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Jules Bastien Lepage
Nicolas Albert Bettannier
Ignace-François Bonhommé

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          Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage

 (Damvillers (Meuse) 1848 – Paris 1884)

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

et

Emile Bastien Lepage

Genealogie par Brigitte Hellio Caquelin


     Emile Bastien-Lepage est un architecte originaire de Damvillers, fils de Claude Bastien et d’Adèle Lepage. Il a suivi l’enseignement de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, puis a principalement exercé en région parisienne où il résidait. Frère et élève du peintre Jules Bastien-Lepage, il a participé à de nombreux salons artistiques, dans les années 1880-1890 et de 1910 à 1933, dans la catégorie peinture. Il obtint d’ailleurs une mention honorable au Salon de 1889. Il obtint la Légion d’Honneur le 31 juillet 1934.........
En complément de son activité d’architecte, il devient décorateur de ses propres réalisations, en particulier pour la villa de Maurice Fenaille, riche industriel et grand mécène de son temps, à Neuilly-sur-Seine. Il est également l’auteur du tombeau de Marie Bashkirtseff, célèbre femme peintre.
(voir ICI)
une toile bien connue d'Emile Bastien Lepage ICI

***
Jules Bastien Lepage:

Pour aller plus loin, le Musée Jules Bastien- Lepage de Montmédy

Le Musée Jules Bastien Lepage a été rénové en 2007. Les travaux ont permis la mise aux normes des lieux et une nouvelle présentation. Le musée est équipé de fiches en braille et de tableaux en relief. Des œuvres achetées ces dix dernières années et jamais exposées ont été sorties des réserves (essentiellement des dessins). De plus, des dépôts du Musée Lorrain de Nancy ainsi que du Musée Rodin de Paris complètent la collection.

Le musée est constitué de trois espaces différents :

une introduction générale à la vie de l’artiste et à son œuvre;
un cabinet iconographique qui permet d’exposer des dessins et des objets fragiles;
une salle de peintures.

Voir aussi
et
"le retour de Bastien-Lepage"

Le 20 octobre 1868, il est reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts de Paris dans la section peinture. Il débute au Salon de 1870.
 Jules Bastien-Lepage n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent car il meurt à l’âge de 36 ans après seulement une dizaine d’années de travail. Pourtant, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde.

Ce qu'écrit la presse en 1937: "Jules Bastien-Lepage naquit en 1848 à Damvilliers en Meuse. Il appartenait, comme Courbet, à ce milieu mi-bourgeois, mi-paysan, qui n'a jamais cessé de rêver pour ses enfants de carrières libérales et administratives. Son père lui enseigna les rudiments du dessin et lui fit faire ses études classiques au collège de Verdun. Une fois bachelier, le jeune homme entra dans l'administration des postes, mais il n'y fit qu'une courte apparition. Sa vocation artistique reconnue par ses parents, il partit
en effet en 1867 pour Paris avec une pension du conseil général de la Meuse et entra à l'Ecole des beaux-arts dans l'atelier de Cabanel. Il échoua à deux reprises au Prix de Rome ; cependant, au Salon de 1874, le « Portrait du grand-père » attira sur lui l'attention de la critique et du grand public. Cette figure de vieillard — le propre grand-père de l'artiste — assis dans son fauteuil au fond d'un jardin, dans ses vêtements de tous les jours, conquit tous les suffrages pour sa vérité, sa bonhomie souriante. Après ce succès, Bastien-Lepage exposa en 1875. « La première communiante », habile symphonie en blanc où apparaissait déjà un - de ses nombreux types de petites paysannes. Il donna également quelques portraits, notamment ceux de son père et de sa mère, peints avec une naïveté, une tendresse qui rappelaient l'art des Primitifs.
Mais ce fut en 1878 que sa célèbre toile « Les foins » lui valut la gloire. Jamais la rusticité n'avait été dite aussi fortement que dans cette couvre représentant un couple de paysans au repos dans la somnolence d'une lourde après-midi d'été parmi les prés fauchés. Ces mêmes qualités de franchise se retrouvent dans sa toile « La récolte des pommes de terre » aux personnages répétant avec fidélité les gestes du labeur terrien et traduisant uniquement par toutes leurs attitudes, l'expression de leur physionomie, la fatigue d'une des plus pénibles occupations des champs. Certains ont reproché à Bastien-Lepage l'hébétude de ses figures ; or, celle-ci n'est précisément que le reflet véridique d'une peine physique et de son action abrutissante bien connue de ceux qui, tout un jour, se sont penchés sur les sillons ouverts.
Citons dans le genre rustique quelques autres toiles de Bastien-Lepage : « La moisson », « La forge », «  Le mendiant », « Le père Jacques « , « L'amour au village » où il a campé avec beaucoup de naturel et de précision documentaire les types villageois. Il ajouta à cette galerie rustique des figures de la rue populaire qu'il avait saisies lors d'un voyage à Londres.
Mais Bastien-Lepage, admirable réaliste, resté campagnard et décidé, dès le début de sa carrière, à être l'illustrateur de la vie des champs, se double d'un portraitiste de qualité, au métier élégant et expressif. Il a su, tout en faisant ressemblant, exprimer le biais secret des caractères. Ce fut d'ailleurs par ses portraits qu'il conquit la faveur du public parisien.
Dans ce genre, ses oeuvres les plus décisives furent les portraits de Theuriet, d'Alibert Wolff, de M. Andrieux, de Mme Waskiewicz et surtout celui de Sarah Bernhardt.
Bastien-Lepage aurait sans doute encore enrichi son art s'il n'avait
été enlevé à l'âge de trente-six ans par un cancer. Malgré une opération et une convalescence en Algérie, il mourut à son retour à Paris en 1884. En dépit de sa brève carrière il reste comme l'un de nos plus puissants réalistes, car il a su voir avec une acuité de vision, peu ordinaire les scènes frustes de la vie paysanne .et les a rapportées avec la sympathie, la fidélité d'un véritable artiste terrien."
(Le Peuple avril 1937)



