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Albert Horel
Jacques Hallez

Henri Husson
Léon Husson
Charles André Harpin ou Haerpin
Auguste Houillon / cristalleries de Nancy
Camille Hilaire
Louis Hestaux
Georges Habermacher
Emile Hinzelin
Edouard Henry-Baudot
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Albert Horel (1876 (Eure) - 1964 (Paris)

Peintre paysagiste et orientaliste (Maroc,…). Marié à Nancy, longtemps présent en Lorraine, habitant Laître-sous-Amance avant- guerre, il fut l’élève de Victor Prouvé et d’Emile Friant.  Mécène: Eugène Corbin.

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin




« Place Stanislas en hiver » (1910) par Albert Horel



  La Place d'Alliance de Nancy sous la neige

MBA Nancy 1909



1908 Foire à Nancy



Place Stanislas 1913



Reconstruction de l'opéra de Nancy (photo)
- 1909



Les roches Metz Musée de la Cour d'Or



Cathédrale de Toul



Albert Horel, Voitures stationnées devant la cathédrale de Chartres

Huile sur toile signée en bas à gauche et datée 1929.
 136x93 cm 100€ Chartres le 20/01/2023



Horel, Eugène Albert (1876 Aubevoye - 1964 Nancy),
"Jour d'été près de Metz", huile sur toile, signée et datée en bas à droite A. Horel Metz 1920, 42 x 34 cm



Albert Horel . "Rue de village". Signé en bas à gauche, dédicacé, huile sur toile. Dimensions: 59 x 70 cm 110€ Nancy le 8/01/23



HOREL Albert (1876-1964). Poules et cour de ferme.
 Huile sur toile, signée en bas à gauche. 46 x 38 cm
150€ le 17/06/23



Vue sur Notre-Dame de Paris

Huile sur toile signée. 64x55.5 cm; 130 euros le 7/05/2022



Albert HOREL (1876-1964)

"Vue sur Notre-Dame de Paris"

Huile sur toile signée en bas à gauche, datée 1914 65x81cm 250€ Senlis 20/09/23



Saint-Nicolas de Port



"la sortie des communiantes" 1910
Saint-Nicolas-de-Port



Les Foins, hsp, sbd, et datée 1920. 24 x 32 cm.




Déambulatoire




Notre-Dame de Paris



Le portail Saint Maclou, Cathédrale de Rouen. Huile sur toile, signée en bas à droite.  H. 80cm L. 64cm - 60 euros le 8/04/2022




Albert HOREL (1876-1954), "Vue de la Conciergerie à Paris",
Huile sur toile Signée en bas à gauche.

145€ Corbas le 7/02/24



Le parc Sainte-Marie en 1930




Vue de Liverdun




Le moulin à eau



Horel Albert , Vue générale de Kaysersberg (Alsace),
1929, hst, sbg datée et située, 46 x 55 cm 70€ Metz le 23/01/23



La baignade



Vue présumée du pont de Boujeloud, Fes
Huile sur panneau



Scène de marché oriental



HOREL Albert
Cimetière juif au Maroc
huile sur toile signature bas à droite 55x46cm
400€ Paris 29/06/23



 Albert Horel , Puits dans un jardin marocain (Fes ?), hst, sbg, 61 x 50 cm



Albert HOREL
La porte de la médersa.
Huile sur toile signée en bas à gauche. 40.5x33cm
100€ à Saint-Germain en Laye le 15/04/23



Albert HOREL-  Entrée de Bab Boujloud à Fès. Huile sur toile, signée en bas à droite, titrée au revers. H_54 cm L_65,1 cm 125€ Nancy le 11/06/23



Marocaines sur la plage

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Henri Husson (Grand/Vosges 1852- Vétheuil 1914)

74 rue Ernest Albert Laxou

Par Henri Husson , serrurier, métallier, vase « abeille et capucines » en dinanderie (*) de cuivre montée au marteau avec décor en incrustations et applications d’argent  Fondeur-éditeur Hébrard (**).

 Henri Husson a retenu du Japon la leçon naturaliste et l’incitation à colorer, oxyder et patiner les métaux. En 1909, le fondeur et éditeur Hébrard lui consacre une exposition particulière dans sa galerie de la rue Royale, qui obtient un grand succès et lui permet de débuter une carrière indépendante d’orfèvre et de ciseleur.

 (*) Dinandier : artisan d'art, le dinandier fabrique des objets utilitaires et décoratifs par martelage à partir d'une feuille de cuivre, d'étain ou de fer-blanc.

 (**) La fonderie Hébrard fut créée par le fondeur d'art Adrien-Aurélien Hébrard (1865-1937).

Deux artistes lorrains:  Henri Husson - Jean Serrière ( le Pays lorrain janv. 1932)




Vase en cuivre et incrustations d'argent




vers 1900, lampe de table au scarabée / cuivre avec projection d’argent



Henri HUSSON (1852-1914) et Adrien HEBRARD (1865-1937) : Vase en argent enrichi d'applications en argent coulé à fond plat à délicat décor de sauterelle et feuilles de vigne. Signature gravée "H. Husson" sous la base et son monogramme dans un poinçon néogothique. Cachet d'Adrien Hébrard, Paris. Hauteur : 23cm - Poids brut : 737 g.
Vente: 5000 euros en nov 2021



Coupe en dinanderie de cuivre à décor naturaliste argenté de feuilles de lierre.

Signée H Husson au dos et cachet du monogramme sur le devant

Diamètre : 19 cm




Paire d’importants candélabres à cinq lumières en cuivre et applications d’argent, reposant sur une large base à décor, pour l’un d’une phalène symbolisant la nuit, pour l’autre d’un scarabée symbolisant le jour. Fut entouré de feuilles et de baies de lierre, qui se divise en cinq rameaux terminés par des fleurs porte-lumière. Signés sous la base. Hauteurs : 67  et 62 cm



Henri HUSSON (ATTRIBUÉ À) « Raie aux coquillages » Rare et importante coupe décorative. Épreuve en bronze à patine brun nuancé ; le fond évoquant le sable nuancé vert antique, l'étoile de mer patinée rouge. Non signée. L.: 48,5 cm, l.: 38 cm. Provenance: Importante collection bordelaise autour de l'Art Nouveau. Exposition et oeuvre en rapport : 1900 - Grand Palais, Paris, du 14 mars au 26 juin 2000. Une raie d'Henri Husson, très proche de ce modèle mais plus petite et aux incrustations de parties en or, fut présentée lors de cette manifestation sous le numéro 312 du catalogue et reproduite à la page 286 de cette publication. 6200€ le 25/02/2023



Henri HUSSON (1852 - 1914)

Chocolatière en argent à décor en léger relief d'algues.
Couvercle abattant orné d'un poisson fantastique.
Poinçons et sous la base signature "H.Husson" e
H : 28 cm
Poids brut : 936 g 3200€ Paris le 30/11/23

Théière en argent à décor en léger relief d'algues.
Couvercle abattant orné d'un bernard l'hermite et bec verseur par une tête d'animal fantastique.
Poinçons et sous la base signature "H.Husson".
H : 23 cm
Poids brut : 922 g  800€ Paris le 30/11/23

Plateau en argent de forme ovale à décor en léger relief d'algues et de crabes.
Poinçons et sous la base signature "H.Husson" et cachet "A.Hebrard Paris".
8 x 70 x 52 cm
Poids brut :  2760 g environ

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Léon Husson (1898, Circourt sur Mouzon/Vosges- 1983, Laxou)

74 rue Ernest Albert Laxou

Peintre, graveur et illustrateur publicitaire

Un fonds Léon Husson aux Archives départementales de Nancy

Revue L'étendard

Acte de naissance

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin






Léon Husson dans son atelier de la rue Ernest Albert à Laxou

Originaire de Circourt-sur- Mouzon, il fut mobilisé de 1917 à 1920. Il multiplia les croquis dessinés sur place, croquis collectionnés par le Mémorial de Verdun. Remobilisé en 1939 comme infirmier à Saint-Dié, Il prend pour sujet les blessés, les infirmières, puis la Libération. Après 1945, il ouvre sa propre entreprise de publicité et travaille pour les bières, les vins, les chocolats, les camemberts, les stations thermales... Il laisse, en 1983, 6 000 œuvres.

 A consulter :
 le livre de M. Cornilleau : Léon Husson, peintre de la Lorraine (Éd. Pierron).


