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Georges de La Tour
Charles Henri Toussaint
Georges Trubert
Léon Tonnelier
Tapisseries de la Cour de Lorraine
Jean-Joseph Thorelle
Claude-Emile Thiéry

Georges de La Tour
(Vic-sur-Seille 1593 - 1652 Lunéville)


Muséographie
Diaporama
Histoire
Georges de La Tour en six chefs-d'oeuvre
Un article de 1953
Georges de la Tour instigateur du cubisme


Saint-Jacques le Majeur par Georges de La Tour 1615

Saint-Jacques le Majeur, oeuvre récemment redécouverte, entre des mains privées pendant des siècles, est aujourd'hui reconnue comme un travail important de Georges de la Tour. Ce dernier est considéré comme le principal artiste du mouvement Caravaggesque français au début du 17ème siècle, son travail reflétant clairement les tendances du premier maître italien, en particulier dans son imitation du clair-obscur dramatique qui définit le style. Son influence sur les autres artistes et ses capacités artistiques sont très appréciées aujourd'hui, en dépit du fait qu'il a été pratiquement oublié dans les trois siècles qui ont suivi sa mort. Ce n'est qu'au cours des 50 dernières années que les historiens de l'art ont commencé à redévelopper un vif intérêt pour La Tour, et la reconstruction de son œuvre a abouti à la découverte de 35 œuvres qui lui sont entièrement attribuées. La réapparition du Saint Jacques le Majeur représente un ajout significatif au corpus de l'œuvre de l'artiste, et permet une meilleure compréhension de l'une de ses réalisations artistiques les plus importantes: la série Albi.

La série Albi (*):
Le tableau actuel fait partie d'une série de treize toiles représentant le Christ bénissant et les douze apôtres, baptisés «série d'Albi» d’après leur emplacement originel dans la cathédrale de cette ville. Au musée Toulouse Lautrec de cette ville, seules deux toiles sont originales (un Saint Jacques le Petit et Saint Jude Thaddée), les autres sont des copies. Comme le Saint-Jacques Le Majeur ici en photo, trois autres originaux ont été redécouverts et sont dans des musées ou dans des collections privées.

Loin de représenter des vénérables disciples du Christ reconnaissables seulement par leurs attributs, La Tour a envisagé les Apôtres comme d'humbles paysans aux lourdes barbes, vêtus de costumes contemporains. Les hommes sont représentés avec une apparence extrêmement réaliste, proche du portrait pur, apparemment figée dans des poses ordinaires. Ils regardent vers le bas ou détournent leurs yeux. Le peintre souligne le visage et les mains, détaillant chaque ride sur le front, révélant des doigts crochus et des ongles sales. Il n'y a pas de décor spécifique, mais des milieux neutres focalisent le spectateur et attirent leur attention sur les apôtres.

Jacques le Majeur respire cette force et cette simplicité de conception. Les vêtements de l'Apôtre expriment un sentiment d'extrême sobriété. De grandes coquilles de pétoncle tenues avec des crochets métalliques à une cape gris-bleu garnissent son habillement et son chapeau. Il porte une chemise violet foncé et le costume entier est attaché avec une ceinture gris-blanc faisant écho à celle qui appartient à Saint Philip à Norfolk. A cet égard, cette composition autographe de La Tour se distingue indéniablement de sa copie au Musée Toulouse-Lautrec d'Albi. Saint Jacques regarde ailleurs avec des yeux plus paisibles, montrant sa confiance à travers une manipulation douce et subtile de la surface, contrairement à sa copie dans laquelle un soupçon d'anxiété est perceptible.

(*) Série de quinze peintures réunissant les douze apôtres "Saint André", "Saint Jacques le Mineur", "Saint Jacques le Majeur", "Saint Jude Thaddée", "Saint Matthias", "Saint Philippe", "Saint Pierre", "Saint Simon", "Saint Thomas", "Saint Matthieu", "Saint Barthélemy", "Saint Jean l'Évangéliste", mais aussi "Christ bénissant", "Saint Jean Baptiste" et "Saint Paul". - Le musée Toulouse-Lautrec d'Albi possède dix tableaux de cet ensemble, dont deux de la main de Georges de La Tour : "Saint Jacques le Mineur" et "Saint Jude Thadée", le reste étant des copies - Le musée du Louvre a acquis "Saint Thomas" en 1988, à la suite d'une souscription nationale.




