Le pont de Malzéville ou pont Renaissance
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Situation des ponts de Maxéville et d'Essey par rapport à Nancy et la banlieue de Nancy
Titre : Plan de Nancy, dressé et mis à jour par Albert Barbier, exconducteur des Ponts-et-Chaussées, Capitaine commandant les Sapeurs-pompiers de Nancy
Auteur : Barbier, Albert (18..-19..?). Auteur du texte
Éditeur : Lith. E. Munier (Nancy)
Date d'édition : 1896
Représentation de
Nancy et du Pont de Malzéville
par Matthäus Merian the Elder,, graveur germano-suisse
(1593 Basel - Bad Schwalbach 1650).
Il travaille dans plusieurs villes dont Nancy
Musée Te Papa Tongarewa de Wellington / Nouvelle- Zélande
1613-1620
(référence)
Pont de Malzéville par Jacques Callot ( * voir remarques dans ce lien) 1630-31
(*) La topographie a été identifiée par Jacques Choux dans 'Le Pays Lorrain' 1968, 3, pp.45-63 sur la base des gravures du site par Perelle et Silvestre. Ce dessin n'est lié à aucune estampe Callot, mais est associé à un groupe de dessins de paysage prétendument réalisés par Callot en 1629/31 pour Gaston d'Orléans (**) qui sont plus susceptibles d'être l'œuvre de Silvestre. ( British Museum
(**) la suite de paysages pour Gaston d'Orléans:
Jacques Callot "Paysage", vers 1630, dessin à la pierre noire, lavis de bistre brun et jaune sur papier
Cette étude, signalée en 1957 par Michel Laclotte à Daniel Ternois, appartient à un groupe de dessins réuni par ce dernier sous le titre de Paysages pour Gaston d'Orléans, faisant référence au frère de Louis XIII, retiré à la cour de Lorraine de 1629 à 1631, qui demanda à Callot des leçons de dessins. Destinés à l'enseignement du prince, ces quarante-deux dessins à la plume passèrent à la fin du XVIIe siècle dans la collection du graveur Israël Silvestre avant de rejoindre avec d'autres dessins à la pierre noire et au lavis brun celle des ducs du Devonshire à Chatsworth.
Conçues comme des études préparatoires pour les dessins à la plume, les esquisses au lavis ont servi par la suite de modèles que Callot donnait à copier à ses élèves graveurs. Si le doute a pu longtemps subsisté sur l'authenticité de ces dessins, il ne fait désormais aucun doute qu'ils sont bien de la main de Callot trahi selon Ternois par "sa façon de traiter les feuillages, les terrains et les figures". Ce dessin est ainsi à rapprocher des autres esquisses aujourd'hui réparties entre les musées du Louvre, de Poitiers, Stockholm et du British Museum de Londres. Paysage d'invention annonçant déjà les "caprices" du XVIIIe siècle, ce mystérieux ermitage installé sur un îlot rocheux auquel on accède par une passerelle témoigne d'une grande maîtrise du luminisme renforcé ici par le jeu des contrastes entre les deux tonalités de lavis et la réserve blanche du papier.
par Matthäus Merian the Elder,, graveur germano-suisse
(1593 Basel - Bad Schwalbach 1650).
Il travaille dans plusieurs villes dont Nancy
Musée Te Papa Tongarewa de Wellington / Nouvelle- Zélande
1613-1620
(référence)
Pont de Malzéville par Jacques Callot ( * voir remarques dans ce lien) 1630-31
(*) La topographie a été identifiée par Jacques Choux dans 'Le Pays Lorrain' 1968, 3, pp.45-63 sur la base des gravures du site par Perelle et Silvestre. Ce dessin n'est lié à aucune estampe Callot, mais est associé à un groupe de dessins de paysage prétendument réalisés par Callot en 1629/31 pour Gaston d'Orléans (**) qui sont plus susceptibles d'être l'œuvre de Silvestre. ( British Museum
(**) la suite de paysages pour Gaston d'Orléans:
Jacques Callot "Paysage", vers 1630, dessin à la pierre noire, lavis de bistre brun et jaune sur papier
Cette étude, signalée en 1957 par Michel Laclotte à Daniel Ternois, appartient à un groupe de dessins réuni par ce dernier sous le titre de Paysages pour Gaston d'Orléans, faisant référence au frère de Louis XIII, retiré à la cour de Lorraine de 1629 à 1631, qui demanda à Callot des leçons de dessins. Destinés à l'enseignement du prince, ces quarante-deux dessins à la plume passèrent à la fin du XVIIe siècle dans la collection du graveur Israël Silvestre avant de rejoindre avec d'autres dessins à la pierre noire et au lavis brun celle des ducs du Devonshire à Chatsworth.
