gets more
complex, Am J Clin Nutr. 2008 Apr;87(4):799-800.
Acides
gras trans et maladies cardiovasculaires.
Les effets des acides gras trans (AGT) d'origine naturelle (lait,
beurre et produits laitiers) et ceux d’origine industrielle (huiles
végétales partiellement hydrogénées) sur les marqueurs du risque de
maladies cardiovasculaires ont été étudiés et sont différents.
La consommation de ces AGT industriels entraîne en effet une diminution
du niveau de « bon cholestérol » (HDL-C) et conduisent à l'augmentation
du niveau de « mauvais cholestérol » (LDL-C), élevant ainsi
sensiblement le risque de maladies cardiovasculaires (MCV). L'étude
TRANSFACT montre que les AGT naturels provenant du lait de ruminants
n'ont pas le même impact négatif.
TRANSFACT Study, American Journal of Clinical Nutrition, vol
87, Number 3, Mach 2008, pp 558-566
Fibres
et santé
Pruneaux, abricots secs, amandes, céréales au son ou encore le pain
complet apportent les fibres qui contribuent à prévenir les problèmes
de transit intestinal, à améliorer le contrôle de la glycémie des
personnes diabétiques (les fibres solubles ralentiraient la digestion
et l'absorption des hydrates de carbone réduisant ainsi l'augmentation
de la glycémie consécutive à un repas, tout comme la sécrétion
d'insuline ; une action qui peut aider les personnes diabétiques à
améliorer le contrôle de leur glycémie.). Les fibres contribuent
également à diminuer le taux de cholestérol ; enfin, elles ont
également un effet rassasiant
AFFSA 2008
Pouvoir
anti oxydant des aliments
Le phénomène d’oxydation accélère le processus de vieillissement de
l’organisme. Il serait également responsable d’une augmentation du
risque cardio-vasculaire en provoquant une oxydation du « mauvais »
cholestérol LDL. En effet, selon la théorie oxydative des maladies
cardiovasculaires, les plaques d’athérome qui finissent par boucher les
artères et provoquer des accidents cardiovasculaires ont pour point de
départ l’oxydation par les radicaux libres du cholestérol LDL.
L’indice ORAC permet de mesurer la capacité d’absorption des radicaux
libres d’un aliment
Aliment et teneur antioxydante par portion (mmol d’électrons
ou d’atomes d’hydrogène donnés/100 g /portion):
Mûres 5,746
Noix de Grenoble 3,721
Fraises 3,584
Artichauts préparés 3,559
Canneberge 3,125
Café 2,959
Framboises 2,870
Noix de pécans 2,741
Myrtilles 2,680
Clous de girofle en poudre 2,637
Jus de raisin 2,557
Chocolat à cuisiner 2,516
Jus de canneberge 2,474
Cerises 2,205
Vin rouge 2,199
Jus d’ananas 1,859
Pruneaux 1,715
Chocolat noir sans sucre 1,675
Chou rouge cuit 1,614
Jus d’orange 1,510
Ananas 1,276
Orange 1,261
Chocolat
et pouvoir antioxydant
Les chocolats les plus pauvres en lipides ( et donc en particulier en
beurre de cacao) sont ceux qui possèdent le meilleur pouvoir
antioxydant. En effet, le pouvoir antioxydant du chocolat dépend
essentiellement de sa teneur en composés de cacao solides non
lipidiques ; viennent ainsi dans l’ordre la poudre de cacao, le
chocolat de ménage, le chocolat noir, le chocolat au lait. Le pouvoir
antioxydant ( teneur en flavonoïdes) dépend également du procédé de
fabrication du chocolat : fermentation pour supprimer l’amertume des
fèves , séchage pour la saveur, torréfaction ( temps et température,
alcalinisation, concassage ( lissage des textures et saveur).
La Nutrition 2008
Chocolat
et santé:
Le côté positif: ce qui se dit....
Pouvoir antioxydant du cacao ( lutte contre les radicaux libres) et
influence sur la dilatation des artères(1) par action sur la synthèse
d'oxyde nirique
Propriétés anti-inflammatoires (2) et anti-agrégantes (3), capacité à
fluidifier le sang et effets possibles pour stimuler le système
immunitaire (4).
Propriétés contre le diabète (5)
1.
Fisher ND, Hughes M, Gerhard-Herman M, Hollenberg NK. Flavanol-rich
cocoa induces nitric-oxide-dependent vasodilation in healthy humans. J
Hypertens. 2003 Dec;21(12):2281-6.
2. Selmi C, Mao TK, Keen CL,
Schmitz HH, Eric Gershwin M. The anti-inflammatory properties of cocoa
flavanols. J Cardiovasc Pharmacol. 2006;47 Suppl 2:S163-71; discussion
S172-6. Review.
3. Hermann F, Spieker LE, Ruschitzka F, Sudano I, Hermann M, Binggeli
C, Luscher TF, Riesen W, Noll G, Corti R. Dark chocolate improves
endothelial and platelet function. Heart. 2006 Jan;92(1):119-20.
4. Kenny TP, Keen CL, Schmitz HH, Gershwin ME. Immune effects of cocoa
procyanidin oligomers on peripheral blood mononuclear cells. Exp Biol
Med (Maywood). 2007 Feb;232(2):293-300
5. Tomaru M, Takano H, Osakabe N, Yasuda A, Inoue KI, Yanagisawa R,
Ohwatari T, Uematsu H. Dietary supplementation with cacao liquor
proanthocyanidins prevents elevation of blood glucose levels in
diabetic obese mice. Nutrition. 2007 Mar 10
Le côté négatif: ce qui se dit ....
Le chocolat pourrait être responsable l’apparition de calculs rénaux en
raison de la présence d’acide oxalique;
Par ailleurs, 2 études ont montré que les amateurs de chocolat courent
un risque de cancers mammaire et colorectal plus élevé ;
une étude canadienne a mis en cause le chocolat dans le risque de
cancer de l’estomac; des chercheurs néerlandais ont relevé une
association entre la consommation régulière de chocolat et le risque de
colite ulcérative chronique, une maladie inflammatoire de l’intestin.
Coupable possible : l’acide stéarique, un acide gras saturé majoritaire
(35 %) dans le beurre de cacao.
Le bon
équilibre oméga-3 / oméga-6
Ces acides gras poly-insaturés constituent les précurseurs des deux
familles d'acides gras essentiels, l'acide linonéïque pour la série des
oméga-6 et l'acide alpha-linolénique pour celle des oméga-3,
indispensables à l'intégrité des membranes cellulaires et au maintien
de nombreuses fonctions biochimiques, cellulaires et physiologiques
La consommation en oméga-6 s'est-elle accrue globalement de 250 % entre
1960 et 2000 en France, alors que celle des oméga-3 a diminué de 40 %
environ. Le rapport oméga-6 / oméga-3 a ainsi quadruplé en 40 ans avec
des apports en oméga-6 doubles de ceux recommandés et en oméga-3 deux
fois inférieurs aux recommandations. (consommation accrue d'huiles
végétales riches en acide linoleïque (huiles de tournesol, de maïs) et
modifications de l'alimentation animale (nourriture à base de maïs et
de soja au lieu d'herbe).
L'excès d'omega-6 pose de vrais problèmes pour la santé : ? les
propriétés antiathérogènes de l'acide linoleïque sont remises en
question ; ? la consommation excessive d'acide linoleïque, favorise le
développement du tissu adipeux dès la prime enfance et contribue
également à l'augmentation de la prévalence du surpoids et de l'obésité
;
? l'excès d'acide linoleïque accroit les maladies inflammatoires et
auto-immunes, la démence et le déclin cognitif, ainsi que de certains
cancers
Equilibre et rapport oméga-6 / oméga-3 Pour pouvoir être utilisés par
l'organisme, les acides gras oméga 6 et oméga 3 entrent « en
compétition » car ils sont métabolisés par un même type enzyme. Il est
donc très important qu'ils soient présents au cours du repas ou de la
journée alimentaire de façon équilibrée. Le rapport entre les oméga-6
et oméga-3 doit être inférieur à 5 pour 1, idéalement plutôt inférieur
à 4.
Nous sommes actuellement encore bien loin du compte, puisque le rapport
entre les deux types d'acides gras essentiels est plutôt proche de 15
dans notre alimentation : nous consommons donc beaucoup trop d'omega-6
et pas assez d'oméga-3
Moins d'omega-6 : où les trouver ?
les huiles de tournesol ou de maïs ,les viandes, les oeufs et les
produits laitiers Plus d'omega-3 : où les trouver ?
l'huile de colza (1 à 1,5 gramme par cuillère à soupe) , les noix (6 à
7 noix en fournissent 2 grammes, graines de lin,
Il faudrait en consommer au moins 2 grammes par jour, mais certains
spécialistes pensent que 3 à 4 grammes peuvent s'avérer nécessaires en
fonction du poids et de l'activité physique.
Les huiles de noix et de soja sont riches en a-linolénique, mais elles
renferment trop d'oméga-6, leur consommation devra donc rester
occasionnelle.
Le complément de l'huile de colza est l'huile d'olive, pauvre en Oméga
3 mais aussi très pauvre en Oméga 6 et très riche en certains
polyphénols. Il faut donc privilégier l'huile de colza et l'huile
d'olive
Deux à trois portions de poisson gras par semaine.
Attention, la congélation diminue un peu les teneurs en oméga 3 alors
que la conserve (maquereau, sardine) la préserve entièrement.
Et les margarines ?
très rares sont les margarines qui peuvent être recommandées
(Saint-Hubert Oméga 3, Primevère cuisine).
Alexandre Glouchkoff, Diététicien - Nutritionniste
Stérols
végétaux et santé
On sait que la consommation de stérols et de stanols végétaux contribue
à réduire le cholestérol sanguin en toute sécurité (la consommation de
2 g par jour de stérols est associée à une baisse du cholestérol de
l'ordre de 10%) dans le cadre d'un régime alimentaire sain.
Cependant, des doses élevées peuvent également réduire les niveaux de
carotenoïdes dans le sang, sources de vitamine A qui contribue à
réduire le risque de certains troubles de santé chroniques, y compris
certaines formes de cancer.
Même s'll semble y avoir peu de surconsommation de ces produits dans
l'UE, une étude va être réalisée par l’EFSA ; une consommation
suffisante de fruits et légumes chaque jour doit aussi assurer des
niveaux corrects de caroténoïdes sanguins.
Autorité Européenne de Sécurité des Aliments - 04 mars 2008
Baies
et maladies du coeur
Une consommation régulière et modérée de baies aurait un effet
protecteur sur le coeur, selon une étude finlandaise. Les polyphénols
présents en grande quantité dans les myrtilles, fraises ou cassis
agiraient favorablement sur le cholestérol et la pression sanguine,
deux facteurs de risque des maladies cardio- vasculaires.
On note :
- Une augmentation de 5% du bon cholestérol HDL avec taux de
triglycérides et cholestérol inchangé
- Une réduction de la pression sanguine de 7mmHg en moyenne
- Une réduction de l’activation des plaquettes ( associé à la
coagulation et au risque cardiaque
Erlund I, Koli R, et al. Favorable effects of berry
consumption on
platelet function, blood pressure, and HDL cholesterol, Am J Clin Nutr,
2008 Feb;87(2):323-31.
Santé de
l’œil
Une étude montre que les femmes qui avaient un régime riche en vitamine
E(provenant des aliments ou des compléments alimentaires) , en lutéine
et en zéaxanthine ont conservé plus longtemps la transparence de leur
cristallin et ont donc amoindrit le risque de développer une cataracte.
Ces nutriments sont également protecteurs de la DMLA.
Ce travail complète les conclusions du même auteur [2] qui en 2005,
avait montré qu'un régime riche en fruits et, avait un certain effet
protecteur contre la cataracte : sa fréquence était abaissée de 10-15 %
Les sources alimentaires principales de lutéine et de zéaxanthine sont
: les épinards, le chou vert, les brocolis, le maïs jaune, les pois
verts, le poivron rouge, le kaki...
1. « Dietary carotenoids, vitamins C and e, and risk of
cataract in
women : a prospective study », William G Christen, Simin Liu, Robert J
Glynn, J Michael Gaziano, Julie E Buring, Arch Ophthalmol. 2008 Jan
;126 (1):102-9 18195226 (P,S,E,B).
2. « Fruit and vegetable
intake and the risk of cataract in women », William G Christen, Simin
Liu, Debra A Schaumberg, Julie E Buring, Am J Clin Nutr. 2005 Jun
;81:1417-22 15941896 (P,S,E,B) .
Le curcuma
pourrait protéger le cœur de l’infarctus.
La curcumine, principe actif qui donne au curcuma sa couleur jaune est
un puissant antioxydant aux multiples bénéfices pour la santé : les
chercheurs ont déjà montré son potentiel anti-cholestérol et
anti-cancer. La curcumine permettrait également de diminuer le risque
d’infarctus, du moins chez les rongeurs.
La curcumine a permis lors d’études (1) de réduire l’hypertrophie du
cœur, diminuant ainsi le risque d’infarctus.
Dans une autre étude japonaise, les chercheurs ont administré de la
curcumine à des rats prédisposés au infarctus (2). Là encore les
chercheurs ont constaté une amélioration de leur santé cardiovasculaire.
(1)
Hong-Liang Li, C. Liu, G. de Couto, M. Ouzounian, M. Sun, A.-B. Wang,
Y. Huang, C.-W. He, Y. Shi, X. Chen, M.P. Nghiem, Y. Liu, M. Chen, F.
Dawood, M. Fukuoka, Y. Maekawa, L. Zhang, A. Leask, A.K. Ghosh, L.A.
Kirshenbaum, P.P. Liu"Curcumin prevents and reverses murine cardiac
hypertrophy" Journal of Clinical Investigation Available online, Free
Access, doi: 10.1172/JCI32865 (2) T. Morimoto, Y. Sunagawa, T.
Kawamura, T. Takaya, H. Wada, A. Nagasawa, M. Komeda, M. Fujita, A.
Shimatsu, T. Kita, K. Hasegawa "The dietary compound curcumin inhibits
p300 histone acetyltransferase activity and prevents heart failure in
rats" Journal of Clinical Investigation Available online, Free Access,
doi: 10.1172/JCI33160
Le pamplemousse
et ses effets sur les médicaments.
Une substance présente dans le pamplemousse diminue le taux d’une
enzyme de la famille des cytochromes dans les parois de l’intestin
grêle, qui joue un rôle important dans l’assimilation des médicaments
par l’organisme.
Par voie de conséquence, les médicaments peuvent se retrouver en plus
grande quantité que prévu dans le sang, avec un risque de surdose et
d’effets indésirables. Cet « effet pamplemousse » a été observé sur
plus de 30 médicaments largement prescrits comme des antihypertenseurs
ou des hypocholestérolémiants (statines)
Lown
K. S. : Grapefruit juice increases felodipine oral availability in
humans by decreasing intestinal CYP3A protein expression. J Clin
Invest. 1997 May 15 ; 99(10) : 2545-53.
Le brocoli
est le légume anti-cancer par excellence ;
Une récente étude sur des rats montre que les isothiocyanates qu’il
contient réduiraient le risque de cancer de la vessie en agissant
directement sur la formation de tumeurs.
