Jean Serrière (Nancy 1893-1968)
Ici, tapisserie « les nymphes de la Seine », exécutée par la manufacture nationale des Gobelins (1925). Présentée en 2018 à l'exposition parisienne "Au fil du siècle, 1918-2018, Chefs-d'œuvre de la tapisserie". Cette exposition était proposée par Le mobilier national auquel, rappelons-le, sont rattachées les manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie. Nous sommes dans « le salon de guerre ». Sur le dossier du canapé trône un canon, et sur celui du fauteuil, un avion aux couleurs de l'armée française. Cet ensemble fait partie d'une production de la manufacture des Gobelins commémorant la victoire de 1918. En toile de fond est présentée une tapisserie de Jean Serrière, « Les Nymphes de la Seine » montrant une douce France bien éloignée des désastres de la guerre. Artiste aux talents multiples, il est peintre, aquarelliste, dinandier comme Henri Husson (post du 15/07 pour cet artiste né à Grand) qu’il côtoya, il travaille le cuivre, l’argent, l’émail, réalise des incrustations sur ses œuvres,…
La tapisserie dans son contexte lors de l'exposition
« En 1924, Jean Serrière achève pour les Gobelins une vaste composition de 6 mètres sur 4, les Nymphes de la Seine, destinée à faire partie de la série des Provinces de France. Evitant tout plat réalisme comme toute froide allégorie, aussi bien que les abstractions géométriques des cubistes, l'artiste associe la réalité évoquée par le décor de Paris, l'île de la Cité, avec les Tours de Notre-Dame, puis le Palais de Justice et la Sainte-Chapelle, par le panorama de Rouen et le parterre de Fontainebleau, à des figures nues, des nymphes, à une Normande coiffée du hennin, sertit le tout dans des guirlandes de verdure et, pour rendre plus pleinement la noblesse et le charme de la Seine, il traite son sujet dans une gamme sobre, faite de gris chantants, argentés, rehaussés de quelques tonalités vives. »
Tout savoir sur l'artiste, article du "Pays lorrain" : revue régionale bi-mensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul 1932
Les chevaux de Saint-Marc, émaux. L'artiste a beaucoup séjourné en Italie
1920, travail sur cuivre, on retrouve l'influence de Henri Husson
Vasque en argent martelé, des prix astronomiques en Salle des Ventes
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François Senémont (Nancy 1720 - Nancy 1782)
François Senémont (Nancy 1720 - Nancy 1782), peintre ordinaire du roi en 1753 et peintre ordinaire de la ville de Nancy en 1756.
Le tableau ci-dessous de F. Senémont est
une allégorie qui illustre la remise du cœur de Marie Leszczynska par
la France à la Lorraine.
F.
Senémont fut baptisé dans l’église des
Pénitents de la Ville-Neuve, appelée alors la Petite-Chapelle ou encore
église Saint-Nicolas. Ce lieu servait de succursale pour la paroisse
Saint-Sébastien en attendant la construction de l’église
Saint-Sébastien en 1731. La chapelle était située à l’angle des rues
Saint-Thiébaut et de l’Equitation. Son père était cabaretier et
François fut admis à l’Académie fondée par Léopold. Il travaille à la
décoration du temple de l’Hymen dès 1736 puis en 1747 pour le
catafalque de la reine de Pologne. Il habitait une campagne près de
Nancy, qu’il appela « le Cœur en Côte ». C'est Claude Deranton qui,
vers 1763, peignit les chiffres de la méridienne du pavillon Jacquet,
dora le soleil et mit en bronze le génie et ses attributs : mais son
auteur et fabricant est l'horloger Ransonnet On dit aussi que Senémont
y peignit les douze signes du Zodiaque.
Deux années après la mort de Stanislas le 22/09/1766, on amena à Bonsecours le cœur de sa fille la reine de France Marie Leszczynska dont le corps avait été enterré dans les caveaux de Saint-Denis. La cérémonie fut solennelle et la maison de campagne de Senémont, initialement nommée « la Chatte », d’où partit le convoi garda ensuite longtemps le nom de « Cœur de Côte ». Elle correspondait alors au 13 de l’avenue de Boufflers actuel.
Situation du domaine de la Chat(t)e, coin de la rue Santifontaine 1823
(document NancyRetro Clément Daynac)
Une toile non moins importante décore l'église de Domgermain,
près de Toul. C'est une Ascension mesurant 3,20m de large, sur une
hauteur de 4,15m. Le Christ domine ses disciples qu'il bénit de la main
droite, en retenant de la gauche les draperies qui voilent une partie
de son corps. La figure est rayonnante et comme translucide, elle
respire la bonté en même temps qu'une auguste majesté. Près de lui, la
Vierge, les bras tendus, contemple le Sauveur avec ravissement.
L'ensemble du groupe se compose de 24 personnages d'un dessin correct
et d'un coloris harmonieux. Bien que dans des attitudes diverses, ils
sont tous animés de la même pensée, ils semblent faire effort pour se
détacher de la terre et s'élancer à la suite du maître. Les uns
paraissent l'implorer pour les emmener avec lui; d'autres, les mains
jointes et la tête levée, craignent de perdre un des instants qui
restent pour le contempler; enfin quelques-uns, à genoux et la tête
courbée, semblent pénétrés d'un sentiment de profonde adoration. Signé
de Senémont, peintre d Roi 1780
Le
tableau de Sénémont est au Musée lorrain / palais des Ducs de Lorraine
François Senémont (1720, Nancy – 1782, Nancy)
Vers 1771-1780
Huile sur bois
H. 103,8 ; l. 75 cm
Inscription sur le fût de la colonne : « LA FRANCE / CEDE A LA
LORRAINNE / LE COEUR DE LA REINE MARIE LECSINSKA LE 22 7.BRE 1768. »
Nancy, Palais des ducs de Lorraine, Musée lorrain,
inv. III.756
Achat, 1923
Le « Temple de l'Hymen »
Les fêtes données à Lunéville et à Nancy à l'occasion du mariage de François III et de l'archiduchesse Marie-Thérèse, célébré à Vienne le 12 février 1736, furent particulièrement somptueuses. Le « Temple de l'Hymen » construit à Nancy dépassa en magnificence tous les « théâtres d'artifice » du XVIIIe siècle lorrain. Joly fut employé avec les peintres Boulangé, Ducreux, Gergonne, Racle, Marc, L'Espine, Mougenot, Roxin et Senémont.
Une belle estampe de Claude Jacquart montre l'énorme construction, haute de 114 pieds (environ 32 m), érigée place du Marché. Un grand soubassement deux fois à hauteur d'homme avec des décrochements latéraux curvilignes soutient une colonnade à balustrade, avec, au centre, une porte circulaire à deux niveaux couronnée de coupoles superposées. Aux quatre coins, s'élèvent des obélisques incurvés terminés par des aigles en relief et ornés des armoiries de la Ville. L'influence dominante, une fois encore, est italienne, avec des formes empruntées au baroque romain et bolonais traitées dans l'esprit rococo. Des figures allégoriques symbolisant tous les bienfaits que les Lorrains attendaient de cette union : Justice, Abondance, Prospérité, Fécondité, Félicité et Renommée accompagnent les effigies des deux époux couronnés par Cupidon. Le bas des obélisques est encore décoré de peintures au symbolisme amoureux : deux tourtereaux sur la première et, sur l'autre, deux cygnes nageant côte à côte.
