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Les frères Voirin
Gaston Ventrillon
Ernest Ventrillon
Georges Ventrillon
Antoine Vierling
Verre Français Charles Schneider
Vessière
Henri Vial

Les frères Voirin


Quelques informations sur ces artistes
Généalogie de Jules Voirin par Brigitte Hellio Caquelin
Généalogie de Léon Voirin par Brigitte Hellio Caquelin

Décès de Jules Voirin

Article de la revue "le Voltaire" sur les frères Voirin 1887


Léon-Joseph VOIRIN (Nancy 1833-Nancy 1887)

Frère jumeau de Jules Voirin, peintre, l'œuvre de Léon Voirin est abondante et variée. il est très connu par ses  sujets  militaires avec chevaux de cavalerie, ses scènes de genre, ses paysages; il est aussi aquarelliste. Il peint des scènes de rues à Paris et Nancy. Les musées de Nancy bénéficièrent de dons réguliers de la part de la famille Voirin.

Jules-Antoine VOIRIN (Nancy 1833-
Nancy 1898)))

Peintre, la vie militaire est sa grande source d'inspiration.



Jules Royer; les frères Voirin dans leur atelier, rue des Michottes, vers 1887





Une très jolie scène sur le cours Léopold  en 1877 (allée Arlette Gruss Cours Léopold aujourd'hui), par Léon Voirin (1833-1887).  Huile sur toile. 45.5x37.3 cm. Pour mémoire, la statue du général Drouot a été inaugurée en Juin 1855. Une représentation rare  de la porte  Désilles et de Drouot par les frères Voirin. 4000€ Paris le 11 mai 23



    Léon Joseph Voirin

    The horse fair , 1881 ou 1888?
Huile sur toile 68x92cm
Séance de dressage ou concours hippique peut-être à Nancy ou Jarville (champ de courses) 18500 € en septembre 2023





 Peinture à l'huile sur panneau de bois, attribuée à Léon-Joseph Voirin (1833-1887) et intitulée, "Le Billet Doux". Un portrait figuratif fort bien exécuté d'une dame lisant une lettre d'amour. Monogramme en bas à droite, et étiquette manuscrite avec le nom de l'artiste, la date de 1885 et le titre, au verso. Dimensions : 23,75 X 14,25 X 0,5 inch.

Cette réalisation est décrite dans l’ouvrage d’Olivier Lalonde « les Frères Voirin », Serge Domini Editeur :
Composition agrémentée d’accessoires vestimentaires (éventail, ombrelle, éléments de décoration intérieure), « La Lettre » ou "le Billet doux" dresse le portrait d’une jeune femme lisant une missive, à rapprocher de la manière de Jean Auguste Dominique Ingres. Vêtue d’une robe de satin de soie blanche, dont les reflets sont adroitement rendus, elle est assise dans un canapé recouvert de velours rouge adossé à un miroir dans lequel le reste de la pièce se reflète de façon à créer un espace incertain dans le haut du tableau. Le côté du mur est rempli d’éventails, céramiques, ombrelles d’Extrême-Orient. Le tableau d’Ingres, « le portrait de Mme de Senonnes » a probablement inspiré Léon Voirin.



Léon Joseph VOIRIN (1833-1887). Femme et fillette dans un intérieur. Huile sur toile, signée en bas à droite. 38 x 46 cm.1500€ Nancy le 25/05/24



Jour de soleil place Stanislas Léon-Joseph Voirin

10500€ Saint-Germain- en- Laye 2018



Léon Voirin "Le Café de l'Opéra" 1882



Article de l'Est Républicain du 01/10/1901

Les tenanciers du "Café de l'Opéra" jusqu'à son changement de dénomination
M. Winstel patron en 1882, date du tableau de Léon Voirin, est représenté, dit-on, à la porte de son établissement.

En Février 1902, on indique qu'après travaux et transformation luxueuse, l'établissement Chappellu portera, à l'ouverture, le nom de Grand Café Glacier



Léon Voirin- Scène de terrasse  Musée Lorrain Nancy



Un jour d'hiver Place Carnot, Léon Voirin 1884
Huile sur toile (76x103cm)  datée de 1884, "Jour d'hiver". Grande animation et beaucoup de monde pour "chauffer ses rhumatismes" sur le trottoir de "la Petite Provence" nettement plus chaud que le trottoir Belliéni.



Pour comparaison, la place Carnot quelques années plus tard avec un défilé du 14 juillet



Un jour d'hiver Place Carnot 1886



Léon-Joseph Voirin, un jour d'hiver place Carnot (*), 1884
40625 USD en 2001
(*)  Elle s'est appelée « Grande place de Grève » en 1770, puis « place de la Liberté » en 1793, « place de Grève » en 1794, « place de l'Académie » en 1867 avant de prendre sa dénomination actuelle par décret du 13 septembre 1895



Etals Cours Léopold 1877

Sur la foire de Mai place Carnot / cours Léopold:

Les premières traces d’une foire à Nancy remontent à 1339… ( voir aussi ICI)
La foire de Nancy avait déjà lieu en 1341, puisque le duc Raoul de Lorraine y fait référence dans une charte datant de cette époque.
Le lieu de la foire était à l’époque les alentours de l’église Saint-Epvre et de la collégiale Saint-Georges.
Dès 1719, la foire s’étend de la place Saint-Epvre à la place de la Carrière par décision de Léopold Ier de Lorraine.
De 1742 à 1774, la foire déménage place de la Cathédrale.
A la suite de plaintes des riverains, la foire est transférée à côté du marché central.
En 1837, la municipalité installe la foire de mai sur la terrasse de la pépinière.

Depuis 1859, la foire est définitivement installée sur le cours Léopold.
Un siècle plus tard, en 1959, la foire de mai est avancée à avril afin de permettre à la foire-exposition (créée en 1929) d’être avancée de juillet à juin.