En 1923, Léon Husson entre chez Art et Publicité dirigé par Victor Idoux (1888-1945) et l'on connait ses illustrations d’étiquettes de fromages, mais aussi des dépliants publicitaires, des ex-libris ainsi que des affiches notamment pour la bière de Maxéville où des affiches touristiques pour les villes lorraines. A la mort de Idoux, Léon Husson  continue son travail d'illustrateur publicitaire, illustrateur de journaux, de revues,... il illustre par exemple « En passant par la Lorraine » de Maurice Garçot. en 1946. Il représente aussi  Laxou ainsi que des paysages lorrains. Léon Husson a consacré une partie de son œuvre aux grands personnages lorrains et à la vie quotidienne en Lorraine.
Le musée des Invalides, spécialisé dans l'illustration des deux guerres, a de lui quatre œuvres : L'attaque à la grenade (1945), Les prisonniers de la bataille de Metz (1944) qui fut exposé au Salon des Armées en 1951, un lavis de 1940 représentant l'exode et une gouache de la même date réalisée dans un camp de prisonniers.



En route pour le front, février 1940,
 encre et aquarelle sur papier bistre




 Sous le feu
 encre sur papier bistre




 Léon HUSSON,huile sur panneau, "maternité au cirque"
TITRE AU DOS - 63x80 cm  300€ Nancy 24/11/23




Nancy 1944 par Léon Husson

Pont du canal rue Charles Dussaulx, détruit par les Allemands le 14 Septembre 1944
(cf)



Arnaville, la grande moisson



Léon Husson-  Viterne, deux cavaliers



Léon HUSSON.
Vue d'église sous la neige. Huile sur panneau signée en bas à gauche. 62,5 x 81 cm.




Léon HUSSON  Circourt-sur-Mouzon. Le bas de la Grande Rue.
Huile sur carton, signée et datée 1931. 50,5 x 39,5 cm.

invendu le 19/11/22



Charette dételée par Léon Husson




Léon Husson - Rue de Laxou à la limite Nancy/ Laxou 1943
Le Sacré Coeur et le mur du domaine des Soeurs de Saint-Charles
410€ Nancy le 28/04/23



Nature morte, huile sur panneau 14.5x12 cm
Etude de femme, 124x17cm 1933
Ferme, gouache 13x8cm 50€ Nancy 28/04/23



La porte bleue, gouache 34x24 cm 50€ Nancy 28/04/23
Pêcheur au filet, gouache, 9x13cm 50€ Nancy 28/04/23



Erquy,le port, gouache 25x32 cm 80€ Nancy 28/04/23
Concarneau, 1963, gouache, 25x33 60 Nancy 28/04/23



Le petit bourg, huile sur panneau 28x22 cm



Le Pont, gouache, 23x18 cm
La véranda multicolore, gouache, 33x23cm 130€ Nancy 28/04/23



Dahouet, gouache, 25x30 cm 100€ Nancy 28/04/23

Port de Bretagne, gouache 25x30 cm 120€ Nancy 28/04/23



Ploumanach, gouache été 56, 31x40cm 150€ Nancy 28/04/23
Couverture du catalogue du Salon des Artistes Lorrains 1998



Arnaville, aquarelle






Rue du Chemin Blanc à Laxou

Les maisons représentées sont reconnaissables en 2022 vers le 158 rue du Petit Arbois; elles sont situées sur le plan ci-dessus de 1934. La rue portait le nom de rue du Chemin Blanc, par exemple sur un plan de 1931. 290€ le 19/05/22 Nancy



Château de Lunéville.

Aquarelle, signée et située en bas à droite. 24 x 31 cm
160 euros le 11/12/2021



Bords de Moselle
(cf)



Fleurs



Place Carnot, Nancy



Rue Saint-Epvre



Place Stanislas
1947





Léon Husson, bicentenaire de la place Stanislas 1955




Léon Husson- "Remiremont la Coquette" affiche 1930




Affiche de Léon Husson- Maison Poussier "tout pour la musique" -1922



Le Rupt-de-Mad



Repos
 lavis




Retour des champs



Viterne, les deux cavaliers



Fléville- devant-Nancy (salle des ventes AnticThermal de Nancy)



Saint Nicolas et le Père Fouettard rue Mercière à Saint-Nicolas-de-Port.
Gravure de Léon Husson  Léon Husson était entré en 1923 au service de l’imprimerie de Victor Idoux à Saint-Nicolas-de-Port comme dessinateur publicitaire. Il travaillera pour Victor Idoux jusqu’à la mort de celui-ci en 1945.



Sur la ligne Maginot / sur le front



"Vieille maison à Velle'" ( Velle- sur- Moselle)



L. HUSSON

Pont Neuf à Paris.

Huile sur toile signée en bas à droite. 46x55cm 130€ Tours le 26/04/23

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Charles-André Harpin

Graveur nancéien

Fils d’un marchand, Harpin nait en 1766 dans la maison familiale située au n° 68 Grande-Rue à Nancy. On ne connait des gravures de lui qu'entre les années 1783 et 1796.Il aurait disparu suite à de nombreuses affaires judiciaires et non à cause de la Révolution comme on l'indique souvent. A partir de 1792 en effet, il met son talent au service d'un réseau de "faux", il ne grave plus d’œuvres d'art mais des faux certificats, des faux papiers, de la fausse monnaie, il est cité dans de nombreuses affaires judiciaires durant les année 1792-1793 et s'en sort toujours assez bien (car c'est un "enfant du pays" et un ami d'un des juges). Apparemment il était plus doué pour l'art que pour la contrefaçon.En nivôse an II (1794) on trouve encore des assignats gravés de sa patte, des commerçants se plaignent, il apparaît comme un ultra-récidiviste et c'est à partir de là qu'il se fait discret jusqu'à ce que l'on perde totalement sa trace

 (Majorité des informations textes et illustrations de cette page fournis par Clément Daynac)- Documents bibliothèque municipale de Nancy et Palais des Ducs de Lorraine- Musée  Lorrain


Ses 13 gravures connues sont exclusivement consacrées  à l'illustration de la capitale des Ducs de Lorraine

On pourra lire Harpin par Beaupré avec en particulier la liste de toutes ses oeuvres page 10, ou bien encore "le Pays Lorrain" de Janv. 1937 par Paul Chenut

Ce que dit Christian Pfister des des oeuvres de Harpin:

Hœrpin ou Harpin (il orthographie son nom des deux façons) est un Nan-
céien qui, entre les années 1783 et 1796, a reproduit nos principaux édifices en
de petites gravures à l'eau-forte, où il a cherché à imiter la manière de Callot.
Il nous reste de lui douze planches sur Nancy et dont quelques-unes contiennent
toute une série de monuments.

Nous allons les énumérer dans l'ordre

topographique :
1- Place royale de Nancy, 1789. Sur la place se déroule une
procession qui est sur le point de s'arrêter près d'un reposoir, à l'entrée de la
rue Stanislas. Un autre reposoir ferme, en face, la rue Sainte-Catherine. Aux
fenêtres et aux balcons se tiennent de nombreux spectateurs. Une fumée assez
épaisse s'échappe des divers toits. Derrière l'hôtel de ville apparaissent les
tours de la cathédrale. Toute la scène est éclairée par un soleil radieux. Bientôt
cette place que parcourt le cortège religieux sent le théâtre des scènes révolutionnaires.

2-  Les rues et perspectives de la place principale de Nancy. Nancy, 1796.
Au centre la place est représentée et Hœrpin a visiblement imité sa planche de
1789. Il a même laissé debout, au milieu, la statue de Louis XV qui était brisée
depuis 1792. Des compartiments qui entourent le motif central montrent divers
aspects de la place, l'Arc de Triomphe, la façade de la cathédrale, etc.

3- La Carrière de Nancy ou la revue. Estampe datée du 16 juillet 1784. La vue est
prise du palais du gouvernement ; la place, animée par une revue de cavalerie,
se termine par l'Arc de Triomphe.

 4- Carrière de Nancy, Ici encore une revue de cavalerie. Mais cette fois la place se termine par le palais du gouver-
nement. Au bas de cette planche on trouve souvent une vue perspective de
Nancy, prise de la rive droite de la Meurthe, au pont d'Essey.

5- La même place, sur laquelle défile une mascarade. La vue est prise du palais du gouvernement : au premier plan marche le cortège ; quelques masques, à pied ou à cheval prennent des poses grotesques. Sur un char ou voit un étendard avec
ces mots : Vive Mgr. Mardi Gras.

6- Arcs de triomphe et Portes de Nancy.
Au milieu la porte Stainville (Désilles); tout autour.et dans le haut l'Arc de Triomphe
et les huit autres portes de la ville; dans le bas "la porte de la chapelle ducale, la
place de la Carrière; la porte du vieux palais des ducs

7- Dévouement de M. Désilles à la porte Stainville. Nancy 1790. Cette gravure, très médiocre, a le mérite
de nous montrer l'aspect de la porte avant la destruction des deux corps de garde.