Une colonnade inspirée de Saint-Pierre de Rome entourait l'édifice, tout autour de la place, avec des portraits des ducs sur des médaillons rocaille. Joly, qui avait alors vingt-neuf ans, n'était plus un débutant. Il fut un peu mieux payé que les autres peintres, avec 280 livres pour quarante jours de travail. Les comptes ne disent pas quelle fut sa contribution dans la décoration du temple. Boulangé, Gergonne, Ducreux... étant des ornemanistes, on peut supposer qu'il travailla aux portraits et aux allégories.
C. Jacquart et S. Mangeot. Le Temple de l'Hymen, Nancy. 1736. Bibliothèque municipale de Nancy.
Pour faire suite:
l'église Notre-Dame-de-Bonsecours où se trouve
le coeur de Marie Leszczynska
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Israël Silvestre (Nancy 1621- Paris 1691)
Israël
Silvestre ou une invitation à la promenade dans la France du Grand
Siècle
Biographie
et quelques oeuvres sur Nancy
Silvestre Invitation au voyage, choix de gravures, BM Nancy
"les oeuvres complètes d'Israël Silvestre" c'est ICI
dont 21 sur Nancy (suite 232)
A la bibliothèque municipale de Nancy "Recueil
d'oeuvres d'Israël Silvestre"
Catalogue
raisonné de toutes les estampes
qui forment l'oeuvre d'Israel Silvestre : précédé d'une notice sur sa
vie / par L. E. Faucheux,... Faucheux, Louis-Étienne (1800-1887?).
Auteur du texte
Voir aussi ICI
*
Dessinateur ordinaire du roi, maître à dessiner du dauphin et des pages des Grande et Petite Écuries, conseiller du roi en son Académie royale de peinture et de sculpture.
Israël Silvestre
par Charles Le Brun, Musée de Beaux-Arts de Reims
et
buste en bronze à
Nancy (fontaine de Jacques Callot inaugurée en 1877)
Il est considéré comme l’un des plus grands védutistes français. Israël Sylvestre excellait dans cet art basé sur la représentation perspective de paysages urbains, que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de topographiques, et qui fut sublimé par l’école italienne au XVIIIe siècle. Il sera le graveur officiel du roi Louis XIV.
Ce que l’on connaît moins, ce sont ses dessins, ses vues « à vol d’oiseau » ou « à vue d’hirondelles », pour reprendre les formules des auteurs du « Grand Siècle ».
Baptisé le 15 août 1621 à Saint-Epvre, Israël Silvestre apprend les premiers rudiments du dessin et de la peinture sous la direction de son père et montre très tôt une grande disposition pour les arts. En 1631, alors âgé de 10 ans, il perd ses parents et vient se réfugier à Paris chez son oncle maternel et parrain, Israël Henriet, qui le reçut comme son propre fils.
Israël Henriet était un peintre médiocre mais un excellent dessinateur. Il avait étudié auprès des mêmes maîtres que son ami Jacques Callot, tant en Lorraine qu’en Italie. De 17 à 33 ans, Israël Sylvestre effectue trois voyages fondateurs à Rome au cours desquels, il croise Charles Lebrun, qui devint par la suite, premier peintre du roi Louis XIV.
Cette rencontre sera déterminante et aurait contribué à permettre au Nancéien:
:- d’obtenir sa nationalité française le 31 janvier 1661 ;
- de devenir graveur du roi le 20 mars 1663 ;
- d’exécuter à partir de 1665 pour le cabinet du roi, des vues des villes de l’Est.
- et en 1668, de se voir attribuer un logement dans les galeries du Louvre.
L’apogée de sa carrière officielle est atteint le 16 octobre 1670, lorsqu’il devient conseiller à l’académie royale de peinture et de sculpture.
Vue de Toul 1665 Musée du Louvre
Côte de Meuse. De gauche à droite : plateau d'Ecrouves, Côte Barine et Mont Saint-Michel. Toul devant ce dernier avec ses divers clochers (certains ont disparu), à gauche de Toul le quartier saint Evre. C'est vu depuis Dommartin.
Israël Silvestre - Vue de Toul - 1665
Graphite, pierre noire, plume et encre brune, aquarelle - Paris, Musée du Louvre
Vue de Nancy Hors le catalogue Faucheux
Le pont de Malzéville
Dessinée par I. Silvestre, et gravée par Perelle Avec priuilege du Roy. Chez Pierre Mariette.
H : 133 L : 265
Faucheux : 67.12 / Baré : N° 582
Cette image fait partie de la suite 67 : Diverses vues.
Croquis avec deux personnages, une barque , et le pont de Malzéville au loin par Israël Silvestre
Crédit : Passé dans un album chez Christie's
Dessin (Hors Faucheux) : 500.60
Cette image fait partie de la suite 500 : Œuvres hors catalogues
Vue et Perspective des églises des Capucins (entrée au premier plan à gauche puis porte d'entrée du couvent et mur le long de la rue) et des Pères Jésuites de Nancy (noviciat des Jésuites), porte Saint-Nicolas dans le fond. (Israël Silvestre)
Vue du Marais, la ville de Nancy côté porte Saint-Jean, le colombier de la Commanderie Saint-Jean du Viel-Aître et la Croix au milieu de l'étang Saint-Jean rappelant la mort du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire
Mathias Schiff (1862 Rettel-lez-Sierck - 1886 Rettel)
et Jean-Mathias Schiff
Mathias Schiff
Cliché de M. Delcominete, Juillet 1885
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Buste et portrait bas relief du sculpteur Mathias Schiff par le sculpteur Alfred Finot
Mathias SCHIFF, né le 15 janvier 1862, est le deuxième enfant de François SCHIFF, commis de ferme, et de son épouse Ctherine Stabler
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Très jeune, Mathias Schiff est remarqué par Adolphe Barba, notable de Rettel qui l’envoie à Nancy où il se distingue en sculptant en 1883 la statue équestre du Duc René II, le vainqueur de Charles le Téméraire en 1477, statue qui s’élève Place Saint Epvre à Nancy.
Mais atteint de tuberculose, il revient à Rettel où il décédera le 19 Novembre 1886 à l’âge de 24 ans.
Schiff laisse quantités de
médaillons, de bustes — entre autres ceux de
Guerrier de Dumast dans la cour d'honneur de l'Aca-
démie, et celui de M. de Serre, à Pagny. Comme
peintre on a de lui un grand nombre d'études d'une
certaine valeur.
Il était né le 15 janvier 1862, à Rettel-lez-Sierck
(Moselle annexée), de pauvres paysans, vivant à
grande peine du fruit de leurs travaux, et qui lais-
saient leur enfant courir dans les rues du_village et
s'amuser au milieu des poules, des canards et des
dindons. Vers six ans on l'envoya à l'école pour
y apprendre à lire, et alors déjà on trouve des traces
de sa vocation artistique. Dès qu'il put tenir un crayon
il se mit à dessiner, du matin au soir, reproduisant
tout ce qu'il voyait et tout ce qui l'avait frappé. A
sept ans, on l'envoya aux champs garder les bêtes,
après l'école du matin. Dans ces longues journées où
il se trouvait seul, en contemplation devant la nature,
il rêvait et, prenant de la terre glaise que ses petits
doigts d'enfant commençaient à pétrir, il en faisait sor-
tir quelque animal dont il prenait le modèle dans son
troupeau. Un autre jour c'était avec un couteau gros-
sier qu'il sculptait une branche d'arbre, qu'il rappor-
tait chez lui et qu'il montrait à ses petits camara-
des. D'abord on ne fit pas attention à lui dans le village
ne voyant dans tout cela que quelque jeu d'enfant,
mais comme il persistait, rapportant chaque soir quel-
que nouveau travail, on s'en émut et l'on en parla.