Détails 1



Détails 2



Détails 3



Musique à la Pépinière 1880



La Pépinière en Automne 1885



Concert à ma Pépinière Léon Voirin



Patinage (Léon Joseph Voirin)


1886

Patinage au Pont-Cassé


1885

En 1887, Léon Voirin dessine "Le Patinage" à la porte du Pont-Cassé pour illustrer un article concernant les amateurs de patinage paru dans les Étrennes Nancéiennes d'Oswald Leroy.
Cette édition lorraine est constituée de sujets tirés de la vie nancéienne. En cette année 1887, la mode du traineau faisait fureur. On apprend que la Morte du Pont-Cassé aux Grands Moulins et le canal ne  suffisait plus, des patineurs enragés ont essayé même de noyer un carré de la Pépinière pour y faire un skating. (texte Nancyretro groupe Facebook juillet 2021)



Jules Voirin- Saint-Nicolas et  le Père Fouettard 1888
on pourra lire "en passant par la Lorraine" par Léon Barrat 1892



Léon Voirin- Fontaine de Neptune,place Stanislas Nancy



Léon Voirin- Place Stanislas de Nancy
MBA Nancy



Léon Voirin- Basilique Saint-Epvre Nancy
MBA de Nancy



Léon Voirin- La gare de Nancy
MBA Nancy



Léon Voirin- Place de l'Académie (place Carnot) Nancy
MBA Nancy



Léon Voirin, Place Carnot, Nancy- Aquarelle 20x26cm
200€ Troyes le 12/05/23


Jules VOIRIN (1833-1898).
 Scène de rue animée. Huile sur toile.                    Dimensions: 40 x 30cm.


Une petite toile de Jules Voirin  représentant, une fois encore, ce coin de la place de l’Académie, abrité des vents d’Est et du Nord, que les Nancéiens appelaient « la Petite Provence » à la fin du 19ème siècle et plus tard encore. Les promeneurs aimaient y flâner, profitant des rayons du soleil qui doraient les maisons entre la brasserie Viennoise et ce décrochement du 20 Place de l’Académie qui correspond à l’ancien bastion de Salm.



Léon Voirin- Place d'Alliance Nancy
MBA Nancy



1878, Léon- Joseph Voirin, "Rue animée de Nancy"

Vente Osenat Fontainebleau 29 juin 2021
Huile sur toile
Signé et daté 1878 en bas à droite
 46 x 33 cm.
Adjugé : 16 250 €
Avec cette vue de Nancy, Léon-Joseph Voirin immortalise sa ville natale sept ans après la guerre de 1870-1871. L’annexion de l’Alsace et de la Moselle par l’Allemagne a poussé nombre de personnes aisées à se réfugier dans la ville, qui devient la capitale de l’est de la France. L’essor économique est au rendez-vous, un nouveau quartier sort de terre, et l’émulation intellectuelle et culturelle va bientôt donner naissance à l’art nouveau. Voirin témoigne de l’animation de la cité dans ses tableaux, où il dépeint volontiers de belles Nancéiennes, aussi élégantes que des Parisiennes.

On pourra lire, la vie à Nancy en 1873



Scène de rue en automne Cours Léopold (Léon Voirin)





 Léon Voirin, scènes parisiennes: la colonne Morris, les grands boulevards, vitrines
Salle des Ventes Dijon oct 2021- 300 euros



 Une mère et sa fille au jardin.
Aquarelle de Jules Antoine Voirin 90 euros le 15/02/22- 27.5x20.5 cm



Léon Joseph VOIRIN (1833-1887)
Le bassin de jardin public
Aquarelle signée en bas à droite L. Voirin, cachet de vente
46 x 30 cm

Encore une aquarelle de Léon Voirin représentant la place Carnot (de l’Académie) et sa fontaine avec un bon débit d’eau, mufles de lions, et dauphins ce qui situe l’aquarelle après 1879, date de l’arrivée de l’eau de la Moselle, des modifications (dauphins en particulier) et de l’inauguration mais avant 1887, date du décès de Léon Voirin. Au fond "la Petite Provence" et le coin du 20 Place Carnot.



Place de l'Académie (place Carnot)



Un mariage à Saint-Epvre 1881 (Léon Joseph Voirin)



Léon Voirin, la communiante



La Grande-Rue et le Palais ducal, Léon Voirin 1881 (legs Wiener)

L'omnibus hippomobile de Malzéville depuis 1840 avec le père Louis, "Brin d'Amour" faisant visiter la ville aux touristes, René Wiener en tenue d'officier (fils de Lucien qui a commandé le tableau), le gardien du Palais ducal Pinglé



Elégante à la balustrade Léon Joseph Voirin



"Le cours Léopold à Nancy", Léon Voirin, vers 1885, Musée lorrain.


Ce que dit Charles Courbe de ce lieu au 19ème siècle : « Dès les premiers beaux jours de février, lorsque le soleil commence à s'élever à l'horizon et à répandre une douce et agréable chaleur, on voit se grouper à son extrémité orientale, entre la rue de la Monnaie et le Cours Léopold, dans le rentrant qu'on appelle la petite Provence, les vieux et les vieilles, les valétudinaires, les souffreteux, les convalescents, les bonnes d'enfants et les bébés qui viennent respirer un air pur et se mettre à l'abri du vent de l'est ; mais aussitôt que le soleil chauffe un peu fort, la petite Provence devient déserte jusqu'aux beaux jours de l'automne. »




Promenade à cheval / Out for a ride, par Jules-Antoine Voirin. Petite toile de 21x26 cm représentant le café de la Monnaie et sa terrasse au coin de la rue de la Monnaie et de la place de l’Académie (Carnot). « La petite Provence » ( lieu entre la brasserie "la Viennoise" et le renfoncement où était édifié le bastion de Salm), un jour de grand soleil. Le café sera démoli le 12 Février 1918 lors d'un bombardement.



Rue des Michottes, Nancy



Léon-Joseph Voirin, "jour de pluie" 1885



Jules Voirin, la Calèche



Léon Voirin - L'arroseuse, place Carnot à Nancy



Léon-Joseph Voirin "rue animée sous la pluie" 1885



Sanglier au ferme sous bois MBA de Nancy



Léon Voirin 1885 coin de la rue des Michottes et de la rue Stanislas
 Tramway à deux chevaux rue des Michottes, 1885, 32x41, musée des beaux arts, donation Léonce Voirin 1911 (document Clément Daynac)



Le cavalier, Jules Antoine Voirin




Jules VOIRIN (1833-1898). Halte à la fontaine. Huile sur toile, signée en à droite. 32,5x24 cm




La Calèche, Jules Voirin 1889

Probablement le quai Claude Le Lorrain à Nancy



Promenade sur le champ de foire
Léon Voirin
Nancy, place Carnot et Cours Léopold




Scène de rue en hiver
Place Carnot et Cours Léopold à Nancy

Léon Voirin, Huile sur toile, signée en bas à droite
H. 46 cm L. 38 cm



Une très belle aquarelle et gouache sur papier de Léon Joseph Voirin
«Elégante dans une loge au théâtre » ;
 25 x 20 cm  Signé et daté en bas à droite Léon Voirin 1883

650 euros le 14/09/2022



Léon Voirin "Repos près de la rivière", 1860 -  30x28 cm



Léon Voirin, salle des Ventes au 19ème siècle



Léon Voirin, le marché aux fleurs



Léon Voirin, la rue Saint-Dizier au niveau du marché aux fleurs
Musée Lorrain, Nancy



Paravent réalisé par Louis Majorelle, à décors peints par Léon Voirin
(document Yves-Dominique Chassagne NancyRetro)

 Dans l’esprit du XVIIIe siècle, offert à Amélie d’Orléans, reine du Portugal et ultime reine d’Europe par un certain nombre de dames Lorraines…

Le paravent de la reine Amélie du Portugal a été adjugé 7.000 €, en 2014, lors d’une vente aux enchères à Joigny.