Cet effet est attribué à un composé propre à cette famille d'aliments,
le sulforaphane, qui fait partie des isothiocyanates. Le sulforaphane
se forme sous l'action d'une enzyme, la myrosinase, lorsque l'on coupe,
croque ou mâche le chou. On sait que le sulforaphane active certaines
enzymes de détoxication (enzymes de phase 2), qui aident l'organisme à
se débarrasser de certains composés cancérigènes en les neutralisant ou
en les rendant plus solubles.
Par ailleurs, des études épidémiologiques ont montré qu’un régime riche
en isothiocyanates est inversement associé au risque de cancer de la
vessie chez l’homme » ( professeur Zhang. )
Les autres légumes riches en isothiocyanates sont le chou de Bruxelles,
le chou vert, le chou .
American Association for Cancer Research, March 2008,
267-646-0557
Kim HJ et al. J Allergy Clin Immunol mars 2008
Magnésium
et calculs biliaires
Avoir une alimentation riche en magnésium réduirait de 33% le risque de
calculs biliaires.
Le magnésium permet entre autre de réduire le surplus de cholestérol.
Lorsque les apports en magnésium sont insuffisants, le cholestérol en
excès va cristalliser pour former des calculs.
Cette étude a été réalisée sur plus de 42 000 hommes âgés de 40 à 75
ans. Au cours des 16 années de suivi, 2 195 hommes ont développé des
calculs biliaires
Les chercheurs ont ainsi calculé que ceux qui consommaient le plus de
magnésium dans le cadre de leur alimentation voyaient leur risque de
calcul biliaire diminuer de 33 % par rapports aux hommes qui en
consommaient le moins.
Dr Chung-Jyi Tsai, « Magnesium intake may cut risk of
gallstone », American Jounral of Gastroenterology, February 2008
Aliments
et cancers:
Risque « convaincant » de développer un cancer pour :
- l'alcool ( cancers des voies aéro-digestives supérieures (Vads :
cancers de la bouche, pharynx, larynx, oesophage), du sein et
colorectal (chez l'homme surtout).
- la viande rouge et de la charcuterie accroît le risque de cancer
colorectal.
- Les suppléments de bêta-carotènes amplifient le risque de cancer du
poumon.
Protection « probable » pour :
- les fruits et légumes (hors féculents et le risque de cancers des
Vads, de l'estomac et du poumon.
- les aliments riches en caroténoïdes (fruits et légumes orange, rouges
ou jaunes) et les cancers Vads , du poumon.
- les aliments contenant de la vitamine C, ou du bêta-carotène (cassis,
poivron, kiwi, brocoli, orange, laitue) et le cancer de l'oesophage.
Les alliums (poireau, oignon) éviteraient le cancer de l'estomac.
L'ail, les fibres et le lait prémuniraient du cancer colorectal.
- les aliments riches en acide folique (petits pois, lentilles,
épinards, cresson) et le cancer du pancréas.
- la tomate (riche en lycopène) ainsi que les aliments contenant du
sélénium (poissons gras, fruits de mer, abats) et le de la prostate.
Il y a intérêt également à « être aussi mince que possible avec un
indice de masse corporel compris entre 21 et 23. En effet, les
personnes en surpoids ont plus de risques de développer un cancer de
l'oesophage, du pancréas, colorectal, du sein (après la ménopause), de
l'endomètre, du rein et probablement de la vésicule biliaire.
Le tissus graisseux abdominal augmente les risques de développer un
cancer colorectal et probablement un cancer du pancréas, du sein (après
la ménopause) et de l'endomètre.
C. De Goursac - Actualités IMAAGE du 28 février 2008)
d’après une étude statistique sur 7000 études jugées pertinentes
Diabète
et alimentation à faible indice glycémique
En raison des réductions conséquentes de la glycémie postprandiale et
du taux de protéine C-réactive (CRP)( un important indicateur de risque
de maladie cardiovasculaire), un régime alimentaire à faible Indice
Glycémique (IG) peut être préféré pour une meilleure gestion globale de
l'alimentation des diabétiques de type II.
Numéro du 7 janvier 2008 de la revue The American Journal of
Clinical Nutrition.
Poisson
et performances cognitives
10 g de poisson ou produit dérivé par jour, il a de meilleurs résultats
aux tests cognitifs ! Et avec 75 g par jour, il atteint le maximum de
bénéfice.
(étude des performances intellectuelles de 2000 septuagénaires
norvégiens)
American Journal of clinical Nutrition 2007, n°86, pages
1470-78
Nitrates
et santé
Les nitrates se transforment, sous l'action de certains
micro-organismes, en nitrites qui peuvent, à leur tour, donner
naissance à des nitrosamines, composés potentiellement cancérigènes.
Autre rôle :
Des chercheurs ont montré que les nitrates permettaient une diminution
de la pression sanguine dans l'heure qui suit la prise d’aliment (jus
de betteraves riche en nitrate), avec un pic après 3-4 heures.
L'agrégation des plaquettes sanguines – qui induit la formation de
caillots pouvant être à l'origine d'un accident cardiovasculaire - est
également réduite suite à l'ingestion du jus riche en nitrates.
L'expérience montre que cet effet est dû à la formation de nitrite à
partir des nitrates, opération qui s'effectue à partir des bactéries
présentes sur la langue dans la salive
Webb AJ et al. Hypertension, 4 février 2008
Soupe
La soupe présente des effets bénéfiques sur les sensations de
rassasiement et de satiété, permettant de mieux contrôler la prise
alimentaire et donc le contrôle de poids.
Les relevés de consommation de l'étude SU.VI.MAX ont mis en évidence la
corrélation inverse entre la consommation de soupe et l’indice de masse
corporelle :
? La fréquence d'IMC supérieure à 27 était plus importante chez les
non- consomrnateurs et les consommateurs occasionnels de soupe.
? La fréquence d'IMC inférieure à 23 était plus importante chez les
gros consommateurs de soupe.
Dossier scientifique du Syndicat National des Fabricants de
Bouillons et Potages - SNFBP
Le
kiwi
Non acidifiant, il est source de vitamines et minéraux, il contient
notamment des vitamines C et K.
Ses antioxydants réduiraient les dommages causés à l’ADN, l’une des
causes possibles de cancer.
Il contribue à une diminution de l’agrégation plaquettaire ainsi qu’à
une diminution des triglycérides sanguins
Passeport santé janv 2008
Des
suppléments d’huile de poisson, combien
? Autour d’un gramme par jour, avec un ratio EPA :DHA de l’ordre de 3
pour 2 ; c’est ce que prend le Danois Jørn Dyerberg : le «
père des oméga3 «après ses études sur le mode de vie des Inuits.
. Les oméga-3 protègent le cœur , les vaisseaux des thromboses ; on
sait qu’ils sont anti-inflammatoires, qu’ils régulent le rythme
cardiaque, et on manque encore de connaissance dans d’autres domaines.
Pas d’association entre les oméga-3 et les AVC hémorragiques.
Les femmes enceintes et qui allaitent, les nouveaux-nés, les personnes
à risque cardiovasculaire, les personnes à risque de déclin cognitif
tirent bénéfice des oméga « . Dans l’étude Framingham, les personnes
qui consomment plus de 180 mg de DHA par jour voient leur risque de
démence diminuer de 50%. Plusieurs études récentes montrent que la
santé mentale s’améliore avec une consommation accrue d’EPA, que les
personnes dont le niveau d’oméga-3 dans le plasma est le plus élevé
sont celles qui connaissent le déclin cognitif le plus faible sur trois
ans ou encore que la fréquence de la consommation de poisson chez la
personne âgée est associée aux meilleurs scores de performance
cognitive.
Jorn Dyerberg pour La Nutrition décembre 2007
Régime
paléolithique ou régime préhistorique
Existe-t-il mieux que le régime méditerranéen contre le diabète et les
maladies cardiovasculaires ?
Etude sur 29 patients souffrant de maladie cardiovasculaire avec en
plus une intolérance au glucose ou un diabète de type-2. Quatorze
d’entre eux ont suivi un régime de type paléolithique ou préhistorique
à base de viande maigre, poisson, fruits, légumes, tubercules, œufs et
noix ; les autres ont suivi un régime de type méditerranéen que les
cardiologues considèrent comme une référence dans ce type de maladies.
Ils ont consommé des céréales complètes, des laitages maigres, des
légumes, des fruits, du poisson, des huiles et de la margarine.
Conclusion ?
Un diabétique ou un pré-diabétique mangeant moins de pain, de céréales
du petit déjeuner, de laitages et se concentrant sur les fruits et
légumes, le poisson, la viande verra sa tolérance au glucose
s’améliorer. Même les régimes pauvres en glucides ne font pas aussi
bien ; certes avec ces régimes, le niveau de glucose sanguin qui suit
un repas diminue, mais lorsqu’on pratique un test de tolérance au
glucose on ne voit aucune amélioration.
Staffan Lindeberg pour La Nutrition janvier 2008
Système
immunitaire et alimentation
Facteurs de risque
? La malnutrition. Une alimentation mal équilibrée en quantité ou en
qualité est la plus importante cause de déficit immunitaire et rend
vulnérable à plusieurs maladies infectieuses.
? Le vieillissement
? La sédentarité, et à l’inverse, le surentraînement.
? Le manque de sommeil.
? Le stress. En situation de stress, les glandes surrénales sécrètent
du cortisol et le système sympathique, de la noradrénaline – deux
substances qui affaiblissent le système immunitaire.
? L’exposition aux toxines
? L’exposition aux polluants atmosphériques extérieurs ainsi qu’à ceux
qui se propagent à l'intérieur des habitations (moisissures, bactéries,
tabac et gaz de combustion).
? Vraisemblablement l’obésité
? Habitudes alimentaires qui pourraient déprimer l’immunité:
- La consommation régulière d’aliments pauvres en vitamines et en
minéraux.
- L’abus d’aliments riches en sucre (il semble que 50 g de sucre par
jour soit un maximum raisonnable, et cela inclut le sucre provenant des
fruits1).
- La consommation d’aliments qui provoquent des allergies.
- L’abus d’aliments riches en gras saturés.
- L’abus considérable d’alcool (on ne connaît pas l’effet d’une
consommation modérée).
Habitudes alimentaires qui seraient favorables à l’immunité - L’apport
adéquat en calories et en protéines.
- Cinq à huit verres d’eau par jour.
- La consommation suffisante de fruits et de légumes le plus frais
possible, de grains entiers, de légumineuses et de bons gras.
Fait intéressant, les résultats d’études épidémiologiques et cliniques
indiquent que la consommation régulière d’alliacés (ail, oignon,
poireau, échalote, ciboulette) permet de réduire les infections et
l’incidence de différents types de cancer.
Les femmes enceintes devraient
complètement éviter la caféine
les chercheurs ont observé que le risque de fausse couche double avec
une consommation de 200 mg ou plus par jour ( étude sur 1063 femmes)
La Presse Canadienne Janvier 2008
L’acidité
des aliments conduit à l’érosion dentaire
Solutions ? : limiter la consommation de ces aliments, ne pas se
brosser les dents peu de temps avant leur consommation, ne pas
consommer ces aliments juste avant de se coucher, mâcher des gommes
pour saliver afin d’éliminer l’acidité.
Chou
chinois
Le chou chinois fait partie des crucifères, une famille botanique qui
contribuerait à nous protéger des cancers, particulièrement ceux du
poumon et de l’appareil digestif.
Il contient du calcium bio- disponible (84 mg par portion de 125 ml) ,
c’est-à-dire que l’organisme peut bien l’absorber et l’utiliser.
Différents composés actifs du chou chinois joueraient un rôle dans
l’effet préventif contre le cancer :
glucosinolates et antioxydants (Le chou chinois contient des quantités
considérables de caroténoïdes, particulièrement sous forme de bêta-
carotène
Précautions :
Le syndrome de l’intestin irritable et L’interaction entre les
crucifères et certains médicaments (certains analgésiques)
Bazzano
LA, Serdula MK, Liu S. Dietary intake of fruits and vegetables and risk
of cardiovascular disease. Curr Atheroscler Rep 2003
November;5(6):492-9. Lampe JW. Health effects of vegetables and fruit:
assessing mechanisms of action in human experimental studies. Am J Clin
Nutr 1999 September;70(3 Suppl):475S-90S.
Les
soupes disponibles dans les magasins :
Très intéressantes pour les légumes avec les vitamines, les minéraux et
les fibres qu’ils contiennent. En particulier, une alimentation riche
en fibres permet de réduire les risques d’athérosclérose et
d’hypercholestérolémie.
Attention cependant au sel que les soupes contiennent (Hypertension,
ostéoporose, cancer… ) :L’Afssa recommande de ne pas consommer plus de
7 à 8 g de sel par jour. Autres éléments indésirables : L’amidon
modifié de blé ou de maïs qui augmente l’indice glycémique ,le
glutamate (additif alimentaire est en fait un acide aminé utilisé comme
exhausteur de goût), enfin le gluten , source d’allergie très commune
et le sucre.
La nutrition.fr ( janvier 2008)
La noix
Bien équilibrées en oméga-3 et oméga-6, riches en fibres et en
antioxydants, les noix de Grenoble -ou leur huile- méritent d’être
consommées au quotidien. A retenir : manger 3 à 5 noix par jour
Elles préviennent les maladies coronariennes, elles améliorent
l’élasticité des vaisseaux sanguins
Ros
E. : “A walnut diet improves endothelial function in
hypercholesterolemic subjects: a randomized crossover trial”.
Circulation 2004 April 6;109(13):1609-14. Singh I,Turner AH, Sinclair
AJ, Li D, Hawley JA. Effects of gamma-tocopherol supplementation on
thrombotic risk factors. Asia Pac J Clin Nutr. 2007;16(3):422-8.
Régime
alimentaire riche en potassium : Prévenir et
réduire l'hypertension artérielle; prévenir les calculs
rénaux et les accidents vasculaires cérébraux
Apport nécessaire pour un adulte : 4 700 mg/ jour
Food and Nutrition Board, Institute of Medicine le
potassium :
- agit en étroite collaboration avec le sodium pour maintenir
l'équilibre acido-basique du corps et celui des fluides. Il contrôle le
taux de fluides et le pH à l'intérieur des cellules, tandis que le
sodium fait la même chose à l'extérieur des cellules;
- est essentiel à la transmission des impulsions nerveuses;
- est essentiel à la contraction musculaire, y compris celle du muscle
cardiaque;
- participe au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales;
- contribue à de nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des
protéines et au métabolisme des glucides, entre autres choses.
Attention :
Il est fortement recommandé de consulter son médecin avant de prendre
un supplément de potassium autre que des multivitamines, notamment en
cas de :
- déshydratation chronique;
- diabète;
- maladie cardiovasculaire;
- ulcère d'estomac ou de l’oesophage
Passport santé de décembre 2007
Syndrome
de l’intestin irritable :
Aliments à éviter:
- La caféine (contenue dans le café, le thé, le chocolat) stimule les
mouvements de l'intestin
- Les aliments et les boissons qui contiennent des édulcorants
artificiels, comme le sorbitol et le mannitol
- Les aliments à haute teneur en gras, comme la graisse des viandes, du
fromage à la crème, du beurre et du saindoux peuvent perturber les
mouvements de l'intestin
- Les aliments raffinés (riches en sucres rapides et pauvres en fibres)
- Le chou, le chou vert, le brocoli, les légumineuses et les oignons
devraient être consommés avec modération.