Jules Bastien Lepage vers 1870 et 1878
(cf)




Monument à Jules Bastien- Lepage (Damvillers)
Sculpteur Rodin, fondeur Thiébaut

Bronze de 250kg 1889 : inauguré le 29 septembre en présence de Gustave Larroumet, directeur des Beaux-Arts. Erigé par un comité présidé par Charles Bailly. Tous les deux ans la Société historique et culturelle du Damvillois organise le prix Jules Bastien-Lepage, ouvert aux artistes peintres locaux et régionaux.





Ce tableau, inachevé, est considéré comme une étude pour l'autoportrait conservé au Musée du Louvre à Paris (voir l'illustration au commentaire ci-dessous). Le portrait du Louvre n'est pas daté, mais on pense qu'il a été peint vers 1880. Celui-ci lui serait donc légèrement antérieur. Notre tableau étant peint sur un panneau anglais, on peut penser que Bastien-Lepage l'a exécuté lors de son premier voyage à Londres en 1879, alors qu'il séjourne là- bas pour peindre le Portrait du Prince de Galles (conservé à Buckingham Palace).

 Le poète et romancier André Theuriet a donné du peintre cette description tout à fait conforme à notre tableau: "je vis un garçon très jeune, très blond, modestement vêtu, petit, leste et bien musclé. Sa figure un peu blafarde au front carré et volontaire, au nez court écrasé du bout, aux lèvres spirituelles à peine estompées d'une pâle moustache blonde, était éclairée par deux yeux bleus dont le regard clair, droit et perçant, disait la loyauté et l'indomptable énergie. Il y avait à la fois du gamin et de l'homme dans cette physionomie mobile, aux traits heurtés, où une certaine crânerie audacieuse alternait avec les lueurs de sensibilité et les éclairs de gaieté espiègle" (cf catalogue de l'exposition Jules Bastien Lepage, Verdun, musée de la Princerie et Montmédy, musée citadelle, sous le n°28)




 JULES BASTIEN-LEPAGE

Autoportrait huile sur panneau 20x15cm
Provenance:

Vente de la collection des héritiers de Jules Bastien Lepage, Hôtel Drouot, Paris, July 1987.
Vente anonyme, Sotheby's, Paris, 25 juin 2008, lot 74.
Collection particulière, France.
Cet interessant autoportrait inachevé de l'artiste, reste difficile à dater. Il pourrait être antérieur au tableau de même sujet conservé au musée d'Orsay, inv. INV 20040.
13000€ Paris le 11mai 2023







Autoportrait




Portrait d'Emile Bastien Lepage, son frère, et portrait d'un homme (peut-être un autoportrait)