La découverte du corps de Saint Alexis
Musée de Nancy

Le sujet relate l’histoire de saint Alexis, patricien romain légendaire du Ve siècle.
Pieux et vertueux, le jeune homme décide le jour même de ses noces de quitter sa famille pour se consacrer à une vie de mendicité et d’ascèse en Orient.
De retour à Rome, le saint trouve refuge sous l’escalier de ses parents où il passe dix-sept années sans être reconnu.
Après sa mort, il est identifié grâce au morceau de parchemin racontant son histoire qu’il tient entre ses mains.

Dimension de l'oeuvre
"La découverte du corps de St Alexis" est une huile sur toile du XVIIe siècle de 159 cm de hauteur sur 113 cm de largeur. Elle a été achetée par le musée lorrain auprès de René Leblanc en 1938.




L'extase de Saint-François
vers 1635-1640



École Française vers 1640, Atelier de Georges de La TOUR
Saint-Jacques

132 x 100 CM390000€ le 21/06/23

PROVENANCE Collection privée du Beaujolais depuis les années 1920 et depuis 1967 dans la même famille dans le Jura. Notre tableau est une grande découverte, probablement la plus importante de ces dernières années concernant le corpus de Georges de La Tour : une composition magnifique, ample, inédite, qui élargit et modifie la compréhension que nous avions jusqu’à présent du grand peintre lorrain. Une réelle force plastique, une somptueuse unité colorée dans les tons chauds, une grande émotion dans l’évocation d’un personnage sacré seul, silencieux, en face des Écritures, livrent une image spectaculaire. La comparaison s’impose avec d’autres créations de l’artiste, notamment avec les quatre Madeleine en pied conservées aujourd’hui à la National Gallery de Washington, au Metropolitan Museum de New York, au Los Angeles Country Museum of Art (ill. 1), et au Louvre : une figure assise, presque de profil, méditant devant une nature morte, vue dans la nuit et éclairée par la lumière d’une chandelle. Nous avons affaire ici à un personnage masculin, un homme jeune portant barbe et longs cheveux. Saint-Jacques, bien reconnaissable à sa cape ornée de deux coquilles, tient son grand bâton de pèlerin. Il tourne de la main gauche la page d’un grand livre, éclairée à l’arrière par une bougie totalement cachée, si ce n’est le pied du chandelier qui apparaît. Sa belle lumière chaude irradie l’ensemble de la composition. Il existe chez La Tour un autre exemple de l’utilisation d’une page à travers laquelle la flamme éclaire par transparence : celui de la Madeleine au grand livre, en longueur, d’une collection particulière des États-Unis (ill. 2), où le souffle de la flamme semble soulever, en la ployant, la feuille de papier. Dans notre toile, l’effet est encore plus intrigant puisque bougie et flamme sont entièrement dissimulées. On peut se demander quel est le texte que consulte l’apôtre, en rappelant qu’il n’est pas un des Évangélistes. Cependant, les livres sont des attributs propres aux apôtres. Il faut plus précisément évoquer un ouvrage appelé savamment le Protévangile de Jacques, texte attribué au saint et très diffusé aux XVIe et XVIIe siècles, un récit populaire de l’Enfance du Christ qui défendait et glorifiait la virginité de Marie contre toutes les hérésies. Cette représentation d’un saint Jacques est unique parmi les nocturnes de La Tour et n’est mentionnée dans aucune source publiée à ce jour. On n’en connaît pas d’autre version. La représentation du même saint en buste, avec un grand chapeau, qui fait partie de la série dite des Apôtres d’Albi, de prime jeunesse, est d’esprit et de conception singulièrement différents (collection privée, ill.3). Il est vraisemblable qu’un original, aujourd’hui disparu, a servi de modèle à notre toile, pour lequel on pourrait proposer une datation voisine de celle des Madeleine, vers 1640-1645. La présentation d’ensemble, le parti lumineux rappellent aussi le Saint-Joseph charpentier du Louvre, notamment pour la partie inférieure et on soulignera aussi des ressemblances entre le profil des visages du saint Jacques et celui de Saint Alexis. L’excellent état de conservation d’une matière picturale presque intacte laisse percevoir la beauté d’exécution de plusieurs morceaux : on notera la main, au centre, d’une vraie délicatesse, les tons raffinés (le mantelet de cuir gris, l’aspect argenté, la robe couleur de vieux corail, le rose saumon de la manche au niveau du poignet), la partie basse des mollets et des pieds chaussés de grosses sandales. Pour autant, quelques formes trop cernées, une matière un peu plate par endroits incitent à voir ici la main d’un collaborateur reprenant fidèlement et avec talent une création du maître qui reste à retrouver. Pour d’autres compositions de La Tour, on connaît des reprises d’un niveau de qualité tel qu’elles ont longtemps été données au maître lui-même et que l’on croit aujourd’hui, mais non unanimement, d’excellentes versions d’atelier. Elles permettent d’avoir une juste idée de créations majeures : par exemple, l’Extase de saint François du musée du Mans ou Saint Alexis du Musée lorrain de Nancy (autre version plus dure, à Dublin, National Gallery of Ireland)1. Leur statut dépend de la conception que l’on se fait du fonctionnement de l’atelier de Georges de la Tour et de comment y étaient réalisées les répliques2. La création reste admirable et l’une des plus ambitieuses de tout l’œuvre de La Tour, très complexe dans son art de faire circuler la lumière, le livre devenu comme une lampe éclairant fortement le milieu du corps avec les mains, la cape de cuir et les coquilles, laissant le visage dans une demi-lumière, l’œil s’allumant d’un vif éclat, et plongeant dans une pénombre vivante le reste de la composition, notamment la magnifique partie inférieure avec les gros plis (Tajan)