8- Quartier royal ou caserne d'infanterie de Nancy. 1783. On y voit lestrois
bâtiments formant, le quartier, la porte Sainte-Catherine et au fond les coteaux
de Malzéville.

 9- Logements militaires de Nancy. 1790. La planche est divisée
en cinq compartiments. Au milieu le quartier royal, c'est-à-dire la caserne
Sainte-Catherine ; dans la cour, on passe une revue. Plus bas, la même
caserne, vue par derrière, des bords de la Meurthe. En haut, le quartier Saint--
Jean, le pavillon de MM. les officiers, le quartier neuf (sur l'emplacement a,
été construit en 1872 la caserne de gendarmerie).

10- Quartier royal ou caserne
d'infanterie de Nancy. 1792. Deux compartiments, en haut la caserne Sainte-.
Catherine ; en bas, un combat sur la place de la Carrière.

11- Civitatis Nanceianœ monumenta sacra. La planche est divisée en 13 compartiments ;
au centre la cathédrale ; sur les bords se succèdent Saint:-Léopold, Saint-
Sébastien, Saint-Joseph, Saint-Roch, le Saint-Sacrement (rue Saint-Dizier),
les Petites Carmélites, la Rotonde (chapelle ducale), Séminaire et Mission,
Bonsecours, la Visitation, les Grandes Carmélites, hospice Saint-Stanislas

12- En douze compartiments l'on voit les principaux monuments de Nancy; ces
compartiments encadrent l'almanach de Nancy de 1792.





Avec la Place royale de Nancy datée de 1789 apparaît une pièce maîtresse de l'œuvre de Harpin. (gravure ci-dessus et agrandissements ci-dessous).

 La vue de la place est prise en direction de l'hôtel de ville avec la statue de Louis XV au milieu, au fond les tours de la cathédrale, et derrière l'hôtel de la préfecture actuelle, la mince flèche de la chapelle de la Congrégation Notre-Dame. Par un artifice de perspective Harpin redresse les fontaines de Neptune et d'Amphitrite qui apparaissent ainsi dans l'alignement des grands pavillons. Sur la place se déroule une procession qui passe devant un reposoir placé à l'entrée de la rue Sainte-Catherine, et qui va en atteindre un autre à l'entrée de la rue Stanislas. Une statue de la Vierge portée par des jeunes filles, les thuriféraires maniant l'encensoir, le Saint-Sacrement sous le dais, des abbés crossés, des abbesses et des dignitaires ecclésiastiques se faisant porter la queue, les troupes faisant la haie et présentant les armes, les spectateurs nombreux assistant dévotement à la cérémonie, rien n'y manque. Les détails vivants et pittoresques sont tracés d'une pointe fine et spirituelle. Le dessin des petits personnages a de la fermeté et de l'élégance. Parmi eux : une marchande de légumes, une femme montée sur une chaise pour mieux voir, des enfants sur les épaules des spectateurs et jusqu'à une mère donnant des soins intimes à son enfant. Ce sont là des groupes amusants, et c'est dans cette pièce que l'on voit le mieux apparaître l'influence de Callot.
  Harpin est en possession de tous ses moyens; sa place royale inondée de lumière et très brillante est jugée très supérieure à celle de Collin (voir gravure de D. Collin, plus bas)

La place royale en 1789/1790
Fête civique révolutionnaire
Représentation de l'artiste polyvalent Harpin

On remarque, en haut au centre, un médaillon avec une représentation de Stanislas, en Lorraine on considérait alors que Stanislas était un précurseur de la Révolution française puisqu'il avait lutté contre les distinctions de classe à sa cour (c'était en fait une tradition ducale antérieure à lui), qu'il nommait ses sujets "citoyens", comme la Convention nationale le préconisera à partir de 1792 ou encore qu'il avait inventé une forme de "sécurité sociale" avant l'heure (les médecins formés à l'institut de médecine étaient tenus d'aller prodiguer leurs soins gratuitement dans les campagnes du duché pendant un certain temps avant d'exercer à leurs comptes, c'est en fait Léopold qui avait lancé cette pratique )

La place royale est rebaptisée "du Peuple" en 1792.
A l'époque l'hôtel de ville s’appelait "la Maison Commune" et était ouverte à tous les citoyens et citoyennes. (Clément Daynac)

















Documents Yves-Dominique Chassagne NancyRetro

En comparaison ci-dessous, la Place Royale par Dominique Collin
 (1725-1781)



Vue méridionale de la Place Royale de Nancy par Dominique Collin, 1757-1760



Cette planche de 1790 (Les Arcs de triomphe et portes de Nancy par Harpin) est séparée en treize compartiments contenant en haut : la porte Saint-Stanislas, la porte Royale, la porte Sainte-Catherine; au milieu dans le grand compartiment : la porte Stainville, aujourd'hui Désilles; à gauche les portes Saint-Nicolas, extérieur, Saint-Georges, Saint-Nicolas, intérieur; à droite : les portes Notre-Dame, extérieur, Saint-Jean et de la Craffe; en bas : la porte de la Chapelle ronde, encore une fois la place de la Carrière avec au fond l'arc-de-triomphe, et la porte du palais ducal. Cette manière de grouper plusieurs sujets sur une même planche dut satisfaire Harpin, car par la suite il cultiva particulièrement cette veine. La planche de 108 millimètres de hauteur sur 161 de largeur est traitée finement et avec aisance. Il en existe trois états conservés au Musée lorrain et ayant appartenu à Beaupré : l'un avant la lettre et avec le compartiment du haut à droite vide, c'est certainement une épreuve d'essai, le second avec tous les compartiments remplis, mais encore avant la lettre, le dernier avec la lettre.



Arcs de triomphe et portes de Nancy 1785-1795 (autre)

Gravure à l'eau-forte sur papier ; 108 x 160 mm
BM Nancy



 Logemens militaires de Nancy 1790

Gravure à l'eau-forte sur papier vergé ; 109 x 164 mm
BM Nancy




Les vues et perspectives de la place principale de Nancy 1796

Gravure à l'eau-forte sur papier vergé ; 132 x 186 mm
BM Nancy



Civitatis nanceianae Monumenta Sacra 1790

Quelques édifices religieux ou de charité, plus ou moins connus, gravés vers 1792.
Détails d'une gravure de Harpin, peintre, sculpteur et faux-monnayeur nancéien de la fin du XVIIIe siècle. (Bibliothèque municipale de Nancy  [ P_FG_ES_00038 ] )

1) Eglise de l'abbaye St Léopold (emplacement Cyfflé)
2) église St Joseph. Aujourd'hui Temple protestant, place St Jean.
3) Le couvent des "Petites Carmélites".
4) église St Sébastien
5) Hospice St Stanislas
6) Missions royales
7) église Saint Roch

Gravure à l'eau-forte sur papier ; 111 x 163 mm
BM Nancy



Le quartier-neuf de Nancy 1850/1900

Lithographie sur papier ; 102 x 190 mm

Cette pièce est la reprise tardive de la planche Logements militaires de Herpin, divisée en cinq compartiments. Il s'agit ici du troisième compartiment, représentant le Quartier neuf ou Quartier suisse - casernement des soldats suisses construit près des fossés de la citadelle, en partie sur l'ensemble de l'opéra Léopold (rue Braconnot actuelle) et aujourd'hui détruit.
BM Nancy










Autrefois à Nancy, un grand défilé était organisé pour le carnaval !
Cette gravure de Charles-André Haerpin datant de la fin du 18e s. nous montre l'ambiance festive sur la place Carrière, avec au fond du paysage la place Stanislas encore toute récente et sur la droite l'ancienne église Saint Epvre.
Charles-André Haerpin, Mardi-gras et son cortège, gravure à l'eau-forte colorée à l'aquarelle et à la gouache, 4e quart du 18e s.
(c) Nancy, palais des Ducs de Lorraine-Musée lorrain  -  page Facebook



Almanach de 1791 Nancy illustré par Harpin (recto)



Almanach de 1791 Nancy illustré par Harpin (verso)
Documents Clément Daynac



Place Carrière par Harpin

Place Carrière vers 1790-1792
Vue depuis le sommet de l'Arc de triomphe.
Le graveur Charles-André Harpin représente un défilé des gardes nationales et des troupes de ligne.
L'hôtel Beauvau-Craon, à droite, est encore relié à l'Arc par un mur derrière lequel se trouve une des cours de la prison de la Conciergerie.
Au fond, au centre l'hôtel de l'intendance, en arrière plan, à gauche on voit le clocher de l'ancienne église Saint-Epvre.
Gravure de Charles-André Harpin imprimée à côté d'une autre représentant Nancy depuis les rives de la Meurthe (ci-dessous)
(Clément Daynac)





Position du dessinateur Harpin pour représenter Nancy depuis les Rives de Meurthe

Vue de Nancy depuis les rives de la Meurthe vers 1790-1792.

