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Jean-Baptiste Isabey

Léon Iohmann

Eugène Isabey

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Jean Baptiste Isabey (Nancy1767-Paris 1855)

Portraitiste et miniaturiste sur ivoire ou support papier
considéré comme le meilleur peintre miniature de son époque.
 Voir les collections des différents musées.

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Sa maison natale

Isabey un peintre officiel et mondain sous l'Empire et la Restauration

La Maison d’Isabey
A l’angle sud de la P!ace du Marché, où les Nancéiens d'autrefois voulaient ériger une statue équestre au duc Charles III, fondateur de la Ville- Neuve, se trouve la maison natale du célèbre peintre-miniaturiste Jean-Baptiste Isabey, fils de Jacques Isabé et de Marie-Françoise Poirel. L’heureux propriétaire de cet immeuble, connu dans tout Nancy sous le nom du « Coin de la Vierge », est M. Henri Suisse, ancien bijoutier, un artiste doublé d'un Nancéiste très averti et très amoureux do la tradition locale.
Actuellement, M. Suisse fait restaurer ce Coin de la Vierge, la niche à l'écusson lorrain et la Madone polychrômée qui remonte à l'année 1614, c'est-à-dire tout au début des constructions do la Ville-Neuve de Nancy.
M. Suisse a l'intention de rendre tout son caractère artistique à ce bel immeuble, et de rétablir, en un élégant cartouche Louis XVI l'inscription commémorative, rappelant la grande mémoire d'Isabey que le récent et magnifique volume illustré de Mme de Basili-Kallimaky a justement remis en pleine lumière.
En effet, avant que soit installée la haute devanture de la chapellerie Baronnier, on pouvait lire sur une humble pierre ces simples mots :
« Maison natale de J.-B. Isabey, peintre. 1767-1855 »
C'est là que naquit, le 11 avril 1767, Jean-Baptiste Isabey, qui devait mourir à Paris le 18 avril 1855, après une carrière d'artiste très heureuse et très féconde, après avoir été attaché au cabinet de Napoléon1er et de Charles X, après avoir peint une foule de portraits de célébrités du dix-huitième et du dix-neuvième siècle : membres de la Constituante, membres des familles impériale et royale, etc.
On connaît toute la faveur d'Isabey à la cour de Napoléon ; il eut le titre officiel de peintre et dessinateur du cabinet de l'empereur et de maître de dessin de Marie-Louise ; il dirigea les ateliers de peinture de la manufacture de Sèvres et fut nommé conservateur des musées royaux sous Louis-Philippe.
Le seul musée du Louvre ne conserve pas moins de trente-deux dessins d'Isabey sur le sacre de Napoléon.
Quant aux souvenirs d'Isabey à Nancy, en dehors de sa maison natale, ils sont bien peu de chose, l'illustre artiste ayant passé son existence à Paris.
En 1892, un buste d'Isabey en plâtre par Bogino fut acquis par le Musée de Nancy, et l'on donna son nom au quai du chemin de fer et à l'ancienne ruelle Saint-Antoine élargie et prolongée jusqu'à Boudonville et même jusqu'à la rue d'Auxonne.
A la fin de 1903, un comité s'était formé à Paris — avec sous-comité à Nancy — pour ériger un monument public dans la capitale à Eugène Isabey, fils de Jean-Baptiste, né à Paris en 1804, mort à Lagny en 1886, très connu et très estimé pour ses marines au puissant coloris et ses belles aquarelles. Emile Badel.

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Isabey, peintre et miniaturiste

Généalogie


Charles-Otto Zieseniss, auteur : « Une merveilleuse habileté, une grande puissance de travail, une urbanité enjouée, beaucoup d’intelligence, d’imagination, de goût et un talent exceptionnel, telles furent les qualités de cet homme de bien à qui il n’a manqué qu’un peu de génie pour être un grand-maître ».