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Le célèbre tableau "la femme à la puce" au Musée Lorrain de Nancy- 1638




The Fortune Teller . La diseuse de bonne aventure
Oil on canvas, 101.9 x 123.5 cm (40.1 x 48.6 in).
Metropolitan Museum of Art, New York City



Atelier de Georges de La Tour
Saint Jérôme lisant


  CCette toile fut acquise par préemption aux enchères en 1992 à Poitiers par le Musée lorrain
 Signé en bas à gauche La Tour fec[i]t

Atelier de Georges de la Tour




The repentant St. Peter
 Musée de Cleveland


En réduisant les formes à leurs éléments presque essentiels et signifiants, Georges de la Tour a atteint dans ce travail de la maturité, une intensité émotionnelle sans précédent. Les couleurs sont subjuguées à presque un monochrome de brun cannelle allant de teintes transparentes près de la lumière à des tons denses impénétrables dans l'ombre. Le visage  exprimant des émotions non résolues ses mains en prière et le coq qui avait signalé le reniement du Saint au christ. Ses lèvres légèrement ouvertes, ses yeux larmoyants grands ouverts Saint pierre exprime la peur, l'incrédulité et la perplexité plutôt que  la tristesse et l'abandon du repentant. Il s'efforce d'appréhender l'énormité de son péché et ses conséquences. Rarement un artiste n'aura communiqué avec une aussi émouvante simplicité  la solitude d'une âme repentante..

L'une des deux oeuvres datées. Ici signé et daté 1645.



Georges de La Tour, le Tricheur à l'as de carreau

Musée du Louvre, Paris

 vers 1630-1635



La Madeleine à la veilleuse (Le Louvre)

 Sensualité féminine, cheveux longs et détachés, chemise ouverte conscience de sa vanité (crâne, bijoux délaissés sur la table)

et pourquoi dit-on "pleurer comme une madeleine"?