Au premier plan on aperçoit des promeneurs et des pêcheurs, à la belle saison cette zone était balnéaire comme l'atteste différents règlements de baignade édictés par la municipalité au cours du XVIIIe siècle.
Au second plan, la Meurthe et ses méandres et îlots.
En arrière plan la ville, dont on reconnait les principaux édifices, au centre la cathédrale, à droite les casernes Sainte-Catherine et la Pépinière.
Tout au fond, les collines ouest (Haut du Lièvre, de chèvre, Beauregard, Haye).
Sur le détail des monuments, voire les commentaires sous cette toile de JB Claudot représentant Nancy vue depuis Malzéville à la même époque :




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Auguste Houillon
(Baccarat 1885- Nancy 1954)


Peintre, sculpteur, maître verrier


Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Cristalleries de NANCY

Voir aussi "les cristalleries de Nancy"

Le créateur de la CDN s’appelait Jules Bayet (1882-1934), un ancien employé de Baccarat, devenu responsable de la cristallerie du parfumeur Coty, en région parisienne.

L’homme sent qu’il y a des débouchés pour le cristal dans le monde du luxe. C’est ainsi qu’il va développer sa propre cristallerie à Nancy à partir de 1920, promettant à l’époque à Daum de ne pas lui faire de concurrence dans la verrerie. (Est Républicain)



Les cristalleries de Nancy avant destruction - 1927
88 Faubourg Saint-Georges / Avenue du XXème Corps



1. La halle de face avec ses 2 cheminées – 2. Cités ouvrières n°20 et 22 rue de la Digue – 3. Cité ouvrier n° 34 de de la Digue – 4. Bâtiments administratifs (1927-1928) – 5. Taillerie – 6. Atelier mécanique – 7. Bâtiments administratifs (1920) – 8. Magasin de vente, d’emballage, d’expédition et de stockage. (source Gérard Caussain)



Jean Prouvé Rampe d’escalier composée de quatre éléments en Fer forgé Modèle créé en 1927/1928  Modèle réalisé pour le bâtiment administratif des Cristalleries de Nancy


Auguste Houillon rentre à 13 ans dans la célèbre cristallerie de Baccarat. Il fait des études de dessin dans l’école de la manufacture. Après des formations de verrier, tailleur de cristaux puis graveur, il est affecté au service artistique avant la première guerre.

Il entre en 1921 à la Cristallerie de Nancy (*) en tant que directeur artistique. Cette entreprise était située au 88 de la rue du Faubourg Saint-Georges en face de l'entreprise Daum.Il produira un important catalogue de pièces dans cette entreprise de quelque 600 employés. Auguste Houillon n’abandonne pas sa passion pour la sculpture avec une production importante de sculptures en terre cuite, bois, bronze. Il sculpte également le cristal au burin. Il est très ami avec Amalric Walter. Il conçoit ainsi de nombreuses pâtes de verre. Il est également peintre.
Après la fermeture de la Cristallerie de Nancy après le krach de 29 (faillite en 1931 et liquidation en 1935), il se consacre à la sculpture et rejoint une cristallerie fondée en 1925 à Lemberg en Moselle  par M. Heitzman (la cristallerie lorraine), suite à un conflit avec Saint-Louis. Ce dernier, boulanger pour la cristallerie de Saint Louis, voit son chiffre d'affaire fondre suite à la création d’une boulangerie propre à l’usine. M. Heitzman décide alors de créer la Cristallerie Lorraine (Cristallerie de Lemberg).
Cette entreprise prospére jusqu’à compter plus de 200 ouvriers malgré des temps difficiles. En 1937, cette cristallerie offre le poste de directeur artistique à Auguste Houillon, distingué la même année « Meilleur ouvrier de France » pour ses gravures de cristaux au burin, tout en lui laissant sa liberté d’artiste.
En 1940, la cristallerie située à proximité du front, doit être évacuée en catastrophe lors de la déroute de l’armée française. En 1940, Auguste Houillon émigre à Vannes- le- Châtel et y devient  Directeur Artistique de la Cristallerie. Il décède à Nancy.
 


 On garde de lui un savoir-faire dans la technique de gravure au burin du cristal.

(*) A la fin de la guerre 14-18, Daum et Gallé demeurent les deux seules verreries à Nancy. Celle d’Emile Gallé, auquel sa veuve a succédé jusqu’en avril 1914, est plus ou moins dirigée par son gendre Paul Perdrizet. Depuis qu’ils ne bénéficient plus de génie créatif d’Emile Gallé, les ateliers d’art vivent sur leur passé.

Malgré la présence des verreries Daum et Gallé, certains entrevoient la possibilité de gains sur un marché à reconquérir et à une demande croissance. Ainsi quelques hommes d’affaires nancéens se réunissent (Bayet, Krug, Simon, Jacquemin, Perdizet) pour créer en 1920, les Cristalleries de Nancy. Elle s’installera devant chez Daum au 88, rue du faubourg Saint Georges à Nancy. Elle recruta près de 600 personnes dont le talentueux nancéen Auguste Houillon comme directeur artistique. Elle sera spécialisée dans la fabrication de flacons de cristal taillé pour la parfumerie de luxe, car les besoins en France et à l’étranger (notamment en Amérique) sont considérables (le verre, le cristal, la pâte de verre).

L'entreprise à peine ouverte, avait été choisie pour réaliser le tout premier flacon de l’incomparable N° 5 lancé par la maison de couture Chanel le 5 mai 1921 en même temps que sa collection de vêtements. Le packaging revu en 1924, 1950, 1970 et 2012, a pris cinq formes jusqu’à ce jour, dont l’une travaillée par Andy Warhol, sans qu’aucune ne rompe avec la sobre élégance initiale donnée par la cristallerie nancéienne. (Gérard Caussaint)

Autres articles sur les cristalleries de Nancy:

1: "C'est en 1920, au lendemain de la guerre, qu'a été constituée la Société des Cristalleries de Nancy, avec un capital de 2.100.000 francs, bientôt porté à 3 millions. Elle a installé son usine aux portes mêmes de Nancy, à proximité du chemin de fer et du canal. Elle s'est donnée pour principal objet de sa fabrication le flacon de cristal taillé pour la parfumerie, mais elle y a joint bientôt le service de table et les articles de fantaisie; Ses modèles, depuis les plus simples jusqu'aux plus artistement travaillés, se sont multipliés, et aujourd'hui, le nombre des moules qu'elle emploie ou tient en réserve n'est pas inférieur à 4.000.
L'usine a été construite et disposée suivant les données les plus pratiques de l'expérience ; elle est munie de l'outillage mécanique le plus perfectionné. Les résultats n'ont pas tardé à répondre à l'initiative .et à l'effort: commencée en février 1921, avec six pots, la fabrication se. fait aujourd'hui avec trente-six, dans trois fours, un quatrième four étant normalement en réserve ou en réparation. Un cinquième four est actuellement en construction. La main-d'oeuvre comporte aujourd'hui plus de mille ouvriers et ouvrières. (1926)"

2: Ce qui se dit en 1923 "CRISTALLERIE DE NANCY
88, Faubourg Saint-Georges Nancy
La Société des Cristalleries de Nancy a été fondée le 27 août 1920. Ses fours, ateliers et outillage ont été construits en cinq mois et, le 27 janvier 1921, elle a commencé sa fabrication.
Ses fondateurs avaient en vue la production en grandes séries des flacons en cristal taillé pour la parfumerie de luxe, pour lesquels elle avait enregistré des ordres très importants. Cette fabrication fut mise en route très rapidement et avec un plein succès, mais la crise commerciale aiguë de 1921 vint la paralyser trois mois après, en obligeant la clientèle à demander la suspension des livraisons.
Sans hésiter, le Conseil d'administration décida d'entreprendre la fabrication de la cristallerie de table, de la gobeleterie et des articles riches et créa un magasin de vente et un atelier de décor à Paris. Plus de 600 moules furent construits en six mois. Une organisation de vente fut improvisée pour écouler cette nouvelle production en France et à l'étranger
Le succès dépassa les espérances. Dix-huit mois seulement se sont écoulés depuis cette décision et déjà les nouveaux articles fabriqués par les Cristalleries de Nancy sont connus partout, sont classés parmi les meilleurs et sont demandés en quantités supérieures aux moyens de production.
Entre temps, la parfumerie de luxe a repris peu à peu son activité commerciale. Les commandes de flacons ont augmenté progressivement et ont permis aux Cristalleries de Nancy de redonner à cette branche de sa fabrication une place très importante. Là encore, la demande est supérieure aux moyens de production.
Cependant, ceux-ci ont augmenté avec une grande rapidité. Un second four a été mis en service en 1922, le troisième est en construction ainsi que les ateliers correspondants. Le personnel atteint un effectif de 4Í5 ouvriers et employés.
Cette affaire est maintenant en pleine prospérité. Les Cristalleries de Nancy se classent déjà parmi les grandes industries de la capitale de la Lorraine, dont elles deviendront, de plus en plus, un important facteur de prospérité."