- Les fruits crus.
- attention à l'alcool, qui a un effet diurétique et qui déshydrate le
corps
Les acides
gras oméga-3 protégeraient le cerveau contre la maladie
de Parkinson,
selon une étude signée par une équipe de chercheurs de l'Université
Laval disponible sur le site Internet du FASEB Journal, la revue
de la Federation of American Societies for Experimental Biology.
Cette étude, supervisée par Frédéric Calon et Francesca Cicchetti,
constitue la première démonstration de l'effet protecteur d'une
alimentation riche en oméga-3 contre le Parkinson.
Thé vert
au citron
: l’agrume aurait pour effet de préserver une grande partie des
antioxydants du thé qui seraient autrement détruits. C’est ce
qu’indiquent les résultats d’une étude1 menée en laboratoire à
l’Université de Purdue, aux États-Unis.
Le thé renferme des catéchines, des antioxydants auxquels on attribue
des vertus protectrices contre le cancer et les troubles
cardiovasculaires.
Ajoutés au thé vert, les jus de citron, d’orange, de lime et de
pamplemousse et même le lait de vache, de soya ou de riz ont permis
d’accroître le nombre de molécules antioxydantes dans le sang.
Selon les chercheurs, environ 80 % des catéchines seraient détruites
dans le système digestif avant de pouvoir passer dans le sang, là où
elles pourraient jouer leur rôle protecteur. Les feuilles de thé vert
renferment davantage de catéchines que celles du thé noir. Les jus
d’agrumes et les différents types de lait auraient proportionnellement
le même effet sur la protection des antioxydants du thé noir, estiment
les chercheurs
1.
Green RJ, Murphy AS, Schulz B, et al. Common tea formulations modulate
in vitro digestive recovery of green tea catechins. Mol Nutr Food Res.
2007 Sep;51(9):1152-62
Pouvoir
antioxydant des fruits et légumes:
Les scientifiques ont calculé le pouvoir antioxydant de plusieurs
fruits, légumes et épices. Pour cela, ils ont analysé leur capacité
d'absorbance de l'oxygène radicalaire (ORAC). Cette méthode a été
développée par le chimiste de l'ARS Ronald L Prior. La teneur en
antioxydants varie aussi en fonction des conditions de culture des
fruits et légumes, ainsi qu’en fonction des méthodes employées pour
leur conditionnement.
Awika,
J. M., Rooney, L. W., Wu, X., Prior, R. L., and Cisneros-Zevallos, L.
Screening methods to measure antioxidant activity of sorghum (Sorghum
bicolor) and sorghum products. J. Agric. Food Chem.,2003, 51:6657-6662.
tableau des résultats
La vitamine
D protège du cancer colorectal
Les quelque 17000 participants à l’étude « National Health And
Nutrition Examination Survey », menée aux Etats-Unis , dont le taux
plasmatique de vitamine D figurait parmi les plus élevés affichaient un
risque de décès réduit de 72% par rapport aux participants dont le taux
plasmatique de vitamine D était dans la tranche la plus faible.
Certains auteurs ont montré que cette vitamine présente une activité
anti-tumorale réduisant la prolifération et la diffusion des cellules
cancéreuses. D'autres avancent qu'elle stimulerait la résorption au
niveau intestinal de sels biliaires toxiques et cancérigènes pour le
côlon et le rectum, ce qui pourrait expliquer pourquoi son effet n'est
significatif que pour le cancer colorectal.
? Freedman
DM et al. J Natl Cancer Inst 2007 Oct 30. (Magali Jacobs, Diététicienne
- " HEALTH & FOOD " News du 07 novembre 2007) Source : Health and
Food
Cancer,
les recommandations 2007 :
1. Soyez aussi mince que possible tout en évitant l'insuffisance
pondérale.
2. Pratiquez une activité physique au moins trente minutes par jour.
3. Évitez les boissons sucrées. Limitez la consommation d'aliments à
forte densité calorique (en particulier les produits à teneur élevée en
sucres ajoutés, ou faibles en fibre, ou riches en matières grasses).
4. Augmentez et variez la consommation de légumes, fruits, céréales
complètes et légumes secs.
5. Limitez la consommation de viande rouge (comme le boeuf, le porc ou
l'agneau) et évitez la charcuterie.
6. En cas de consommation d'alcool, se limiter à une boisson par jour
pour les femmes et à deux pour les hommes.
7. Limitez la consommation d'aliments salés et de produits contenant du
sel ajouté (sodium).
8. Ne prenez pas de compléments alimentaires pour vous protéger du
cancer.
Prévention
du cancer : recommandations du Fonds Mondial de Recherche contre le
Cancer (FMRC), à partir de 7 000 recherches du plus haut niveau ont été
jugées pertinentes
Ostéoporose
, les recommandations :
? Augmenter l'apport en calcium et en vitamine D.
? Avoir un apport adéquat en protéines.
? Privilégier une diète alcaline.
? Augmenter l'apport en vitamine K.
? Faire vérifier son taux de vitamine B12.
? Augmenter l'apport en phytoestrogènes.
? Augmenter l'apport en minéraux complémentaires.
? Consommer des polyphénols.
? Réduire l'apport en sodium.
? Modérer la consommation de caféine, d’alcool et de boissons gazeuses.
? Éviter les diètes draconiennes.
Propriétés
de la vitamine C
? action antioxydante (antiradicaux libres),
? augmentation de la biodisponibilité du fer,
? détoxication (élimination des métaux lourds),
? diminution du taux d'histamine, impliquée dans les phénomènes
allergiques,
? effet préventif contre les cancers (inhibe la formation des
nitrosamines, protège l'ADN),
? protection des vaisseaux sanguins, effet hypotenseur,
? production du collagène (présent dans la peau, les articulations, les
muscles, les os, les dents, etc., auxquels elle confère résistance et
élasticité),
? synthèse de la carnitine (acide aminé hautement énergétique), -
synthèse de la cortisone naturelle,
? synthèse des neurotransmetteurs cérébraux (vecteurs de l'impulsion
nerveuse): tryptophane, noradrénaline, dopamine, etc.
La vitamine C s'avère donc efficace dans de multiples situations
Ainsi, un supplément, seul ou en appoint aux traitements médicamenteux,
peut être bénéfique dans les cas suivants :
? allergies,
? cicatrisation des blessures,
? diabète,
? hypertension,
? herpès,
? inflammation des gencives et
autres parodontopathies,
? intoxication aux métaux lourds,
? maladies rhumatismales,
? ostéoporose,
? prise de médicaments augmentant les besoins en vitamine C
(contraceptifs oraux, aspirine, cortisone, etc.),
? prévention de la cataracte,
? prévention des cancers,
? prévention des maladies cardiovasculaires,
? refroidissements, infections, états grippaux,
? tabagisme,
? troubles de la fertilité,
? stress.
Alors que les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) en vitamine C sont
de 110 mg par jour - et non plus 80 mg - pour les hommes et les femmes
adultes, les doses recommandées en complément de traitements
médicamenteux se situent entre 500 mg et 3 g par jour
(Par Rita Ducret-Costa, pharmacienne, paru dans Le Communiqué Santé
N°59)
Source : Le Communiqué Santé
Relation
Cancers / Aliments
Relation probable ou semblant limitée, en fonction d'études
épidémiologiques
Diminue les risques de cancer :
Aliments contenant des fibres alimentaires / cancer colorectal
(probable)
Aliments contenant des fibres alimentaires / cancer de l'œsophage
(limité)
Légumes sans amidon / bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac
(probable)
Alliacées (ail, oignon, poireau, ciboulette, échalotte)/ estomac
(probable)
Ail /colorectal (probable)
Fruits / Bouche, pharynx, larynx ; œsophage poumon, estomac (probable)
Aliments à acide folique /pancréas (probable)
Aliments à caroténoïdes /Bouche, pharynx, larynx, poumon (probable)
Aliments à béta-carotène /Oesophage(probable)
Aliments à lycopène (tomate) /Prostate (probable)
Aliments à vitamine C /Oesophage (probable)
Aliments à sélénium /Prostate(probable)
Légumes sans amidon /Nasopharynx, poumon, colorectal, ovaire, endomètre
(limité)
Carotte /Col de l’utérus (limité)
Fruits /Nasopharynx, pancréas, foie, colorectal (limité)
Légumes secs /Estomac, prostate (limité)
Aliments à /acide folique Oesophage, colorectal (limité)
Aliments à /pyridoxine Œsophage (limité)
Aliments à /vitamine E Oesophage, prostate (limité)
Aliments à sélénium /Poumon, estomac, colorectal (limité)
Aliments à quercétine /Poumon (limité) Aliments contenants du
béta-carotène / prostate, peau (peu probable)
Poisson /colorectal (limité)
Aliments à vitamine D /colorectal (limité)
Lait /colorectal (probable) Vessie (limité)
Augmente les risques :
Aflatoxines /foie ( probable)
Piment / estomac (limité)
Viande rouge Viande fumée, salée, avec additifs Poisson salé à la sauce
aigre-douce /Colorectal Nasopharynx ( probable)
Viande rouge /Oesophage, poumon, pancréas, endomètre(limité)
Viande fumée, salée, avec additifs /Oesophage, poumon, estomac,
prostate (limité)
Aliment à fer /colorectal (limité)
Aliments fumés /estomac (limité)
Viande grillée /estomac (limité)
Régimes riches en calcium /Prostate ( probable)
Lait et produits laitiers /Prostate, colorectal (limité)
Fromage /colorectal (limité)
Graisses /poumon, sein (limité)
Aliments contenant des graisses animales colorectal (limité)
Beurre /poumon (limité)
Sel, Aliments salés / Estomac ( probable)
Aliments contenant du sucre /colorectal (limité)
Arsenic de l’eau potable /poumon ( convaincant), peau (probable),
vessie et rein (limité)
Maté /œsophage (probable), bouche ,larynx, pharynx (limité)
Boisson très chaude /œsophage (limité)
Boissons alcoolisées /Bouche, pharynx, larynx, oesophage, colorectal,
sein ( convaincant),foie (probable), rein (limité)
Rapport
Food, Nutrition and the Prevention of cancer : a global perspective qui
rapporte les liens entre alimentation et cancer (2007)
Quel degré
de preuves ?. ces résultats se basent essentiellement sur des études
épidémiologiques (qui ne permettent pas de décrire une relation de
cause à effet). Il faut donc en lire les conclusions avec précaution.
www.wcrf.org
Evaluer le taux d'oméga 3 de chaque individu afin
d'anticiper les risques d'arrêts cardiaques
soudains : telle est l'ambition de l'Indice Oméga 3 mis au point par le
Professeur Clemens von Schacky, de la Clinique universitaire de
l'Université Ludwig Maximilian de Munich, en collaboration avec des
collègues américains.
Avec un timide indice de 4% obtenu en
Allemagne, l'écart avec d'autres populations grandes consommatrices de
poissons telles que le Japon, qui lui enregistre une valeur de 11%, est
nettement significatif.
. Ils peuvent être apportés par l'alimentation et sont principalement
retrouvés dans les poissons gras (tels le saumon, le hareng et le
maquereau), le lin, le colza, les algues, les noix et les légumes verts
à feuilles.
"Omega-3-Fettsäuren in der Kardiologie", Clemens von Schacky,
Münchner Medizinische Wochenschrift (MMW), III/2007
Prévenir
le diabète
Il y a deux facteurs de risque fondamentaux de diabète : le surpoids et
en particulier l’obésité androïde qui correspond à un tour de taille
supérieur à 94 cm chez l’homme et à 80 cm chez la femme. Si l’on a trop
de graisse abdominale, que l’on ait ou non des antécédents familiaux,
il faut au minimum faire un dosage de l’insuline et de sa glycémie à
jeun. Donc le premier critère, c’est le surpoids, même si on a
seulement de la graisse au niveau de l’abdomen.
Alimentation / Diabète :
Fuir les aliments raffinés et privilégier les glucides
peu transformés ou peu raffinés :
? Les glucides qui favorisent le diabète : Baguette , riz blanc,
Céréales du petit déjeuner type corn flakes ou riz soufflé, pomme de
terre, viennoiseries, confiseries
Les glucides qui préviennent le diabète : pain complet , riz complet,
riz basmati, pâtes, flocons d’avoine, légumes, légumineuses
Optimiser les apports en lipides
en limitant la part des graisses saturées dans votre alimentation. Ces
graisses se trouvent principalement dans les produits d’origine animale
: viande, charcuteries, produits laitiers entiers.
Fuir les
acides gras trans contenus dans les pâtisseries, les viennoiseries, les
plats préparés industriels et tout ce qui affiche des matières grasses
végétales hydrogénées.
En revanche faire la part belle aux acides gras polyinsaturés et
notamment les oméga-3 en mettant au menu des poissons gras, de l’huile
de colza, des noix, du soja…
La viande rouge à tous les repas, c’est non. Non
seulement ça n’est pas nécessaire mais en plus le risque de diabète
augmente.
Vous pouvez limiter la consommation de viande à une portion par semaine
en l’alternant avec d’autres sources de protéines. Par exemple, voici
les conseils du Centre international de recherche sur le cancer (Lyon)
: chaque semaine, une fois une viande rouge, une fois une viande
blanche, deux fois de la volaille, deux fois du poisson, une fois un
plat à base d'oeufs ou un plat végétarien.
Le café
contre le diabète, c’est bien. Mais 6 tasses par jour, moins bien car
cette consommation favorise les risques d’hypertension artérielle,
elle-même un facteur de risque de diabète.Si vous êtes sujet à
l’hypertension rabattez-vous sur le café décaféiné. Une étude a en
effet montré qu’il ne provoquait pas d’hypertension artérielle et ses
bénéfices anti-diabète sont les mêmes que le café caféiné.
En cas de stress
chronique , essayer les techniques de relaxation qui sont efficaces,
tout comme certaines thérapies cognitives comportementales.
Arrêter de fumer
Source : La Nutrition Novembre 2007
Une alimentation
riche en poisson, en huiles riches en oméga-3
et en fruits et légumes peut diminuer le risque de démence et
de maladie d'Alzheimer,
alors que la consommation d'huiles riches en oméga-6 aurait un effet
contraire sur la santé mentale et pourrait augmenter les chances de
développer des problèmes de mémoire, selon une étude (1)
Les
personnes de l’étude ayant consommé des fruits et légumes
quotidiennement ont vu aussi leur risque de démence réduit de 30 %
comparés à celles qui n'en ont pas mangé régulièrement. Des résultats
tout aussi significatifs ont été observés avec les personnes consommant
du poisson au minimum une fois par semaine, réduisant leur risque de
souffrir un jour de la maladie d'Alzheimer de 35 %, et leur risque de
démence de 40 %, mais seulement s'ils ne portaient pas le gène qui
augmente le risque d'Alzheimer, appelé l'apolipoproteine E4, ou l'ApoE4.
- (1) Chercheurs
de l'Inserm Bordeaux publiée le 13 novembre 2007 dans neurologie ®, le
journal médical de l'American Academy of Neurology
Cancer
Aliments à éviter :
Les charcuteries: Agent cancérigène : les
nitrites…..cancer :colorectal
Le sel : composés : chlorure et sodium …..cancer de
l’estomac
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments recommande de ne
pas consommer plus de 7 à 8 g de sel par jour. Les aliments à proscrire
sont principalement les aliments conservés par salaison ou fumaison,
les pains blancs, viennoiseries et biscuits et les plats préparés prêts
à consommer.