Remarquable portraitiste, très proche de la famille Bonaparte à la Malmaison, Isabey avait gagné sous l’Empire la fonction de Dessinateur du Cabinet de Sa Majesté l’empereur, des cérémonies et relations extérieures – il prit à ce titre une part importante aux préparatifs du couronnement, dessinant notamment tous les habits de cérémonie des participants –, et fut nommé en 1805 Premier Peintre de la Chambre de l’Impératrice pour laquelle il réalisa en 1808 le magnifique portrait de Joséphine.
 En 1810, il organise avec Fontaine le mariage de Napoléon avec Marie-Louise, et cumule les fonctions de dessinateur en chef de l’Opéra de Paris, professeur d’aquarelle de l’Impératrice qui lui commande deux portraits du Roi de Rome et les portraits de la famille de Habsbourg.
Sous la Restauration, il ne retrouve les honneurs qu’en 1823, lorsque Louis XVIII le nomme dessinateur et ordonnateur des fêtes et spectacles de la Cour et que la duchesse d’Angoulême devient son mécène. À la mort de Louis XVIII, il s’occupe du décor de la chapelle ardente aux Tuileries (1824), puis du sacre de Charles X. Promu officier de la Légion d’honneur en 1825, il est nommé, le 8 août 1828, dessinateur du Cabinet. Il brigue en vain l’Institut en 1836, 1838 et 1843 mais le gouvernement de Louis-Philippe le nomme conservateur adjoint des Musées royaux en 1837. En 1848, il voit, avec joie, l’élection de Louis-Napoléon, fils d’Hortense, comme Prince-Président. L’artiste, dont l’âge a affaibli la vue et la main, reçoit alors une pension de 6 000 francs. Malgré son statut de miniaturiste officiel de l’Empereur Napoléon Ier, Isabey n’avait été fait chevalier de la Légion d’honneur que le 31 janvier 1815 par Louis XVIII. En 1853, Napoléon III le promeut commandeur de la Légion d’honneur. Il avait été nommé officier de l’Ordre de Léopold (à titre civil) le 14 avril 1845 comme conservateur adjoint des musées royaux. Isabey avait eu un frère aîné, Louis (1766-1813), musicien, qui était devenu premier violon du Tsar de Russie.




1828- Portrait de Jean-Baptiste Isabey par Horace Vernet (Paris, 1789 - Paris, 1863)
Salon de 1831- (Le Louvre)



 Jean-Baptiste Isabey par Paul Gavarni



Attribué à Jean-Baptiste ISABEY (Nancy 1767-Paris 1855)
Autoportrait
Aquarelle et rehauts de gouache blanche
Haut. : 20,7 cm ; Larg. : 16,8 cm (dimensions à vue)  

Selon une ancienne étiquette collée au verso de l'encadrement, « Vente de la collection Napoléon Ney, prince de la Moskowa, ancienne collection Louis Chappée, vente du mercredi 29 mai 1929 »

Le Louvre conserve un autoportrait du même artiste daté de 1841 (inv.RF 3872)

Provenance :
- Peut-être ancienne collection Napoléon Ney, prince de la Moskowa, sa vente les 28-29 mai 1929, n° 215 « Miniature à l'aquarelle par Isabey ; Portrait du peintre, plus âgé, représenté en habit bleu croisé avec gilet jaune et cravate de lingerie »

EXPERT : Cabinet de BAYSER

Jean-Baptiste Isabey connaît le succès, aussi bien sous le Premier Empire qu'auprès des diplomates du Congrès de Vienne.

Il travaille à Nancy jusqu'en 1786.

À dix-neuf ans, après quelques leçons prises auprès de Jean Girardet, puis Jean-Baptiste Claudot et enfin François Dumont, peintre miniaturiste de Marie-Antoinette, il devient l'un des élèves de Jacques-Louis David.

 Employé à Versailles pour des portraits des ducs d'Angoulême et de Berry. La reine lui passe une commande qui est, à partir de ce moment, suivie de nombreuses autres par les rois de France successifs et jusqu'à sa mort.

Joséphine de Beauharnais et Napoléon Bonaparte ont été ses mécènes.

Jean-Baptiste Isabey représente en Europe l'excellence de l’école française de miniaturistes, une renommée acquise notamment par la qualité de ses ivoires peints à la gouache, en règle générale entourés de cadres précieux ou sertis dans des boîtes d’or.
Bien qu'ayant été fidèle à Napoléon lors de son retour d'Elbe, il n'en est pas moins partie prenante à la Restauration, notamment en organisant le couronnement de Charles X qui le fait officier de la Légion d'honneur. La monarchie de Juillet lui confère un poste important en lien avec les relations royales. Napoléon III lui accorde une pension, et la cravate de commandeur de la Légion d'honneur.