 La référence à la madeleine qui pleure n'est ni une allusion à l'aliment ni à la madeleine de Proust. Dans les Évangiles, Marie de Magdala ou Marie-Madeleine est une ancienne prostituée. En confessant ses péchés au Christ, elle est prise de remords et fond en larmes. Elle lave et sèche ensuite les pieds du Christ avec ses propres cheveux. Cette même femme est en pleurs devant le tombeau vide du Christ, quelques jours plus tard. Et c'est de là que provient l'origine de l'expression, utilisée pour la première fois par Honoré de Balzac dans la Comédie Humaine, plus dans le sens d'«affecter le repentir».





Le nouveau-né

"Le Nouveau-né" a été peint vers 1648; il est  conservé au musée des beaux-arts de Rennes. Cette huile sur toile représente une Nativité : la Vierge Marie tient l'Enfant Jésus emmailloté, en compagnie de sainte Anne qui éclaire la scène à la bougie.




SSaint Joseph charpentier  Le Louvre

JJ

La rixe des musiciens entre 1620 et 1630

Mis en vente en 1972, il est acquis par le J. Paul Getty Museum en 1973




La fillette au brasier
  vers 1646-1648
Maison de ventes Lempertz à Cologne. Vente  le 8 décembre 2020
 4,34M€ avec frais.

 anciennement collection Bischoff depuis 1975 (entrepreneur de Brême)

La fillette au braisier est un chef-d'œuvre tardif de Georges de La Tour, réalisé entre 1646 et 1648. Il fait partie du tout petit corpus de peintures attribué à l'artiste, qui comprend un peu plus de 48 œuvres, et est l'un des rares tableaux signés par l'artiste lui-même. Le grand nombre de publications présentant cette image, ainsi que sa présence dans de nombreuses expositions passées importantes - dont la rétrospective de Paris au Grand Palais en 1997 - témoignent de l'appréciation de la peinture. Cette haute estime a également été mise en évidence par les éloges souvent exubérants de grands experts: La beauté rustique du modèle, la source lumineuse unique, la simplification des formes, tout fascine dans ce petit chef-d'œuvre, écrit, par exemple, Pierre Rosenberg (Rosenberg 2006, op. Cit., P. 372). La fillette au braisier fait partie de la collection Bischoff depuis 45 ans maintenant. C'est donc l'une des rares œuvres de Georges de La Tour entre des mains privées, la dernière nocturne de l'histoire, la dernière œuvre tardive de l'artiste en propriété privée.
L'œuvre échappe en fait à la description; chaque mot semble superflu, car bien qu'il s'agisse d'une pièce de genre, il se caractérise par un silence contemplatif et un extraordinaire sentiment d'intemporalité (mai 1993, op. cit., p. 153). La fille, représentée de profil, baisse les yeux et souffle dans les braises d'un petit brasier à charbon. Les braises sont la seule source de lumière dans l'image; ils illuminent le visage, le cou et la poitrine de la jeune fille d'une lueur chaude et tamisée. Le fond est enveloppé de ténèbres, aucun détail anecdotique, aucun accessoire ne distrait de l'apparence de la figure, qui est complètement immergée dans son activité. Encore et encore, l'apparence de la fille (charme réelle), la subtilité de la lumière picturale (belle unité lumineuse), l'économie du design et l'éclat pictural ainsi mis en valeur, se révèlent, par exemple, dans la reproduction souveraine du braises (une qualité picturale digne du maître; Cuzin 1997, op. cit., p. 262). L'économie dans l'utilisation de moyens picturaux est également attestée par les quelques coups de pinceau avec lesquels la réflexion de la lumière sur la manche est capturée. La subtilité absolue dans laquelle travaille Georges de La Tour la lumière picturale est capturée dans son essence par la main qui tient le bac à charbon, qui est éclairé d'une lueur gossamer, ou le contour de la tête, qui est tiré hors de l'obscurité par le jeu de éclat et ombre.
L'utilisation en vedette d'une source de lumière artificielle et la simplification géométrique de la figure sont caractéristiques du travail tardif de l'artiste. Pierre Rosenberg date le tableau vers 1646, Jean-Pierre Cuzin suggère une date entre 1646 et 1648, et Jacques Thuillier le compte comme l'une des dernières œuvres de l'artiste. (Maison Lempertz))



Les mangeurs de pois" , 17ème siècle, Musée Lorrain, dépôt du Louvre


D'après Georges de la Tour

La vente d'une toile similaire est faite à Drouot le 4 juin 2021 (lot 297)
Entourage de Georges de la Tour, estimée entre 10k€ et 15  k€, elle atteint le triple.