Les aliments frits, grillés et fumés :Agents
cancérigènes : nitrites,amines hétérocycliques, hydrocarbures
aromatiques polycliques
Cancer du pancréas
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa)
recommande d’éviter que les flammes ne touchent les aliments à cuire au
barbecue, car c’est là que se forment les hydrocarbures aromatiques
polycycliques.
Les céréales raffinées et le sucre ( voir ci-
dessous) : Agents cancérigènes : glucose rapidement assimilé
Cancer colorectal, du sein, des ovaires, du pancréas
Aliments à éviter : pain blanc, sucre, sucreries industrielles
(contenant beaucoup de sirop de glucose).
Aliments à éviter (IG élevé >70)
Glucose (IG=100)
Sucres : blanc, roux miel, sirops d’érable, de maïs, dextrose
Farines blanches : pain blanc, pâtes trop cuites, riz blanc, muffins,
céréales petit déjeuné raffinées, galettes de riz
Pomme de terre, frites, purée de pomme de terre, Corn-flakes, riz
soufflé
Confitures, fruits cuits au sucre, fruits en sirop
Boissons sucrées : jus de fruit industriels, sodas
Alcool en dehors des repas
Aliments à préférer (IG bas (<70))
Extraits sucrant naturels :
Sirop d’agave, chocolat noir, glycine
Céréales complètes et mélangées : pain multi céréales, au levain, riz
complet, pâtes al dente
Patates douces, ignames, lentilles, pois haricots, flocons d’avoine
Fruit à l’état naturel, myrtilles, cerises, framboises
Eau citronnée, parfumée au thym
Thé vert
Un verre de vin par jour avec un repas
L’ail, l’oignon, échalotes mélangés aux autres aliments permettent de
réduire le pic d’insuline
Les graisses de la famille oméga-6 : molécule à
risque, les oméga 6
Cancer du sein et de la prostate
Les aliments à éviter sont les aliments industriels, les biscuits, les
desserts préparés, les chips, fast-food... Des études sur la population
ont montré qu’un régime riche en oméga-3 peut réduire le risque de
cancer.
L’équilibre nutritionnel entre oméga-3 et oméga-6 est recommandé
Source : La Nutrition Novembre 2007
Mangez des
fruits
Le jus de canneberge, particulièrement riche en proanthocyanidines,
inhibe l'adhérence bactérienne et prévient les infections urinaires
chez la femme. Cette activité d'anti-adhérence semble aussi profitable
à l'intégrité de la muqueuse gastrique en limitant l'infection par
Hélicobacter pylori.
Les myrtilles, connues de longue date pour leur propriété sur la vision
nocturne, ont aussi la faculté de réduire les troubles
micro-circulatoires. Les activités antiradicalaire des anthocyanidines
et stabilisatrice vis-à-vis du collagène semblent à l'origine du
bénéfice santé des myrtilles.
Le pamplemousse suscite un intérêt sans précédent depuis la publication
récente de plusieurs articles scientifiques qui indiquent que ce fruit,
particulièrement riche en polyphénols et autres antioxydants,
permettrait de réduire le développement de tumeurs prostatiques et
serait également protecteur contre l'athérosclérose en ralentissant la
peroxydation lipidique.
La poire a aussi été classée comme superfruit par le ministère de
l'Agriculture américain (USDA). C'est simplement la richesse en fibres
(dont plus de 40% sont sous forme de pectine) de ce fruit qui a retenu
l'attention des experts. La poire est ainsi recommandée pour les effets
bénéfiques de ses fibres sur la physiologie du colon, mais également
pour leur rôle préventif dans l'hypercholestérolémie et l'hypertension
artérielle.
Frédéric
Tessier, Enseignant-hercheur en Nutrition Humaine - Institut
Polytechnique LaSalle - Beauvais, France - Equation Nutrition n°69 -
juillet/août 2007
Respectez
de l’équilibre acido-basique
? privilégier les fruits et les légumes avant tout autre groupe
alimentaire;
? privilégier les protéines végétales comme les graines et les
légumineuses;
? consommer une variété de céréales de grains entiers : sarrasin,
quinoa, riz brun, etc.;
? limiter la consommation de café, d’alcool, de boissons gazeuses,
d'aliments raffinés et de viande rouge;
? consommer les produits laitiers avec modération.
Les oignons
jaunes
sont particulièrement riches en quercétine, un antioxydant de la
famille des flavonoïdes. Mais il existe des conditions susceptibles
d’en modifier la concentration. Les couches les plus éloignées en
contiennent jusqu’à dix fois plus que le noyau. Un fait qui prévaut
également pour l’oignon rouge qui, en plus de la quercétine, contient
des anthocyanines, des antioxydants elles aussi.
Symposium FAV Health 2007
Le brocoli
est l’un des légumes qui affichent le profil
anticancérogène le plus élevé.
Pour tirer le maximum de sulforaphanes du brocoli, il faut le manger
cru ou le cuire à la vapeur pas plus de deux minutes
Symposium FAV Health 2007
Le pamplemousse
rouge:
un agrume anticholestérol : réduction de 20,3 % du mauvais cholestérol
(LDL) pour l’agrume rouge, comparativement à 10,7 % pour le
pamplemousse blanc. Pour les triglycérides, ces proportions sont
respectivement de 17,2 % et 5,6 %.
Symposium FAV Health 2007
Radis,
brocoli anti-cancer
: a davantage à offrir que sa racine rouge croquante et piquante. Ses
feuilles et ses pousses présentent également un profil santé
intéressant : elles contiennent des armes – microscopiques, mais
efficaces – pour prémunir contre le cancer. En principe, les pousses de
brocoli présentent davantage de propriétés anticancérogènes : elles
contiennent de deux à trois fois plus de glucosinolates que les pousses
de radis.
Mais Tim O’Hare a découvert que les pousses de brocoli
contiennent aussi une protéine qui transforme en grande partie les
sulforaphanes en un composé inactif – appelé nitrile. Or, ce n’est pas
le cas des pousses de radis, qui conservent entièrement leurs
propriétés antioxydantes
Symposium FAV Health 2007
Symposium international sur les effets santé des fruits et des légumes,
le FAV Health 2007.
Epinard
: protégerait aussi contre la dégénérescence maculaire
Pour se protéger des rayons ultraviolets du soleil, nos yeux comptent
sur deux pigments présents dans le cristallin de l’oeil : la lutéine et
la zéaxanthine - deux antioxydants de la famille des caroténoïdes. Or,
un apport alimentaire suffisant en lutéine et en zéaxanthine - soit 6
mg par jour - pourrait prémunir les aînés contre cette perte de
l’acuité visuelle. Et l’épinard en constitue l’une des meilleures
sources, bien que leur concentration diffère d’un type d’épinard à
l’autre (de 4,4 mg à 15,9 mg par 100 g)
Brocoli
Les hommes qui mangent les plus grandes quantités de brocoli, de choux
fleurs, de choux de Bruxelles, de choux pommés, etc., ont un risque
d’être atteint un jour d’une forme agressive de cancer de la prostate
diminué de 40% ! C’est cependant en mangeant du chou fleur et du
brocoli qu’on a le moins de risque de cancer. Les hommes qui mangent le
premier plus d’une fois par semaine ont ainsi un risque diminué de 52%
alors que ceux qui mangent du brocoli plus d’une fois par semaine
voient ce risque diminué de 45%.
B. Hayes Richard, Journal of the National Cancer Institute,
August 1, 2007.
Vitamines,
anti-oxydants : quelques repères
Vitamine C :
? agrumes
? fraise, groseille, kiwi, mangue, ...
? brocoli, chou, épinard, fenouil, persil, poivron, ...
Calcium :
? cassis, groseille, mûre, kiwi, orange, ...
? brocoli, cresson, épinard, haricot vert, ...
Fibres :
? châtaigne, coing,
? fruits de la passion, fruits secs, kiwi, poire, pomme, ...
? carotte, chou, céleri-rave, poireau, ...
Caroténoïdes :
? abricot, cerise, fruit de la passion, mangue, melon, pêche jaune, ...
? carotte, oseille, potiron, tomate, ...
Polyphénols :
? agrumes, fruits rouges, pomme, raisin, ...
? brocoli, chou, échalote, oignon, ...
Vitamine E :
? noisette e
noix fraîche
? avocat
? abricot, kiwi, myrtille, ...
? fenouil, petits pois, salsifis, ...
Source : Institut Médical Anti-Age et Esthétique
Les céréales
complètes
(avoine, riz brun, pain complet, etc.) semblent protéger des infarctus
et accidents vasculaires cérébraux (AVC), notamment en limitant la
perte d'élasticité des artères Fibres et minéraux des céréales
complètes, absents des céréales raffinées, seraient, selon les
chercheurs, à l’origine de ces effets sur la tension.
Lu
Wang : Whole- and refined-grain intakes and the risk of hypertension in
women. American Journal of Clinical Nutrition, Vol. 86, No. 2, 472-479,
August 2007
Un taux de folates trop bas est associé à un risque de
dépression augmenté de 55%.
Le foie gras, est la source la plus importante de vitamine B9. Mais on
en trouve également des grandes quantités dans le foie d’agneau ou de
veau et dans les herbes aromatiques telles que la menthe, le romarin ou
l’origan.
meta-analysis and exploration of heterogeneity, J. Epidemiol.
Community Health, Jul 2007
Une glycémie
stabilisée grâce à la cannelle
La cannelle pourrait aider à éviter les fluctuations du taux de sucre
sanguin en ralentissant la vidange gastrique.
Am J Clin Nutr. 2007 Jun;85(6):1552-6.
Les personnes âgées qui ont une
activation immunologique chronique ont elles aussi
des taux d'oméga-3
plus faibles. Elles ont en outre une qualité de vie plus altérée que
les individus sans activité immunitaire. Ainsi, les troubles de
l'humeur chronique chez les personnes âgées pourraient résulter d'une
production trop importante de cytokines, liée à une carence en oméga-3.
Sophie Layé - Unité mixte de recherche
"Psychoneuroimmunologie, Nutrition et Génétique" - INRA, CNRS
Université Bordeaux 2
De nombreux problèmes de santé
dont souffrent les patients atteints de diabète sont
dus à une carence en vitamine B1
(thiamine). Certains des problèmes de santé les plus sérieux liés au
diabète sont provoqués par des troubles vasculaires. Ces problèmes
comprennent des dégradations au niveau du foie, de la rétine et des
nerfs dans les bras et les jambes, mais provoquent également des
cardiopathies et des accidents cérébrovasculaires.
L'étude est publiée dans la revue Diabetologia.
Les myrtilles
sont réputées être particulièrement riches en antioxydants. De nouveaux
travaux leur attribuent une capacité à protéger le cerveau de rats qui
développent les symptômes de la maladie d'Alzheimer.
http://www.healthandfood.be/
Les acides
gras insaturés oméga-3
sont nécessaires au développement de l’organisme ; Ces derniers, mal
connus du public, servent à produire des substances dotées de fonctions
multiples. Processus métaboliques concernés :
? Ils diminuent les lipides sanguins et baissent l'hypertension,
améliorent la fluidité du sang et réduisent la tendance aux thromboses,
d'où un effet global de prévention contre l'artériosclérose.
? Ils réduisent les inflammations respiratoires chroniques.
? Grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, ils diminuent la
douleur et augmentent la mobilité des rhumatisants.
? Ils améliorent l'état des peaux et des cheveux secs, soulagent
l'eczéma et atténuent les réactions allergiques avec démangeaisons et
desquamation.
? Ils réduisent la fréquence et l'intensité des migraines.
L'ail
continue,
à juste titre, à jouir des faveurs de la médecine populaire, qui en
préconise l'emploi en tant qu'expectorant, diurétique, dépuratif,
digestif ;
L’alliicine et l'ajoène – des substances isolées,
parmi d'autres, dans le bulbe d'ail – abaissent modérément la pression
artérielle systolique et diastolique ainsi que le taux des lipides
sanguins (cholestérol total, LDL-cholestérol, triglycérides),
assouplissent les vaisseaux, fluidifient le sang et contrecarrent
l'agrégation des plaquettes, responsables de la formation des
redoutables caillots.
Selon une nouvelle recherche de
l'EPIC (European Prospective Investigation of Cancer - Étude
prospective européenne sur le cancer) publiée dans la
revue International Journal of Cancer, la consommation quotidienne d'un
grand verre de vin ou de bière
augmente le risque de développer un cancer intestinal de 10 %.
Associée à un apport en sodium
modéré, la présence importante de potassium
dans les fruits et légumes frais participe la prévention de
l'hypertension artérielle.
Attention à la préparation pour limiter les pertes :
Ne jamais laisser tremper les légumes dans l'eau de lavage;
Les rincer rapidement sous l'eau fraîche, avant l'épluchage :
Les cuire à l'étouffée ou à la vapeur (pas de fuite dans l'eau
d'égouttage), ou les consommer en potage ;
Consommer des légumes sous forme de crudités plusieurs fois par jour
(pas de perte à la cuisson.
La consommation de boissons
pétillantes à base de cola induit non
seulement une diminution de la densité osseuse mais également une
atteinte rénale
Basic & Clinical Pharmacology & Toxicology, Vol. 100,
pp. 334-338 (2007)
L'iode
est un oligo-élément indispensable à la glande thyroïde
pour qu'elle puisse produire des hormones. Les hormones thyroïdiennes
jouent un rôle crucial dans les processus de croissance et le
développement de nombreux tissus, en particulier ceux du cerveau.
La principale source d'iode pour l'homme est son alimentation et, dans
une bien moindre mesure, l'eau de boisson. Les sources d'iode ne sont
pas très nombreuses dans l'alimentation : c'est pourquoi il faut être
vigilant et manger varié. La teneur la plus élevée en iode est
retrouvée dans les fruits de mer (40 à 320 mg/100 g) et les poissons
marins (25 à 300 mg/100 g). Le lieu noir, le saumon, l'aiglefin et la
morue en sont particulièrement riche (140 à 320 mg/100 g), ainsi 100 g
environ de ces poisson apportent une quantité d'iode suffisante pour la
journée. Les autres sources sont les oeufs (30 à 50 mg/unité), le lait
et ses dérivés (30 à 100 mg/100 g), la viande (2 à 7 mg/100 g) et les
céréales (2 à 6 mg/100 g), sans oublier le sel iodé.
(Nafas 2001 ; 5 : 39-43)
Chocolat,
cholestérol, athérome et thrombose
Le beurre de cacao est constitué :
d'acides gras saturés (AGS) : 28 % d'acide palmitique et 34 % d'acide
stéarique
de 35 % d'AG monoinsaturés dont l'acide oléique
de 3 % d'AG polyinsaturés
Mais l'acide stéarique, lors de la digestion, se transforme en acide
oléique : sont donc absorbés 69 % d'AG moninsaturés, protecteurs de
l'hypercholestérolémie.
Des travaux ont montré qu'au bout de 3 semaines de consommation
quotidienne de 75 g de chocolat noir : le LDL-cholestérol a baissé de
11,9 % et le HDL-cholestérol a augmenté de 11,4 %.