Son histoire passionnante remonte au XIXe siècle. Marie-Amélie-Louise-Hélène d'Orléans, plus connue sous le nom d'Amélie d'Orléans, s'apprête à épouser l'héritier du royaume du Portugal, Charles Ier. Son père, le comte de Paris, organise une réception en 1886. Le couple reçoit à cette occasion de nombreux présents parmi lesquels ce paravent offert par des dames de Lorraine.
Ses quatre panneaux d'1,50 m par 50 cm chacun représentent de célèbres monuments ou endroits comme la place Stanislas de Nancy, le Palais des Ducs de Lorraine à Nancy et le château de Lunéville, sous le pinceau du peintre Léon-Voirin (1833-1888).
La famille d'Orléans conserve cet objet et s'en sépare finalement en le donnant à son intendant. Il passe de génération en génération avant d'être exposé dans la salle des ventes de Joigny.





Projet de dessin destiné à un panneau de paravent. Dessin réalisé par les frères Léon et Jules Voirin pour Louis Majorelle.

Les frères Voirin ont réalisé cinq paravents durant leur carrière. Les dessins présentés ici concerneraient la commande du roi de Hollande ; il est généralement nommé « paravent du roi de Hollande ». Ce paravent a été prêté pour des expositions à Nancy à deux reprises.

Emile Goutière Vernolle membre fondateur de l’Ecole de Nancy, brode un texte sur les dessins d’avant-projet réalisés par Voirin :
Nous sommes à Nancy, vers l'époque de Louis XV, et les costumes gracieux et pimpants circulent, s'assemblent, posent, ayant pour admirable décor, nos palais, nos places et nos grilles. Voici l'entrée de la Carrière : la place d'Alliance avec un palais fantaisiste, la fontaine  d'Amphitrite : l'Arc de Triomphe : les groupes sont charmants. Voyez cette marquise gracieusement assise dans  sa chaise et recevant d'un coquet gentilhomme quelque  bouquet à Chloris. Ne serait-ce pas Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon, marquise de Boufflers qui  fut une des plus brillantes figures de Stanislas ? Et le jeune  galant réciterait-il à la « dame de volupté » un madrigal  comme celui que Voltaire écrivit pour elle:
« Vos yeux sont beaux, votre âme encore plus belle
Et sans prétendre à rien vous triomphez de tous.
Si vous eussiez vécu du temps de Gabrielle,
Je ne sais pas ce qu'on eût dit de vous,
Mais on n'aurait point parlé d'elle. »
Et ces soubrettes vives, souriantes, alertes, fraîches, venant de la fontaine, et faisant trouver acceptables tous  les Trublot du XVIIIe siècle. Et les carrosses de cérémonie, luxueux, somptueux, dorés, avec deux grands faquins debout derrière. Les carrosses du roi, peut-être où tout le monde ne montait pas! Et ces enfants, avec leurs habits majestueux, de vastes  robes, le tricorne et le bilboquet. Et la bouquetière friponne à jupon court, et le petit groom noir à turban et ceci, et cela, et tout ! Rien de plus gracieux, de plus aimable, de plus galant, de plus Louis XV que les quatre panneaux de MM. Voirin. Je les vois dressés, lumineux et coquets dans le salon,  abritant la causerie spirituelle et tendre.... mais que dis-je? On parlera peut-être politique ou affaires derrière  ce paravent qui ne devrait tolérer que la politique amoureuse et les affaires de coeur. Emile Goutière Vernolle .
Nancy artiste août 1886




Louis Majorelle et les frères Voirin, "Le paravent dit du roi de Hollande" Voir ICI




Clairon et chien en campagne
  Jules-Antoine Voirin Collection Corbin


Jules Voirin
"Soldat au clairon" HST signée en bas à droite 32.5x24.5cm 150€ 11/12/22 Beaune
Nouvelle vente à Beaune le 26/03/23 300 €



Cuirassier à cheval
Jules-Antoine Voirin




Gendarme à cheval. Mine de plomb sur papier. Tamponné "VENTE  VOIRIN NANCY 1899". Dimensions : 17 x 12 cm. 40€ le 23/07/2022 Nancy



Jules Voirin:

 "Régiment de fantassins sur un chemin"
 huile sur toile signée en bas à droite (16.3 x 21.5 cm)


"Régiment de dragons en revue"
huile sur toile signée en bas à droite (16.3 x 21.5 cm)




Militaires à cheval
Jules-Antoine Voirin



Jules VOIRIN - La cavalerie, huile sur toile signée en bas à droite. 21 x 28,5 cm.
150€ Béziers le 30/03/23



VOIRIN Jules Antoine (1833-1898), La halte des Militaires,
esquisse, huile sur toile, 41 x 61 cm




Jules VOIRIN (1833-1898). Scène de la guerre de 1870.
 Huile sur toile, signée en bas à gauche. 16 x 21,5 cm. 680€ Nancy le 25/05/24




Edmond BÉNARD (1838-1907) L'atelier du peintre Léon Joseph VOIRIN, années 1880-1900




Jules Antoine Voirin

"la garnison à Nancy"  1882
60,33 x 92,71 cm.




Jules-Antoine VOIRIN

Le défilé

Huile sur panneau signé en bas à droite et daté 1880






 Jules Voirin, "Le Retour de la promenade", 1886

Les frères Voirin fréquentaient les deux frères Scitivaux de Greische. Ces derniers vivaient au château de Remicourt, situé à Villers-lès-Nancy. C'était un centre réputé d'élevage et aussi un foyer d'art. L'endroit se prêtait bien pour étudier les mouvements si complexes des chevaux, leurs actions, leurs allures, car les maîtres des lieux avaient fait aménager à Remicourt de vastes ateliers qu'ils mettaient à disposition des artistes.
 