Il est le père d'Eugène Isabey, peintre, dessinateur et graveur tout aussi célèbre du Second Empire.

Son atelier est mentionné dans le célèbre tableau Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey peint en 1798 par Louis Léopold Boilly (1761-1845) (reproduction ci-dessous)



Louis Léopold Boilly : Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey
Musée du Louvre

Salon de 1798; les personnages
Dans sa veste d’un rouge lumineux, c’est Jean-Baptiste Isabey, chez qui ils sont tous réunis



Jean-Baptiste ISABEY (Nancy, 1767-Paris, 1855), atelier de.
Esquisse d’après “Bonaparte, Premier consul, à Malmaison”.
Aquarelle et crayon sur papier collé sur carton (inachevé).
Circa 1802.
Inscription en haut à droite : “la coudée de l’habit” (?).
H. 22 x L. 17,5 cm. 800 euros Paris le 26/04/34


Historique
L'œuvre est un rare dessin au crayon et à l’aquarelle reprenant la composition de Jean-Baptiste Isabey figurant le Premier Consul Bonaparte dans les jardins de la Malmaison. Œuvre majeure du peintre qui connut un franc succès au Salon de 1802, ce dessin dépeint le futur empereur la main dans le gilet dans le cadre paisible de la Malmaison. Dans l’ouvrage d’Edmond Taigny, J.-B. Isabey: sa vie et ses œuvres, celui-ci indique bien qu’aux côtés des productions capitales du peintre coexiste une « série d’ouvrages secondaires de traits de crayons rehaussés d’aquarelle ». Isabey a en effet été l’un des pionniers de l’utilisation de l’aquarelle et du carton comme médium. Notre dessin s’inscrit ainsi dans cette production de l’artiste et de son atelier.


Œuvres en rapport
- Jean-Baptiste Isabey, Bonaparte, Premier consul, à Malmaison, Musée national des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, inv. RF1870 ; RF1065 (ill. 1).
- Jean-Baptiste Isabey, Le Premier Consul Bonaparte en pied en uniforme dans les jardins du Château de Saint-Cloud, d’après Le Premier Consul Bonaparte dans les jardins de la Malmaison, esquisse au crayon et lavis, vente Osenat, 22 mars 2021, lot 81 (adjugé 10.625 €).



Jean-Baptiste ISABEY (Nancy, 1767-Paris, 1855), atelier de.
Portrait de la Reine Hortense (1783-1837).
Aquarelle sur papier.
Circa 1813.
H. 12,2 x L. 9,2 cm.

Jean-Baptiste Isabey l’un des plus grands portraitistes de son temps
« Peintre en miniature », voilà l’inscription gravée sur la tombe de Jean-Baptiste Isabey au cimetière du Père-Lachaise. Celui qui sera considéré comme le meilleur portraitiste de son temps ne verra jamais son talent contesté. Isabey nait en 1767 à Nancy, ville où il commence son apprentissage chez Claudot peintre de Stanislas, il révèle déjà ses talents de portraitiste et à Paris, il persévère dans le genre sous le conseil de David lui-même, qui deviendra par la suite son ami. Il se démarque des portraitistes de son époque tels que Sicardi ou Jacques Dumont, par sa capacité à allier dans des petits formats intimistes grâce et dignité et réussit à concilier l’impératif d’idéalisation et le souci de réalité des modèles. Se faire portraiturer par Isabey devient alors presque un impératif pour les membres de la haute société de l’époque. Sous tous les régimes successifs, Isabey a tenu une place majeure dans la vie artistique et mondaine de son temps, mais c’est sous le Premier Empire que son rayonnement est le plus flamboyant. Après la chute de l’Empereur et bien qu’il soit resté fidèle à celui-ci, il continuera de peindre sous la Restauration pour Louis XVIII. Sous le Second Empire, Napoléon III couvre d’honneur celui qui fut le professeur de sa mère. Il consacre une salle au Louvre à l’exposition de ses dessins de costumes pour le sacre, lui alloue une pension de 6000 francs et lui remet la cravate de commandeur de la Légion d’honneur en 1854. Il peint jusqu’à l’âge de 70 ans avant de renoncer à ses pinceaux après avoir rédigé ses mémoires.