De plus, le chocolat contient des nutriments antioxydants : vitamine E,
cuivre et polyphénols. Le chocolat, en particulier le noir, plus riche
en cacao, contient des tanins qui font partie des polyphénols, dont en
particulier les flavanols ou flavonoïdes. (épicatéchine, catéchine,
procyanidines...) qui ont notamment une action antioxydante en luttant
contre les radicaux libres suceptibles de léser les tissus et d'induire
des affections cardio-vasculaires. Surtout grâce à ces derniers, le
pouvoir anti-oxydant du chocolat (mesuré en unités ORAC/100 g) s'avère
exceptionnel : 13 120 pour le chocolat noir et 6740 pour le chocolat au
lait. C'est un chiffre très supérieur aux fruits (pruneau : 5 770,
raisin : 800). Cet effet anti-oxydant prévient l'oxydation des LDL,
d'où une protection anti-athéromateuse. Mais les polyphénols n'ont pas
qu'une action anti-oxydante, ils ont un effet vasodilatateur (action
sur le NO et les prostacyclines) et des propriétés anti-inflammatoires
par baisse des leucotriènes. Enfin les polyphénols inhibent
l'agrégation plaquet-taire, d'où une hypocoagulabilité sanguine, avec
baisse du risque de thrombose, effet similaire à celui de l'aspirine.
Au total, le chocolat est un puissant protecteur cardio-vasculaire qui
protège les parois artérielles de l'athérome et de la peroxydation,
mais agit aussi sur le sang avec un effet antithrombotique. Ces actions
sont obtenues avec moins de 10 g de chocolat par jour.
Le chocolat noir contribue à réduire la tension artérielle
et à peine plus de six grammes par jour suffisent pour en profiter,
suggère une étude allemande publiée dans le Journal de l'Association
médicale américaine (JAMA). Ces recherches sont les premières à
indiquer qu'une si petite quantité de chocolat noir peut apporter un
tel bénéfice.
Aucun aliment ne fait grossir par lui-même. Tout
dépend ce qu'on consomme avant ou après lui et comment il s'intègre
dans l'équilibre alimentaire. Une étude du CREDOC (2005) montre que le
chocolat (550 Cal/100g) ne représente en moyenne que 3.9 % de l'apport
énergétique total quotidien des enfants et 2.7 % de celui des adultes.
Quelles sont les autres substances du chocolat potentiellement
protectrices du système cardiovasculaire ? A l'action bénéfique des
polyphénols s'ajoutent celle :
des lipides du beurre de cacao (effet hypocholestérolémiant)
de la vitamine E (action antioxydante)
de bêta-carotène (action antioxydante)
du cuivre (action antioxydante)
des phytostérols (effet hypocholestérolémiant)
du potassium (abaisse la tension artérielle
Dr Hervé Robert, Lettre d'information n°1 du Syndicat du
chocolat, Cyberpresse 03/07, AP 04/07)
Une petite étude clinique vient
de montrer que des composés chimiques trouvés dans l’oignon et le curry pourraient lutter contre
les cancers colorectaux
d’origine génétique. Des études préalables avaient montré, d’une part,
que la quercétine – un flavonoïde végétal trouvé dans l’oignon – stoppe
la progression des cancers du colon et, d’autre part, que les
populations qui consomment beaucoup de curry sont mieux protégées des
cancers de l’intestin.
Cruz-Correa M : Combination
Treatment With Curcumin and Quercetin of Adenomas in Familial
Adenomatous Polyposis. Clin Gastroenterol Hepatol. 2006 Jun 4
Pour optimiser l'effet
protecteur des fruits et légumes,
il est conseillé de :
Diversifier sa consommation en associant, le plus souvent possible, des
produits de valeur nutritionnelle différente. Par exemple : salade de
carottes (caroténoïdes), chou (composés soufrés, fibres), pomme
(fibres), oignon (quercétine), salade d'orange (citroflavonoïdes,
vitamine C), fruit de la passion (fibres, caroténoïdes), kiwi
(vitamines C et E, fibres). Consommer une crudité à chaque repas :
fibres très efficaces et garantie de l'apport en vitamine C. Assurer un
apport quantitatif minimal de fruits et de légumes (700 g environ), ce
qui correspond à 3 fruits, un légume d'accompagnement, une entrée de
crudité et un potage, par exemple, afin de couvrir sans problème la
moitié des besoins estimés en fibres. Source : APRIFEL
Certains végétaux
sont particulièrement impliqués dans la prévention des cancers
: il s'agit des choux, de l'ail, de l'oignon (et des légumes de ces
deux familles). Outre leur richesse naturelle en fibres et
antioxydants, ils contiennent des substances spécifiques, riches en
soufre (dithiolthiones, alliine, disulfure d'allyle) dont l'effet
protecteur spécifique est aujourd'hui bien démontré.
La consommation d'oméga-3 marins favorise la
synthèse des protéines musculaires
La restauration de la sensibilité à l'insuline par les oméga-3 marins
pourrait aussi prévenir la perte de masse musculaire chez les personnes
âgées et augmenter la masse musculaire d'athlètes
Du jus
de pomme pour prévenir l'asthme ?
La pomme est souvent citée comme bénéfique dans la prévention des
maladies respiratoires récurrentes chez l'enfant. La majeure partie de
ses effets protecteurs serait attribuée aux flavonoïdes, antioxydants
naturels, et plus spécialement, à la quercétine. Cette dernière
posséderait de nombreux effets bénéfiques sur la santé : protection
cardiovasculaire, activité anticancéreuse, antiallergique et
anti-inflammatoire.
De plus, en inhibant les médiateurs de l'inflammation (prostaglandines
et leucotriènes), la quercétine revêt un rôle particulièrement
intéressant dans le cas de l'asthme. Elle aurait également un effet
inhibiteur sur la libération de l'histamine, médiateur de la réaction
allergique. Alors, à vos pommes, sans oublier les oignons, les baies,
les brocolis, le thé noir... naturellement riches en quercétine.
Okoko et al., Eur Respir J, 2007;29 :1161-1168.
L’impact des caroténoïdes dans le vieillissement
cérébral des personnes âgées
les chercheurs de l’Inserm ont montré que le vieillissement cérébral
était lié à des taux plasmatiques faibles de certains caroténoïdes : le
lycopène et la zéaxanthine. Publiés dans le numéro de mars 2007 du
Journal of Gerontology, ces résultats novateurs renforcent l’intérêt de
la recherche sur les composés antioxydants et leurs bienfaits. La
zéaxanthine est apportée essentiellement par la consommation de légumes
et de fruits verts, et le lycopène par le pamplemousse, la pastèque et
les aliments à base de tomates (jus, sauce, concentré, etc.). Communiqué
de Presse de l'INSERM, 16 avril 2007
Une alimentation équilibrée et
suffisante devrait couvrir les besoins quotidiens. Pourtant, les trois
quarts des adultes ont des apports en magnésium
inférieurs aux recommandations. Les principales sources de magnésium
sont les épinards, les céréales complètes, la farine de sarrasin, les
fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes...), les légumes secs
(haricots blancs, lentilles, pois cassés), les bigorneaux et bulots, le
chocolat et certaines eaux minérales.
Le régime
méditerranéen protège contre les allergies
respiratoires
Un apport abondant de fruits, de légumes et de noix consommés
couramment peut exercer un rôle protecteur dans la prévalence de
symptômes apparentés à l'asthme et des rhinites allergiques ( noix,
raisin, vit E, orange, pomme, tomate,….) thorax.bmj.com/
Une consommation élevée de viande bien cuite,
en particulier de viande rouge, a été positivement associée au risque
de développer des adénomes colorectaux précancéreux, selon une étude
américaine.
International Journal of Cancer, publication accélérée en
ligne, le 12 mars 2007
Le déclin des performances
cognitives des personnes âgées était significativement lié à
une diminution du taux de sélénium
dans le sang. Le sélénium est un oligoélément apporté essentiellement
par la consommation de poissons, de fruits de mer et de viande. Les
résultats publiés dans le Journal of Gerontology du mois de mars 2007
montrent une évolution identique avec certains composés caroténoïdes :
le lycopène et la zéaxanthine.
Les chercheurs suggèrent que la
diminution des taux plasmatiques de ces composés antioxydants
favoriserait le stress oxydatif du cerveau et donc la dégradation des
cellules nerveuses, entraînant ainsi le déclin des fonctions cognitives.
La
zéaxanthine
est apportée essentiellement par la consommation de légumes et de
fruits verts, et le lycopène par le pamplemousse, la pastèque et les
aliments à base de tomates (jus, sauce, concentré, etc.).
Les meilleures sources de vitamine D pour 100g
Saumon 15-26 µg
Thon, rouge, grillé)
23 µg
Huître, crue ou cuite à la vapeur
8-20 µg
Hareng de l’Atlantique, mariné
17 µg
Champignons shiitakes, séchés – 10 champignons
15 µg
Saumon, fumé : 10 µg
Truite, grillé
5-7 µg
Anguille, grillé : 6 µg
Doré, grillé –
5 µg
Flétan, atlantique ou pacifique, grillé
5 µg
Hareng de l’Atlantique, légèrement fumé et salé
5 µg
Oeuf, jaune seulement, cru - 2-4 gros jaunes (80 g)
3 µg
Brochet, grillé – 3 µg
Lait de vache, 0 % à 3 25 % MG – 250 ml (1 tasse)
1-3 µg
La consommation par les femmes
enceintes de boeuf élevé aux
hormones stimulant la croissance est associée à une baisse de la
qualité du sperme chez les hommes issus de ces
grossesses, selon une étude américano-danoise.
Human Reproduction, édition en ligne avancée du 28 mars 2007
L'avocat
est
un fruit qui diffère des autres fruits de part sa très faible teneur en
glucides et surtout sa teneur élevée en lipides (22g de lipides pour
100 g de fruit
l'avocat est riche en lipides, mais il ne contient
pas de cholestérol. Les lipides contenus dans l'avocat sont en grande
proportion des acides gras mono-insaturés que l'on retrouve aussi dans
l'huile d'olive. Par conséquent, l'avocat est excellent pour la santé,
particulièrement pour la prévention du cholestérol et
des maladies cardio-vasculaires.
Une alimentation
riche en graisses augmente le risque de cancer du sein
après la ménopause
Journal of the National Cancer Institute
Compléter un régime sain par une
consommation régulière d'une variété de jus
de fruits tels que jus de raisin noir,
jus de pamplemousse, jus de pomme ou jus de canneberge augmentera, sans
changements diététiques majeurs, la prise d'antioxydants phénoliques
par le consommateur La consommation de jus de fruit à long terme
conduit à un risque réduit de développement de la maladie d'Alzheimer
;
Par ailleurs, le rôle des antioxydants serait bénéfique pour la
prévention de maladies telles que le cancer et les maladies
coronariennes.
Université de Glasgow Mars 2007
Le Circ(Agence de recherche
sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)) classe l'alcool comme facteur de risque des cancers
du sein et colorectaux. l'augmentation de risque est estimé à 40% pour
une consommation régulière de 50 g d'alcool par jour par rapport aux
non buveurs. Une consommation quotidienne d'environ 50 g d'alcool
augmente le risque de cancers de la cavité buccale, du pharynx, du
larynx et de l'oesophage d'un facteur deux à trois par rapport aux non
buveurs.
Les experts rappellent également l'effet multiplicatif d'une
consommation de tabac associée à une consommation d'alcool.
Myrtille
: efficace pour réduire le taux de cholestérol
chez l'animal
Ces résultats s'expliqueraient par la présence dans la peau de myrtille
de substances particulières, notamment deux antioxydants - le
resvératrol et le ptérostilbène - impliquées dans la dégradation et le
transport des graisses
Congrès national de la société américaine de chimie à Chicago.
Effet bénéfique d'un régime
enrichi en noisettes (83%
d'acides gras mono-insaturés et 9% d'acides gras poly-saturés) sur le
profil de risque cardio-vasculaire
Diminution significative de la concentration plasmatique en
triglycérides, en VLDL-cholestérol et en apolipoprotéine B ainsi qu'une
augmentation de la concentration en HDL-cholestérol
Centre de recherche Marmara
En Asie, la prévalence du cancer de la prostate,
tout comme celui du sein, est nettement plus basse qu'en Europe ou aux
Etats-Unis. Cette caractéristique pourrait être liée à la consommation
importante de soja.
Le soja aurait un effet protecteur uniquement sur les
formes localisées de cancer de la prostate, et pas sur celles plus
avancées
Cancer Epidemiology, Biomarker & Prevention mars 2007
Cancer
de la prostate : l'obésité multiplie par 2,6
le risque de décès
Les mécanismes sous-jacents à ce lien entre obésité et risque de
métastase du cancer de la prostate et de décès impliqueraient à la fois
les stéroïdes et l'inflammation.
Cancer, 15 mars 2007, vol. 109, n° 6, p. 1.192-1.202
Afin de diminuer le taux de cholestérol, l'American Heart Association
recommande différentes mesures diététiques
[1] : limiter les aliments riches en acides gras saturés, les remplacer
par des aliments moins riches en graisses, augmenter la consommation
d'aliments contenant des acides gras insaturés, gérer soigneusement la
consommation d'aliments riches en cholestérol, diminuer de manière
importante les aliments riches en acides gras trans, augmenter la
consommation d'aliments riches en fibres solubles, et enfin augmenter
la consommation d'aliments riches en esters de stérols et de stanols.
Fletcher B et al. Circulation 2005; 112: 3184-209.
Bien
manger pour bien vieillir
En guidant les lecteurs du magazine Elle dans les arcanes du « régime
antiâge », Jean-Marie Bourre, spécialiste de la nutrition et membre de
l'Inserm, propose un certain nombre de conseils simples et utiles.
Il recommande entre autres l'absorption de zinc et de vitamine C pour
la peau, le cocktail calcium-vitamine D pour la ligne, les sucres lents
pour la forme, protéines, oléagineux et polyphénols pour "réparer le
corps", omégas et fer pour fortifier le système immunitaire. Ces
éléments doivent impérativement s'inscrire dans une alimentation variée
qui conjugue les saveurs et n'obère jamais le plaisir de se mettre à
table.
(Elle, 05/02)
Les produits
laitiers riches en graisses
protègent contre le risque d'anovulation tandis que les produits
laitiers allégés sont associés à une augmentation de ce risque ;
les auteurs ont constaté que chaque portion supplémentaire par jour de
produit laitier pauvre en graisses, tel qu'un yaourt, augmente le
risque de stérilité anovulatoire de 11%, en gardant un apport
journalier total de calories inchangé.
Human Reproduction, 2007
Le secret du début de la
civilisation dans les pois chiches
Les pois chiches cultivés possèdent 3 fois plus d'aminoacide
tryptophane. Cette molécule est un précurseur de la sérotonine qui
influence les fonctions du cerveau et le comportement : augmente les
performance face au stress, diminue l'agressivité, encourage la
confiance, agit comme antidépresseur Le tryptophane est un aminoacide
essentiel dans notre alimentation
Ambassade de France en Israël
La pratique de la sieste,
quelles que soient la fréquence et la durée, est associée à une
réduction du risque de mourir d'une maladie cardiaque de 34 %, par
rapport à ceux qui ne pratiquent pas la sieste. Ceux qui font la sieste
pendant au moins 30 minutes à raison d'au moins trois fois par semaine,
bénéficient d'une réduction de ce risque de 37 % ; la réduction du risque
de mortalité coronarienne atteint 64 % chez les hommes qui
travaillent, alors qu'elle n'est que de 36 % chez ceux qui ne
travaillent pas.