(est ouest contact)



Jules Voirin  " La chute ".
Encre sur papier signée en bas à droite. 11,5 x 17 cm. 40€ Nancy 23/09/22



Couple d'élégants
 Aquarelle de Léon- Joseph Voirin Collection Corbin



Le Champ de courses
Aquarelle de Léon-Joseph Voirin Collection Corbin



Conversation sur un banc
Léon-Joseph Voirin-  800 euros



Léon Joseph VOIRIN (1833-1887)
Couple d'élégants dans les jardins des Tuileries
Huile sur toile, signée
est 2000-3000 euros (2020)



« Cavaliers et amazone par Léon Voirin ».
On sait que Jules et Léon Voirin, bien que non mondains fréquentaient les familles fortunées de Nancy et sa banlieue et représentaient leurs promenades à cheval dans la campagne environnante. La toile « Cavaliers amazone  représente-t-elle une promenade au parc de la Pépinière de Nancy, ou plus vraissemblablement une vue de Paris, par exemple les jardins des Champs Elysées?
Les réverbères sont le modèle "Champs-Elysées" réalisé par la fonderie GHM de Haute-Marne(*)

(*) Le candélabre des Champs -Elysées fut crée en en 1834 par L’architecte Jacques Ignace Hittorf, en charge du réaménagement des jardins des Champs-Élysées, parallèlement à son intervention sur la place de la Concorde. Avec l’accord du nouveau préfet, le Comte de Rambuteau, Hittorf érige l’obélisque qui vient d’arriver de Louxor, crée des massifs à l’anglaise, de nouvelles plantations, et installe les deux fontaines, celle des mers au sud et celle des fleuves au nord. Afin que nous jouissions en pleine lumière de toutes ces beautés, viennent s’ajouter les colonnes rostrales ainsi qu’une nuée de réverbères. Mille perles illuminent chaque nuit Rivoli, la Concorde, Vendôme, les abords du petit et du grand Palais, et selon la Revue de l’Art, achèvent de donner aux Champs-Élysées : « l’effet le plus agréable qu’il soit donné de voir ».
 
Ghm est l’une des plus anciennes fonderies d’art de France. Elle incarne depuis 1840 le patrimoine industriel et artistique de notre pays. Des candélabres illuminant Paris aux entrées de métro d’Hector Guimard, sans oublier les fontaines Wallace.



Léon Voirin Amazone en promenade
26x20 cm huile sur bois
Donation Léonce Voirin  1911 au Musée des Beaux-Arts de Nancy



Le traineau, jour d’hiver à Paris autour de la place de l’Etoile, 1882.
Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite.
Dimensions: 29 x 46 cm

Dans le décor féérique de la capitale revêtue d’un manteau blanc, Léon Voirin nous livre une charmante scène pleine de vie, comme saisie sur l’instant.

Un traineau transportant une élégante occupe le centre de la peinture. Bien emmitouflée et protégée par une fourrure, la parisienne, dont le rouge du chapeau à voilette fait echo à la couleur du traineau, est en grande discussion avec le cocher. Beaucoup d’animation malgré le froid, des couples, des familles, des fiacres, une petite fille avec son chien, un cavalier de la garde républicaine se promènent. Nous apercevons dans le fond l’Arc de triomphe enneigé. Une touche enlevée et impressionniste pour traiter le paysage alterne avec une touche plus léchée et fine pour les personnages, comme le détail des tenues des élégantes.



Le fiacre en chargement 1878



La gare de Nancy, Léon Voirin 1884
Aquarelle Musée des Beaux-Arts de Nancy



Place de la Carrière Léon Voirin  Hiver 1885- 1886



La rue des Michottes sous la pluie, Léon Voirin 1886
Aquarelle Musée des Beaux-Arts de Nancy (document Clément Daynac)



Léon Voirin- "La laitière" Musée Lorrain legs Wiener 1939 25.5x35cm Aquarelle et crayon



Jeunes femmes au jardin Léon Voirin 1880


Quai Claude Le Lorrain, Nancy (identification Clément Daynac)




La maison, Bordier- Gérard,, Jules Voirin
Jules Voirin, "la maison Bordier-Gérard",
huile sur toile, collection particulière (descendance du commanditaire).
Vers 1881.

Ce tableau a été retrouvé 100 ans après sa réalisation, dans les greniers du bâtiment, par M.Chauvelot, successeur des Bordier-Gérard, qui l'a remis aux descendants Bordier.

On voit ici la boutique de comestibles qui fait le coin des rues des Carmes et de la Poissonnerie (Gambetta), cette boutique existait depuis 1731.
Sur le pas de porte de la boutique : le patron et commanditaire du tableau, Bordier-Gérard, qui regarde son commissionnaire (habit bleu-marine, chemise rouge) partir en livraison.

La lumière et les volets fermés ou entrebâillés laissent penser qu'il fs'agit d'une journée d'été.

Sources : Olivier Lalonde, Les Frères Voirin, Serge Domini éditeur, page 46 
(voir aussi le groupe Nancyretro, Clément Daynac)



"Cavalier sur le pont de chemin de fer", Léon Voirin, 1885.
Probablement le pont Stanislas, le cavalier arrivant du faubourg Stanislas
 (rue R.Poincaré)

Aquarelle et mine de plomb 26.5x20.3 cm
Musée des ivoires et des faïences de Commercy.
Cliché Olivier Lalonde. Extrait de "Les frères Voirin: scènes de la vie moderne à Nancy à la fin du XIXe siècle", page 14.




Le marché aux fleurs, rue Saint-Dizier
vers 1870-1880, par Jules Voirin. Aquarelle monogrammée, 8x14.5 cm, coll. particulière, cliché Olivier Lalonde, extrait de son ouvrage "Les frères Voirin: "scènes de la vie moderne à Nancy à la fin du XIXe siècle", page 11






"Le concert au salon"

Les Frères Voirin, "Le Chat Botté", atelier d'artistes, 77 rue Saint-Dizier,
quasiment en face du marché central
(voir illustration de Jules Voirin ci-dessus)



Les fagots des pauvres ou la distribution des fagots ; dessin par Léon Voirin 1885



Aquarelle de Léon Voirin, élégante à la jardinière




"La terrasse du Jéricho à Malzéville", par Léon Voirin, vers 1870-1880.
Huile sur toile, 33x40 cm. Coll. particulière, cliché Olivier Lalonde, extrait de son ouvrage "Les frères Voirin: scènes de la vie moderne à Nancy à la fin du XIXe siècle", page 110).




La bonne d'enfant (Musée Lorrain), aquarelle et crayon
La promenade de bébé, aquarelle et mine de plomb (provenance collectionJ-B Corbin



La mendiante, place de l'Académie, Nancy
aquarelle et mine de plomb






à gauche, la "Petite Provence" le 20 place Carnot à Nancy



A gauche très probablement le Cours Léopold depuis la place Carnot

Ancienne collection J.B. Corbin, "Scènes d'extérieur avec élégantes sur les grands boulevards", suite de six aquarelles







Ancienne collection J.B. Corbin, "Scènes d'intérieur avec élégantes" (5) et "Cavalier" (1), suite de 6 aquarelles.