On en parla tant et si bien que M. Barba, qui habitait,
lui aussi Rettel-lez-Sierck, s'enquit d'une oeuvre du
petit berger-sculpteur et vint la montrer à M. Pêtru,
professeur à l'école de modelage de Nancy. Celui-ci
voyant toutes les dispositions artistiques du petit
paysan fit les démarches nécessaires pour lui faire
obtenir l'autorisation de suivre ses cours. M. Barba,
de son côté, mettait son protégé à la Maison des
Apprentis. Schiff avait alors quatorze ans.
Il suivit les cours de l'école municipale de mode-
lage du 14 décembre 1876 à la fin de l'année scolaire
lSSO-lSSl.^Faisant sans cesse des progrès rapides et
obtenant chaque année les premières récompenses :
En 1877 c'est une grande médaille d'argent ; en 1878
le prix d'honneur, une médaille de vermeil; en 1879
un nouveau prix d'honneur, consistant en une oeuvre
d'art offerte par le ministre ; en 1880 le rappel de son
prix d'honneur, une bourse d'étude de 400 francs ac-
cordée par le ministre ; enfin en 1881 encore un autre
prix d'honneur. De toute cette époque de la carrière
de Schiff, il nous reste fort peu de chose. On sait qu'a-
près chaque exposition de l'école de modelage, les
oeuvres des élèves étaient détruites. On n'a sauvé de
ces massacres qu'un Saphocle, qui se trouve aujour-
d'hui dans le cabinet de M. Vblland, maire de Nancy,
un buste d'enfant que possède M. Auguin, un Mer-
cure qu'on a relégué, j'ignore pourquoi, au grenier de
la mairie, avec beaucoup d'autres belles oeuvres de dif-
férents 'auteurs qu'on juge sans doute inutile d'expo-
ser, et le buste de M. Elie Baille, directeur de la Mai-
son des Apprentis.
Après ces cinq années passées à Nancy, la ville
accorda une pension à Schiff pour lui permettre de
continuer ses études artistiques, et au mois d'octobre
1881 il entra à l'école des Beaux-Arts de Paris dans
l'atelier de MM. Dumont et Bonnassieux.
Là il travaille avec zèle, avec feu. Dès la première
année il expose deux médaillons au Salon.
Lorsque ses années d'école sont terminées il revient
à Nancy, où il n'avait cessé d'exposer, même durant
son absence, parmi les travaux des élèves de Y École
régionale. On se rappelle de lui son propre portrait
en relief, le buste de Martin et une étude, dont M.
Roger-Marx, le critique d'art du Voltaire, dit dans son
Art à Nancy :
« Nous devons avouer que l'étude de berger nous
« plaît sans réserve, «l'allure est pleine de grâce et de
« naturel ; on croirait voir quelque production de la
« Renaissance italienne. » .
A son retour à Nancy, Schiff fut chargé d'exécuter
la statue de René IL Pour qu'il put plus facilement
travailler le maire lui fit donner un atelier, sur la place
Saint-Jean, dans une des anciennes casernes de hus-
sards. Là, ayant la place nécessaire, et pouvant faire
amener un cheval dont il avait besoin comme modèle
il se mit aussitôt à l'ouvrage. Ce fut son oeuvre princi-
pale. M. Marx, que je citais à l'instant, en fait grand
« éloge : « Schiff, dit-il, a su éviter le dangereux écueil
« de la banalité. Son René II est un duc à la tournure
« fière, à l'allure martiale; nous sommes sûrs que c'est
« un « preux » et, rien qu'à voir son air de bravoure
« nous lui promettrions presque la victoire. L'exacti-
« tude et la précision des détails méritent d'être signa-
« lées ; l'auteur s'est entouré de tous les documents qui
« pouvaient le renseigner sur la physionomie du duc,
« ses armes, etsurle harnachement du cheval. Cette ma-
« quette ne nous représente donc pas le premier venu,
« mais bien le duc René II. Mathias Schiff appartient
« à la nouvelle école, qui est avant tout avide de vérité
« historique et de couleur locale. Ce sont là des ques-
« tions fort importantes qu'on a trop souvent négligées,
« et ne sont-elles pas indispensables pour donner à
« une oeuvre un caractère particulier ? »
Son René II terminé, il changea d'atelier, fît plu-
sieurs bustes parmi lesquels il faut citer celui du
général Hanrion. Il retourna ensuite à Paris et, vu la
faiblesse de ses ressources, loua un petit atelier au rez-
de-chaussée d'une maison sans caves. Voulant écono-
miser la dépense d'une chambre, il installa un lit
dans cet atelier de sculpteur, rempli de terre glaise
et d'eau, humide, froid, dans lequel il ne pouvait
faire que fort peu de feu, n'ayant pas de quoi s'acheter
du bois. Travaillant beaucoup, dépensant ses forces
et se nourrissant très mal, il prit le germe de la
terrible maladie qui devait l'emporter si vite. Lorsque
la ville augmenta sa pension il revint à Nancy, tous-
sant et malade. Grâce aux soins que ses amis lui pro-
diguaient, il se remit un peu. Après six mois passés
dans notre ville, il partit pour Lion-sur-Mer, où il
resta l'automne, travaillant toujours et où il fit la
statue du petit Marcel P... dont nous donnons la
reproduction en première page et qui lui flt obtenir
une mention au salon de Paris de 1886. L'hiver, on lui
conseilla d'aller en Algérie. Dans ce nouveau pays in-
connu pour lui, il allait d'enchantement en enchante-
ment. Il se remettait peu à peu de son rhume et faisait
mille projets. Une nuit il y eut une tempête sur la
côte africaine. Il avait vu la mer calme et sereine, il
voulut la voir agitée et troublée.
Il sortit de chez lui et allant sur un roc élevé domi-
nant la Méditerranée il y resta longtemps en admi-
ration devant le spectacle splendide qu'il avait devant
les yeux. La tempête augmentait sans cesse et soudain
une vague immense vint s'abattre sur Schiff, qui,
trempé jusqu'aux os, rentra au plus vite chez lui, mais
pas assez vite pour ne pas prendre froid. Le lendemain
la fièvre l'avait repris de plus belle et une fluxion de
poitrine se déclarait. Les médecins le crurent con-
damné. Il se remit cependant, ou plutôt on crut qu'il
s'était remis. Il revint à Paris, travaillant fiévreuse-
ment à toutes sortes de projets qu'il détruisait à me-
sure qu'il, les faisait. Son rhume lé reprenait plus fort
que jamais et après un mois il lui fut impossible de
continuera s'occuper. Il lui fallait du repos. Il vint
chez sa mère, espérant retrouver dans le calme du vil-
lage un peu de vie et de force. Espoir déçu ! chaque
jour il se sentait moins bien et bientôt il ne put plus
quitter le lit.
Le docteur Klein, des bains de Montdorf, passant
par Rettel, apprit sa triste situation. Il vint voir Schiff
et lui proposa de l'emmener chez lui et de le bien
soigner. Le jeune sculpteur accepta. Le mal empirait
toujours. Le docteur Klein lui fit une première opéra-
tion qui amena un peu de répit au malade, mais ce ne
fut que momentané. Schiff demanda alors qu'on
lui fasse une seconde opération qu'on remettait sans
cesse, car elle était aussi douloureuse que dangereuse.