Portrait de Jules Bastien Lepage par  Augustus Saint-Gaudens / Bronze



Jules Bastien Lepage -  Mère de l'artiste Musée de Nice



Portrait d'Emile Bastien-Lepage, frère de Jules


« La Tentation est le clou de l'exposition de 1882, a-t-on dit, le Portrait de mon frère, par Bastien-Lepage, en est le chef-d'œuvre. » Chef-d'œuvre, voilà un bien grand mot pour un aussi petit tableau ; c'est que le mérite d'une œuvre d'art ne dépend pas de ses dimensions et qu'il y a plus de génie dans la Vision d'Éréchiel de Raphaël, que dans toute autre toile, aussi vaste que vous puissiez la supposer. Le frère de Bastien-Lepage est assis, vêtu d'un habillement gris, auprès d'une table où il se prépare à tracer quelque plan d'architecture ; il est en pleine lumière, chaque trait se dessine, la barbe et les cheveux blonds forment un accompagnement bien en harmonie avec les teintes rosées du visage ; les tempes se détachent blanches et saillantes ; toute la figure exprime la force et la vie. On sent que cet homme réfléchit; attendez un peu, il va parler, il va vous dire ce qu'il a résolu et ce qu'il veut faire. Regardez bien ces mains ; ne vous semble-t-il pas qu'elles vont remuer, prendre le crayon, l'équerre et tirer une ligne ? Je ne sais pourquoi le Portrait de Bastien-Lepage nous reporte à l'époque des van Eyck, de Memling et d'Holbein ; on croirait qu'il a été fait à la loupe, et que notre peintre n'est arrivé à donner à la peau le poli et la transparence, que par une série de couches de couleur successives ; ce serait une grave erreur. Bastien-Lepage produit les mêmes effets que les anciens maîtres du quinzième et du seizième siècle, mais par un procédé tout à fait différent ; son panneau est à peine brossé, et on peut compter chaque veine, détailler chaque cil, tout comme dans les toiles de Memling à l'hôpital Saint- Jean, à Bruges, ou dans les portraits d'Holbein, du musée de Bâle. On dira, pour expliquer tant de talent, que le modèle de Bastien-Lepage lui était connu, qu'il l'avait dans l'esprit avant de le fixer sur le bois, que, pour peindre de la sorte, il faut être bien sûr de soi-même et bien persuadé qu'on réussira du premier coup ; mais à quoi donc serviraient le succès, le génie et la confiance en soi, s'il n'était pas permis à un tel artiste d'avoir de grandes audaces ? Le Portrait de Bastien-Lepage est admirable en tout point ; il n'est pas trop fait, il n'est pas léché, comme on dit en style d'atelier, et cependant il est aussi fini, aussi achevé qu'on puisse le désirer ; il n'a pas été donné souvent à un peintre d'approcher d'aussi près de la perfection et en même temps de la réalité."
L'Art à Nancy en 1882 par Roger Marx.



Le petit ramoneur de Damvillers
1883- 102x116cm- anciennement  collection Fenaille

Nous présentons ci-dessous diverses œuvres de ce grand artiste qu’est Bastien Lepage, en particulier des peintures de genre réalisées lors de ses séjours en Angleterre vers 1880 (le petit cireur de bottes à Londres 1882, la pochade du peintre en pâtissier, portrait d’un jeune garçon en costume de marin 1881, le petit Lord en 1880. Contrairement à ces oeuvres dans lesquelles le sujet adoptait une pose frontale, regard fixé vers le peintre, le petit ramoneur de Damvillers (village de l’artiste) adopte une pose naturelle. Mains noircies magnifiquement rendues, chats, genouillères en cuir,…donne de l’authenticité à la scène. Récemment vendu 212000 dollars. Un très bel exemple de naturalisme, mouvement artistique apparu vers 1870 en France et qui se poursuivra jusqu’en 1890. voir aussi




La marchande de fleurs

1 154 920 euros en 2015 à New York chez Sotheby's.

 Le modèle a été trouvé près de Charing Cross. C’est une grande fille gracieuse, avec des épaules inclinées, enveloppé dans un châle mince et taché par les intempéries, les cheveux sur le front, avec un nœud à l’arrière. Alors que la demoiselle se trouve en avant-plan, comme si elle était prête à parler à un client qui s'approche, Bastien-Lepage ajoute des personnages bien habillés derrière, souhaitant mettre en évidence deux castes sociales.