La toile en question toile est la reprise de la composition de Georges de La Tour conservée à la Gemäldegalerie de Berlin (74 x 97 cm), considérée comme la plus ancienne peinture de sa main qui nous soit parvenue. Elle est datée de la première moitié des années 1620, au moment où l’artiste s’installe à Lunéville. La principale et importante variante consiste en la présence, à gauche, d’une nature morte avec un panier, une miche de pain, un couteau et une botte d’oignons, posés sur une table, au lieu du fond nu à Berlin.
Il existe deux autres copies du tableau allemand, beaucoup plus faibles que cette toile, au Musée lorrain à Nancy (Inv. D.77.2.11) et dans la collection Backhaus à Weiterstadt en Allemagne.
L’atelier de La Tour connaissait un grand succès et a réalisé des répliques de la plupart des ses créations importantes. Soutenu par le mécénat du duc Henri II, l’artiste engageait un apprenti pour quatre ans, avec un bon salaire, dès août 1620, et un second en juin 1626.
À une époque où la conservation des aliments était bien plus difficile qu’aujourd’hui, les légumes secs constituaient une grande partie de l’alimentation de l’hiver. La Tour reprend un sujet traité antérieurement par les Campi, par Annibal Carrache - le Mangeur de fèves, Rome, galerie Colonna, Georges Lallemant - Georges prompt à la soupe, Varsovie, Musée national. Mais son image abolit tout aspect trivial ou grotesque, et se concentre sur l’humanité des deux figures, probablement deux mendiants à la porte d’un hospice ou d’un couvent, où il leur a été fait l’aumône de ces deux bols de pois.



Le fumeur 1646

70,8 x 60,15


Tokyo Art Museum


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Charles Henri Toussaint (1849-1911)

Détail de l'affiche « Nancy » de Charles Henri Toussaint (1849-1911), peintre, illustrateur et graveur. Pour les Chemins de Fer de l’Est. 1907. Atelier H. Toussaint 7 Av de la Grande Armée Paris / Editeur F.Champenois / Paris





L'affiche en détail (en haut) et en entier (en bas)
480 euros le 10/02/2022



même affiche, autres couleurs


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Georges Trubert




 Georges Trubert peintre et imagier, est considéré comme l'un des plus importants enlumineurs français de la fin du XVe siècle. Ces Heures sont l'un des ouvrages enluminés par Trubert pendant sa période lorraine au service de René II de Lorraine entre 1492 et 1494.
 Il y a 17 miniatures dans ces Heures, 14 peintes par Georges Trubert et trois peintes par un autre artiste parisien, Le Maître de Martainville.
 Peintre actif entre 1467 et 1499 en Anjou, en Provence (au service de René d'Anjou) puis en Lorraine (au service de René II de Lorraine). Georges Trubert meurt en 1508.
 Vente le 16 juin 2018 à Drouot estimation 200-300 k€
Opérateur de vente Aristophil



LIVRE D'HEURES (À L'USAGE DE PARIS)
 En latin et en français, manuscrit enluminé sur parchemin
 vers 1493

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Léon Tonnelier, poète lorrain



Léon Tonnelier par Jean Scherbeck
Document Jean-Pierre Puton

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin



 Eau-forte "A l'ombre du vieux chêne par Victor-Emile Prouvé"

Le Saule, à « Madame la Supérieure de Saint-Julien, à la Très Chère Sœur Arsène ».

Le Saule. Poème de Léon Tonnelier

Les derniers vers du poète Léon Tonnelier (page 11)

Tout un long soir du bel été,
 Je me suis assis solitaire
 à l'ombre d'un saule argenté
 dont le feuillage effleure terre.