Il la supporta avec beaucoup de courage et se sentit
beaucoup mieux. Il se croyait sauvé. Il retourna chez
sa mère, confiant dans l'avenir, quand des étouffements
le prirent. Après une longue agonie où il parlait sans
cesse de ses projets, de ses voyages à Lion-sur-Mer et
à Alger, de ses années d'école, après avoir lutté plu-
sieurs heures, il s'éteignit samedi dernier dans cette
môme cabane de paysans ou il était né il y a vingt-
quatre ans. Dimanche on l'enterra; un seul de ses
amis avait été prévenu assez à temps pour pouvoir
l'accompagner à sa dernière demeure. Aussi derrière
le cercueil de celui à qui le monde promettait tant,
n'y avait-il que quelques parents venus des environs,
et une vingtaine de paysans, amis de sa famille.
C'était un bien beau jour pour mourir, nous a-t-on dit,
le soleil brillait là-bas dans le petit cimetière à côté
de la modeste église de Rettel et le ciel était tout
bleu !
La photographie précédente a visiblement été utilisée par Adrien Recouvreur pour son tableau Un intérieur d'atelier (1885) conservé au musée de Commercy , et où l'on reconnaît Mathias Schiff au travail.
Par Victor Prouvé (Nancy 1858 - Sétif 1943)
La mort fauchant le peintre et sculpteur Mathias Schiff
Encre de chine / Signé dédicacé en bas à gauche V. Prouvé à Mr E. Adam en souvenir de l'ami Schiff 24 novembre 1886 (document Million)
LA MORT DE SCHIFF
Schiff est mort. Il avait, ce pauvre condamné,
Les dons les plus heureux, la force et la finesse,
Le culte du travail et l'espoir acharné
Et le trésor sans prix, le seul vrai, la jeunesse.
A vingt-quatre ans ! Il a quitté
La fleur de son premier été,
Le premier rayon de sa gloire,
Rayon divin, rayon naissant.
Et qui brillait, si caressant
Sur ce beau front disparaissant
Tout à coup dans l'ombre si noire.
11 était né sculpteur : il s'était pris d'amour
Pour la forme idéale, adorable et pensive.
Habile à dégager une ligne expressive,
Il savait la musique exquise du contour.
Il a choisi, dans sa vaillance, '
L'art triomphant par excellence,
Le plus pur, le plus radieux,
L'art qui, pour instruire la foule
Dont le flot sans cesse s'écoule
Fait sortir, immortel, du moule,
Les héros, les vierges, les Dieux !
Mais, étant le plus pur, il est le plus rebelle.
Pour le musicien les sons de l'instrument,
Les mots pour le poète, ont un éclat charmant,
La couleur seule aux yeux du peintre est déjà belle.
Plus pauvre est la part du sculpteur,
Pareil à son Dieu créateur,
Il doit tout tirer de la boue.
Il doit au sombre et dur métal,
Au marbre pâle et glacial,
Inspirer le souffle vital :
La flamme sainte qui s'y joue.
Mais rien n'effrayait Schiff, le bon sculpteur lorrain.
Son clair et franc regard, dans sa mâle assurance,
Semblait dire au destin, en langage de France :
Je saurai te pétrir ainsi qu'un bloc d'airain.
Le destin fut traître et fut lâche.
Il est mort sans finir sa tâche,
Brisé, d'un regret étouffant.
Hélas! Il dort sur des jonchées
De fleurs avant le temps penchées,
D'espérances trop tôt tranchées,
Dans son lit, dans son lit d'enfant.
Et j'aperçois, groupés près du lit mortuaire,
Étonnés en voyant le maître qui s'endort,
Les chefs-d'oeuvre qu'il eût fait sortir de la pierre
Et qui sont au néant replongés par sa mort.
Ils sont là, le doigt sur la bouche,
Soldat joyeux, vierge farouche,
Epouse au sourire humble et doux ;
Autour de ce lit ils demeurent,
Ils contemplent le maître, et pleurent,
Et ce sont ses enfants qui meurent
Avant d'avoir vécu pour nous.
Emile HINZELIN.
26 novembre 1886.
Croquis de la tombe et de la plaque commémorative
Projet de M. Lanternier à exécuter pour M. Schiff
Par Mathias Schiff, le buste en plâtre de Camille Martin, peintre, aquarelliste, graveur, relieur né à Nancy en 1861, élève de l'École des beaux-arts de Nancy ; 1882.
Don de Jean-Baptiste Eugène Corbin au Musée de Nancy, 1935. (Photo Musée de Nancy / Palais des Ducs de Lorraine)
Prosper Guerrier de Dumast par Mathias Schiff 1883
Thiébaut frères Fondeurs
Palais de l'Université de Nancy((photo)
Selon Emile Badel, cette rue prit le 7 Février 1867 le nom de rue de Serre, en l'honneur d'Hercule de Serre, né à Pagny-sur-Moselle en 1776, célèbre orateur de la Restauration, député, ministre de la justice, mort en 1824. Un buste réalisé par Mathias Schiff, célèbre à Nancy pour différentes œuvres (statue de René II place Saint-Epvre, buste de Prosper Guerrier de Dumast,..) fut érigé le 24 octobre 1886 à Pagny sur la maison natale du comte de Serre ( après souscription nationale). Le buste disparut en 1918 et fut remplacée en 1930.
la statue du duc René II, place Saint-Epvre à Nancy (à droite)
A gauche, la maquette
12 juillet 1883, sur la statue de René II
« Le duc René, vif et alerte, se dresse sur son cheval qui sent déjà le combat ; l'épée haute, la tête levée, il donne le signal de la bataille de Nancy » ( C.Pfister)
La maquette en bronze et marbre de la statue équestre de René II est au Musée de Nancy / Palais des Ducs de Lorraine. Bronze, marbre. Photo Musée de Nancy. (à gauche)
Autre vue de la maquette
retient son cheval trop fougueux, tandis que, de l'autre, il lève haut l'épée pour exhorter les siens
la bataille. Le mouvement du duc est très beau, très entraînant : le cheval, arrêté dans sa marche, souffle, hennit et piaffe ;
l'ensemble est harmonieux et plein de noblesse. Schiff a su éviter le dangereux écueil de la banalité.
Cette maquette ne nous représente donc pas le premier venu, mais bien le duc René II. Mathias Schiff appartient à la nouvelle école, qui est avant tout avide de vérité historique et de couleur locale. Ce sont là des questions fort importantes qu'on a trop souvent négligées ; et ne sont-elles pas indispensables pour donner à une œuvre un caractère particulier ?
Portrait de Marcel
Mention honorable. Salon de Paris 1886
Paysage méditerranéen 1886
quelques passages pour
Issu de ses correspondances, un exemple de son talent de narrateur qu'il possé-
dait. Elle a été écrite de Lion sur Mer (Calvados), la première fois qu'il
voyait la mer.
« Quand je suis arrivé ici, le vent était impétueux
et il donnait à la mer un aspect furieux. L'eau était
d'un vert bouteille, entremêlé d'une partie d'un jaune
sâle et de bleu noir ; par ci par là, des lèches d'un
rouge violet. Tout cela agité par des vagues blanches,
écumeuses, venant de la ligne d'horizon, grossissant
à mesure qu'elles avançaient et venant se briser sur le
rivage avec un fracas épouvantable. Au-dessus des
eaux pendait un ciel uniforme d'un bleu un peu vio-
lacé. Il a fait ce temps samedi et dimanche : hier le
vent est un peu tombé, et aujourd'hui tout est d'un
beau calme et la mer est violette.