Au moment de la récolte




La récolte de pommes de terre 1879; 
Octobre

National Gallery of Victoria, Melbourne

Le champ de pommes de terre brun terreux occupe une grande partie de l'image, avec la vue allant de bas en haut, tout comme la nature représentée. Au premier plan de l'image deux jeunes femmes peuvent être vus au travail. La concentration est dirigée vers la femme du beau fermier, qui essaie de remplir les pommes de terre d'une expression fraîche et concentrée dans un grand sac. Derrière elle, à l'ombre, une autre femme est allongée par terre, ramassant des pommes de terre du champ dans son panier. Cette vie avec "Mère Nature" est simple, occupée, satisfaisante. L'artiste a magistralement capturé le mouvement des figures et souligne la dynamique avec de plus petites figures dans la distance. Le ciel déchiré en haut de l'image souligne également le paysage. (cf))

lVoici ce qu’en dit le critique d’art Paul Mantz à l’époque :

    « Cette paysanne est un monument de sincérité, un type dont on se souviendra toujours. Elle est très hâlée par le soleil, elle est laide ; la tête est carrée et mal dégrossie ; c’est la reproduction implacablement fidèle d’une jeune campagnarde qui ne s’est jamais regardée au miroir de l’idéal. Mais dans cette laideur il y a une âme.

    Cette faneuse si vraie par l’attitude, les yeux fixés vers un horizon mystérieux, est absorbée par une pensée confuse, par une sorte de rêverie instinctive et dont l’intensité se double de l’ivresse provoquée par l’odeur des herbes coupées. Le son d’une cloche, l’appel du maître des faucheurs, la tireront bientôt de sa contemplation muette. Elle reprendra son dur travail, elle rentrera dans les fatalités de la vie réelle.

    Mais pendant cette rude journée, l’âme aura eu son entracte. De tous les tableaux du Salon, y compris les tableaux religieux, la composition de Bastien-Lepage est celle qui contient le plus de pensée. »




Jules Bastien-Lepage Retour des Champs

Eau-forte et pointe sèche, 275 x 195 mm (plaque), 287 x 202 mm (feuille). Belle et fraîche impression sur papier vergé avec filigrane. (Feuille uniformément brunie, avec une tache au centre et un point blanc en haut à gauche. 200 euros Rome fev 2024



Jules Bastien Lepage "Pas mèche"
The work is now in the National Gallery of Scotland.





Etude pour "l'amour au village" et "l'amour au village"



"going to school" / aller à l'école Musée Aberdeen 1882



Le Petit colporteur endormi"

On peut rapprocher cette  œuvre de deux peintures de Fernand Pelez (1848-1913), Sans asile (1883) ainsi que Un martyr ou Le marchand de violettes (1885).




Jules Bastien Lepage "pauvre fauvette "



Etude pour Jehanne d’Arc
 Dessin au fusain




Jeanne d'Arc

C’est en 1880, époque pendant laquelle il est, avec Courtois et Dagnan-Bouveret, dans le cénacle de jeunes artistes fréquentés par Maurice Fenaille, que sa Jeanne d’Arc entendant les Voix est présentée au Salon et violemment critiquée.

 Critique d'Émile Zola :
"En songeant à la figure historique de notre Jeanne d'Arc, il a pensé qu'aucun peintre n'avait encore eu l'idée de nous donner une Jeanne d'Arc réelle, une simple paysanne dans le cadre de son petit jardin lorrain. Il y avait là une tentative naturaliste très intéressante, dont il a compris toute la portée. Le sujet dès lors s'indiquait aisément, il n'y avait qu'à prendre une des paysannes lorraines de nos jours et la peindre dans son jardin. C'est ce que Monsieur Bastien-Lepage a fait. Il a cru devoir choisir le moment où Jeanne entend des voix, ce qui dramatise le tableau et rentre dans la donnée historique. La jeune fille était assise sous un pommier, travaillant, lorsqu'elle a entendu les voix : et elle s'est levée, les yeux fixes, en extase, et elle a fait quelques pas, les bras tendu, écoutant toujours. Ce mouvement est fort juste. On y sent l'hallucination... mais Bastien-Lepage, sans doute pour rendre son sujet plus intelligible, s'est imaginé d'aller peindre dans les branches d'un pommier la vision de la jeune fille, les deux saintes et un chevalier cuirassé d'or.
...Cela me déplaît d'autant plus, que celà gâte toute la belle unité naturaliste du sujet. Si le peintre nous les montre, c'est qu'il n'a pas compris son sujet, ou du moins qu'il n'a pas voulu nous le donner dans sa vérité strictement scientifique.
J'insiste, parce que je soupçonne Bastien-Lepage de s'être entêté à montrer les saintes, par un système de naturalisme mystique qui a ses adeptes. Monsieur Bastien-Lepage, par sa vision, a voulu sans doute échapper à l'accusation de faire de la physiologie ; et c'est ce que je lui reproche..."