Léon Joseph Voirin: scène de rue1 , scène galante



Léon-Joseph Voirin:  scène de rue 2, 3



Léon Joseph Voirin: La lavandière et scène de rue 4

Scènes de rue 1,2,3,4      550 € Paris le 27/10/23



Léon Joseph Voirin (1833-1887)

  Scène avec soldat

Crayon et aquarelle sur papier 20.5x16 cm



Léon Voirin: La fermière



Léon Voirin: Scène galante, aquarelle



Le cirque

Duo de clowns

Aquarelle sur papier

Cachets de vente d'atelier en bas à droite



VOIRIN Léon Joseph Mme Krantz

Aquarelle et gouache sur papier signé et titré en bas à gauche 38.5x27 cm
(reproduction tronquée)



Jules VOIRIN  Cirque aux chevaux, aquarelle sur papier signé en bas à droite 22 x 16,5
190€ Béziers le 30/03/23

Jules VOIRIN -  Le cirque, aquarelle. (taches). 23 x 17,5 cm.
110€ Béziers le 30/03/23



Léon Voirin, "Ecuyère à panneau" 280€
Dessin Aquarellé 32x22cm signé Léon Voirin en bas à gauche (ici dessin tronqué)

Au 19ème  siècle, le cirque, alors haut lieu d’expression de l’« équitation savante », fit la part si belle aux femmes que l’on parla d’« ère des écuyères ». La proximité du cirque avec le monde théâtral explique sans doute que des femmes purent participer à des spectacles équestres dès les années 1830. En effet, le théâtre constituait à cette époque un domaine où la « distinction professionnelle entre les hommes et les femmes n’était pas aussi nette que dans les autres domaines artistiques » Nous nous intéresserons plutôt aux pratiques des écuyères dans l’exercice de leur art et aux logiques genrées qui les sous‑tendent. Pour saisir la manière dont le phénomène des écuyères questionne les frontières du genre, il nous faut distinguer les « écuyères à panneau » des « écuyères de haute école ». Le travail des premières, inspiré des codes du ballet classique, respectait les canons de la « féminité » au niveau non seulement gestuel (grâce du port des bras, déplacements glissés, reprise de pas de danses, etc.), mais encore vestimentaire (port du tutu) 
[1]En témoignent, par exemple, le costume et le pas de danse
[Jacob, 2013 : 27].
Le travail des secondes appartenait à un répertoire « masculin », celui de l’équitation savante, dite aussi de haute école ou académique. Fondée sur différents airs [2]

[2]Le terme « air » n’est plus guère employé de nos jours sauf par…
(changements de pied, piaffer, passage, pirouette, appuyer, épaule en dedans…) et sauts (cabriole, pesade, levade, croupade…), cette équitation perfectionnée depuis le 16èmee  siècle dans les académies équestres, par des hommes et pour des hommes, était encore perçue au xix e  siècle comme un des meilleurs apprentissages pour préparer au commandement. (cf)



Léon ou Jules Voirin Place Sainte-Epvre à Nancy
 Encre sur papier Cachet de la vente d'atelier en bas à droite 26 x 19,8 cm
Nancy 1899 (cachet)



Léon Joseph Voirin
Calèche dans le parc enneigé, avec la vue sur l'Arc de Triomphe
Huile sur toile signée en bas à gauche et datée 1882

Le cabaret
Aquarelle signée Léon Voirin

Léon ou Jules Voirin
Jeune femme assise dans un intérieur
Encre sur papier
Cachet de vente d'atelier en bas à gauche



Léon Voirin, "Le goûter"
Crayon, aquarelle et gouache signée en bas à droite.
15,5 x 26,5 cm



Léon ou Jules Voirin
La promenade
Aquarelle et crayon
Cachet de la vente d'atelier en bas à droite Nancy 1899



Jules Antoine Voirin
Deux femmes en landeau dans une rue animée
Huile sur toile signée en bas à droite
30x46cm



Les frères Voirin
Les cigarières sortant de la Manufacture des tabacs (toits rouges) construite entre 1863 et 1869 suivant un modèle national (architecte Antoine Barthélémy Gutton) / le Cours Léopold et le coin de la rue Baron Louis. Des arbres à la place du Pavillon Marquette ....qui attendra 1930!



"La montée en voiture" 1877

"Quant à la montée en voiture, c’est une petite merveille où tout revit de ce qui est maintenant périmé : ia toilette de la darne, le vieux cocher du fiacre au gilet rouge, le fiacre lui-même. Cet autrefois ne date guère que de 1877 ! " ( Rétrospective Voirin, Salon Lorrain de la Société des Amis des Arts 1933). Voir aussi.

  Quelques oeuvres, quelques dates

    Léon Voirin, Un Coin de la place Thiers à Nancy (1887),MBA de Nancy.
    Léon Voirin, Les Courses à Jarville, musée des beaux-arts de Nancy.
    Léon Voirin, Les Courses de Nancy, musée lorrain.
    Jules Voirin, Les Courses (1888), collection privée.
    Jules Voirin, Le Potager, musée des beaux-arts de Nancy.
    Léon Voirin, Le Palais ducal à Nancy en 1881, musée lorrain.
    Léon Voirin, Le Cours Léopold à Nancy vers 1885, musée lorrain.
    Jules Voirin, Sanglier au ferme sous bois, musée des beaux-arts de Nancy.
    Léon Voirin, Sur la plage (1885), collection privée.
    Léon Voirin, La Montée en voiture (1877), collection privée.
   Léon Voirin, Rencontre dans un parc (1877), musée des ivoires et des faïences de Commercy.
    Jules Voirin, Le Retour de promenade (1886), collection privée.
    Léon Voirin, Amazone en promenade, musée des beaux-arts de Nancy.
    Léon Voirin, La Place Carrière en décembre (1886), collection privée.
    Jules Voirin, L’Arrivée des chasseurs à pied (1882), collection privée.
    Léon Voirin, Le Café de l’opéra (1882), collection privée.
    Léon Voirin, Le fiacre en chargement, musée des beaux-arts de Nancy.
    Jules Voirin, Poste d’infanterie place Stanislas (1880), collection privée.
    Jules Voirin, Le Passage du Dragon à Nancy (1884), collection privée.
    Léon Voirin, L’Omnibus rue des Michottes (1885), musée des beaux-arts de Nancy.
    Jules Voirin, La Foire à Nancy place de l’Académie, musée lorrain.
    Jules Voirin, La Calèche (1887), collection privée.
    Léon Voirin, Un Jardin à Nancy, collection privée.
   Léon Voirin, Famille de gens chics sur une plage (1878), mba de Nancy.
    Jules Voirin, La Salle des ventes (1882), musée lorrain.