« Avant-hier, j'étais couché à plat ventre sur le
gazon surmontant les falaises qui sont entre Lion et
Luc ; la mer était haute et je la dominais d'environ
15 mètres. Je regardais les vagues qui viennent se
briser sur ces rochers creusés par dessous et l'eau
jaillissaitau-dessus de ma tête. En somme, ce doit être
terriblement beau une tempête ? Ici, la plage est su-
perbe et à marée basse elle s'étend bien à 500 mètres
à certains endroits. Et cette grande surface, couverte
de sable fin, est agrémentée par des plaques d'eau
restant çà et là, un peu de galet et du varech ; puis
viennent des bateaux de pêche, des pêcheurs, des bai-
gneurs, des enfants construisant des fortifications.
Tout cela se détache sur le sable et même sur la mer ;
c'est admirablement beau, bien distribué pour faire
.sentir encore mieux l'immensité qu'on a devant soi.
« Je trouve également un vif intérêt à regarder les
vagues, leur formation, leurs mouvements, leur
mélange l'une dans l'autre, leur impétuosité, leur
force, c'est un spectacle aussi intéressant que prodi-
gieux. Depuis la ligne d'horizon on suit ces masses
blanches qui se détachent nettement sur un fond ver-
dàtre. A mesure qu'elles s'approchent, elles se con-
fondent, grossissent, puis s'écrasent après s'être
choquées. Puis, retrouvant de nouvelles forces dans
leur élément même, ces vagues reprennent de la forme,
se superposent pour venir en grossissant se dérouler
sur le rivage et se briser avec rage contre le sable.
Pendant que cette vague së brise en mugissant contre
terre, la précédente qui, après avoir fait la même chose,
s'est avancée sur la plage à une moyenne distance
de 10 mètres, se retire précipitamment et s'engouffre
sous la vague qui lui succède en emportant sable,
galets, coquillages, varech, etc. C'est superbe à voir.
Couché sur le sable on s'oublie à regarder ce mouve-
ment des flots sans s'apercevoir qu'on les a devant
soi.
« Et les pêcheurs normands ? Ces bonnes et braves
gens qui habitent ici et qui ne subsistent qu'au prix
d'un travail dur et pénible sur une mer capricieuse.
Quelle différence avec les autres gens : ce sont de
véritables amphibies. On les voit avec leurs têtes
sèches et osseuses, hâlées, culottées par le soleil et le
grand air, les yeux creux les pommettes saillantes,
et leurs drôles de barbes. Ils ont vraiment des tou-
ches à part, ont les voit, habillés de laine, les pieds
nus, gesticulant, se rudoyant, -grognant toujours,
déployer leurs filets sur le rivage, ou bien ils s'en
vont sur leurs frêles embarcations chercher leur pain
quotidien : et il est bien gagné, car ça fait pitié de voir
partir ces pauvres diables par un gros temps.
« Pour vous parler un peu de peinture, je vous
dirai que les magnifiques effets de couleurs que j'ai
continuellement sous les yeux me font tomber les
bras et je me sens dans l'impuissance la plus absolue
de rendre cela sur une toile, tellement c'est admirable;
la plage, la mer, le ciel, tout, tout est épatant, gran-
diose ; c'est pourquoi le beau rêve que j'avais à Nancy,
de faire quantités de belles marines en arrivant ici,
ce beau rêve, dis-je, a bien pâli. Avant de commencer
je sens que c'est impossible à rendre et je me demande
comment un pauvre débutant comme moi pourrait
s'en tirer. Néanmoins j'essayerai un de ces jours. En
attendant je me promène du matin au soir, j'ai fait
quelques mauvais croquis, mais ce que j'ai fait sur-
tout c'est d'observer. Je ne perds pas une minute. »
1883 Louise de Goussaincourt dans son atelier et son buste réalisé par Mathias Schiff
(buste exposé au salon de Paris)
************************************
Jean Mathias Schiff 1870-1939
frère de Mathias Schiff
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Jean-Mathias Schiff, artiste peintre dans le civil à Nancy, conservateur au musée des beaux-arts de Nancy avant la Seconde Guerre mondiale (de 1927 à 1939).
voir
Le neveu de Mathias , Jean-François Mathias SCHIFF, né le 15 juillet 1884 est connu comme portraitiste
Auto portrait
Jean-Mathias Schiff a croqué les poilus de la Grande Guerre. Il deviendra conservateur du Musée des Beaux-Arts de Nancy de 1927 à 1939.
Affecté à la section camouflage sur le front dans la région de Nancy, il réalise deux peintures autoportrait en 1915
Jean Mathias Schiff Auto-portrait 1915
JeaJean Mathias Schiff "Poilus venant se faire arracher une dent" Musée Lorrain de Nancy
Jean- Mathias Schiff huile sur toile 1896
SCHIFF Jean-Mathias Portrait de Mme Krantz
(un rapport avec le député des Vosges Camille Krantz? ou plus probablement l'écuyère / amazone qui se produisait place de l'Académie à Nancy figurant sur une aquarelle de Léon Joseph Voirin?)
Huile sur panneau signée en bas à droite et datée 1891- 41.5x33
3060€ Lons le Saunier 10/04/23
SCHIFF Jean-Mathias
Un coin de table d'atelier, 1901
Place Carrière par Jean-Mathias Schiff
La place Carrière à Nancy Gouache mine de plomb et rehauts de pastel
Signé en bas à gauche J.M. Schiff
Photographe, dessinateur, peintre à Nancy
Voir
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Un portraitiste: Jean Scherbeck
" Parmi les jeunes artistes qui se sont révélés, lors des " récentes manifestations d'art, il convient de citer un portraitiste dont le talent s'affirme tous les jours.
C'est M. Jean Scherbeck. Il nous pardonnera d'esquisser sa silhouette. Les journalistes sont peintres à leurs heures.
Grand, brun, les pommettes naturellement carminées, Jean Scherbeck a l'allure grave et altière du légionnaire romain.
Parlez-lui ; il est doux, simple, presque timide. Sa modestie se trouble devant les éloges qui lui sont adressés et c'est un de ses rares défauts que nous lui avons d'ailleurs signalés, en toute sympathie.
L'artiste manque évidemment d'une confiance en soi, de cette assurance qui, lorsqu'elle est dans la juste mesure, fait faire de si grandes et de si belles choses.
Beaucoup de nos concitoyens connaissent la « manière » de Jean Scherbeck.
Ses portraits ont été exposés en ville à diverses reprises. Les études de poilus qu'il a rapportées, du front' sont d'une émouvante sincérité.
Nous avons encore présent devant les yeux ce vigoureux crayon, où l'artiste a exprimé la souffrance aiguë et l'auguste noblesse du soldat blessé mortellement. Le sang coule d'un trou minuscule placé près de la tempe ; la jugulaire du casque a été arrachée sous la violence du choc.
C'est d'une beauté qui confine à l'angoisse.
La grande qualité de Scherbeck est la conscience!, l'exactitude qu'il apporte dans le dessin..
Voyez ses deux têtes de vieux, les divers portraits qu'il a déjà signés depuis son retour à la vie civile, toutes ses oeuvres sont « finies », « léchées ».
« Il peint scrupuleusement ce qu'il voit, dit de lui Gaston Ventrillon, qui s'y connaît. »
Personne à Nancy n'a comme lui le souci de soigner la ligne d'un menton, de mettre en valeur la splendeur des cils longs et noirs.