Une délicieuse miniature d’Hortense de Beauharnais
Dans cette aquarelle la reine regarde le spectateur, ses yeux sont doux et rêveurs ; elle est entourée d’un voile de tulle transparent qui l’enveloppe du sommet de la tête et s’enroule autour de son buste. Une déclinaison très raffinée de bleus est utilisée par le peintre pour le travail de la robe, mais également pour les myosotis dans les cheveux de la souveraine.
Dans ce portrait au petit format intimiste, Jean-Baptiste Isabey parvient à capturer l’essence de la Reine consort de Hollande. La délicatesse des tons et la finesse du trait évoquent avec subtilité la douceur du modèle. La touche permet de rendre compte de la fraîcheur d’Hortense dans une ambiance féminine presque romantique.
Image très élégante de la Reine Hortense, Isabey réalisera plusieurs versions de cette miniature telle que celle conservée à la Malmaison (ill. 1) ou encore celle du Château d’Arenenberg (ill. 2). Une troisième version était conservée dans la collection Forbes, vendue en 2016 (voir ci-après).



Jean-Baptiste Isabey
 Portrait des enfants de la duchesse de Berry, Louise et Henri (duc de Chambord) Aquarelle Signé en bas à droite à la plume et encre brune J. Isabey. 280 x 230 mm
1016€ Paris  le 18/12/23




Autoportrait 1798




L’Empereur Napoléon Ier en uniforme des grenadiers à pied, portant les insignes de la Légion d’honneur et de la Couronne de fer
Miniature sur ivoire



Le tripot



Chambre d’Henri IV au château de Mesnières


 Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir.
 Signé et daté en bas à droite 1825.




Caricature du peintre Horace Vernet (1789-1863
)



Portrait de la Reine Hortense, en buste de trois-quarts vers la gauche presque de face, vêtue d’une robe bleue, un voile de mousseline vaporeuse et quelques fleurs au naturel dans les cheveux , vers 1813 (à gauche)

Portrait of Napoleon,  en tenue impériale (à droite)



« Vue depuis la fenêtre de l'auberge : les grands moulins et Nancy »  Musée du Louvre





ATTRIBUÉ À JEAN-BAPTISTE ISABEY

Première audition de 'Partant pour la Syrie' devant Napoléon, son fils et le comte de Laborde
graphite, aquarelle et gouache, rehaussé de blanc



Isabey Jean-Baptiste, atelier de : Portrait du Prince Eugène de Beauharnais, dessin ovale aquarellé sur vélin, non signé, uniforme et décorations ébauchés. Le prince Eugène à Vienne, pendant le congrès en 1814, déjà vieilli, le front dégarni, les favoris et la moustache renaissants ; il est en uniforme de général du royaume d'Italie et porte la Légion d'honneur et la Couronne de Fer. Cette représentation est connue, en plusieurs exemplaires, par Isabey, dont l'uniforme et les décorations sont aboutis : un exemplaire au Louvre, un au musée historique lorrain à Nancy, un à la Wallace collection à Londres et un dans une collection privée. (Drouot mars 2019)



Portait de l'impératrice Marie-Louise. Gouache réalisée en 1810.

Kunsthistorisches Museum de Vienne (Autriche).



Etudes par Isabey, de têtes à la plume pour le Congrès de Vienne
Plume et encre brune.

Suite à la chute de l'Empire, les puissances alliées représentées par l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse et la Russie se réunissent à Vienne le 9 juin 1815 pour signer un traité de paix avec la France. Talleyrand, ministre des affaires étrangères emmène avec lui Isabey pour immortaliser ce moment d'Histoire. Il y reste plusieurs mois, passant du temps pour travailler sur chaque portrait, chaque costume, élaborant une savante composition respectant les rangs en rôle et chaque protagoniste. Notre dessin est une étude des têtes à la plume, préparatoire à la composition finale qui sera gravée,  largement diffusée et conservée au Musée du Louvre.