Jules Bastien-Lepage , "L'Annonciation aux bergers"
 (1875, huile sur toile, 148 x 115 cm),
Melbourne, National Gallery of Victoria




Attribué à Jules BASTIEN-LEPAGE "L'Annonciation aux bergers"

Huile sur panneau 22x17.5 cm 4500€ Paris le 7/04/23

Porte une dédicace et une signature en bas à gauche A Monsieur Wemck/ J BASTIEN LEPAGE
A rapprocher du tableau conservé à la National Gallery of Victoria de Melbourne ci-dessus




La Toussaint
,  1878
Museum of Fine Arts  Budapest, Hungary m



 Le Mendiant, tableau présenté au Salon de 1881 et aujourd’hui conservé à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague

 




Les foins (Musée d'Orsay), tableau et dessin  à la plume, signé du monogramme en bas, à droite (8.5x10cm)

Le tableau définitif réalisé en 1877, connut un vif succès au Salon de 1878, il est conservé au Musée d'Orsay

"Jules Bastien Lepage veut aborder les thèmes de la « vraie vie ». Bien que Second prix de Rome, le jeune Meusien prend, en effet, ses distances avec les sirupeuses  "mythologiades » et le bric-à-brac historique, ne nie pas son admiration pour Manet et la peinture claire et, dans la lignée du naturalisme social de Courbet, de Millet, de Jules breton, décide de privilégier les thèmes de l’actualité quotidienne en l’occurrence la vie paysanne de son terroir lorrain. Au Salon de 1878, son tableau « Les Foins » fait sensation et le hisse en quelque sorte en chef de file de ceux qu’on nommera « les réalistes rustiques ». On croit voir en lui, en effet, ainsi que le dit fort bien Henri Focillon « le grand conciliateur attendu, un peintre de plein air qui sût dessiner, un grand naturaliste et en même temps un poète au cœur profond… ». Aussi le jeune homme qui va mourir en 1884, à 36 ans, suscite-t-il en France et dans toute l’Europe une foule de disciples et d’imitateurs désireux, eux aussi, de faire leur « retour aux racines » : c’est ainsi que, parmi les Lorrains, Emile Friant, Henri Royer, Henri Rovel, Antoine Vierling, Paul Descelles, Ernest Wittmann et bon nombre d’autres vont souvent s’engager dans cette voie du « Réalisme pleinariste ». Quant à Prouvé, il apprécie cette courageuse rupture de Bastien-Lepage avec l’académisme prudent qui mène au Prix de Rome : amoureux de la lumière, du mouvement, de la couleur, amour que conforteront encore ses séjours en Afrique du Nord, il est trop honnête pour aller plus avant contre sa nature et va bientôt remettre en question l’enseignement de l’Ecole et infléchir son propre parcours vers d’autres préoccupations"
(Henri Claude Les artistes lorrains « d’arts majeurs » dans la vie artistique nancéienne du dernier quart du 19ème siècle)



JULES BASTIEN-LEPAGE

Deux charpentiers à l'atelier

Porte une inscription 'à l'ami Vermier en souvenir de mes jours .../ G. Bastien-Lepage' (en bas à gauche) et une signature 'J. Bastien-Lepage' (en bas à gauche, probablement de la maiN du frère de l'artiste, Emile) 40x30.5 cm

Pierre noire, plume et encre brune sur papier brun, collé en plein
La signature du dessin semble avoir été ajoutée par Emile Bastien-Lepage, le frère de Jules, alors que l'inscription suggère que l'œuvre a été offerte à Monsieur Vermier, après la mort de l'artiste. 2200€ Paris le 11 mai 2023



Voilier par mauvais temps



1882 le petit cireur de bottes à Londres




Le petit Lord 1880



Jeune garçon en costume de marin 1881

Alors que Bastien-Lepage a acquis une renommée internationale pour ses peintures d'enfants paysans, ses portraits d'enfants sont beaucoup plus rares. Ces représentations se sont retrouvées dans des collections privées où elles sont restées à travers plusieurs générations comme ici le  « Portrait d'un jeune garçon ». Ce tableau montre un garçon en costume de marin - une forme courante de vêtement en cette période. Ce peut être  cependant, un cadet de la marine puisque son uniforme est plus élaboré.



Bastien Lepage 1879-  Portrait du Prince de Galles (1841-1910) qui deviendra  roi du Royaume-Uni, des Dominions et empereur des Indes sous le nom d'Edouard VII



Portrait d'un Prince de Galles, 
gravure  67 x 50 cm




 Portrait de Sarah Bernhardt (1844-1923)
 1879  Voir
Technique/matériaux     huile
Dimensions     44 x 35 cm
Collection:     Legion of Honor museum, San Francisco


Jules Bastien-Lepage, peintre naturaliste et portraitiste.