Ce procédé de dessiner « vrai » a conduit Scherbeck à un style d'une élégante pureté. Il est passé maître dans le genre pointe-sèche où Helleu a fait des -merveilles.
Le jeune artiste a commencé quelques « têtes » d'artistes du grand Théâtre.
Il vient notamment de terminer un très joli portrait de Mlle Talifert, notre gracieuse chanteuse légère.
Scherbeck en a fait une oeuvre mignonne, toute de grâce et de délicatesse : la vérité dégagée du modèle, simplement...
Comme nous avions raison de dire au début que Scherbeck dessine avec sincérité...
Article de l’Est Républicain de 1920
Est Républicain 1920
Jean-Pierre Puton, son petit-fils, interrogé sur Jean Scherbeck
Groupe Facebook NancyRetro
Cartes postales de la série "têtes de Lorraine"
dessinateur Jean Scherbeck
Place Carrière, hémicycle Charles de Gaulle Nancy 1924©
Nancy, Saint-Epvre depuis la rue des Ecuries Photo Jean Scherbeck Logo Jean Scherbeck
Place Stanislas Jean Scherbeck 1925
Jean Scherbeck, la Pépinière 1960 et le marché central 1925
Jean Scherbeck par Émile Friant.
« A mon élève et ami Jean Scherbeck. Cordialement. Friant. 1928 »
(NancyRetro Benoit Braibant)
Voir aussi Facebook / ICI
par Jean Scherbeck, le portrait de Léon Magras (René d'Avril).
Ecivain, poète, critique littéraire
Nancy 1875-1926
Photographie signée, datée 1925 en bas à droite
Par Léon Magrac: Potée lorraine
« Le Jardin tout entier a franchi la fenêtre
Avec ses choux luisants, vernis par l’arrosoir,
Quand ton odeur d’été puissamment nous pénètre,
Ô mets fumant, dressé comme un haut reposoir !
Beau Sacrifice offert à l’appétit robuste :
Tous les bruits de la terre en une même fumet !
Tu sembles, sur nos plants lorrains, casquet un buste
Antique, avec cimier de lard, faisant plumet.
A ton charme ajoutons la saucisse brûlante,
La jambon, suspendu dans l’âtre large et noir,
Pour mieux remercier la Nature opulente
Qui se prodigue à nous, du matin jusqu’au soir. »
Source : L’Arbre des fées, Paris, 1912.
Jean Scherbeck, étude - Portraits de femmes
Jean SCHERBECK (1898-1989). Portrait d'homme. Dessin signé et daté 1972 en bas à droite. 46 x 30 cm. 230€ Nancy le 4/11/2023
Jean SCHERBECK (1898-1989). Portrait d'homme. Dessin au crayon, signé en bas à droite. 28,5 x 22,5 cm. 65 € Nancy le 7/10/23
Jean Scherbeck "Bretonne"
Photo Jean Scherbeck -1933-
Le 1er avril 1911, René Mercier devient rédacteur en chef de L’Est Républicai, (journal fondé en 1889) à Nancy jusqu’en 1940, date à laquelle L’Est se saborda. On lui doit en particulier deux ouvrages sur Nancy en guerre ; Nancy sauvée. Journal d’un bourgeois de Nancy et Nancy bombardée. Journal d’un bourgeois de Nancy. Il meurt en 1945 alors qu’il cherchait à reprendre la direction de l’Est Républicain après la Libération.
Généalogie de Victor Mercier dit René Mercier par Brigitte Hellio Caquelin
Bel article de l'Est Républicain du 14 Novembre 1933 mettant à l'honneur René Mercier
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Pierre Schaeffer (Nancy 1910- Les Milles 1995)
Compositeur
On lira
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Sa première pièce de musique concrète:, "étude aux chemins de fer" 1948
(Nancy-Nabécor 1830- Nancy 1882)
Voir ICI
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
De 1842 à1846, il fréquente l'École Saint-Pierre de Nancy. De 1846 à 1852, il intègre l'École des beaux-arts de Nancy, placée sous la direction du peintre Louis Leborne. Dans le même temps de 1849 à 1851, il suit les cours d'anatomie à l'École Préparatoire de Médecine de Nancy, dirigée alors par le professeur Edmond Simonin.
En 1852, il part à Paris et suit des cours dans l'atelier de Léon Coignet et entre à l'École des Beaux-Arts. En 1854, il se présente pour la première fois au concours du Prix de Rome avec la toile "Abraham lavant les pieds aux trois anges". Il remporte finalement le premier Prix de Rome en 1857 avec une toile représentant "La résurrection de Lazare" et passe plusieurs années à la Villa Médicis.
De retour en France, il ne rencontre pas totalement le succès qu’il mérite ; d’un naturel taciturne, il fuit les mondanités de la vie parisienne.
Très vite, il rejoint sa ville natale.
En 1865, succédant à Leborne, il est nommé Conservateur du Musée de Nancy et Directeur de l’Ecole de Dessin et de Peinture où il a comme élèves Antoine Vierling, Jules Larcher et Aimé Morot.
Charles Sellier décède le 23 novembre 1882 à son domicile natal de Nancy, après une longue période de maladie. Personnalité lorraine, il a légué une partie de ses œuvres à la Ville de Nancy, peintures visibles au Musée des Beaux-Arts de Nancy et au Musée de l'École de Nancy. Un portrait de sa mère, huile sur toile datée de 1857, est exposé au Musée d'Art et d'Histoire de Toul.
Charles Sellier par Jean-Baptiste Carpeaux
Le monument de Charles Sellier au parc de la Pépinière à Nancy
Femme à la perle (MBA de Nancy)
Portrait d'enfant de profil
Portrait d'homme (collection particulière-document facebook groupe nancyretro)
1856- Charles-Auguste Sellier, Portrait d’Alfred Buquet, maire de Nancy de 1852 à 1869
Palais des Ducs de Lorraine, Musée de Nancy
Portrait d'homme
Portrait de femme
Portrait du sculpteur Joseph Tournois
Portrait de napolitaine
Ruelle en Italie vers 1860
Fusain, pierre noire et craie blanche
Provenance : Ancienne collection Eugène Corbin
"Cette vue d’une ruelle italienne, tracée au fusain et à la craie blanche sur un papier chanvre, a la saveur d’un souvenir évanescent. Le lieu ne semble pas identifiable et de toute évidence n’est pas le sujet premier. L’ombre d’une arche au centre de la composition absorbe tout ce qui l’entoure et l’œil se doit d’insister avant d’entrevoir une figure féminine pourtant baignée de lumière."
Buste de l'architecte Prosper Morey par Charles Sellier dessinateur et Henri Royer graveur
Nancy Artiste 1886
Le monument de Charles Sellier à Nancy-Pépinière par le sculpteur Alfred Finot
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Charles Schneider / Verre français / Charder
(Charder=contraction de Charles Schneider)
(Château-Thierry 1881- Epinay-sur-Seine 1953)
Maître-verrier, élève de Daum
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Du bronze d'art aux pâtes de verre Daum, marquées d'un SC
Charles schneider,
créateur inspiré de la verrerie Art déco
Maître-verrier français de l'Art déco, élève de Jean Daum à Nancy et créateur de la griffe de verrerie d'art Le Verre français, avec son frère Ernest Schneider (1877-1937).
Ernest et Charles Schneider grandissent à Nancy. En 1903, Ernest Schneider est engagé par la direction commerciale de la manufacture Daum frères. Il obtient que son jeune frère Charles, formé à la sculpture à l'école des Beaux-Arts de Nancy puis de Paris propose des projets de vases et de pâtes de verre. Cette collaboration se poursuit jusqu'en 1911.