Jean-Baptiste Isabey-  Portrait du roi Louis XVIII, 1814.. Miniature ovale peinte sur ivoire, signée et datée à droite «Isabey 1814», le représentant en buste de trois-quarts à droite, portant ses décorations, cerclée d'or à décor ciselé de feuillages sur fond amati (probablement destinée à une tabatière). Il s'agit de l'une des rares miniatures de 1814 réalisée par Isabey et son atelier suite à l'accession au trône du roi Louis XVIII. Cadeau du roi Louis XVIII à Étienne MacDonald, 1er duc de Tarente et maréchal d'Empire (1765-1840)



Boîte-tabatière
de forme ovale en or ciselé de cercles concentriques encadrés de bandeaux émaillés bleu agrémentés de fleurs et de feuilles, le couvercle orné d'une miniature représentant l'Empereur Napoléon 1er en tenue de colonel des Grenadiers à pied de la Garde, portant la croix de la Légion d'Honneur signée Isabey. La bordure porte l'inscription " Marguerite, joailler de la Couronne et de leurs Majestés Impériales"
Paris 1798-1809
Orfèvre : Etienne-Lucien BLERZY, insculpation en 1806. Il semblerait que Blerzy fut employé par Marguerite car leurs noms figurent sur des boîtes comme "joalliers en titre de Napoléon Ier".
9 x 6,5 cm Poids brut 145g



Jean-Baptiste Isabey- Portrait miniature de Napoléon en uniforme de Colonel de Grenadiers à pied de la Garde Impériale portant l’ordre de la Légion d’honneur et la Couronne de fer.

Signé sur le côté droit Isabey 1807. 6x4.5 cm 2000 € le 4/12/22 Fontainebleau



Jean-Baptiste ISABEY

"Portrait de Napoléon Ier Empereur"
Miniature sur ivoire de forme ovale signée en bas à droite 10.3x9.2cm
  
 Napoléon Bonaparte, demi-portrait en face. Miniature. Gouache de couleur. Signé à l'extérieur à droite. Dans un ovale RG 750. encadrement. 5,5 x 4,5 cm.



Jean-Baptiste ISABEY
Portrait de l'empereur Napoléon Ier
Miniature sur ivoire, de forme ovale
Signé et daté 'isabey 1813' à droite



Jean-Baptiste ISABEY (1767-1855) et atelier

Napoléon. Miniature. 8 x 5 cm. Signé et daté « Isabey 1810 » en bas à gauche

Une autre miniature, très proche techniquement et physiologiquement de la nôtre, datée elle aussi de 1810, est conservée au Metropolitan Museum (inv.47.33.3)



Portrait de Joséphine à la Malmaison, 1798
Signed and dated lower left Isabey 1798 Watercolor and pencil heightened with white on beige paper. Isabey dont le crayon était rapide et sûr à demandé une pause rapide à Joséphine après une promenade dans le parc de la Malmaison.



Jean-Baptiste ISABEY  et son atelier

« Le Tsar Alexandre Ier, en uniforme, portant ses décorations dont l’ordre de Saint Georges et la plaque de l’ordre de Saint André ».

Miniature sur papier signée (par l’atelier) et datée 1815 à droite.
12,5 x 9,5 cm.
Cadre en laiton doré, perlé. 
Provenance :
-Vente Hôtel Drouot du 18 juin 1973, lot 84.
-Collection de la descendance d’Isabey.

Historique :

Le portrait du Tsar est fait au Congrès de Vienne (1815) par Isabey qui en est le peintre officiel. Le portrait sera plusieurs fois repris par Isabey et son atelier (pour les uniformes notamment). 

Œuvre en rapport :

Miniature du Tsar Alexandre Ier conservée au Louvre, signée « Isabey/ 1815/ à Vienne »



Jean-Baptiste ISABEY (Nancy, 1767-Paris, 1855), et atelier.

Le vicomte d'Arlincourt, tenant un livre portant des inscriptions

Miniature ovale sur papier, non signée, représentant le célèbre romancier, poète et auteur dramatique Charles-Victor Prévost d'Arlincourt (1788-1856). (petite déchirure)

Hauteur : 13,5 - Largeur : 9,5 cm

Dans son cadre rectangulaire en bois, à vue ovale cerclée de laiton doré.

Oeuvre en rapport:

L'oeuvre originale signée par Isabey et datée de 1824, de mêmes dimensions, est conservée au Musée du Louvre (inv. RF3865). On sait que le modèle commanda plusieurs répliques à l'artiste, une version est notamment conservée au Musée des arts décoratifs de Buenos Aires et une autre est citée dans Bucher-Hofstetter, 2001, p. 413. L'attitude est élégante, sans mièvrerie, mais l'habitude d'intensifier le regard en augmentant la taille des yeux n'a pas été oubliée.