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 Gaston Ventrillon, peintre (1897 Nancy- 1982 Vandoeuvre-les- Nancy)



Gaston Ventrillon par Jean Scherbeck 1928

 
Plus jeune frère d'une fratrie de trois (avec Ernest et Georges Ventrillon, artistes également). Elève des Beaux-Arts de Nancy.

 Généalogie de Gaston Amédée François VENTRILLON VENTRILLON le Jeune

par Brigitte Hellio Caquelin



Gaston Le Jeune VENTRILLON (1897-1982). Bouquet de fleurs. Huile sur toile signée en bas à gauche et datée 1946 en bas à droite. 64 x 82 cm - 160€ Tours le 21/02/24



l'usine de Pont-à-Mousson



Le château de Frouard, aujourd'hui disparu





Gaston Ventrillon - Le château et la ferme de Pixerécourt, à la sortie de Malzéville.

 Encre et aquarelle sur papier. Gaston Ventrillon (Nancy 1897- Vandoeuvre 1982)
 Pas de date. 50x66 cm

Le château néoclassique construit en 1860 par le comte O’Gorman, aristocrate d’origine anglaise dont on connait aussi la demeure rue Saint-Dizier (« l’ancien cinéma Rio » pour faire simple) Fronton et armes de Marguerite-Alix d’Hoffelize son épouse. Devise « Plutôt mourir que se soumettre », La chapelle Saint-Pierre  néo-romane, construite également à la demande du comte, est représentée par Ventrillon avec un clocher pointu...probablement perdu dans les années 60.



Gaston Ventrillon -  Paysage de l'agglomération nancéienne,
Eglise Saint-Genès de Laxou depuis les rues qui dominent le village
 à l'encre et à l'aquarelle sur papier. 32,5 x 49,5



Le village de Liverdun



Village vosgien par Ventrillon le Jeune (Gaston Ventrillon)



1945 Jéricho-le- Vieux, Malzéville



Jericho- le- Vieux
JERICHO-LE-VIEUX, très-belle maison de maître ou petit château, avec un jardin d'agrément fort remarquable, sur la rive droite de la Meurthe, ban de Malzéville. Durival la qualifie de maison ancienne, mais le titre le plus reculé que nous connaissions remonte à 1670. (Henri Lepage 1843) Destruction années 1960-70



Fougères



Village de Docelles



Paysage





Affiche par Gaston Ventrillon

Exposition, dessins, portraits & rétrospectives Sellier. Organisée par le cercle artistique de l'est au bénéfice des ateliers de l'école des beaux arts.
 Arts Graphiques Jarville - 1921




Autre affiche par Gaston Ventrillon pour les bières de Champigneulles
( document Jacques Pierron dans le groupe Nancyretro)



Gaston Ventrillon
Chréa - Centenaire de L'Algérie - Affiche 1930 Imprimerie Baconnier Alger
Sports d'hiver à Chréa



Gaston VENTRILLON dit VENTRILLON le Jeune (1897-1882). " Nu ". Huile sur carton, trace de signature en bas à droite. Annoté "Gaston Ventrillon" au dos. 37,5 x 26 cm.
180 € le 19/05/22

Gaston VENTRILLON (1897-1982). " Elégante ". 1916. Huile sur carton signée et datée en bas à droite. 36 x 28,5 cm.
80€ le 19/05/22



Palais de la Bahia, Marrakech Aquarelle, signée en bas à droite, titrée en bas à gauche et datée 1930.



Manufacture de Saint-Clément et Ventrillon le Jeune
Deux serres livres en céramique à corps de pigeon. Émail blanc craquelé.
Signé sur chaque terrasse et l'un portant le cachet rond de la manufacture.




MOUGIN - NANCY - VENTRILLON le jeune

Vase en grès oblong à décor de poissons stylisés
Epoque Art Déco, vers 1925




MOUGIN - NANCY - VENTRILLON le jeune

Vase en grès à décor incisé de fleurs stylisées



VENTRILLON (décorateur) et MOUGIN - Nancy (Atelier de Lunéville)
Vase en grès de forme sphérique à court col rond ourlé et base circulaire en retrait à décor en léger relief et émaillé bleu-vert et brun-beige nuancé d'un oiseau stylisé grapillant des raisins sur une treille.
Marqué en creux "Mougin Nancy - Ventrillon Dc", "264.J" et "0736" à l'émail noir, sous la base accompagné du "L" de l'atelier.
H : 23 cm

VENTRILLON (décorateur) et MOUGIN - Nancy
"Boule Papillon"
Vase cylindrique en grès à décor en léger relief de fleurs stylisées sous couverte émaillée bleu et gris-beige.
Marqué en creux "Mougin Nancy", "Ventrillon.dc" et numéro "172.J", sous la base.
H : 17 cm, D : 16 cm

MOUGIN - Frères Nancy et Gaston VENTRILLON dit "Le Jeune" (1897-1982)
"Bandeau de fleurs"
Lampe en grès à corps segmenté et décor couvrant en léger relief d'une frise de fleurs stylisées sous  couverte émaillée brun et vert nuancés.
Marqué en creux "Grès Mougin Nancy - Modèle de Ventrillon le Jeune" et numéro "187.J" ainsi qu'un numéro "3143" à l'émail noir, sous la base.
H : 33 cm

VENTRILLON (décorateur) et MOUGIN - Frères
"Poissons"
Vase en grès de forme ovoïde à décor couvrant en léger relief de poissons parmi des vagues stylisées.
Belle couverte aux émaux stannifères brun-noir et bleu nuancés.
Signé en creux "Mougin Nancy Ventrillon.dc" et numéroté "252.J" accompagné à l'encre d'un numéro "A 287", sous la base.
H : 26 cm
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Ernest Ventrillon (1884 Nancy -1953 Paris)

L'un des trois frères Ventrillon, il a  des contacts avec Victor Prouvé et Eugène Vallin et s'inspira des recherches de Cézanne, notamment pour ses natures mortes.

A la demande des Magasins Réunis, il dessine des projets de meubles, de vases, des motifs de décors sur tissu.