Ils fondent alors leur propre entreprise, les Verreries Schneider, à Épinay-sur-Seine en 1913.
Avec son ami Henri Wolf, Charles, dès 1913 dessine et expérimente les techniques verrières. La stylisation se substitue petit à petit aux formes désormais convenues de l’école de Nancy.
La première guerre mondiale stoppe évidemment l’élan et il faut attendre l’exposition de 1923 du musée Galliera pour voir le nom de Schneider s’imposer avec des pièces semi-industrielles. Les années 20 voient le travail artistique devenir primordial et le nom du créateur le symboliser: dans notre cas, Charles Schneider devient donc la figure de proue.
Après 1918, les premières pièces à décor émaillé de fleurs et de paysages reprennent les études dessinées avant-guerre ainsi que celles de son ami Gaston Hoffmann. Toutefois Charles Schneider devient vite l’unique créateur des pièces. S’éloignant progressivement de l’Art Nouveau, il développe un genre très personnel, caractérisé par des couleurs vives, puissantes, contrastées et des motifs naturalistes et stylisés, symbolisant parfaitement le style Art déco de l’Entre-deux-guerres.
L'entreprise d'Epinay compte jusqu'à cinq cents employés en 1925 et vend ses créations partout dans le monde.
Pour des raisons économiques, l'entreprise produit sous deux marques, Le Verre Français et la ligne Schneider. Le premier se veut plus accessible, moins prestigieux, avec 17 variations de teintes contre 32 à Schneider. Elle fait sensation avec son décor "papillons" créé vers 1925 représentant des insectes de couleurs rouge et bleu sur un fond nuageux azur. Elle utilise des techniques complexes comme le verre bullé. Certaines productions sont signées « Charder », abréviation de Charles Schneider.
La marque de fabrication Charder / Le Verre français était la plus grande verrerie d'art en Europe dans les années 1920-1930. Une grande majorité de ses créations, très marquées par l'école de Nancy, sont dues à Charles Schneider.
Le Verre français entreprit de 1926 à 1932 des poursuites judiciaires pour plagiat envers la société Verrerie d'Art Degué à Paris, propriété du célèbre artiste verrier et industriel David Guéron. Ce dernier finit par perdre le procès.
Le marché du verre est cependant sérieusement affecté par la Grande Dépression de 1929 et conduira l'entreprise des frères Schneider à la faillite en 1938.
Mais après guerre, Charles Schneider et ses deux enfants retente l’aventure dans la propriété familiale d’Epinay sur Seine. Le père meurt en 1953. En 1957 un incendie ravage les lieux. Les enfants continueront alors dans le Loiret jusqu’en 1983 date à laquelle les verreries Schneider fermeront définitivement.
Le cristal remplace alors le verre et l’absence de couleur succède aux contrastes chatoyants de l’époque précédente. Robert-Henri Schneider est actif jusqu'en 1977.
Passées de mode, les appellations de verreries Art Nouveau ou Art déco suscitent un regain d'intérêt dans les années 60 d'abord pour Daum, Lalique et Émile Gallé, plus dans les années 80 avec Schneider.
L'association particulière et judicieuse des formes, de couleurs nouvelles et diversifiées (jaune, mauve, orange tango) et des décors font des créations de cet artiste des pièces d'exception, aujourd'hui très prisées. Les coupes à bijoux et les coupes à pied noir, font la renommée de la marque. Les poudres de verre coloré fondues entre deux ou plusieurs couches de verre transparent permettaient d'obtenir une variété infinie de motifs colorés.
***
L’entreprise développa deux lignes : Schneider et Charder, Le Verre Français. Forte du succès de ses verreries, la manufacture dut s’agrandir en 1925. Mais frappée par la crise de 1929, l’entreprise familiale fut contrainte de cesser sa production peu après. Ses activités n’auront duré qu’une quinzaine d’années.
La ligne Schneider
Conçue dès 1918 par Charles, la ligne Schneider est composée de trois séries devenues emblématiques : les coupes bijoux s’ouvrant délicatement sur une tige fine, les petits vases bijoux et les grandes coupes à pied noir aux couleurs puissantes.
Trente-deux couleurs furent développées par le chimiste Babille pour cette ligne commerciale.
Charles Schneider, Vase capucines, vers 1928-1930 Charles Schneider, Vase capucines, vers 1928-1930
À la fin des années 1920, les verreries de la ligne Schneider évoluèrent vers des formes plus architecturales au verre plus épais et translucide.
La ligne Charder, Le Verre français
Cette ligne fut signée « Charder » à partir de 1925, issu de la contraction de Charles Schneider. (cf)
Charles Schneider / Verre français "Amarantes"
Circa 1923-26
Lampe champigon en verre double à décor gravé de motifs floraux mauve nuancé sur un fond jaune opaque.
Monture en fer forgé.
Signé "Le Verre Francais" sur le pied.
H : 32,5 cm
Charles Schneider / Verre français-
Lampe de table "étoiles" et vases "Verre français" vers 1920- 1925
Charles Schneider / Verre français "Papillons"
Circa 1924-25
Coupe calice sur piédouche en verre double à décor gravé de papillons en vol orange nuancé bleu sur un fond moucheté de poudres intercalaires bleu nuancé blanc.
Signé "Le Verre Français".
H : 17 cm, D : 12,5 cm
Charles Schneider / Verre français "Campanules",
Vase circa 1922 - 1925
verre incolore avec des poudres orange et jaune, émaillé en marron et violet et gravé de motifs floraux stylisés, avec deux poignées appliquées
gravé 'Le Verre Francais'
hauteur 43 cm
Charles Schneider / Verre français "Perlière",
Vase vers 1925-1927
verre incolore avec des poudres orange et jaune, recouvert de brun et gravé de branches et de baies stylisées
Marque gravée 'Le Verre Francais'
Charles Schneider / Verre français "Poissons"
circa 1925
Important vase tubulaire sur talon plat circulaire en verre double à décor gravé en réserve brillante d'un paysage aquatique orange nuancé vert sur un fond bullé moucheté de poudres intercalaires bleues.
Signé "Le verre Français".
Charles Schneider / Verre français "Nénuphar"
Circa 1928-30
Vase de forme balustre légèrement méplate en verre double à décor dégagé à l'acide de feuilles stylisées bleu sur un fond moucheté de poudres intercalaires bleues nuancées blanches.
Signé "Le verre Français".
H : 31,5 cm 3700 € dé 2020
Charles Schneider / Verre français " Scarabées"
Circa 1921-23
Vase en verre double de forme ovoïde à long col évasé.
Décor de scarabées gravé en réserve de couleur brun nuancé sur un fond de poudres intercalaires orange vif.
Signé "Le Verre Français" et au "berlingot" en pourtour de la base.
H : 40 cm 950 € déc 2020
Charles Schneider / Verre français; Lampe champignon
en verre marmoréen jaune, orange et brun, à décor de frises de chats persants, la monture en fer forgé de l'époque
signée à la pointe Le Verre Français
haut. 38cm, diam. 17cm
Charles Schneider / Verre français "digitales"
Circa 1925-27
Vase en verre double de forme balustre à large col évasé. Décor gravé en réserve brillante de digitales de couleur rouge-oranté et violine sur un fond rose givré à l'acide et jaspé de poudres intercalaires blanches et roses.
Signé "Le Verre Français" sur le pied.