Conçues comme des études préparatoires pour les dessins à la plume, les esquisses au lavis ont servi par la suite de modèles que Callot donnait à copier à ses élèves graveurs. Si le doute a pu longtemps subsisté sur l'authenticité de ces dessins, il ne fait désormais aucun doute qu'ils sont bien de la main de Callot trahi selon Ternois par "sa façon de traiter les feuillages, les terrains et les figures". Ce dessin est ainsi à rapprocher des autres esquisses aujourd'hui réparties entre les musées du Louvre, de Poitiers, Stockholm et du British Museum de Londres. Paysage d'invention annonçant déjà les "caprices" du XVIIIe siècle, ce mystérieux ermitage installé sur un îlot rocheux auquel on accède par une passerelle témoigne d'une grande maîtrise du luminisme renforcé ici par le jeu des contrastes entre les deux tonalités de lavis et la réserve blanche du papier.
Le Pont de Malzéville avec une partie en bois, dessin de Jean-Baptiste
Claudot
Veuë du port du Crosne et du pont de Marseuille (Malzeville) proche Nancy
par Israël Silvestre
Il s’agit d’un engin de levage situé aux portes de Nancy, sur la Meurthe, face à la commune de Malzéville. Il y a encore une rue du Crosne à Nancy
CRONE. s.m. Terme de Marine. Machine qui sert dans les Ports de mer, pour charger & décharger les Navires.
Veüe de Malzeuille (Aujourd'hui Malzéville) proche Nancy.
Dessinée par I. Silvestre, et gravée par Perelle Avec priuilege du Roy. Chez Pierre Mariette.
L : 265 H : 133
voir
Croquis avec deux personnages, une barque , et le pont de Malzéville au loin par Israël Silvestre
Crédit : Passé dans un album chez Christie's
Dessin (Hors Faucheux) : 500.60
Cette image fait partie de la suite 500 : Œuvres hors catalogues
Pont de Malzéville
Ecole lorraine du 17ème (Callot ou Silvestre), plume et encre brune
Le pont de Malzéville vers 1810-1830 avec une partie en bois (auteur inconnu)
fortification et du palais ducal, de pierres provenant des carrières de Malzéville.
Le pont de Malzéville, commencé en 1498, fut achevé en
1501, en effet, in marché de travaux passé en décembre 1499 atteste qu’il est achevé par les frères Wauthier, maîtres maçons à Nancy, en 1501. Commande du duc René II, la construction du pont a permis de faciliter la livraison à Nancy, sur les chantiers de la fortification et du palais ducal, de pierres provenant des carrières de Malzéville.
1l a treize (ou 15?) arches de forme ogivale surbaissée dont sept maçonnées; les autres arches dites de décharges, sont construites sur les berges. Les quatre élevées du côté de Malzéville sont encore visibles. Le pont mesure environ 300 m de long.
A l'origine, du côté de Nancy, il était en pierre , mais il se
terminait, du côté de Malzéville, par un tablier en bois. — A
gauche, en venant de Nancy, on voyait sur le parapet de la
première arche, une pyramide quadrangulaire au haut de
laquelle était placée une statue de grandeur naturelle, repré-
sentant le Sauveur du- monde. — Sur sa base, dans un cartouche
portant les armes de Lorraine, on lisait une inscription
en lettres gothiques.