Pour son exposition au Salon parisien de 1933, le quotidien l'Est Républicain dit :   "Ernest Ventrillon, aussi talentueux que modeste, donc un vrai Lorrain, qui plus est, de Nancy, présente deux toiles qui ont les caractéristiques de toutes ses œuvres : science picturale au plus haut degré, profondeur dans l'accent, compréhension et mise en valeur des sujets qu'il magnifie."






Ernest VENTRILLON (1884-1953). " Jardin ". Huile sur panneau signée en bas droite. 49 x 60 cm.
Ernest VENTRILLON (1884-1953). " La cour intérieure ". Huile sur carton marouflé sur panneau signée en bas à gauche. 50 x 60 cm.




Ernest VENTRILLON (1884-1953). Nature morte au vase de fleurs et aux pommes, 1917.
 
 CORBIN, mécène des frères Ventrillon et de beaucoup d'autres peintres.
 La famille Corbin est originaire de Nancy. Antoine Corbin crée en 1867 « Les magasins Réunis » qu'il étend rapidement en Province et à Paris Son fils, Jean-Baptiste Eugène Corbin (1867-1952), se passionne pour l'Ecole de Nancy dont il devient l'un des principaux mécènes. Il fait une importante donation à la ville de Nancy en 1935 comprenant plus de 600 pièces. Cette collection d'abord présentée dans les galeries Poirel, est transférée en 1964 rue du Sergent Blandan, l'actuel Musée de l'Ecole de Nancy et ancienne propriété d'Eugène Corbin.




Nature morte au compotier. Huile et gouache sur carton, dédicacée «à M. E. Corbin», signée et datée 1922 en bas à droite.
558 euros en ocy 2020



Nature morte au compotier



Phlox et pommes



Jardin du prieuré



Le moulin de Bouxières



Le paon. Huile sur toile. Signée du monogramme et datée octobre 1914 en bas à droite.
3098 euros Oct 2020



Corbeille de fleurs, Ernest Ventrillon vitrail 1923



Les Magasins Réunis avant 1916 ( collection particulière) (cf)

Dès le début des années vingt, Eugène Corbin crée les Arts Réunis, organe à vocation de diffusion des arts appliqués régionaux par la chaîne des Magasins Réunis, dont la direction est confiée à Ernest Ventrillon, peintre-décorateur nancéien installé à Paris. Cette mission s'effectue à deux niveaux : d'une part le choix et la vente d'objets de série fabriqués par des industries lorraines (cristalleries de Baccarat, verreries de Vallerystahl et Portieux, faïenceries de Longwy) et de l'autre un véritable studio de création, à l'image de ceux qui existaient dans tous les grands magasins parisiens, et doté d'une volonté de création originale visant à « encourager les arts contemporains  »
(cf)


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GEORGES VENTRILLON (1894-1978)




Pastorale

Huile sur toile post École de Nancy titrée au verso 29. Pastorale et datée 8.02.1929.
Signée et datée en haut à gauche 1929.

Post Ecole de Nancy

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Antoine Vierling (Nancy 1842-Nancy 1917)

Peintre paysagiste et portraitiste
10 rue de la Visitation, Nancy

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Elève de l' école municipale de dessin de Nancy,  il part pour Paris vers 20 ans où, auprès des éminents maîtres Bonnat et  Sellier, il acquert rapidement un talent qui  lui permit de figurer bientôt et honorablement aux Salons annuels des Champs Elysées, avec des tableaux d'histoire et  surtout des portraits d'une note personnelle, parmi lesquels on doit citer comme excellents ceux de Mlles Lévy, de Gustave Courtois, avocat, de Mme la comtesse de Martel (Gyp), etc.



    Albert Aublet, Portrait de Gyp, 1885
Palais des Ducs de Lorraine, Nancy  


Pendant cinquante ans, Vierling exposa à nos salons nancéiens des œuvres très remarquées et de genres très divers.

 Bon camarade, ami sûr, fidèle et dévoué, de caractère désintéressé, il était très estimé et considéré par ses confrères qui, à plusieurs reprises, l'élurent président de l'Association des Artistes lorrains, ainsi que l'Association des anciens Elèves de l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, fonction qu'il occupait encore au moment de son décès. Il avait également participé à l'éclosion de l'Ecole de Nancy.
 
   Tel père, telle fille, sa fille Georgette née en 1873 fut aussi une artiste de talent et a, comme son père exposé au Salon des Artistes lorrains de 1892 à 1896. elle meurt en 1899 et son mari Jules Nathan lui fera construire un monument funéraire considéré comme l'un des premiers dans le style "Art Nouveau". (1917 extrait de l'Est Républicain)





L'atelier d'Antoine Vierling - Photos Image'Est



Le flirt



Femme à la bêche



Jeune femme sur un chemin de campagne



La récolte de pommes de terre



Chemin dans la campagne lorraine



Couple de bergers 1909

Dédicace A Eugène Corbin
Pastel sur toile




Les vendanges 1898
Superbe rendu de la lumière, très beaux visages et expression des personnages féminins.




Antoine VIERLING - Paysannes au champs. HSToile. Signée. 65 x 46 cm.
1100€ Metz le 05/02/2023



Antoine VIERLING (1842-1917) Vaches au pré

Huile contrecollée sur panneau sbg 48.5x29.5  70 € La Rochelle 8/02/23



Antoine VIERLING (1842-1917). Les lions. Huile sur toile signée en bas à droite. Dimensions : 25 x 33 cm 30€ Strasbourg le 16/12/23



Enfant près d'une chaise 1878



Antoine Vierling est l'auteur de nombreux portraits; ici probablement le président de la Chambre de Commerce de Nancy de Nancy, Joseph Nicolas Rousselot (*), décédé à Nancy le 14 décembre 1919. (*) négociant 55 rue Saint-Nicolas, Nancy (toile au CCI de Nancy)



Danseuse orientale



Antoine Vierling
DANS LA MAISON DU PEINTRE

Huile sur toile. 74x94 cm Signé et daté "1881" en bas à gauche.

Salon meublé de manière éclectique avec un chevalet sur lequel on peut voir le portrait d'une jeune femme qui n'est pas encore terminé. Probablement la dame dans la même robe sur le côté gauche de la composition, debout à côté d'un personnage chinois, probablement lorsque le peintre a fait une pause. Une autre femme s'éventant sur une Récamière, un livre d'estampes japonaises sur ses genoux. L'attrait particulier du tableau réside dans les nombreux objets de collection de tous les pays qui se trouvent dans la pièce et la remplissent de vie.



Palais oriental

https://gw.geneanet.org/caquelinbr?n=vessiere&oc=&p=marie+joseph+justin

Toul, Musée d’Art et d’Histoire Michel Hachet,
un tableau d’Antoine VIERLING, intitulé « Au lavoir ».