3- Cristalleries de NANCY (1920-1935)

A la fin de la guerre 14-18, Daum et Gallé demeurent les deux seules verreries à Nancy. Celle d’Emile Gallé, auquel sa veuve a succédé jusqu’en avril 1914, est plus ou moins dirigée par son gendre Paul Perdrizet. Depuis qu’ils ne bénéficient plus de génie créatif d’Emile Gallé, les ateliers d’art vivent sur leur passé.

Malgré la présence des verreries Daum et Gallé, certains entrevoient la possibilité de gains sur un marché à reconquérir et à une demande croissance. Ainsi quelques hommes d’affaires nancéens se réunissent (Bayet, Krug, Simon, Jacquemin, Perdrizet) pour créer en 1920, les Cristalleries de Nancy. Elle s’installera devant chez Daum au 88, rue du faubourg Saint Georges à Nancy.

Elle recruta près de 600 personnes dont le talentueux nancéen Auguste Houillon comme directeur artistique. Elle sera spécialisée dans la fabrication de flacons de cristal taillé pour la parfumerie de luxe, car les besoins en France et à l’étranger (notamment en Amérique) sont considérables.

Le 27 janvier 1921, la fabrication débute. Le catalogue commercial était impressionnant par sa variété. On pouvait y trouver de nombreux pièces en verre, en cristal, incolore ou doublé de couleur, fait à la main, mais aussi plus de 25 vases, garnitures de toilettes .

Des motifs floraux, Art Déco ou géométrisants côtoyaient les pièces aux tailles classiques à côtes plates ou en creux, gravées à l’acide, en relief et à la roue.  Aristide Colotte y travailla un an aux projets de modèles. Des créations artistiques originales, numérotés ont été produites avec le peintre lorrain Michel Colle (1872-1949).
L'entreprise fut la première victime de l’industrie du verre en Lorraine lors de la crach de Wall Street de 1929. Sa faillite fut déclarée en 1931 et sa liquidation fut achevée en 1935. Les frères Daum rachètent une partie des équipements.(le verre et le cristal)
 




Les Cristalleries de Nancy
Presentoir borne de vitrine en cristal noir moulé et pressé

Années 30 - H. : 13 cm




Vase en verre double épais, de forme ovoïde à col épaulé et renflé. Décor en profonde réserve de triangles et de losanges sur un fond givré à l'acide et brillant de couleur prune. Signé «AH» «VF France», sous la base.

 Vase ovoïde de couleur prune en verre deux couches, décor géométrique taillé – signé AH VF France. 



AUGUSTE HOUILLON (1885-1954) & CRISTALLERIE DE NANCY (attribué à).
Important vase en cristal incolore soufflé et travaillé à l'outil enchâssé dans une monture en bois vernis à base quadrangulaire moulurée.
Nancy, vers 1925.

Auguste Houillon, graveur du cristal au burin




 Vase-gourde en pâte de verre bleutée à triple couche blanche et noire à décor quadrillé. Signé et marqué « pièce unique, A. HOUILLON premier ouvrier de France ».




Cristalleries de Nancy (1920-1935), garnitures de toilette en cristal
(issu du catalogue des cristalleries qui comprenait également quelque 25 types de vases et des verres de table). Voir d'autres modèles ici.



Flacon en cristal



Crristalleries de Nancy

Lionceau, parfum pour Brunes (années 1920)
Flacon en verre opaque rouge pressé moulé à volutes florales patinées



Marcel Raffy - "Voici Paris" - (années 1920-1930)
Deux spectaculaires flacons en verre incolore pressé moulé de section cylindrique, en forme de disque bombé galbé, col à carnette, coiffés de leur beau bouchon floral en verre opaque vert jade, avec leur étiquette dorée  gaufrée. (PdO : extrait et eau de toilette)
modèles réalisés par la Cristallerie de Nancy. 1929
h : 6,5cm et 8cm - diamètre : 11cm et 15cm



Cristallerie de Nancy - (années 1920-1930)
Lot comprenant le flacon modèle "crinoline" en cristal opaque noir pressé moulé créé pour le parfum "Chypre" de Verly et le flacon "borne bouchon conique" en cristal opaque vert jade présenté dans son coffret à passementerie en carton gainé de papier suédine verte et papier argent pour le parfum "My Time Paris".
h : 9,5cm et 9cm






Lenthéric - ""Miracle"" - (1924)
Deux flacons en verre opaque noir pressé moulé en forme d'arceau à décor intercalaire de poudre d'or, col bagué de laiton, avec leur bouchon assorti
Modèles réalisés par Georges Dumoulin et la Cristallerie de Nancy
H : 14,5 cm. et 9 cm. 160 euros en fév 2022

Lenthéric - "Miracle" - (1924)
Flacon en verre opaque noir pressé moulé à décor intercalaire de poudre d'or de section ovale, panse bombée galbée, col bagué de laiton, avec son bouchon rainuré (manque capsule en bois).

modèle réalisé par Georges Dumoulin à la Cristallerie de Nancy. H=11cm



Cristallerie de Nancy - (années 1920)
Deux flacons en verre opaque vert imitation malachite pressé moulé :
 ""Sweet Pea"" de Renaud et ""Le Parc Enchanté"" de Brajan
H : 10,5 cm. et 6 cm. 30 euros fév 2022



Cristallerie de Nancy par Michel Colle : paire de vases tronconiques en cristal taillé, à décor de motifs géométriques sur une base hexagonale.
 Numérotés  4/50 et 6/50. H.20.5 / D.16.5 cm - 2860€ Aurillac 26/01/23



Richard Hudnut - "Le Début" - (1927)

Rare et spectaculaire flacon en verre opaque vert imitant la malachite de section cylindrique, sa panse octogonale facettée avec col à carnette, coiffé de son bouchon en verre incolore dépoli laqué or à décor moulé de trois rangs de perles en gradins.
modèle dessiné par Julien Viard et réalisé par la Cristallerie de Nancy. H=13.5cm
2000€ Paris le 10/06/24

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Camille Hilaire (Metz 1916-Fourges 2004)


 Peintre, lithographe, vitrailliste, tapissier et mosaïste

Archives




Camille Hilaire naît en 1916 à Metz donc pendant l'annexion allemande.

À cette époque, il fréquente la bibliothèque de la ville pour y copier Holbein ou Dürer. Son travail est remarqué par Jean Giono et Nicolas Untersteller qui l'accueille dans son atelier de peinture à Metz. Hilaire y rencontre le gouverneur de la ville, le général de Sainte-Croix, qui intervient afin qu'il puisse effectuer son service militaire à Paris.

Ne voulant pas être incorporé de force par l'armée allemande en tant qu'Alsacien-Lorrain, Camille Hilaire choisit la clandestinité. Il s'inscrit donc sous un faux nom, Leblanc, à l'École des beaux-arts de Paris durant les années de l'Occupation.

En 1947, Camille Hilaire est nommé professeur de dessin et de composition décorative à l'École nationale supérieure d'art de Nancy.

Poursuivant ses recherches artistiques, il s’essaie à de nouvelles techniques, l'aquarelle, le vitrail, ou encore la tapisserie. Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1958. (Wikipédia)

Un peu plus; voir page 29






De l'artiste lorrain Camille Hilaire, de splendides vitraux pour l'église Saint-Pient, Saint-Agen, Sainte-Colombe à Moyenvic (Moselle)

  Les vitraux de Camille Hilaire sont des dalles de verre colorées à dominante rouge et bleu. (Photo Lucile Pierron/LHAC/ENSA-Nancy - © URCAUE Lorraine)



Décoration murale: Salle du Conseil d'Administration de Sidélor (sidérurgie), Paris



Fresque de la faculté de Médecine de Nancy

Le duc de Lorraine Charles III et son cousin le cardinal de Lorraine, archevêque de Reims, fondateurs de l'Université de Lorraine en 1572, avec Charles Le Pois premier doyen de la Faculté de Médecine. A droire le roi Stanislas assis en Majesté comme Charles III, en compagnie de Charles Bagard, fondateur en 1752 du Collège Royal de Médecine de Nancy, avec l'intendant Chaumont de la Galaizière pourtant peu favorable à la création de ce Collège. A gauche Adolphe Thiers, président de la République, signataire en 1872 du transfert de la faculté de Strasbourg vers Nancy avec le professeur Stoltz premier doyen de la faculté de médecine de Nancy.