Littérature:

Catalogue d'exposition, Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), portraitiste de l'Europe. RMN, 2005, p. 89 et cat. 181.

En 1821, Le Solitaire fut le grand succès romanesque de la Restauration. Son auteur, le vicomte d'Arlincourt, fut même surnommé le « Prince des romantiques », mais aussi, par ses adversaires, « Le Vicomte inversif », tant son style outrancier fit scandale. Le triomphe du Solitaire lui laisse une petite place dans l'histoire littéraire.



 "Deux enfants jouant de la musique"
vers 1800




Portrait de jeune homme, 1819
 Gouache ovale, signée et datée "I. Isabey 1819" à droite. Haut. 13 Larg. 9,5 cm. Dans un cadre en bronze doré de la maison Wandenberg.



JEAN BAPTISTE ISABEY ET SON ATELIER.

« L’Empereur Napoléon Ier en uniforme des grenadiers à pied de la Garde portant la Légion d’honneur. »

Miniature ovale signée « ISABEY » à droite. 61x32cm-  5000€ Fontainebleau 2/04/23



Jean-Baptiste ISABEY : Portrait de femme à la coiffe en dentelle. Pierre noire et estompe, fusain 22.5x20cm

Ovale. Signé « J.Isabey » en bas à gauche et daté « en 1792 » en bas à droite.
400€ Blois le 26/03/23



JEAN-BAPTISTE ISABEY

Portrait de femme au voile

signé ‘J. Isabey.’ (en bas à gauche) pierre noire, estompe, lavis gris, rehaussé de blanc

16,1 x 12,6 cm (6 1/2 x 5 in.)



Jean-Baptiste ISABEY (1767-1855)

Portrait d'une femme devant Rome

Crayon noir et estompe, rehauts de blanc 61.2x43.3 cm Signé « Isabey » en bas à droite
50000€ le 10/04/23 Bayeux



Isabey- Portrait du Tsar Alexandre Ier de Russie (1777-1825). Miniature ovale sur papier, portant une signature à droite “Isabey Paris 181-”. La date pourrait être 1813 (Alexandre Ier n’est à Paris qu’en mars 1814), 1818 ou 1819. Cerclage en laiton doré. H. 10,5 x L. 8 cm. Historique Cette miniature représentant le portrait d’Alexandre Ier de Russie, a pu être réalisée en 1814 lors du passage du Tsar à Paris, ou en 1815 au moment du Congrès de Vienne, comme la miniature conservée au Louvre, ou bien de mémoire en 1818 ou 1819, le dernier chiffre sur la miniature étant mal lisible.
2500€ Paris le 24/11/23



Le fumeur, portrait de Barbier-Walbonne, peint par Isabey, gravé par Aubertin,
(Musée de la Révolution française).


Jean-Baptiste Isabey, à droite
Portrait du peintre Jacque-Luc Barbier (1769-1860), dit Barbier Walbonne
Pierre noire et rehauts de gouache blanche
Signé en bas à droite Isabey - vers 1796- 23x29cm 2000€ le 6/12/22

Jean-Baptiste Isabey, portraitiste de talent
"Peintre en miniature" est l'inscription gravée sur la tombe de Jean-Baptiste Isabey au cimetière du Père-Lachaise. Celui qui sera considéré comme le meilleur portraitiste de son temps ne verra jamais son talent remis en cause. Isabey est né en 1767 à Nancy, ville où il commence son apprentissage auprès du peintre Jean-Baptiste Claudot (1767-1855) il révèle déjà ses talents de portraitiste et à Paris, il persévère dans le genre sous les conseils de David (1748-1825) lui-même, qui deviendra plus tard son ami. Il se distingue des portraitistes de son temps comme Sicardi (1743-1825) ou Jacques Dumont (1701-1781), par sa capacité à allier grâce et dignité dans de petits formats intimes et réussit à concilier l'impératif d'idéalisation et le souci de réalité des modèles de cette époque. Se faire portraiturer par Isabey devient presque un impératif pour les membres de la haute société de l'époque. Sous tous les régimes successifs, Isabey occupe une place majeure dans la vie artistique et sociale de son temps, mais c'est sous le premier Empire que son influence est la plus flamboyante. Après la chute de l'Empereur et bien qu'il lui soit resté fidèle, il continue à peindre sous la restauration de Louis XVIII. Sous le Second Empire, Napoléon III couvre d'honneur celui qui fut le maître de sa mère. Il consacre une salle du Louvre à l'exposition de ses dessins de costumes pour le sacre, lui accorde une pension de 6 000 francs et lui remet la cravate de commandeur de la Légion d'honneur en 1854. Il peint jusqu'à l'âge de 70 ans avant de rendre ses pinceaux après avoir écrit ses mémoires.