" HEALTH & FOOD " News du 21 février 2007)
La capacité
antioxydante d'une tasse de thé noir ou vert
est plus de trois fois plus élevée qu'une portion de légumes les plus
courants, et plus de deux fois plus élevés que celle d'un fruit
courant. Des études pratiquées sur l'être humain tendent à montrer
l'existence d'une augmentation de la capacité antioxydante du plasma
suite à la consommation de thé. Les types de flavonoïdes que l'on
trouve dans le thé dépendent du niveau d'oxydation des feuilles pendant
la phase de fermentation.
Une tasse de thé noir d'une capacité de
200ml contiendrait jusqu'à 136mg de flavonoïdes .On trouve 90 à 110 mg
de catéchines dans 200 ml de thé vert et entre 130 et 140 mg de
flavonoïdes dans 200m de thé noir.
Conférence de presse de Lipton, Unilever du 23 novembre 2006.
Les jus
100 % naturels sont aussi bons pour la santé que les
fruits et les légumes entiers.
Selon une étude britannique publiée dans l'International Journal of
Food Science and Nutrition, les jus de fruits et de légumes 100 %
naturels peuvent contribuer à réduire les facteurs de risque du cancer
et de l'insuffisance coronarienne. la consommation d'au moins trois jus
de fruits et de légumes par semaine réduit de 76 % le risque de
développer cette maladie, par rapport à une consommation de moins d'une
fois par semaine
International Journal of Food Science and Nutrition
Des amandes
contre les sauts de la glycémie
Les fruits secs oléagineux tels que noix, noisettes, et en particulier
les amandes, ressortent de nombreuses études comme un facteur ayant une
influence bénéfique sur la santé cardiovasculaire. Cette propriété a
jusqu'à présent été essentiellement rattaché aux effets bénéfiques sur
les lipides sanguins, notamment une diminution du taux de cholestérol
LDL ainsi que de sa susceptibilité à l'oxydation.
Les amandes peuvent aussi réduire les sauts de la glycémie du repas.
Les auteurs concluent que la protection cardiovasculaire des amandes
tient en partie à ses effets sur la glycémie et à son apport en
antioxydants.
Jenkins D et al. The Journal of Nutrition, décembre 2006.
La consommation de trois tasses de thé noir par jour
(une tasse équivalant à 237 ml) aurait un effet positif sur la santé
cardiovasculaire en général, réduisant même de 11 % le risque
d’infarctus du myocarde. Cet effet protecteur proviendrait des
antioxydants
De plus, les flavonoïdes contenus dans le thé noir pourraient
contribuer à freiner la progression de l’ostéoporose
chez les femmes. Plus la consommation de thé noir est grande (jusqu’à
quatre tasses par jour), plus son effet protecteur serait élevé.
Gardner
EJ, Ruxton CH, Leeds AR, Black tea - helpful or harmful? A review of
the evidence, Eur J Clin Nutr, Janvier 2007, vol. 61, no 1, 3-18.
Selon un projet européen, les dentistes
pourraient détecter l'ostéoporose
Un projet d'une durée de trois ans financé par l'UE a permis de
découvrir que les rayons X dentaires pourraient être utilisés pour
détecter l'ostéoporose, une raréfaction pathologique du tissu osseux.
Le
professeur Keith Horner et le docteur Hugh Devlin de l'université de
Manchester ont coordonné le projet en collaboration avec les
universités d'Athènes, de Louvain, d'Amsterdam et de Malmö afin de
développer une approche automatisée pour détecter la =maladie. Les
résultats sont publiés dans l'édition de janvier de la revue Bone.
La consommation de certains
aliments, comme le lait et les fruits,
semble réduire le risque de développer un carcinome
hépatocellulaire, indiquent des chercheurs italiens dont les
travaux sont publiés dans l'« International Journal of Cancer ».
En revanche, la réduction du risque de carcinome hépatocellulaire
associée à une consommation importante de légumes ne s'est pas avérée
significative.
Thé :
l'ajout de lait annulerait l'effet bénéfique sur la fonction
cardiovasculaire.
Les caséines, un des types de protéines présentes dans le lait,
seraient à l'origine de cet effet inhibiteur, probablement en raison de
la formation de complexes avec les catéchines du thé (de la famille des
flavonoïdes), responsables de l'effet antioxydant et cardioprotecteur
de cette boisson
European Heart Journal, publication accélérée en ligne, 9
janvier 2007
Sel,
potassium et contrôle de la pression artérielle
Le sel est le nom commun du chlorure de sodium (NaCl). Le sel est
essentiel à la vie et à la santé. L’hypertension
artérielle est un facteur de risque de maladie cardiovasculaire et
d’accident vasculaire cérébral. Elle est liée à des apports
élevés en sodium et faibles en potassium. Source : «
Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (EUFIC) »
Sources alimentaires riches en potassium et pauvres en sodium (à l’état
non transformés) :
Avocat, abricot et autres fruits à noyau
Banane
Légumineuses telles que lentilles, fèves, pois
Dattes, raisins et autres fruits secs
Herbes et épices persil et piment: frais ou déshydratés
Chou vert, épinard, laitue et autres légumes à feuilles vertes
Poissons tels que la morue, la sardine, la truite, le thon
Champignons : frais ou déshydratés
Orange et autres agrumes et jus
Melon, melon d’eau, pomme et autres fruits à pépins
Cacahouètes, noix et autres fruits à coque
Pomme de terre et patate douce
Viande rouge et blanche>
Fèves de soja, lait caillé, lait
Tomate et produits à base de tomate
Yaourt et produits laitiers allégés (sauf le fromage)
Consommation des produits de la mer et contamination
: résultats de l'étude CALIPSO
(étude INRA et AFSSA)
les poissons riches en oméga 3 et en polluants organiques persistants
sont souvent les mêmes (poissons gras tels que saumon, flétan,
maquereau, sardine, dorade) ; la couverture des besoins nutritionnels
en oméga 3 est facilement atteinte par la seule consommation de
poissons au moins deux fois par semaine, dont un gras.
Le lien entre une consommation
élevée de viande rouge et de viandes
transformées et le risque de cancer colorectal a été
confirmé dans une méta-analyse publiée dans la revue « International
Journal of Cancer ».
(International Journal of Cancer, 1er décembre 2006, vol.119,
n°11, p. 2657-2664)
Les polyphénols de l'huile d'olive : ils
augmentent les taux de HDL cholestérol et ont une
action antioxydante ; plus l'huile d'olive serait amère, plus la teneur
en antioxydants serait élevée
Dr Patrick Serog
Une étude menée par le département
de la
nutrition, de la diététique et de la toxicologie de l'Université
d'Alcalá de Henares a montré l'effet positif de la consommation de bière sur des souris intoxiquées à l'aluminium.
Le silicium,
qui se retrouve dans la bière, a permis de diminuer l'accumulation
d'aluminium qui se trouvait dans le système nerveux et le tissu
cérébral des souris. Le silicium est présent dans un petit nombre
d'aliments : les bananes, les haricots verts, les épinards, l'eau et le
café.
Le groupe de recherche sur la
biologie
cellulaire de l'Université Pablo de Olavide (Séville), dirigé par
l'Espagnol Plácido Navas, vient de révéler que le
resvératrol allonge
la durée de vie et améliore la santé. Le resvératrol est une substance
naturelle qui se trouve dans les noix, le raisin et le vin.
(étude sur les souris ; les effets du resvératrol sur l'homme sont
encore inconnus)
Une forte consommation de produits de la mer n'expose pas à un risque d'intoxication
par des contaminants, selon des données rassurantes de l'Agence
française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et de l'Institut
national de recherche agronomique (Inra) ; l’étude avisant
néanmoins les très gros consommateurs de produits de la mer (plus de 7
fois par semaine) des risques qu'ils encourent de dépasser les valeurs
toxicologiques en certains contaminants comme les dioxines et
le PCB.
laitages
on reconnaît à certains constituants laitiers de nombreuses vertus
thérapeutiques, dont la réduction de l'hypertension. La majorité de ces
composants « bioactifs » du lait est trouvée dans le petit-lait ou
lactosérum. D’où l'intérêt du liquide blanchâtre qui accompagne les
yaourts frais ou les fromages frais, le petit-lait...
Pins JJ et al. Journal of Clinical Hypertension 2006 ; 8(11)
:775-782.
L'efficacité de la luminothérapie:
S’exposer à une lumière blanche, qui imite celle du soleil, permettrait
de restaurer une fonction défaillante de la rétine chez les personnes
aux prises avec la dépression hivernale.
D’après Au fil des événements
Prévenir la
maladie d'Alzheimer en mangeant du poisson!
L'acide docosahexanoïque, mieux connu sous son sigle anglais DHA, est
l'un des acides gras oméga-3. Il joue un rôle fondamental dans le
développement du cerveau. Les poissons gras en sont une bonne source.
Schaefer EJ, Bongard V, et al. Plasma phosphatidylcholine
docosahexaenoic acid content and risk of dementia and Alzheimer
disease: the Framingham Heart Study.
Archives of Neurology, 2006 Nov;63(11):1545-50.
Le chocolat
bon aussi pour le coeur
le chocolat noir a un effet similaire à celui de l'aspirine pour
réduire la coagulation sanguine, ce qui fait chuter le risque de
blocage des artères, donc de crise cardiaque ou d’accident vasculaire
cérébral.
AFP, PC et Reuters Health.
Soja et
santé : où en est-on ?
Le domaine cardiovasculaire reste dominant dans la carrière santé du
soja ; le soja a surtout fait parler de lui dans le domaine du
cholestérol : c'est d'ailleurs bien en raison de l'effet
hypocholestérolémiant de ses protéines que le soja bénéficie d'une
allégation de santé aux Etats-Unis (accordée par la Food and Drug
Administration américaine en 1999) et au Royaume-Uni (accordée par le
Joint Health Claims Initiatives en 2002). Les recherches s'étendent à
bien d'autres sphères, avec même de nouvelles hypothèses. C'est
notamment le cas pour la cataracte.
Echos du congrès « Soy and Health 2006 ».
Différents
oméga-3, différents bénéfices !
Beaucoup d'attention s'est portée ces dernières années sur les effets
cardioprotecteurs des acides gras oméga-3 à longue chaîne (EPA/DHA), au
point d'occulter l'intérêt de l'acide alpha-linolénique (ALA). Selon
une étude néerlandaise, il aurait un impact non négligeable sur le taux
de LDL-cholestérol des seniors. L'étude a révélé une augmentation des
taux de LDL-cholestérol de 0.39 mmol/l dans les régimes EPA/DHA, en
comparaison du régime ALA. Une augmentation de l'apolipoprotéine B
(ApoB) de 14 mg/dl dans le groupe EPA/DHA par rapport au groupe ALA a
corroboré cette tendance. De quoi remettre en cause les bienfaits du
poisson pour l'aîné ? Pas vraiment, car EPA et DHA ont provoqué une
amélioration des taux d'une substance appelée TFPI (pour Tissue Factor
Pathway Inhibitor), impliquée dans la formation des caillots
sanguins... Une preuve supplémentaire de l'intérêt de privilégier les
deux sources d'oméga-3 dans son assiette !
Mensink R et al. Eur J Clin Nutr 2006 ; 60 :978-984.
Du thé
vert pour prévenir les AVC
Selon une étude, menée auprès de 5 910 Japonaises de 40 ans et plus,
les buveuses de thé vert (5 tasses et plus par jour) avaient 5,5 fois
moins de risques d’être victime d’un AVC que celles qui n’en buvaient
pas.
Fraser
ML, Mok GS, Lee AH. Green tea and stroke prevention : Emerging
evidence, Complementary Therapies in Medicine (2006),
doi:10.1016/j.ctim.2006.07.002.
Acupuncture
et curcuma, efficaces contre l'arthrite?
les curcuminoïdes inhibent l’activation d’une protéine (NF-kB) qui
déclenche l’inflammation et la destruction de l’articulation.
L’étude a également révélé que les extraits de curcumine pourraient
prévenir la perte de la masse osseuse. Une nouvelle étude est en cours
afin de déterminer si la prise de suppléments avant la ménopause
pourrait prévenir l’ostéoporose.
D’après HealthDay.
La colère
peut constituer un élément déclencheur d'une arythmie grave,
potentiellement mortelle, selon une étude conduite chez des patients à
haut risque arythmique dont les résultats ont été présentés au congrès
de l'American Heart Association (AHA) à Chicago (Etats-Unis).
Cancer
du sein : une consommation élevée de viande rouge,
un facteur de risque ?
Revue « Archives of Internal Medicine ».
Cancer
du pancréas : la consommation de sucre
augmente son risque
American Journal of Clinical Nutrition
Le thé
Les ingrédients actifs du thé sont les flavonoïdes, de puissants
antioxydants présents naturellement dans le thé. Ils ont surtout un
effet sur les affections cardiaques. « Boire du thé est réellement
meilleur que boire de l'eau. L'eau ne fait que remplacer les fluides.
Le thé remplace les fluides et contient des antioxydants, donc boire du
thé, c'est faire d'une pierre deux coups. Les effets du thé noir sur
les cancers sont moins concluants, bien que l'on puisse constater un
effet « légèrement positif » pour le cancer colorectal. « Il est
largement prouvé aujourd'hui que boire du thé tous les jours peut être
bénéfique pour le coeur. Notre organisme a besoin d'antioxydants pour
favoriser la lutte contre les attaques des radicaux libres et le thé en
est la source la plus abondante dans le régime alimentaire
consulter : http://www.nature.com/ejcn/index.html.
Le
chocolat
( expériences menées avecdes mangeurs de chocolat)
Les bienfaits d'une alimentation riche en antioxydants pourraient être
annulés en cas d'association avec des produits tels que du lait, selon
de nouveaux travaux de recherche effectués par des scientifiques du
Royaume-Uni et d'Italie. Les antioxydants tissent des liens avec les
protéines du lait, inhibant ainsi la capacité du corps à les absorber.
Ces résultats ont conduit l'équipe à avancer de manière spéculative que
le lait et d'autres produits laitiers sont susceptibles d'empêcher le
corps d'absorber des antioxydants à partir d'autres aliments, tels que
les fruits et les légumes verts.
Source : Copyright © Communautés européennes, 2006
Après le bon
et le mauvais cholestérol, le bon et le mauvais HDL
?
Une élévation du cholestérol HDL (HDL-C) diminue l'incidence
d'événements coronariens et la progression de l'athérosclérose.
L'alcool élève les concentrations de HDL, mais aussi des enzymes
hépatiques. Ainsi, en présence d'une élévation des enzymes hépatiques,
des concentrations élevées de HDL ne sont pas cardio-protectrices, au
contraire.
Source : CERIN
Consommer des légumes
et du curcuma,
une épice indienne, protégerait du déclin des facultés mentales qui
accompagne le vieillissement, révèlent deux études rendues publiques
récemment.
La protection détectée contre le déclin cognitif était
spécifique à la consommation de légumes ( choux, épinards) et non à
celle de fruits.