HILAIRE Camille , Le soleil dans le port, tapisserie en laine, sbd, Ateliers Pinton Frères à Aubusson, avec bolduc signé, pièce unique, vers 1970, dimensions originelles 245 x 245 cm (pièce de commande montée postérieurement dans un appartement messin sur un panneau de 238 x 238 x 3,8 cm 1800 € Metz 23/01/23



Cannes (dessin)



La Croisette (peinture)



Metz (lithographie)



" Baigneuses à Trouville ". 1971.
Huile sur toile signée en bas à droite, titrée et contresignée au dos. 73 x 92 cm.
5000 euros Avril 2022



Nu allongé sur un sofa 1.9 x 2.30 m
7800 Honfleur le 16/07/2022


   
Les mosaïques du Paquebot France 1962

Pour le salon de lecture et d'écriture du Paquebot France, Hilaire a conçu quatorze panneaux de mosaïque. Ces mosaïques, selon la technique traditionnelle de Ravenne, sont formées de tesselles



Le verger au prontemps (aquarelle)



La chartreuse de Bosserville (gravure)



Camille Hilaire , Sans titre, tapisserie tissée chez Pinton Frères, Aubusson, Signée



Hilaire Camille , Femme aux seins nus assise dans un fauteuil, hst, sbd, 92 x 72 cm



La danseuse de cabaret.
Aquarelle et crayon sur papier, signée. 39 x 29,5 cm à vue. 630E le 21/01/23



Femme à la guêpière
 
aquarelle et gouache




Camille Hilaire  : Isgard au fauteuil blanc.
 Huile sur toile signée et titrée en bas à droite



HILAIRE Camille
Elyse aux bas noirs
Huile sur toile signée en bas à droite, titrée au dos. 61 x 54 cm
2200€ Bayeux le 05/02/2023



Le miroir, huile sur toile



Hilaire Camille
Lola
Huile sur toile signée en bas à droite, titrée au dos.
2550€ Bayeux le 05/02/2023



CAMILLE HILAIRE
Camille Hilaire: "Nu au turban"
Huile sur toile
Signée en bas à gauche
Titrée et signée une seconde fois au dos



Camille HILAIRE , "Corps abandonné",
huile sur toile signée en bas à droite, 110 x 83 cm.
3900 € le 29/10/22 Vannes



La chambre rouge



Champ de lavande



Camille Hilaire
Saint Paul de Vence
Huile sur toile d'origine
92 x 65 cm
Signé en bas à droite Hilaire
Porte au dos les mentions autographes Les hauts de Saint Paul de Vence Hilaire



Camille Hilaire

"Les oliviers", 1955. HST 25x35cm -  1800€ Saint-Dié le 18/12/22



Camille HILAIRE -Cavalier dans la forêt 
Huile sur toile signée en bas à droite 73 x 60 cm
2450€ Cannes le 09/04/23



Camille Hilaire
Deauville
Huile sur toile, titrée et signée au dos 72x91 cm 2500€ 8/12/22 Paris



HILAIRE Camille- Deauville (Champ de courses)
Huile sur toile signée en bas à droite, signée et titrée au dos 38 x 61 cm
2700€ Lons le Saunier 10/04/23



Camille Hilaire  Rivière d'automne Huile sur toile Signée en bas à gauche Titrée et signée une seconde fois au dos 60 x 73 cm



HILAIRE Camille . Rivière normande. Huile sur toile, signée en bas à droite, titrée et contresignée au dos. 55 x 46 cm 5000€ le 16/12/23



Banlieue, vers 1945-48



Vue de village



Tapisserie d'Aubusson réalisée durant les années 1950 sur un carton de Camille Hilaire  par les ateliers Pinton Frères installées dans la commune de Felletin (Creuse) pour le Palais de la Bière, brasserie-restaurant de Nancy, alors très fréquentée. Suite à la fermeture définitive de l'établissement, elle est entrée au Conseil général en 1984 (actuellement conseil départemental, esplanade Jacques Baudot, Nancy). Sont représentées trois femmes stylisées, assises devant des tables de café sur lesquelles sont disposées verres et bouteilles, sur un fond géométrisé post-cubiste, de couleur essentiellement bleu, vert et jaune.



Eglise Sainte-Anne Nancy
La verrière située à l'angle Nord-Est est conçue par l'artiste lorrain Camille Hilaire et exécutée par l'atelier Benoît de Nancy. (Photographie Lucile Pierron (2012) - © URCAUE Lorraine / LHAC)


K
K
Camille HILAIRE (1916-2004). Le Bouquet d'été. Huile sur toile, signée en bas à gauche, titrée et contresignée au dos. H_60 cm L_73 cm   3900€ Antibes 17/03/24

Camille HILAIRE (1916-2004) : bouquet de fleurs.

Huile sur toile signée en bas à droite, 73 x 60 cm
  7500€ Dijon le 22/03/24

Louis Hestaux (Metz 1858- Nancy 1919)

Dessinateur, peintre, décorateur


Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

En 1871, la famille Hestaux quitte la ville de Metz annexée et s'installe à Nancy.
 Il entre comme dessinateur chez Gallé en 1876 et en devient l'un des principaux collaborateurs jusqu'en 1919, assurant la direction artistique de l'entreprise à la mort d'Émile Gallé. Participant à l'élaboration de pièces d'exception comme la table Le Rhin ou la jardinière Flora marina, Flora exotica présentées à l'Exposition universelle de 1889, Louis Hestaux réalise également des décors pour des pièces de grande série. 

Louis Hestaux est membre du Comité directeur de l'École de Nancy dès 1901.


Hestaux débute sa carrière chez Berger Levrault à Nancy en 1876 à l’atelier lithographique. En même temps, il s’inscrit aux cours du soir de l’école municipale de dessin  de 1872 à 1873, où il a comme professeur Théodore Devilly (il devient le directeur de l’école des Beaux Arts de Nancy et a été élève de Delaroche et administrateur de Delacroix).


Même si le nom de Gallé est individuel, son oeuvre est le résultat d’un travail d’équipe. Décorateurs, dessinateurs, émailleurs, souffleurs de verre, l’oeuvre globale de la verrerie Lorraine a donné naissance à des chefs-d’oeuvre mondialement reconnus.

Suite au traité de Francfort, l’entreprise de Gallé devient très vite florissante en raison du nouveau statut de la ville de Nancy, porte d’entrée des optants. Dès 1877, Charles Gallé, père d’Émile, emploie déjà une vingtaine de dessinateurs et de décorateurs sur verre ou sur faïence. L’ensemble de ces artistes est placé sous la direction d’Émile Gallé.

Louis Hestaux fait partie de l’oeuvre de verre du géant que fut Émile Gallé. Aquarelliste et dessinateur, il entre dans ses atelier pour la première fois en 1876.

Deux années auparavant, Louis Hestaux collaborait déjà épisodiquement avec la maison Gallé-Reinemer. En 1878, l’entreprise de fabrication de cristaux et porcelaine devenait l’entreprise “Émile Gallé”.

Cette année marque le plein engagement de Louis Hestaux au côté de Gallé, nommé responsable de l’atelier de dessin, dans le but de préparer la prochaine l’Exposition Universelle.

De nombreuses oeuvres sont ainsi le fruit de l’imagination de ce créateur de génie, toujours sous la direction du grand Gallé.
Notons que Louis  Hestaux fut très influencé par Takashima tout comme Camille Martin; ces artistes furent très sensibles à l'art japonais.

D’ailleurs, certains dessins réalisés par Louis Hestaux portent les directives manuscrites d’Émile Gallé. Son talent de sculpteur l’a également emmené à confectionner des moules qui sont envoyés à Meisenthal, où Gallé faisait réaliser ses blancs ainsi que l’émaillage, avant la création de sa verrerie à Nancy en 1894.

Le rôle joué par Louis Hestaux était de premier plan : il transposait les idées du maître verrier sous forme de dessins d’exécution très précis.

Louis Hestaux a réalisé quelques oeuvres pour son propre compte qu’il exposait à Nancy et Paris, comme des meubles en bois fruitier, des aquarelles, peintures à l’huile et objets décoratifs. On trouve également en salle des ventes des plats signés Hestaux.