 Il pleure en ses rameaux flottants,
 légère et longue chevelure que peigne
— au moins depuis cent ans —
la brise au gré de son allure.

 Ce grand pleureur fut autrefois
 l'arbre émouvant d'un cimetière :
 il a grandi parmi des croix,
 dans le silence et la prière.

 N'a-t-il pas, ce bel éploré
 plus gémissant que les colombes,
 N'a-t-il pas longuement pleuré
 en sa jeunesse sur des tombes?

 N'a-t-il pas surpris, violets,
 l'été par des minuits sans lune,
 de sabbatiques feux follets
 Surgis de la fosse commune?

 L'enclos des morts désaffecté
 a su lui demeurer propice :
 Ce saule à lui seul est resté
 un coin de parc près d'un hospice.

 Ce coin de parc est monacal.
 L'hospice est presque un sanctuaire,
 On s'attend même à voir Pascal
 Sous ce vieil arbre centenaire.

 Ce reposoir providentiel,
 bouquet d'oiseaux et de feuillage
 est digne au moins qu'un arc-en-ciel
 l'enrubanne après chaque orage.

 Comme au long soir du bel été,
 je reviens m'asseoir solitaire
 à l'ombre du saule argenté
 dont le feuillage effleure terre.

 Je cède à l'émoi singulier
 de frissonner avec la feuille,
 Car Saint-Julien l'Hospitalier
 en ce refuge heureux m'accueille.



 Autre vision d'artiste: le saule par Michel-Auguste Colle Baccarat 1904

(Michel-Auguste Colle  Baccarat 1872-  Batz-sur-Mer 1949, peintre lorrain)



La tarte, poème de Léon Tonnelier (la tarte aux mirabelles)

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Jean-Joseph Thorelle (1806 Hennecourt -1889 Nancy)

Jean-Joseph Thorelle
, né le 11 mai 1806 à Hennecourt (Vosges) et mort le 10 mai 1889 à Nancy1, est un peintre et graveur français, auteur de tableaux de genre et de fins dessins à la plume.

Jean-Joseph Thorelle a été professeur de dessin au collège de La Malgrange à Jarville.
Il habitait 20 rue des Dominicains à Nancy

Ce que dit Christian Pfister de Jean-Joseph Thorelle (Limedia):

J.-J. Thorelle était né à Hennecourt, au canton de Dompaire (Vosges) ; mais
il passa toute son existence à Nancy, où il dut lutter péniblement pour gagner
sa vie. Guerrier, Guerrier de Dumast le remarqua et lui communiqua son ardeur pour la
petite patrie lorraine. Thorelle n'eut dès lors qu'une ambition : retracer par le
crayon ou par le pinceau les vieux monuments du sol lorrain, faire revivre les
grandes scènes de l'histoire nationale. En même temps qu'il peignit la rentrée
de René II dans Nancy après la bataille du 5 janvier 1477, il publia vers 1840
son Album nancéen ou collection des portes, places et principaux monuments de
Nancy . Ces dessins très exacts, très précis, furent lithographiés dans la maison
Dupuy et Cie,de Metz. Ils donnent la physionomie très exacte de nos monuments.
Là, nous voyons le vieux Saint-Èvre avec sa tour massive, sa place tout encom-
brée parle marché de fruits et de légumes, au dessus de laquelle se dresse une
 laide statue de René II, œuvre de Lépy. Outre cet album, Thorelle a dessiné une
série de planches isolées sur Nancy. Aucun ouvrage, aucun article ne paraissait
sur notre ville, auquel il n'ait collaboré par son crayon. Pour l'ouvrage de
Dumast, il réédite la grande vue de Nancy d'Israël Silveslre; puis, on trouve
sa signature au bas de la belle planche, représentant-dans les Mémoires de la
Société d'archéologie lorraine  la maison des Adam, dans la rue des Domini-
cains. Mais de plus en plus Thorelle, découragé, s'enfermait dans la solitude
de son atelier, où, afin de vivre, il peignait des tableaux d'église ou dessinait
des cartons pour les peintres verriers ; et quand, âgé de 83 ans, il mourut le 10
maÍ 1889, à peine signala-t-on à Nancy la disparition de l'homme qui, pour sa
part et à sa manière, fut un historien de la cité .