- Lettre autographe signée à Sarah Bernhardt. 1 p. in-8. Décembre 1878. Sur son très célèbre et magnifique portrait de profil de Sarah Bernhardt [présenté au Salon en 1879, aujourd'hui du Fine Art Museum de San Francisco]. " Jeudi soir, nous avons décidé votre portrait ; depuis j'y ai pensé souvent ; et maintenant encore plus que jeudi. J'ai le rêve de faire une belle chose. L'artiste vit d'illusion, d'émotion et de rêve ; mieux que moi, vous le savez et en vivez. Atteindre le but. Faire une belle oeuvre, quel beau rêve !!... C'est là que j'en suis. Ah ! si dans l'oeuvre que je veux faire, je peux seulement mettre la moitié de l'émotion qui l'a inspirée, vous serez contente et moi aussi [] ".
 700 € le 19/01/2023 Lyon.




Portrait de Sarah Bernhardt (1844-1923)


National Museum, Stockholm - non daté



LEPAGE Jules-Bastien
Portrait de Sarah Bernhardt et Portrait de femme à la voilette (au dos du portrait de Sarah Bernhardt)
Dessin au crayon noir étude pour le salon de 1879
Signé des initiales en bas à droite
Haut. : 15 ; Larg. : 11 cm
Étude pour le tableau du Salon de 1879.
2300€ le 21/03/2023 Paris



Le pâtissier



Chemin boisé
 Lavis de Brun et rehauts de gouache blanche




Faneuse au repos
Dessin au crayon noir, signé des initiales en bas à gauche


Dessin préparatoire pour la gravure "Retour des champs" présentée en 1885 dans l'ouvrage illustré de Louis de Fourcaud. La composition du dessin, le lieu, et la figure de la faneuse, sont à rapprocher de sa peinture "La Faneuse au repos" de 1881, conservée à la Galerie nationale d'Oslo (voir ci-dessous)



La faneuse au repos (musée d'Oslo)



Étude pour Jeanne d'Arc au bûcher
Dessin à la plume, signé des initiales en bas vers la gauche




Peintre à son chevalet.
Dessin à l'encre et au lavis d'encre attribué à Jules Bastien-Lepage



La halte des bergers en route vers Bethléem
dessin à la plume,initiales en bas à gauche
15x20.5 cm



Femme à la coiffe lisant, vers 1880
 Aquarelle, rehauts de craie blanche, sur traits de crayon noir, sur papier beige




1881 Portrait de Madame Waskiewicz



Jules BASTIEN-LEPAGE. Portrait de femme à la natte.
Huile sur toile. Signée en bas à gauche.




Jules Bastien-Lepage , Portrait de Maurice Fenaille, 1883, huile sur toile, 37 x 30 cm
230 400 € le 22 novembre 2022, Ader- Drouot
En fond de tableau, la toile "Fleur de chemin" ou "la petite bergère" (voir ci-dessous)
Maurice Fenaille (1855-1937) industriel et philanthrope