L’une de ses oeuvres personnelles sera récompensée d’une médaille de bronze à l’Exposition universelle de Paris en 1900. Deux autres médailles couronneront ce succès, l’une en argent, l’autre en or, en collaboration avec Émile Gallé.

 Décorateur, il fournit des décors de tissus à Charles Fridrich, édités par la Maison d'Art Lorraine. (cf)



Louis Hestaux, son autoportrait



1885- à Louis Hestaux par Victor Prouvé
Encre de Chine



De Jongh Frères - Les Responsables et dirigeants de l'entreprise Gallé, 1897.
De gauche à droite : Émile Munier, responsable de l'atelier d'émaillage ; Jean Reisch, comptable ; Louis Hestaux, responsable de l'atelier de dessin ; Émile Gallé ; Émile Lang, responsable de l'atelier de fabrication ; Marc Oliff ; Paul Nicolas, dessinateur ; Paul Holderbach, responsable de l'atelier modelage.




La porte de la Craffe, le chardon nancéien,
 Louis Hestaux et sa participation au livre d'or (*)
Lorraine

(*) Un peu d'histoire :
 Rappelons qu'au cours de l'année 1891, la France et la Russie ont conclu un accord connu sous le nom d'"Amitié franco-russe".
 Deux années plus tard, en octobre 1893, l'escadre russe commandée par l'amiral Avellan rendit sa visite à la flotte française à Toulon puis à Paris. Les militaires russes furent reçus par le Président Sadi Carnot et l'Amiral Henri Rieunier, ministre de la marine, donnant lieu à de grandes festivités et aboutissant à la ratification de la convention militaire par le tsar quelques mois plus tard.
 Pour l'occasion les provinces françaises furent sollicitées pour participer aux cérémonies.
 La Lorraine eut l'idée de créer un "Livre d'Or" à offrir en cadeau aux dirigeants russes.
 Dans ce "Livre d'Or" actuellement au Musée de l’Hermitage de Saint- Petersburg furent regroupés soixante et onze oeuvres sur papier crées pour l'occasion par les artistes lorrains les plus représentatifs de l'époque.



Louis Hestaux, "les baraques" sur la route de Toul à Nancy




La rivière, huile sur toile




Aquarelle gouachée, Virecourt



 la Côte de Malzéville sous la neige (1886)




 "les pins sur la colline" 1906
dédicace "à Lucile Gallé bien amicalement"



"L'aube en janvier à Nancy" par Louis Hestaux

"Vieux pins"
Huile sur panneau signé et dédicacé en bas à gauche: »A Henri S...ler Bien amicalement/ L. HESTAUX » 54.4x27.7 cm - 500€ Paris le 31/03/23



Aquarelle et rehauts de gouache, "les bouquinistes du bord de Seine", signé en bas à droite



Louis Hestaux  aquarelle et rehauts de blanc, "Arbres"
Louis Hestaux, aquarelle d'église, signé en bas à gauche



Louis Hestaux "Bord de Meurthe" Aquarelle vers 1885
(doc B. Ponton Groupe Facebook Nancyretro)



La libellule
Personnage au-dessus d'un marais, huile sur toile, 1888

Musée de l'Ecole de Nancy à Nancy



HESTAUX Louis. Ancien Directeur des Ateliers de GALLE à l’Ecole de Nancy.
 « Le potier dans son atelier ». Toile signée et datée 1889 H.58 L.73.

1889 Publication de mariage Louis Hestaux, artiste peintre, rue du Montct, 1?0, et Jeanne-Victorine-Emilie Ferry, sans profession, rue Hëré, 21.
3200€ Doullens le 12/11/23



«Le malaxage des terres» de Louis Hestaux (1858-1919)
Huile sur toile, 1889. Musée de l'Ecole de Nancy, rue du Sergent Blandan, Nancy




Emile Gallé par Louis Hestaux




Le peintre sur faïence Musée de l'Ecole de Nancy



Place Stanislas par Louis Hestaux




Le pont de Bouxières par Louis Hestaux
(Facebook Groupe Nancyretro)
Collection particulière



"Le  Matin sur la Moselle »
HST signée en bas à droite, dans un cadre en bois doré Art Nouveau des années 1900 à
décor sculpté de fleurs, il porte une dédicace au dos, 30x74cm.
1950 euros Limoges le 30/11/2023



Louis HESTAUX  Vieux pins
Huile sur panneau signé et dédicacé en bas à gauche: »A Henri S...ler Bien amicalement/ L. HESTAUX » 54,4 x 27,7cm




Louis Hestaux, la ramasseuse de fagots
Huile sur toile signée et datée 1891 en bas à gauche
73 x 57 cm




Louis HESTAUX - Composition décorative avec anguilles et feuillages. Aquarelle, plume et encre noire sur traits de crayon noir 37 x 54,5 cm Signé en bas à gauche au crayon noir



Louis Hesteaux, plateau de bois sculpté, vers 1900,  Représentant un joueur de lyre et une chanteuse ou une poétesse sur un croissant de lune et un fond de sous-bois
Le dos est sculpté d'un décor d'oiseaux et de branches




Louis HESTAUX (1858-1919)
Nymphes à la source
Panneau de bois sculpté et teinté.
Signé en bas à gauche.
Dim. : 93 x 62 cm 4000€ Paris le 03/11/2023



Louis HESTAUX vers 1900

Buffet en chêne formant étagère, panneaux sculptés représentant ds arbres

L'entrée de serrure en laiton décorée dans le style art nouveau d'une branche fleurie naturaliste 2200€ le 7/03/23 Saint Martin des Champs

Provenance : Succession Hestaux par descendance.

Né à Metz, Louis Hestaux entre à l'atelier d'Emile Gallé en 1876 ou il assure la Direction artistique de l'entreprise à la mort d'Emile de 1904 à 1919. Aquarelliste, peintre et dessinateur, il a aussi créé des meubles et objets de décoration alliant le bois, l'acier, le métal, le cuivre, le verre et le cuir.
Lithographe de formation il a reproduit les idées d'Emile Gallé sous forme de dessins qui serviront plus tard d'esquisses pour des oeuvres signées Emile Gallé.
Il a conçu un certain nombre de meubles en collaboration avec Emile Gallé dont une table à jeux exposée à l'exposition universelle de 1900.
Il a également créé des meubles pour son compte en petit nombre dont notre exemplaire est un rare témoignage.




Louis Hestaux,  Vase en bois fruitier 56.2 x 27 cm



Louis Hestaux Pare-feu en noyer 71,8 x 92,8 x 26,7 cm.



Ensemble de trois pièces comprenant :

"Silhouettes d’arbres"
- une plaque en étain à décor de hiboux parmi des arbres tortueux enserrée dans un cadre en noyer.
Signé "L. Hestaux" en bas à droite du cadre.
2 x 35 x 16,5 cm

- un bougeoir en noyer sculpté en forme de feuille de nénuphar à décor d'une libellule et de flore des marais.
3 x 27,5 x 13,5 cm
(tâches et oxydations)

- un plateau en noyer en forme de feuille stylisée à décor de putti jouant parmi les arbres.
Signé "L. Hestaux" en bas à droite.
2,5 x 44 x 14 cm

Bibliographie :
Le plateau "Silhouettes d’arbres" est reproduit dans La Lorraine Artiste n°8 (21e année) du 15 avril 1903, page 8.





Table "le Rhin" d'Emile Gallé en collaboration avec Victor Prouvé et Louis Hestaux, 1889

Noyer, marqueterie de bois divers

L'un des chefs-d'oeuvre du Musée de l'Ecole de Nancy à Nancy: la Table « le Rhin »  d'Emile Gallé, plateau de Victor Prouvé sur le thème de l’annexion de l’Alsace et de la Moselle par l’Allemagne en 1871. La table et un détail du plateau.

On aperçoit deux groupes d’hommes armés, à cheval et en mouvement, se faisant face. Ces deux armés évoquent les Gaulois et les Germains, les Français et les Allemands, et le fleuve (le Rhin) représente la frontière ancienne et naturelle des deux pays, et non la nouvelle imposée par l’annexion allemande en 1870.



Emile Gallé-Louis Hestaux
Buffet bas rectangulaire en bois fruitier ouvrant en façade à un tiroir et deux portes arrondies.
Les montants sont sculptés de forme végétale. Les portes sont décorées de panneaux moulurés et sculptés en léger relief d'un paysage lacustre arboré et feuillagé et encadrées en ronde bosse de branchages. Les panneaux latéraux arrondis sont gravés en creux d'une silhouette de loup assis, vu de dos sur un panneau et de face sur l'autre. Le tiroir est flanqué d'un pourtour de forme végétale sculpté qui se détache pour former deux poignées de tirage. Les pieds antérieurs en forme de grenade éclatée. Les entrées de serrures ovales en métal gravé de rinceaux. Vers 1900 / 1910.