Morris
MC, Evans DA, et al. Associations of vegetable and fruit consumption
with age-related cognitive change. Neurology 2006 Oct 24;67(8):1370-6.
Le profil
lipidomique en remplacement des analyses de cholestérol
et de triglycérides (cartographie complète des nos « gras »)
Les altérations des valeurs d'acides gras saturés et monoinsaturés sont
mises en relation avec des maladies dermatologiques et
cardiovasculaires, tandis que les déséquilibres concernant les divers
types de polyinsaturés sont souvent associés au vieillissement et
constituent une sonnette d'alarme du cancer.
Bulletin Electronique Italie numéro 48 du 6/10/2006 rédigé
par l'Ambassade de France en Italie.
Syndrome
métabolique : - un tour de taille supérieur à 94 cm chez les
hommes et 80 cm chez les femmes
- un taux de "bon" cholestérol (le HDL) inférieur à 0,40 g/l chez les
hommes et 0,50 g/l chez les femmes
- une tension artérielle supérieure à 135-85 mmHg
- des triglycérides supérieurs à 1,50 g/l
- une glycémie à jeun supérieure à 1,10 g/l
Hardiol, un plus pour agir sur les lipides et
l'obésité abdominale
Ce nouveau complément comprend trois principes actifs de l'ail, aux
vertus hypolipémiantes : les sulfides (qui diminuent les taux de LDL et
de triglycérides) ; les vinyldithiines (qui possèdent une action
hypotensive et anti-thrombotique, ainsi qu'une activité hépatique
corrélée à une augmentation des HDL) ; les ajoènes (qui sont
hypotensifs, anti-agrégants plaquettaires et présentent une activité
anti-thrombotique).
American Journal of Clinical Nutrition
Le plomb,
dommageable pour le coeur même en faible quantité
Menke
A, Muntner P, et al. Blood Lead Below 0.48 {micro}mol/L (10
{micro}g/dL) and Mortality Among US Adults, Circulation, 2006 Sep 18.
Une forte
consommation de fruits et légumes serait
efficace chez les femmes pour prévenir le développement de calculs
biliaires douloureux.
Les fruits et les légumes (légumes verts et crucifères, agrumes et
autre fruit ou légume riche en vitamine C) ont été respectivement
associés à cette réduction de risque de cholécystectomie.
American Jounal of Medicine, septembre 2006, vol. 119, n°9,
p. 760-767
La perte
de poids représente le facteur clé dans la prévention
du diabète chez les personnes particulièrement
susceptibles de développer cette affection métabolique.
Diabetes Care, septembre 2006, vol. 29, n° 9, p. 2.102-2.107)
Maladie
d'Alzheimer : un risque réduit chez les personnes ayant
adopté un régime alimentaire de type méditerranéen
Archives of Neurology, édition accélérée en ligne du 9
octobre 2006
Deux récentes études américaines
révèlent que la concentration élevée d'antioxydants dans les jaunes d'œufs (lutéïne et zéaxanthine)
pourrait aider à prévenir la dégénérescence maculaire
liée à l'âge.
Wenzel
AJ, Gerweck C, et al. A 12-Wk Egg Intervention Increases Serum
Zeaxanthin and Macular Pigment Optical Density in Women, J. Nutr, 136
(2006) 2568-2573.
Goodrow EF, Wilson TA, et al. Increases Serum
Lutein and Zeaxanthin Concentrations in Older Adults without Altering
Serum Lipid and Lipoprotein Cholesterol Concentrations, J. Nutr, 136
(2006) 2519-2524.
Une équipe de l'université
médicale du Texas à Galveston a découvert que le
curcuma était capable de bloquer
l'activité d'une hormone gastro-intestinale impliquée dans le
développement du cancer colorectal.
Los résultats suggèrent que le curcuma peut aider au traitement du cancer
du côlon
Clinical Cancer Research, 15 septembre 2006, vol. 12 n°18, à
paraître)
Les salades
et crudités contribuent activement aux apports en vitamines
et en caroténoïdes
Ainsi, chaque portion de salade consommée augmente respectivement de
119 et 165% les probabilités pour une femme et un homme de satisfaire à
leurs besoins en vitamine C. De manière similaire, les taux
plasmatiques de vitamine B6 étaient respectivement 73 et 186% plus
importants chez les volontaires féminins et masculins de l'étude. Même
topo pour les taux sanguins de vitamine E et l’acide folique (ou
vitamine B9) , « boosté » de 41 et 53% dans les deux sexes.
L. Joseph Su et al. J AM Diet Ass 2006; 106 (9): 1394-1404.
Restriction
calorique et prévention de la maladie d’Alzheimer
Une étude dirigée par l’Ecole de Médecine du Mont Sinaï étend et appuie
les recherches indiquant que des régimes diététiques expérimentaux
stoppent ou même font reculer les symptômes de la Maladie d’Alzheimer
(MA). Cette étude démontre le rôle bénéfique potentiel de la
restriction calorique dans la neuropathologie du cerveau de type MA,
chez les primates non-humains. La restriction de la prise calorique
pourrait prévenir la maladie en déclenchant une activité cérébrale
associée à la longévité.
numéro de novembre 2006 de la revue Journal of Alzheimer’s
Disease.
Déclin
cognitif :
il est accéléré en cas d'apport important en cuivre associé à une
alimentation riche en « mauvaises » graisses; les chercheurs ont montré
que le cuivre
issu de l'alimentation pouvait perturber la clairance du peptide
bêta-amyloïde et favoriser ainsi son accumulation dans le cerveau et
d'autre part, que l'hypercholestérolémie favorise et accélère la
formation des plaques amyloïdes.
Parmi les aliments riches en
cuivre, on compte le foie (le plus riche ainsi que les abats), les
huitres (et coquillages), le chocolat et en quantité moindre, les noix
et les raisins secs.
(Archives of Neurology 2006, vol.63, n°8, p.1085-88)
La consommation régulière de fruits et légumes pourrait retarder
l'apparition de la maladie d'Alzheimer,
selon une étude publiée dans l'« American Journal of Medicine ». Les
chercheurs qui ont mené les travaux à l'université de Floride du sud
ont constaté que les gens buvant des jus de fruits et légumes plus de
trois fois par semaine avaient un risque de maladie d'Alzheimer
inférieur de 76% par rapport à ceux qui en consommaient moins d'un
verre par semaine.
The American Journal of Medicine, vol. 119, n°9
Les viandes
transformées, salées et/ou fumées, sont suspectées
depuis longtemps dans le cancer de l'estomac.
Les auteurs suédois estiment que pour un apport quotidien de 30 g de
viande transformée, le risque augmente de 15 % sur base des études
prospectives, et de 38 % sur base des études cas-témoins.
Larson QC et al. J Nat Canc Instit, août 2006 Acides
gras trans et fast-food
L’hydrogénation partielle des huiles végétales permet leur
transformation de la forme liquide en corps gras solides (margarines,
graisses de cuisson), plus facilement utilisables en industrie
alimentaire (biscuiterie, plats cuisinés), moins sensibles à
l’oxydation et plus stables à la cuisson. Ce procédé industriel a
l’inconvénient de former des acides gras trans* (AGT), dont une
consommation journalière de 5 g augmente de 25 % le risque
cardiovasculaire
? Mozaffarian D, et al. N Engl J Med 2006 ; 354(15) : 1601-13. ?
Stender S, et al. N Engl J Med 2006 ; 354(15) : 1650-2.
Le risque d'ulcère
gastro-intestinal lié à la prise d'aspirine
peut se montrer supérieur aux bénéfices cardiovasculaires de ce
médicament, mettent en garde des chercheurs dans une étude
américano-espagnole diffusée sur le site Internet de la revue « BMC
Medicine ».
BMC Medicine, 20 septembre 2006, vol. 4, n° 22, édition en
ligne
La consommation régulière de poissons gras réduirait de 44% le risque de carcinome
rénal
chez les femmes, selon une étude publiée mercredi dans le « Journal of
the American Medical Association » (JAMA). Le carcinome cellulaire
rénal représente plus de 80% des cas de cancer rénal.
Alicja Wolk et ses collègues du Karolinska Institutet à
Stockholm
Le thé
vert
réduirait les risques de succomber à une maladie cardiovasculaire, mais
pas celui d'être victime d'un cancer, d'après une équipe de
scientifiques japonais.
La consommation de thé vert aurait davantage de vertus pour prévenir
les accidents vasculaires cérébraux (AVC) que tout
autre trouble cardiovasculaire.
Kuriyama
S, Shimazu T, et al. Green Tea Consumption and Mortality Due to
Cardiovascular Disease, Cancer, and All Causes in Japan. JAMA.
2006;296:1255-1265.
- Un traitement
hypocholestérolémiant diminuerait d'environ 16% le
risque de récidive d'accident vasculaire cérébral (AVC)
et de 35% celui d'événement coronarien majeur chez des patients sans
antécédents de pathologies cardiaques, selon une étude publiée dans le
« New England Journal of Medicine ».
New England Journal of Medicine, 10 août 2006, vol. 355, n°
6, p. 549-559
Les champignons
cultivés constitueraient une bonne source d'antioxydants,
selon des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, aux États-Unis,
qui ont rendu compte de leurs conclusions1 lors d'un récent colloque de
l'Institute of Food Technologists.
Les chercheurs attribuent
l'action antioxydante des champignons2 aux polyphénols qu'ils
renferment. Ils signalent que l'ergothionéine, un acide aminé produit
par les champignons, pourrait aussi contribuer à cette action. Notons
que les champignons renferment 12 fois plus d'ergothionéine que le
germe de blé, et 4 fois plus que le foie de poulet, les deux autres
sources alimentaires les plus importantes d'ergothionéine à avoir été
découvertes.
D'après Penn State News, Nutraingredients.com et
FoodNavigator-USA.com.
Les
dix meilleurs aliments, selon la Clinique Mayo
Pour être inclus dans ce palmarès, les aliments devaient répondre à au
moins trois des critères suivants : être une bonne source de vitamines,
de fibres, de minéraux et autres; avoir une teneur élevée en nutriments
et en antioxydants; contribuer à une réduction du risque de maladies
cardiovasculaires et autres affections; avoir une faible densité
calorique et être facilement accessible.
? Amande. Elle contient des gras monoinsaturés, qui contribuent à la
réduction du « mauvais cholestérol » sanguin. En prime : une source
importante de fibres, de vitamine B2, de magnésium, de fer, de calcium
et de vitamine E.
? Brocoli. Riche en calcium, en potassium, en folate, et en fibres, ce
légume de la famille des crucifères pourrait prévenir des maladies
chroniques comme le diabète, les troubles cardiovasculaires et certains
cancers.
? Bleuet (myrtille). Grâce à ses antioxydants, ce petit fruit
préviendrait les infections urinaires. Sa consommation pourrait aussi
améliorer la mémoire à court terme et réduire les dommages causés par
le vieillissement.
? Épinard. Riche en vitamines A et C de même qu'en folate, ce légume
vert foncé stimulerait le système immunitaire.
? Haricot rouge. Cette légumineuse est une excellente source de
protéines en plus d'être faible en gras et en calories. À ajouter au
menus pour remplacer avantageusement la viande.
? Germe de blé. Il apporte une bonne dose de vitamine B1, de folate, de
magnésium, de phosphore, de fer et de zinc. À utiliser comme garniture
pour céréales, yogourt ou salade.
? Jus de légumes. C'est un moyen facile et pratique d'ajouter des
légumes à son alimentation. Il contient à peu près les mêmes vitamines,
minéraux et nutriments que les légumes frais.
? Pomme de terre. Grâce à ses nutriments dont le bêta-carotène, la
pomme de terre pourrait diminuer les risques de contracter un cancer.
? Pomme. Ce fruit est une excellente source de vitamine C et de
pectine, une fibre qui réduirait le cholestérol et le taux sanguin de
glucose.
? Saumon. Ce poisson gras aurait des effets bénéfiques sur la santé
cardiovasculaire en raison de ses acides gras oméga-3.
La Clinique Mayo recommande le saumon sauvage, qui contiendrait moins
de substances toxiques comme le mercure
www.mayoclinic.com
Deux caroténoïdes
bénéfiques à la vue
Les crucifères (légumes verts de la famille des brocolis, des choux,
des épinards), consommés régulièrement, diminuent de 47 % les risques
de cataracte, de 93 % ceux de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à
l’âge).
(Le Républicain Lorrain, 27/08. Science & Vie, août 2006,
Inserm, 21 juin 2006 étude Pola)
Deux caroténoïdes
contenus dans les légumes verts, la zéaxanthine et la lutéine, exercent
un effet protecteur sur le risque de deux pathologies oculaires liées à
l'âge, la DMLA et la cataracte, montre l'étude
épidémiologique française POLA.
(Investigative Ophthalmology & Visual Science, juin 2006,
vol. 47, n° 6, p. 2.329-2.335)
La
consommation de thé vert pourrait
effectivement réduire le risque d'être atteint de maladies
chroniques, comme le cancer et les troubles cardiovasculaires.
Sumpio
BE, Cordova AC, Berke-Schlessel DW. Green tea, the "Asian paradox," and
cardiovascular disease, J Am Coll Surg, 2006 May;202(5):813-25.
Les résultats de deux études
récentes semblent confirmer l'hypothèse selon laquelle l'exposition
prolongée aux pesticides,
même à faible dose, ferait augmenter sensiblement le risque de
contracter la maladie de Parkinson.
les pesticides seraient en cause, qu'il s'agisse d'herbicides,
d'insecticides ou de fongicides d'usage agricole, industriel ou
domestique.
1.
Ascherio A, Chen H, Weisskopf MG, et al. Pesticide exposure and risk
for Parkinson's disease, Ann Neurol, 2006 Jun 26. 2. Frigerio R, Sanft
KR, Grossardt BR, et al. Chemical exposures and Parkinson's disease: A
population-based case-control study, Mov Disord, 2006 Jun 13.
Le Conseil Européen de
l'Information sur l'Alimentation (EUFIC) a réorganisé
son site Internet (www.eufic.org), afin de
fournir une information encore plus claire et plus accessible aux
consommateurs.
Le jus
de grenade
exercerait un effet préventif et thérapeutique sur le cancer de la
prostate, selon une étude américaine publiée sur le site Internet des «
Proceedings of the National Academy of Sciences » (PNAS).
(Proceedings of the National Academy of Sciences, publication
accélérée en ligne, 28 septembre 2005)
Diabète
de type 1 : il multiplie par 8 le risque de fracture de la hanche
Pr Haakon Meyer, de l'université d'Oslo, et ses collègues
Préservation
des fonctions cognitives : des facteurs
alimentaires en jeu ?
Morris et ses collègues ont étudié la relation entre consommation de poisson
et la perte de fonctions cognitive chez des personnes âgées de 65 ans
et plus, suivies pendant 6 ans dans le cadre du Chicago Health and
Aging Project. La fonction cognitive, évaluée par 4 tests standardisés,
déclinait de 10% plus lentement chez les personnes qui consommaient du
poisson une fois par semaine, et 13% plus lentement pour celles qui en
consommaient au moins 2 fois par semaine. Toutefois, cette association
était modifiée après ajustement pour la composition de l’alimentation
en acides gras saturés, polyinsaturés et trans. Ceci est peut-être dû
au fait que les acides gras essentiels se trouvent également dans
d’autres aliments, notamment certaines huiles végétales. Les rôles
respectifs du poisson et des différents lipides de l’alimentation
restent donc à préciser.