Ce portrait du jeune Maurice Fenaille demeura dans la collection familiale de l’entrepreneur de sa réalisation jusqu’à nos jours. Nourrissant d’intenses liens d’amitié depuis plusieurs années, les Fenaille et les frères Bastien-Lepage enrichissent leur relation à travers la commande d’œuvres. Le chef de famille Alphonse Fenaille comme sa sœur, Madame Godillot, seront ainsi tous deux peints par Jules Bastien-Lepage en 1878.
La disparition du père en 1883 propulse son fils Maurice à la tête de la société pétrolière familiale à l’âge de 28 ans. Ce dernier fait appel aux services de Bastien-Lepage afin de bâtir son nouveau statut. Fervent amoureux des arts depuis sa jeunesse, pratiquant le dessin comme la peinture et fréquentant assidûment les milieux artistiques de son temps, il s’impose bientôt comme un mécène d’influence avant d’être élu à l’Académie des Beaux-Arts en 1919. L’homme d’affaires et collectionneur Gabriel Cognacq, à travers l’éloge de son prédécesseur prononcé le 13 janvier 1940 à l’Institut de France, dressait un ardent aperçu de notre tableau : « Un portrait de Bastien-Lepage nous le montre tel qu’il était alors : un masque énergique bien équilibré sous le front haut qui retient la lumière, un regard clair, scrutateur, toujours calme, mais où s’allumait parfois une lueur d’ironie légère accentuée par un pli un peu moqueur au coin de la lèvre. Ce portrait nous révèle un être à la volonté froide et tenace, une intelligence clairvoyante, une vie intérieure concentrée, qui ne gaspille aucune de ses énergies en paroles vaines et, sous cette impassibilité voulue, une bonté, une générosité, une bienveillance inépuisables. ».
Le choix des deux hommes de placer le portrait dans l’atelier de l’artiste - alors situé 12 rue Legendre - exprime une vision résolument moderne du genre : loin d’un classique intérieur bourgeois, le commanditaire est en effet installé au cœur d’un environnement de travail et au milieu des œuvres, marquant ainsi un désir profond d’être partie prenante du monde de la création. On remarquera à cet effet la présence de deux importants travaux exécutés au cours des dernières années d’existence du peintre, situés au dos de Maurice Fenaille.
La remarquable huile sur toile Fleur du chemin ou La Petite Bergère datée de 1882 (photo ci-dessous)  (Madame Marie-Madeleine Aubrun, Jules Bastien-Lepage, 1848-1884 : Catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, M.-M. Aubrun, 1985, n°376 (130 x 87cm), reproduit p. 239), est positionnée dans l’arrière-fond à gauche. Encore présente dans l’atelier de l’artiste à sa mort, l’œuvre fut incorporée dans l’exposition rétrospective de l’artiste organisée à l’École Nationale des Beaux-Arts en 1885, avant d’être vendue aux enchères pour 7 500 francs par Me Paul Chevallier lors de la dispersion du fonds Jules Bastien-Lepage les 11 et 12 mai de la même année. La toile fut à nouveau présentée aux enchères et adjugée à 550 000$ le 18 mai 2016 chez Sotheby’s.
Enfin, le Paysage au charbonnier, l’Hiver (Ibidem, n°501 (huile sur toile, 59 x 77,5 cm), reproduit p. 295) dont la taille occupe pareillement l’espace arrière, est la seconde toile représentée issue de la réserve du peintre. Sa réalisation, non datée, aurait logiquement été effectuée dans la région de Damvillers en 1882, à l’image de Fleur du chemin comme du Bois de Damvillers, l’Hiver (Ibidem, n°405 (huile sur toile, 58 x 77 cm), reproduit p. 251) ou de Maison blanche à Damvillers (Ibidem, n°404 (huile sur toile, 58 x 79 cm), reproduit p. 251), tous deux peints cette même année d’après le catalogue d’exposition de 1885. Cette œuvre fut acquise par la ville de Vernon auprès d’une galerie parisienne en 1983, afin d’intégrer la collection du Musée Alphonse-Georges Poulain.



Jules BASTIEN-LEPAGE (1848-1884)
"Portraits d'un homme et d'une femme"
Deux huiles sur toile, signées en haut à gauche et datées 71.
61 x 50 cm Restaurations 650€ Paris le 7/04/23 Brissonneau



Jules Bastien Lepage "Fleur de chemin" ou "la Petite Bergère"
1882
(voir texte ci-dessus)



BASTIEN-LEPAGE, Jules 2 dessins de portraits  au fusain signés. Encadré & sous verre Max. 45 x 35 cm. Portrait d'un homme âgé avec un chapeau fumant, encadré et sous verre : 36,5 x 26,5 cm,  | Portrait d'un jeune gentilhomme, passe-partout découpé : 26,5 x 18,5 cm, encadré & sous verre : 44 x 34 cm,  Peintre français du naturalisme.



 Paysage au charbonnier, l'hiver; Musée de Vernon
(voir texte ci-dessus)





Homme déversant une brouette
 Signé et daté en bas à gauche Emile Bastien Lepage /1891.



Jeune femme à sa toilette




La place de Damvillers au crépuscule, 1884.
 Fusain, estompe et rehauts de craie blanche, signé en bas à gauche, situé et daté «Damvillers 1884».
(Drouot)



Ophélie (MBA de Nancy) 1881 (oeuvre inachevée)

Ophélie est un personnage de fiction de la tragédie d’Hamlet, l'une des plus célèbres pièces de William Shakespeare. Dans cette tragédie, elle est la fille de Polonius et la sœur de Laërte. Elle sombre dans la folie et meurt, par accident ou par suicide, lorsque Hamlet assassine son père.



Paysage près de Damvillers




  Emile Bastien Lepage: Le pont de Pierre
Huile sur panneau Signée en bas à gauche et titrée au dos  Dim. : 65 x 81 cm.
350 euros le 2 déc 2021

Emile Bastien Lepage: Le ruisseau
Huile sur panneau signée en bas à gauche et datée 1889.
Haut.: 51 cm - Larg.: 24,5 cm
Prêtée aux musées de la Meuse.