Panneau en bois sculpté, "naïade sortant de l'eau




Emile Gallé, Victor Prouvé et Louis Hestaux, Jardinière Flora marina, Flora exotica, 1889

Meuble présenté à l'Exposition universelle de Paris, 1889. Décor marqueté d'après un dessin de Victor Prouvé (1858-1943). Inscription pyrogravée Flora marina / Flora exotica Émile Gallé ft Nancy / paris Expos. 1889 Poirier sculpté, marqueterie de bois variés



Emile Gallé, Victor Prouvé et Louis Hestaux, Jardinière Flora marina, Flora exotica,
 1889, détail.




Assiette d'Emile Gallé d'après un dessin de Louis Hestaux
Service Avoine 1881 Musée d'Orsay



Rare flacon sphérique, sur talon, au bouchon bombé.
Épreuve en verre au décor émaillé polychrome de rinceaux et de fleurs sauvages.
La panse est ornée de quatre cabochons collés à chaud, deux présentant un motif de rinceaux sur fond pastillé, les deux autres aux décors d'une danseuse à l'écharpe et d'une Renommée.
Vers 1889.
Signé Émile GALLÉ /– Cabochons peints par Hestaux



Émile GALLÉ (1846-1904) Rare et exceptionnelle partie de service de table à décor floral en faïence, décoré en rouge de fer, or et bleu de motifs naturalistes : arum, tulipe, marguerite, fleur de fantaisie, sabot de Vénus... d'après des dessins de Louis HESTAUX (1858- 1919). Il comprend : vingt-sept assiettes plates, six assiettes creuses, un grand plat ovale, un plat ovale, une jatte, deux raviers, deux petits plats ronds, soit 40 pièces. Marqués au revers «E. GALLE Nancy Déposé EG». Fin du XIXe siècle, vers 1881. Le musée d'Orsay conserve trois assiettes (décor avoine, ancolie, chardon de fantaisie) de ce mythique service et vingt-six dessins préparatoires de Louis Hestaux sur les vingt-huit projets qu'avait réalisés ce très proche collaborateur d'Émile Gallé. Bibliographie : «Gallé» Catalogue de l'exposition organisée au Musée du Luxembourg à Paris du 29 novembre 1985 au 2 février 1986.  25000€ Paris le 17/05/24



Emile Gallé, Louis Hestaux, vase aux deux carpes
vers 1884
crayon, aquarelle

Musée d'Orsay


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Georges Habermacher (Vandoeuvre 1885-Vandoeuvre 1975)





 La rue du Tonneau à Vandoeuvre par le Vandopérien Georges Habermacher, dessinateur, peintre et graveur, représentant de l'imprimerie Fresse 73 rue de Metz,  et dont on ne sait quasiment rien. Né en 1895  il fut actif dans les années 30-50 avec des participations aux divers salons nancéiens (salon des Artistes Lorrains, salon d'automne, ...) avec des toiles représentant Vandoeuvre-les-Nancy. On connait de lui une toile du château de Vandoeuvre de 1953. Quelques critiques de ses toiles dans la presse de Nancy.
LLa rue du Tonneau à Vandoeuvre-lès-Nancy porte ce nom en référence à un petit lavoir et son tonneau de pierre situé juste en face de son portail, qui symbolise le passé viticole de Vandœuvre. Il reste le témoin d’une époque où se croisaient les charrettes à bras revenant du pressoir et les brouettes chargées de linge. Le parc du Tonneau doit également son nom à cette rue. La propriété Georgel (18ème) a été vendue à la Caisse d'Epargne juste après guerre de 40 puis cédée à la ville pour faire un parc d'agrément.

Toile vendue 60 € à Nancy le 28/04/23



La légende de Saint-Nicolas
document Agnès Ducret


Georeges Habermacher: Vandoeuvre en 1952
 et Vandoeuvre en 1952 (document Gérard Coing)




Le sanglier par Georges Habermacher
document Agnès Ducret

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Emile Hinzelin (Nancy 1857-Flin 1937)

Professeur de philosophie, écrivain, journaliste, poète et romancier




Portrait d'Emile Hinzelin 1908 par Emile Friant
Au dos: A Emile Hinzelin, cordial souvenir E. Friant


Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin


Histoire illustrée de la guerre du droit 1914 par Émile Hinzelin
:
volume 1 volume 2 volume 3
,,,,,


Par Jean-Louis Burtin (1878-1940). Moulage en plâtre de la partie centrale en bronze du décor sculpté pour la sépulture située au cimetière de Préville à Nancy d'Emile Hinzelin (1857-1937) écrivain, journaliste, poète et romancier français. Réalisé en staff armé, il servira à fabriquer le moule du tirage en bronze que l’on peut voir.

 
Hommage de l’Est Républicain au décès d’Emile Hinzelin :
Aujourd'hui mardi 12 octobre 1937 (trois jours après son décès), les écrivains, les journalistes et tous les autres amis que comptait Emile Hinzelin en Lorraine, rendront les derniers devoirs au cher et regretté disparu.
Toute la vie d'Emile Hinzelin a eu pour objet la défense de l'idée régionaliste et le rayonnement de la pensée française.
Il débuta très jeune en publiant dans les revues littéraires et dans les journaux un grand nombre de poésies, de nouvelles, de romans.
Il fit ensuite paraître en volumes : « Poèmes et poètes », « André Marsy », « Essence d'âmes », « Raisons de vivre », « Toute une âme », « Labour profond », « Stenka Razin », « Chez Jeanne d'Arc », couronné par l'Académie Française ; « En Alsace-Lorraine » ; « Images de France », « Le Maître du jeu » et « L'éducation de la Démocratie », qui fut honoré d'un prix de 6.000 francs.
On doit reconnaître que Emile Hinzelin, qui passa une partie de sa jeunesse dans la compagnie étincelante de cet autre maître que fut Emile Goutière-Vernolle, se classa rapidement parmi nos meilleurs écrivains.
Rien ne manquait à son beau caractère, ni la hauteur de l'inspiration, ni la fermeté et l'éclat du style, ni le charme exquis de son langage poétique.
Pendant de longues années, son activité intellectuelle célébra la sublime figure de la Vierge lorraine et mit davantage en lumière Erckmann et Chatrian, les illustres romanciers dé Phalsbourg et de Soldatenthal, qu'une forte et laborieuse collaboration avait unis pour ainsi dire dans une seule personnalité.
Les articles qu'il envoya régulièrement à « L'Est Républicain » et jusqu'à la limite de ses forces, de même que sa « Marche de France », revue d'action, de défense et d'expansion nationales, sont les autres témoignages de sa production persévérante et de la fidélité de son attachement à la grande comme âla petite patrie.
Mais Emile Hinzelin n'était pas qu'un homme de lettres de haute qualité, ce qui eut été suffisant pour le désigner â l'attention et à la sympathie de ses compatriotes.
II fut aussi un conférencier de grande classe, à la parole chaude et persuasive, au geste tour à tour volontaire et enveloppant.

Par la fenêtre de ma chambre,
En écrivant je savourais
L'exquise et poignante odeur d'ambre
Qui s'exhale, aux nuits de septembre,
Du faîte meurtri des forêts.
Toutes les étoiles splendides
Criblaient alors l'immensité,
Et mes yeux, comme elles limpides, Débordant de rêves candides,
Y montaient avec volupté.
Elles durent sans doute encore,
Toutes ces choses que j'aimais !
Mais le temps presse et me dévore.
La pauvre maison...je l'adore !
Et je n'y rentrerai jamais.
Vieille maison de ma Lorraine
Au toit penchant, aux volets noirs !
Loin de la foule qui m'entraîne,
Tu me rendais, fraîche et sereine,
La jeunesse de mes espoirs.
.....

"Maison de ma Lorraine
Au toit penchant, aux volets noirs !
Loin de la foule qui l'entraîne,
Tu me rendais, fraîche et sereine,
La jeunesse de mes espoirs.
Maison si douce au clair de lune.
Dans l'ombre vague du noyer,
Sur le bois d'une chaise brune,
J'ai cru voir jadis la Fortune
S'asseoir, pensive, à ton foyer.
Sur une table vermoulue,
Que de mots et de mots tracés
Dans sa quiétude absolue !
Ah ! de si loin, je te salue,
Cher abri des beaux jours passés.
(extraits)

voir ces ouvrages:
Terre maternelle, par Emile Hinzelin
et Lorraine mère (1898)

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Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

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