Il parait que cette inscription n'a été faite et gravée qu'après la mort de ce Duc décédé le 10 Décembre 1508, et que la date de 1501 est celle de l'année en laquelle ce Pont a été achevé. Il a beaucoup souffert des inondations de 1717 et 1744 qui emmenèrent deux de ses arcades.
Après la construction des Ponts d'Essey , il avait été décidé que celui de Malzéville serait démoli. Les habitants de ce Village prévoyant le dommage qu'ils en souffriraient, s'offrirent de faire à leurs dépens les réparations nécessaires pour en conserver l'usage ; ce qui leur a été accordé.
Ce petit monument disparut à la Révolution et n'a jamais,
été remplacé.
Le pont de Malzéville eut beaucoup à souffrir. — Lorsque
Louis XIII, assiégea Nancy, en 1633, on fit sauter deux ar-
ches, qui ne furent rétablies qu'en bois et restèrent telles
jusqu'au début du XVIIIème siècle, on les reconstruisit en
pierre (1731) — En 1744, à la suite d'une inondation, les arcades du
milieu, qui venaient d'être refaites, finirent par tomber en-
tièrement— Un instant même, pour éviter de coûteuses
réparations, on résolut de le supprimer; les réclamations des
habitants de Malzéville le sauvèrent. En 1761, une partie du
tablier s'éboula. La commune s'empressa de le réparer.
Malgré ces restaurations, toujours exécutées sur le plan
primitif de l'oeuvre, le pont de Malzéville avait conservé un
véritable intérêt archéologique. Mais, dans ces derniers
temps, les remaniements malencontreux que lui occasionna
le passage du tramway, en ont sensiblement modernisé l'as-
pect. Sa courbe gracieuse a été aplanie, son tablier élargi.
Au parapet en pierre, on a substitué une rampe en fer, avec
fuseaux droits, du plus pur style des maisons bourgeoises.
(référence Lionnois 1730-1806)
Voir aussi Emile Badel qui a repris ces éléments dans une revue en juin 1904
Plan du pont de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) vers 1849 et avant son élargissement en 1894. document facebook, groupe nancyretro
Le pont de Malzéville par Edmond Marie Petitjean - 1882
Le pont de Malzéville par Emile Friant, en 1881
Camille Martin, le Pont de Malzéville
MBA de Nancy
Etienne Cournault, le Pont de Malzéville
MBA de Nancy
Pont sur la Meurthe à Malzéville (Meurthe-et-Moselle). Cette photographie est extraite d'un album photographique intitulé, " J. D. " comprenant 71 photographies contrecollées sur carton, prises par le lieutenant-colonel Joseph Jules Delarue (1839-1925), commandant le 50e régiment territorial d'infanterie de Nancy, photographe amateur et membre actif de la prestigieuse Société Lorraine de Photographie (fondée à Nancy en 1894) à laquelle il adhère en 1895 (Bulletin de la Société Lorraine de Photographie, n°3 septembre 1895). Photo Image Est - 1895 1900
Louis Jacques VIGON (1897-1985) : Lavandière à Nancy, huile sur toile
Le pont de Malzéville par Victor Masson
Le pont de Malzéville avec les lavandières, début 20ème siècle
En 1633, lors du siège de Nancy, les français font sauter les deux arches centrales. Elles sont rétablies en bois puis en pierres en 1731.
Alfred Renaudin, le Pont de Malzéville
Le pont de Malzéville par le peintre nancéien Raymond Urbain 1895-1962
Vers 1885-1890, le pont de Malzéville et la Meurthe
La Meurthe au Petit Jéricho et le pont de Malzéville
Le Petit Jéricho depuis le pont de Malzéville
"Le pont de pierre à Malzéville", 1880, photographie Louis Thiriot
Menacé à plusieurs reprises de destruction pour raisons stratégiques, le pont existe
toujours et a été rebaptisé pont Renaissance en 2013.
(photo Ville de Nancy)
Le Pont de Malzéville s'appelle maintenant le Pont Renaissance ....
Délibération # 2012-076 du Conseil municipal de Malzévile [archive], 20 décembre 2012.