Morris MC et al. Arch Neurol 2005; 62: 1849-53.
Des chercheurs du Veteran Affairs
Medical Center de San Fransisco accusent les acides
gras oméga-6 (et plus précisément leur excès) d’accélérer la
croissance des tumeurs prostatiques. Millie
Hughes-Fulford et al Cancer Research 2006 ; Feb 1, 2006; 66 (3).
Les personnes assimilant le plus
d'aliments riches en phyto-oestrogènes
(comme le soja, les fèves, les noix, les baies, les graines de
tournesol ou les graines de lin) présentent un risque de 26% plus
faible de développer un cancer de la prostate. Un
verdict qui plaide en faveur d'un plus grand intérêt à l'égard des
aliments oubliés de l'histoire que sont les légumes secs, les noix, les
graines et les produits céréaliers complets.
Cancer Causes and Control (2006) 17:169-180. www.cancer.be
Restriction
calorique et jeunesse du coeur
Le coeur des individus qui suivent un régime alimentaire faiblement
calorique et nutritionnellement équilibré ressemble à celui d’individus
plus jeunes. Manger moins, si le régime est de haute qualité
nutritionnelle, améliore la santé, retarde le vieillissement, accroît
l’espérance de vie, déclare
Luigi Fontana, de la Washington University School of Medicine
(Saint-Louis, Etats-Unis).
Une supplémentation en acide folique préviendrait
la progression du cancer
et favoriserait sa régression, ce qui laisse à penser qu'une carence en
cette vitamine constitue un facteur de risque de progression
cancéreuse, selon une petite étude à paraître mi-juillet dans
la revue « Cancer » ( édition en ligne accélérée)
Consommer davantage de fruits et légumes pourrait avoir un effet
préventif important. ; les asthmatiques
mangent moins de fruits et légumes que les non asthmatiques et leurs
taux de vitamine C sont significativement plus bas. l'asthme est une
maladie inflammatoire chronique qui consomme beaucoup d'antioxydants
comme la vitamine C : toute carence est donc encore plus mauvaise.
Patel BD et al. Dietary antioxydants and asthme in adults.
Thorax. 2006 May;61(5):388-93.
La consommation d'aliments à index glycémique élevé
constitue un facteur de risque de développement d'une dégénérescence
maculaire
liée à l'âge (DMLA), mettent en évidence des chercheurs américains dont
les travaux sont publiés dans l'« American Journal of Clinical
Nutrition ». American Journal of Clinical Nutrition, avril 2006, vol.
83, n° 4, p. 880-886)
http://www.alfediam.org/paramedical/index_glycemiques.asp
Certaines personnes
développeraient une ostéoporose,
fragilisation de l'os exposant à un risque accru de fracture, parce que
leur organisme ne peut tolérer le gluten
( maladie caeliaque), selon une étude publiée dans la revue "Annals of
Internal Medicine". Le spécialiste recommande, par conséquent, des
tests sanguins afin de dépister une éventuelle intolérance au gluten
chez les patients ostéoporotiques. qu'un régime alimentaire excluant
tout apport en gluten améliore très notablement, au bout d'une année,
la masse osseuse ainsi que les troubles intestinaux chez les patients
présentant une intolérance au glucose.
(Annals of Internal Medicine, février 2005)
Manger
peu pourrait accroître la longévité.
C'est du moins les conclusions d'une étude préliminaire publiée dans le
Journal of the American Medical Association1. Etude : Tous ceux qui
avaient été soumis à des restrictions caloriques présentaient aussi des
taux inférieurs d'insuline à jeun et une température corporelle plus
basse. Leur ADN avait également subi moins de dommages oxydatifs que
celui du groupe témoin. Le taux d'insuline et la température corporelle
sont deux marqueurs biochimiques liés au vieillissement chez l'humain.
Un faible taux d'insuline a déjà été décelé chez plusieurs personnes
qui vivent plus de 100 ans. Quant à une température corporelle réduite,
elle signifie que l'organisme dépense moins d'énergie pour fonctionner.
1. Heilbronn LK, de Jonge L, et al. Effect of 6-month calorie
restriction on biomarkers of longevity, metabolic adaptation, and
oxidative stress in overweight individuals: a randomized controlled
trial. JAMA. 2006 Apr 5;295(13):1539-48.
La viande
grillée sur le barbecue contiendrait une substance cancérogène
(le PhIP) Le PhIP se forme dans la viande rouge, dans le poulet et dans
le poisson quand ils sont grillés, voire carbonisés, sur un feu vif.
Congrès de l'Association américaine pour l'étude du cancer.( 2006)
La tartrazine
(E104) est
un des colorants les plus utilisés en cosmétologie : elle donne aux
crèmes et autres onguents leur couleur jaune orangée. Suspecté depuis
peu de provoquer des réactions allergiques (de type
asthme et urticaire), cet additif commence à être interdit dans
différents pays comme la Norvège ou l'Autriche...
(INRA)
Les fructanes
(polymères
de fructose), tel que l'inuline généralement stockés par les plantes de
la famille des Astéracées (ex composacées : chicorée, salsifis,
topinambour, artichaut ...).
Les fructanes sont appréciés, par
les nutritionnistes, car ils ne sont pratiquement pas hydrolysés avant
de parvenir dans le côlon, où ils semblent favoriser les populations de
bifidobactéries, qui les dégradent en produisant des acides gras à
courtes chaînes considérés comme bénéfiques ?13?. Les fructanes ont des
effets déjà bien documentés sur le transit intestinal
et la composition de la flore colique (effet probiotique), mais aussi
dans le cas de l’absorption intestinale du calcium, qui se voit
sensiblement améliorée sous l'effet des fructanes.
Nicolas Guggenbühl, Diététicien Nutritionniste, " HEALTH & FOOD ",
numéro 75, Jan/Fév 2006
La consommation de légumes verts feuillus et jaune foncé (ex :
épinard, choux,carotte,…) aiderait à prévenir l'apparition d'un diabète
de type 2 chez les femmes en surpoids, selon une étude parue dans la
revue "Diabetes Care".
Diabetes Care, décembre 2004 ; vol. 27 : p. 2993-2995)
Une alimentation riche en boissons sucrées, céréales raffinées, viandes
transformées et pauvre en boissons alcoolisées, café et légumes
augmente le risque de développer un diabète de type
2.
Dr Thierry Gibault Endocrinologue / Nutritionniste, Equation Nutrition
n°54 - Mars 2006
Un œuf
par jour
: c’est possible ( recommandations de l’AHA) plusieurs études ont
démontré leur innocuité dont une portant sur 110.000 hommes et
suggérant que la consommation d'un œuf par jour n'avait aucune
incidence en terme de maladie cardiovasculaire. D'autres études ont
souligné qu'une alimentation riche en œufs n'avait que des effets
mineurs, voire aucun effet sur le taux de cholestérol sanguin. l'œuf ne
contient pratiquement pas de graisses saturées, mais il est aussi riche
en : antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine sont
particulièrement utiles en prévention des cataractes, des
dégénérescences maculaires liés à l'âge, des maladies cardiovasculaires
et des cancers… sélénium, zinc, vitamines B (B2, B5, B9, B12),
vitamines A, E et D ; protéines contenues dans le blanc d'œuf. Elles
sont très utiles à la construction de l'organisme ; choline qui est
particulièrement utile pour le cerveau. l'American Heart Association
(AHA) préconise de limiter les aliments riches en graisses saturées
comme les viandes grasses, le beurre, la crème et les fromages, les
œufs pouvant être consommés à raison d'un par jour.
Katz DL,
Evans MA, Nawaz H et al. Egg consumption and endothelial function: a
randomized controlled crossover trial. Int J Cardiol. 2005;99:65-70.
Prévenez la maladie d'Alzheimer à l'aide du régime
méditerranéen
Les phénols et autres substances antioxydantes que renferment les
principaux aliments du régime méditerranéen pourraient contribuer à
contrer le stress oxydatif et l'inflammation. Cela aurait pour effet de
protéger à la fois contre les troubles cardiovasculaires et
l'affaiblissement des facultés cognitives.
Scarmeas N, Stern Y,
et al. Mediterranean diet and risk for Alzheimer's disease, Ann Neurol,
2006 Apr 18; [Epub ahead of print].
Il faut manger des légumineuses
Les données américaines issues de la dernière grande enquête nationale
(National Nutrition and Health Examination Survey 1999-2002) montrent
que les adultes qui mangent des légumineuses pèsent en moyenne 3 kg de
moins et ingèrent quotidiennement 199 kcal de moins que ceux qui
boudent cette famille d’aliments; Les données font encore apparaître
que les adultes mangeurs de légumineuses ingèrent globalement moins de
lipides totaux et d’acides gras saturés et que leur risque d’être obèse
est inférieur de 22 %.
Nicolas Guggenbühl, Diététicien Nutritionniste, " HEALTH
& FOOD ", News du 05 avril 2006
Effets anti-inflammatoire et
antioxydant de la cannelle
ainsi que sa capacité à faire baisser les taux de cholestérol, de
triglycérides et de glucose et à améliorer le fonctionnement de
l'insuline. Ces effets sont similaires à ceux du clou de girofle.
Tabagisme
passif :
il augmente le risque de développer une intolérance au glucose
PARIS, 10 avril (APM Santé) - Le tabagisme passif augmente le risque de
développer une intolérance au glucose chez les adultes jeunes, selon
une étude américaine publiée dans la revue « British Medical Journal »
(BMJ). Dans l'étude CARDIA (Coronary artery risk development in young
adults), une étude prospective sur 15 ans de suivi, Thomas Houston du
Birmingham Veterans Affairs Medical Center en Alabama et ses collègues
ont évalué le lien entre tabagisme actif ou passif et intolérance au
glucose (glycémie entre 1 et 1,26 g/l) ou diabète (glycémie supérieure
ou égale à 1,26 g/l).
Atteintes articulaires
: une carence en vitamine K
favorise l'apparition d'arthrose de la main PARIS, 13 avril (APM Santé)
- De faibles concentrations en vitamine K sont liées à l'apparition
d'arthrose de la main
Arthritis and Rheumatism, vol. 54, n°4, p. 1.255-1.261
vitamine K et légumes
Manque de diététiciens
;
une école: l’Institut Supérieur Rubens (*) propose des formations en
BTS et en Licence pour former des étudiants en diététique et nutrition.
(*) Institut Supérieur Rubens, 10 rue Rubens 75013 Paris.
un livre:Cuisine et diététique de Solveig Darrigo,
Thierry Galais
Le magnésium
contre le syndrome métabolique?
Ceux dont l'alimentation contenait le plus de magnésium étaient 31 %
moins à risque que les autres de souffrir du syndrome métabolique.
Connu aussi sous le nom de syndrome X, il prend la forme d'une série de
problèmes liés à un mauvais métabolisme corporel : hauts taux
d'insuline et de cholestérol, hypertension et excès de poids. Ces états
peuvent rendre un individu vulnérable aux maladies cardiovasculaires et
au diabète.
He K, Liu K, et al. Magnesium intake and incidence of
metabolic syndrome among young adults. Circulation. 2006 Mar 27;
Un mode de vie sain pour prévenir la dégénérescence maculaire:
Protéine C-réactive et homocystéine dans le sangsont associées à la
dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), de même qu'à
l'augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
Ceux qui affichent les plus hauts taux d'antioxydants (vitamine C,
bêta-carotène, lutéine et zéaxanthine) et qui consommaient du poisson
plus de deux fois par semaine ont obtenu des taux de protéine
C-réactive plus faibles. Quant à ceux qui affichaient les plus bas taux
d'homocystéine, ils consomment davantage d'aliments riches en
antioxydants, en vitamine B6 et en vitamine E. Selon les chercheurs, la
vitamine E, en grande quantité dans le sang, serait également liée à
une hausse du taux protéine C-réactive.
Seddon
JM, Gensler G, et al. C-reactive protein and homocysteine are
associated with dietary and behavioral risk factors for age-related
macular degeneration. Nutrition, 2006 Apr ; 22 (4): 441-3.
Poursuite du programme nutrition- sante
rapport du Pr. Hercberg sur la nutrition;propositions pour une
stratégie 2006- 2010;
Serge Hercberg (Inserm) a remis le 04/04/06 un rapport à Xavier
Bertrand, dans lequel il dresse le bilan du premier PNNS et fait
d’autres propositions.
http://www.sante.gouv.fr/
Bons pour la
santé, les oméga-3?
Jusqu'ici, les études qui démontrent les bienfaits des oméga-3 sur la
santé du coeur ont porté sur les huiles de poisson.
Celles-ci contribueraient à prévenir les troubles cardiaques
et cardiovasculaires, à en ralentir la progression et à en
diminuer le risque de récidive. Quant aux graines de lin,
importante source d'oméga-3 de source végétale, leur efficacité est
jugée incertaine pour réduire légèrement le taux de cholestérol
sanguin.
30 mars 2006 - Le ginseng pourrait accroître
les chances de survie et la qualité de vie des femmes atteintes du cancer
du sein.
Cui
Y, Shu XO, Gao YT, et al. Association of Ginseng Use with Survival and
Quality of Life among Breast Cancer Patients, Am J Epidemiol, 2006 Apr
1;163(7):645-53. Epub 2006 Feb 16.
Allergies:
Top Ten Contact Dermatitis Allergens Identified in Mayo Clinic Study
Diabète
: la durée du sommeil, un facteur de risque chez les
hommes après 40 ans
Les hommes ayant déclaré dormir peu (moins de 5 et 6 heures de sommeil
par nuit) sont exposés à un risque deux fois plus élevé de diabète et
ceux dormant longtemps (plus de 8 heures de sommeil par nuit) ont trois
fois plus de risque de devenir diabétiques.
Les chercheurs ont ainsi défini
la notion de lipidome, à savoir la carte des
différents acides présents dans le tissu adipeux,
reflet qualitatif des lipides consommés et reflet des interactions
complexes qui existent entre les différents acides gras de ce tissu. «
Les auteurs montrent qu’il s’agit d’un indicateur potentiel de risque
du cancer du sein lié à l’alimentation ».
Une consommation élevée en acide folique provenant de l'alimentation,
mais pas d'une supplémentation, pourrait être associée à un risque
réduit de cancer du pancréas
Un faible rapport entre les taux d'acides gras polyinsaturés oméga 6 et oméga 3
en présence d'un taux élevé d'acides gras monoinsaturés est associé à
une diminution du risque de cancer du sein.
Votre tour
de taille
serait une mesure plus précise que votre âge ou votre indice de masse
corporelle (IMC) pour prédire votre risque de souffrir d'une maladie
cardiovasculaire ou de diabète de type 2.
Les hommes dont l'alimentation
contient des aliments riches en phytoestrogènes
- comme le soya, les graines de lin et de tournesol - réduiraient leur
risque de souffrir d'un cancer de la prostate,
affirment des chercheurs suédois.
Selon le Dr Simon Chiu5 de
l'Université Western Ontario, le ginseng
pourrait aussi être bénéfique aux gens atteints de démence et de la
maladie d'Alzheimer, de même qu'aux personnes
dépendantes de la nicotine.
L'ajout de 60 g d'amandes dans le régime alimentaire
réduisait le stress oxydatif.
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