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Les frères Vessière

Généalogie de Charles Veissière par Brigitte Hellio Caquelin
Généalogie de Justin Veissière par Brigitte Hellio Caquelin

En 1901, les frères Charles et Justin Vessière créent leur atelier de décoration à Nancy, où sont vendus des produits des Cristalleries de Baccarat mais aussi les propres productions des Frères Vessière. Aujourd'hui, le magasin se situe à Baccarat et propose également à la vente des produits des maisons Daum et Lalique.

 Charles et Justin Vessière ont créé en 1901 un atelier de décoration. Le magasin d’exposition et de vente était situé au 4 de la rue Saint Dizier à Nancy. Ce magasin était connu en temps que dépositaire des produits des Cristallerie de Baccarat mais aussi les propres productions des Frères Vessière.
Jusque dans les années 1950, plusieurs décorateurs formés dans les autres verreries nancéiennes, gravent à l’acide, émaillent et pratiquent la dorure dans cet atelier jusque dans les année 50. Deux générations de Vessière se succèdent au magasin de Nancy jusque dans les années 1990 et quatre au magasin de Baccarat, la cinquième génération est très active et a su s’adapter au changement de la clientèle.
Parallèlement depuis 1882, le magasin Vessière de Baccarat dispose dès son début d’un atelier de décoration réputé. Les modèles bruts ou blanc sont fournis par les Cristalleries de Baccarat, la verrerie des Frères Muller à Croismare ou les Cristalleries de Nancy avec des décors floraux gravés en camée à l’acide sur des verres multicouches ou peints aux émaux polychromes sur des verres teintés. Entre 1910 et 1930, les productions des Frères Vessière sont typiques de celles de l’Ecole de Nancy.

Les signatures :
Les pièces sont généralement signées « C. Vessière Nancy ». Il existe des pièces avec la mention « Baccarat » ou « Croismare » suivie de « Nancy », « C. Vessière NANCY », « justin vessière », « C.Vessière suivie de la Croix de Lorraine », « Vessiere Baccarat Nancy », « C. Vessière Les Pavots. C. Vessière Nancy suivie de la Croix de Lorraine », « Les Glycines C. Vessière NANCY suivie de la signature par un dessin avec une Croix de Lorraine avec une lettre F pour France » ou « Les Chardons C. Vessière Baccarat NANCY ».
(cf)


Petit pichet en verre opaque à décor émaillé de chardons



CHARLES ET JUSTIN VESSIÈRE Six verres et plateau Nancy, vers 1900 Verre incolore,  rehauts de poudre abricotée, décor au chardon; 25,5x12, cm (plateau), H. 11 cm (verre). Tous deux marqués 'C Vessière Nancy'.  Plateau avec monogramme 'BC'.
200€ le 09/03/23 Düsseldorf



Vases par les frères Vessière (1904-1914, 1900, ?)


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Henri Vial
(Remiremont 1883- 75016 Paris 1965)

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

1929 voir la liste des sociétaires architectes de l'Est de la France

Henri Vial ( Henri avec un "i") était architecte comme son père Louis Eugène Vial, ingénieur des Ponts et Chaussées. Henri Vial fut l’élève d’Edmond Paulin (architecte) aux Beaux-Arts de Paris.
A partir de 1919, il a son cabinet au 47 Faubourg Saint-Jean à Nancy. En avril 1924, la ville de Nancy vend des parcelles dans l’avenue de Boffrand, l’une à Henri Vial qui y fait construire sa maison au 10 de l’avenue. Henri Vial sera aussi  à la même époque l’architecte de la très belle maison Dancelme au  65 rue Félix Faure, maison avec balcon sur oriel, construite en 1926 par les entrepreneurs Dancelme Sieber et Cie. In a participé également aux reconstructions de villages lorrains sinistrés par la guerre.

Son activité de peintre sera reconnue dans les années 1935-39 et après, où l’on retrouve des critiques très flatteuses sur ses aquarelles lors de salons à Paris ou Nancy : « Les quatre aquarelles de M. Henri Vial font l'objet d'une grande admiration. On loue justement la netteté, la vigueur de leur dessin ; on savoure la puissance du coloris disposant avec virtuosité d'une gamme très étendue. M. Vial est architecte; il sait construire. Il est aussi un artiste de goût et un observateur averti. Ces qualités donnent à ce qu'il interprète une brillante sûreté. Et l'aquarelle ainsi traitée devient singulièrement puissante d'évocation. La Fête-Dieu à Harville note le mouvement dans une observation rapide mais sans faiblesse. Le marché à Toul retrace avec accent l'animation ; le canal à Nancy est une impeccable documentation sous un angle artistique. Il y a enfin ce chef-d'oeuvre ; l'Arc-de-Triomphe vu de la rue Héré. Je ne crois pas que l'on ait souvent réussi, dans une aquarelle, à en traduire le caractère avec autant d'intérêt, de sentiment, et d'harmonieuse concision » (salon de Nancy novembre 1935).
 Ou encore en 1938, toujours au salon de Nancy : « Le début de Henri Vial au Salon de l'an dernier, avait été remarqué. Sa participation cette année attirera plus l'attention sur cet excellent peintre qui est aussi Lin architecte de grande classe. Personne n’en doute en voyant avec quel art il a planté, dans une petite toile, une magnifique « Place de la Concorde » C'est qu'il est très difficile de bien situer la perspective de cette place. Or, si dans cette toile ladite perspective est une extraordinaire réalisation, la peinture employée est tout à fait ce qui peut le mieux faire admirer cette oeuvre. »




Henri Vial- L'arc Héré à Nancy Aquarelle
50€ Nancy le 11/06/23



Henri Vial, la Porte Saint-Georges à Nancy Aquarelle



Henri Vial le Marché Central à Nancy Aquarelle
document Jean Pierre Puton



Henri Vial, le Parc Sainte-Marie à Nancy
100€ Nancy 11/06/23



Henri-Aimé VIAL  La Madeleine. Aquarelle. Signé en bas à gauche. Dimensions à vue : 34.5 x 26 cm Provenance : Partie du fond de l'atelier de l'artiste



Henri-Aimé VIAL Place de la concorde. Aquarelle. Dimensions: 35 x 43 cm Provenance : Partie du fond de l'atelier de l'artiste.



Henri-Aimé VIAL Saint-cloud. Aquarelle sur carton. Dimensions: 24 x 33.5 cm.  Signé en bas à droite M.H. Dimensions: 25 x 33.5 cm 100 €Nancy 11/06/23


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Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

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