Célèbre portrait du peintre Jacques-Luc Barbier (1769-1860) dessiné par Isabey au moment de la Révolution, œuvre rendue populaire et largement diffusée par la gravure de François Aubertin (173-1820) sous le titre Le Fumeur.
Trois portraits de Barbier ont été réalisés par ses condisciples et amis, les grands portraitistes néoclassiques Isabey, Gérard (1770-1837) et Ingres (1780-1867). Le premier réalisé, et probablement le plus connu, est celui qu'Isabey a présenté au Salon sous le titre de Directoire. L'artiste représente son ami le citoyen Barbier vêtu d'un uniforme des armées de la République, fumant une longue pipe, portant une casquette à glands, une cravate haute et un gilet sous une veste d'officier brodée. L'habit et la posture sont à la mode dans la jeunesse dorée du Paris révolutionnaire. Mais Isabey choisit de briser les codes sur la forme et le fond, en montrant son œuvre encore au crayon, et en représentant son modèle en train de fumer, une activité généralement associée aux classes inférieures. C'est l'accent mis par Isabey sur la longue pipe et les volutes de fumée qui a rendu ce dessin particulièrement populaire à l'époque. A l'instar d'Hubert Robert (1733-1808) qui a exécuté plusieurs copies pour un même portrait, Isabey a produit plusieurs représentations de ce portrait de Barbier-Walbonne, exécutées sous la même forme pour son modèle ou pour ses amis. Expert Aguttes 2022


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Eugène Isabey

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Eugène Isabey, né Eugène Louis Gabriel Isabey le 22 juillet 1803 à Paris et mort le 25 avril 1886 à Montévrain, est un peintre, lithographe et aquarelliste français.

Quatrième enfant du peintre Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), dit « le plus célèbre miniaturiste du Premier Empire »



Caricature d'Eugène Isabey, fils de l'artiste
Plume et encre brune, lavis brun sur trait de crayon
Signé 'Isabey' en bas à droite



Eugène ISABEY (1804-1886) Scène de naufrage, 1856 Huile sur toile signיe bas gauche

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Léon Iohmann (Nancy 1881- Paris 1944)

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Aquarelliste

Aquarelliste autodidacte, il a vécu à Nancy puis à Croismare . Il a figuré au Salon de Nancy à partir de 1900 avec des paysages à l'aquarelle : Bords de la Vezouze, la Vezouze à Croismare, Vallée de Lay Saint Christophe etc. Il fut un des collaborateurs d'Emile Gallé.

Maître V. Bock de l’étude d’Est Enchères nous communique en ce 24 décembre 2022 de nouveaux éléments concernant cet artiste.  Qu’elle en soit remerciée. :  
Léon Iohmann est né le 01/10/1881 et décède le 19/09/1944. Ingénieur chimiste, il fut Directeur de la Société de verreries d’Adnet à Paris puis Directeur des Verreries de Croismare.  En 1936, il demeurait à Lunéville.
Il a figuré au Salon de la SLAA en octobre 1931.   Il est cité dans un article publié par « Le Pays Lorrain » du 01/01/1932. (Art Lorrain). Présent au salon de 1935.

Septembre 1940, "les bosquets de Lunéville" au salon des artistes lorrains



4 juin 1916 Famille de Léon Iohmann



Léon Iohmann- Liverdun.
Aquarelle d'une vue de la ville de Liverdun en contre-plongée depuis les bords de la Moselle. Signée dans le coin inférieur gauche. 56 x 46 cm - 200€ Metz le 23/01/23




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