H : 36 cm 900 € déc 2020
Charles Schneider / Verre français
Vase boule
Vase rond en verre mormoréen fleurs stylisées, signé le Verre français
Charles SCHNEIDER dit Charder (1881- 1953) et LE VERRE Français
"Cygnes"
Circa 1924-25
Vase ovoïde à col resserré à deux anses latérales en application à chaud en verre double à décor gravé de cygnes dans un paysage lacustre feuillagé brun sur un fond moucheté de poudres intercalaires jaune-orangées.
Signé "Le Verre Français" et "Charder" dans le décor.
H : 17,5 cm, D : 24,5 cm 2500 € déc 2020
LE VERRE FRANCAIS "Poissons" circa 1925 Important vase tubulaire sur talon plat circulaire en verre double A décor gravé en réserve brillante d'un paysage aquatique orange nuancé vert sur un fond bullé moucheté de poudres intercalaires bleues. Signé "Le verre Français". H : 35,5 cm 9700 € décembre 2020
CHARDER, LE VERRE Français, paire de deux vases bulbaires en verre coloré rouge nuancé, décor de fleurs dégagé à la roue, vers 1920-1930, signés sur le pied, H.44cm
1430€ Dieppe le 25/11/23
Vers 1923.
Vase tronconique sur piédouche en verre marmoréen.
Décor dégagé à l'acide de papillons. A luminesce bleu et orange. Signé.
Vase ovoïde à anses. Décor marmoréen dégagé à l'acide de papillons. A luminence bleu et orange. Signé.
Charles Schneider dit Charder Le Verre Français : Important vase oblong sur piédouche à col évasé en verre multicouche marmoréen dans les tons violet, orange et jaune à décor dégagé à l'acide de daturas. Hauteur : 55 cm. Signé Charder et Le verre Français
Charles Ranc et Charles Schneider.
Lampe de bureau à pied en bronze ciselé et doré figurant un aigle, retenant par le bec une tulipe en verre marmoréen bleu et beige. Le pied signé Ranc et la tulipe Schneider. Vers 1920. Hauteur : 38 cm.
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Raymond Simonin (Nancy 1904- 2001)
Peintre, aquarelliste et graveur nancéien autodidacte.
Après avoir créé et fabriqué, dans ses propres ateliers, des meubles de tendance Art Déco, il se fit connaître, pour la première fois en tant que peintre en 1942 par une exposition personnelle et sa participation au Salon de Tunis où il séjourna quelques temps. Il voyagea beaucoup, tant en France qu’en Grèce, Espagne, Portugal etc..
Il exposa au Salon de Nancy à partir de 1946 et entre 1950 et 1959, au Salon des Artistes Français dont il devint Sociétaire en 1951. En 1952 et 1957, il fut admis au Salon d’Automne. En plus de son œuvre gravé, il a aussi illustré un certain nombre de livres tels Laxou, sa belle histoire d'Albert Thiébaut, un ouvrage de Robert Husson sur le Barrois, et un album Nancy dans la Ville Vieille.
Ses peintures à l'huile et ses aquarelles présentent souvent un intérêt documentaire, notamment les plus anciennes.
cf "Peintres et graveurs lorrains".
L'artiste et un article de presse
Place Stanislas
Place Stanislas
1953 place Stanislas depuis l'Hôtel de Ville
1954 place Stanislas depuis l'Hôtel de Ville, Arc Héré et basses faces
Nancy, la fontaine Neptune
Nancy, fontaine Neptune
Rue Saint-Epvre et hôtel d'Haussonville rue Trouillet
1973, cour de l'hôtel de Chastenoy, 92 Grande Rue
Rue Saint-Michel, cour du four banal
Vision artistique du Nancy du 14/16 ème siècle par Raymond Simonin
Nancy, la rue Saint-Epvre et l'église Saint-Epvre
Nancy, porte de la Craffe
1973- Autre vue de la porte de la Craffe avec vue sur la porte Notre-Dame
Raymond Simonin; 1977- Nancy lors de la bataille de Nancy
Nancy, place de la Carrière, cathédrale et Pavillon Héré à droite
Nancy, palais du Gouvernement et entrée du parc de la Pépinière
Nancy, place d'Alliance
Place Stanislas, le Grand Hôtel; Représentation du site de la bataille de Nancy en 1477
Nancy, l'ancienne église Saint-Epvre et la place de la Carrière (gravure de 1974)
Le village de Laxou
Nancy, la Commanderie, l'étang Saint-Jean, la croix de Bourgogne
Ex-libris de l'herboriste André François alors situé place du Colonel Fabien, coin rue du Cheval Blanc, Nancy
Entrez en joie, sortez en paix / des mortiers d'herboristes
1979, la maison qui fut occupée par l'herboriste François , place du Colonel Fabien. L'enseigne a aujourd'hui disparu.
Vaudémont, village du Saintois
Ex-libris, bois gravé
Maison Dupré-Latour à Valence
Nature morte 1964
Cloitre de Saint-Gengoult à Toul
Raymond SIMONIN . Le Vieux Port de La Rochelle.
Huile sur contreplaqué, signée et datée 1947. 29 x 38 cm.
Raymond Simonin, ruelle de Tunis
Raymond SIMONIN
Bab Souika Tunisie
Huile sur panneau 27x40cm
Signé en bas à droite R. Simonin 600€ (2023)
Dans les marais poitevins
hsp, datée 49, sbd, 46 x 55 cm
invendu à 80 euros le 11/04/2022 Metz 50€ le 23/01/23 Metz
Raymond SIMONIN (1904-2001). "Gitans dans l'oliveraie - Tourettes-sur-Loup (06)". Huile sur toile signée en bas à droite. 97 x 128 cm 230 € le 3/03/24
Gravure de Raymond Simonin à l'occasion d'une vente de cartes de voeux
Saint-Nicolas-de-Port, hst, 80x100
310 euros le 21/02/2022
Oliviers à Tourette sur Loup, hst, 130 x 100 cm.
220€ le 21/02/2022 Metz
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Henri Schluck (Nancy 1920-2007).
Ingénieur à la DDE, sociétaire des Artistes Français, atelier au 1 rue d’Auxonne à Nancy.
Généalogie
Salon d'Automne 1949:" Quatre toiles d'Henri Schluck dont le style si peu appuyé est fort plaisant, mais que ses soleils manquent d'enthousiasme ou, si vous préférez, semblent bouder".
Henri Schluck- la villa "les Pins" à Nancy rue Albin Haller
Deux visions de la porte Desilles, Cours Léopold à Nancy par Henri Schluck
Cours Léopold et Porte Désilles
12 Février 1978, aquarelle, neige à la porte Désilles 40€ Nancy le 03/11/22
Henri SCHLUCK (Nancy 1920-2007).
"Le café de la Meurthe à Tomblaine par un matin d'hiver en 1979".
Le moulin Foulon / usine à turbine dans le fond
Chez Louise dans les années 1950 et établissement Thomassin début 20ème
Boulevard de l'avenir aujourd'hui
Huile sur toile signée. 46 x 55,5 cm. 60€ Nancy le 3/11/22
Henri SCHLUCK L'Allée du jet d'eau à la Pépinière (allée Georges Chepfer) octobre 1987.
Huile sur toile, signée en bas à droite et datée. 48 x 38 cm.
70€ Nancy 7/10/23
Henri SCHLUCK (1920-2007). Paris, Place Saint-André-des-Arts.
Huile sur toile, signée en bas à droite, et datée 1984. 24 x 33 cm.
60€ Nancy le 7/10/23