Le roi Stanislas dans une loge du théâtre
Dessin à l'aquarelle, réhaussée de gouache
Bibliothèque de Nancy



Maison qui fut construite en 1718 et habitée par le sculpteur Adam, rue J.J. Rousseau (des dominicains) à Nancy 1851/1874

Christophe, Louis (1816-1874). Lithographe
Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur




Portail du Palais ducal de Nancy

Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur
Digout, Louis (1809-18..). Imprimeur
1800/1900



Statue de Stanislas

Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur
Paullet. Imprimeur
1832



Institution Joseph Piroux des sourds-muets de Nancy

Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur
Christophe, Louis (1816-1874). Lithographe
1827-1874



Palais ducal de Nancy, vers 1610, sous Henri II, fils de Charles III

Digout, Louis (1809-18..). Lithographe
Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur
Deruet, Claude (1588?-1660). Graveur
Bibliothèque de Nancy



Portail de l'ancien Palais ducal restauré en 1849 et 1850

Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889). Dessinateur
Thiéry-Solet, Jean-Baptiste (1803-1889). Ancien possesseur
1850/1900

Lithographie sur chine-collé
Bibliothèques de Nancy



Place Saint-Epvre, Nancy

Par Thorelle, Jean-Joseph (1806-1889) - collections Bibliothèque-médiathèque de Nancy



La Croix Gagnée, Nancy

Thorelle, Jean-Joseph  Lithographe
Vaultrin. Peintre
Paullet. Imprimeur
1830-1889

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Claude Emile Thiéry (Nancy 1828-Maxéville 1895)

Peintre et dessinateur.

On le connait en particulier pour ses gravures représentant des maisons de la Ville-Vieille de Nancy. Il dirige l’Ecole de dessin de Nancy et est conservateur du musée de la ville.  Il enseigne pendant une période de sa vie  le dessin et la peinture au lycée de Colmar avant d'être nommé professeur de dessin à l'Ecole Industrielle de Mulhouse.
On le retrouve en 1889 à Maxéville dans la propriété de famille. Son activité comme  graveur d’ex-libris est bien connue. Il laisse au Musée de Nancy un certain nombre de dessins parmi lesquels des caricatures de nancéiens connus de la période 1848-1870, des cuivres de portraits, de Nancy ou de paysages. Il eut Aimé Morot comme élève.


Son père Jean-Baptiste Thiéry (Nancy 1803-1889) entrepreneur de bâtiment a consacré sa vie aux livres et objets d’art lorrains, livres légués à la ville de Nancy. Propriétaire d’une très vaste propriété sise Grande Rue à Maxéville, il avait formulé le vœu que soit légué, après sa mort, son patrimoine à une œuvre de charité.
Claude-Emile son fils lègue la propriété de Maxéville ainsi que 125kF-or pour la réalisation d’une maison de charité destinée aux enfants soignés à la maison départementale de de secours rue des Quatre-Eglises à Nancy. Claude Emile Thiéry décède le 3 janvier 1895. Le Département de Meurthe-et-Moselle décide en août de la même année la construction de l’asile qui portera le nom de son père de “Jean- Baptiste Thiéry”. En 1900, cinq religieuses de la Congrégation des Sœurs de Saint-Charles prirent possession des bâtiments, avec 54 enfants, donnant naissance à "l’Association    Jean-Baptiste Thiéry"





29 Grande-rue (1862)



Porte de l'hôtel 2 rue Saint-Pierre en Ville- Vieille 1863




92 Grande-rue 1863



Maison du 7 place Saint-Epvre (1862)



Porte de l'ancienne maison du Conseil de Ville 1862
rue du Maure-qui-Trompe



Maison au Boulet 83 Grande-Rue 1861



Maison au pilier, 8 place Saint-Epvre 1861






Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

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