Portrait du peintre émailleur Alfred Garnier

HST 55.5x47cm  Dédicacé, daté et signé en haut à gauche : "A mon ami Alfred Garnier / juin 1870 / J. BASTIEN-LEPAGE"  Achat par préemption en vente publique, 2022
Vente de la collection de Charles Auzoux fin mars 2022.
 Le Petit Palais MBA ville de Paris



Henri Alexandre Wallon (1812 - 1904), ministre de l’Instruction publique
Peinture à l’huile de Jules Bastien-Lepage, 1875
 Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon




Lorsque Bastien-Lepage s’attaque au portrait d'Albert Wolff (1881), celui-ci lui dit : « Surtout ne me flattez pas ! Je sais que je suis d’une laideur au-dessus de la moyenne. Prouvez-moi du moins que vous ne me prenez pas pour un imbécile, et faites-moi tel que je suis sans une concession ». Si Manet et Bastien-Lepage respectent ce vœu, mais choisissent une demi-obscurité propice à quelque atténuation de ce physique singulier, Detaille opte quant à lui pour la pleine lumière. On doit ainsi apprécier la manière avec laquelle le peintre des exactitudes militaires ne recule pas devant le défi et restitue cet homme à la réputation impressionnante et au physique ingrat dans une petite peinture sur bois, aussi habile que délicate.

 Lorsque Édouard Detaille réalise en 1877 le portrait d’Albert Wolff (1835-1891), le critique est déjà l’une des plus éminentes figures de la presse parisienne. Né à Cologne sous le nom d’Abraham Wolff, venu à Paris en 1857 comme correspondant temporaire de La Gazette d’Augsbourg, et ayant décidé d’y rester, ce polygraphe avait été alors secrétaire d’Alexandre Dumas, puis journaliste dans de nombreux périodiques dont Le Gaulois, Le Charivari et bientôt Le Figaro. Auteur de chroniques du boulevard, de pièces de théâtre et d’ouvrages divers, Wolff est bientôt reconnu comme le critique d’art de la presse quotidienne le plus influent, et le plus incisif.



Jules Bastien Lepage
Nature morte aux marguerites
Huile sur toile
Signé en bas à gauche
H. 26 cm - L. 31 cm
Griffures, craquelures fermées
5500€ Saint-Ouen le 7/10/2023



Jules BASTIEN-LEPAGE Damvillers, 1848 - Paris, 1884
Après l'orage
Huile sur toile (Toile d'origine)
Signée 'J. BASTIEN-LEPAGE' en bas à gauche 83x75.5 cm
Provenance : Collection particulière, Berlin

Commentaire : Fils d'agriculteurs modestes, Jules Bastien-Lepage, en seulement dix années d'activité, réussit à se faire une place dans le paysage artistique français et international. " Le petit-fils de Courbet et de Millet " comme aimait à le décrire Emile Zola, se forma dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Mais si son art évolua vertigineusement aux côtés de son maître, il ne se convertit véritablement jamais à sa manière et témoigna au fil de ses créations d'une rare liberté stylistique, interdisant de le classer dans quelque courant contemporain. Se référant souvent à ses aînés réalistes, se rapprochant parfois de ses contemporains naturalistes ou empruntant la liberté de touche des Impressionnistes, Jules Bastien-Lepage fut un artiste inclassable et indépendant à une époque où les mouvements collectifs permettaient aux artistes de se faire entendre et à leurs tableaux de se faire voir.

Notre tableau, inédit, symbolise parfaitement le caractère inclassable de notre artiste : pas vraiment un paysage au sens strict, pas vraiment impressionniste, pas tellement naturaliste non plus. La lumière est traitée avec la plus grande virtuosité, les zones d'ombres répondent parfaitement aux rayons du soleil qui viennent frapper l'arbre et le sol encore trempés par les pluies que l'on présume violentes au regard de la noirceur du nuage qui fuit le ciel. Un timide arc-en-ciel est en train de naître dans le fond. Comme à son habitude, Bastien-Lepage nous offre une toile radicalement moderne, à la touche nerveuse et libre, et à la grande puissance évocatrice, faisant de ses paysages de véritables tragédies modernes.
Artcurial 22 nov 2023
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Nicolas Albert Bettannier (Metz 1851- Paris 1932)


Nicolas Albert Bettannier (Metz 1851- Paris 1932) opte pour la nationalité française en 1872. Ses œuvres rappellent l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine par l’Allemagne par le traité de Francfort du 10 mai 1871. « La Tache noire »réalisé en 1887 est au Deutsches Historisches Museum de Berlin. Citons également « le désespoir » 1893 au Musée de l’Ermitage de Saint-Petersburg, « la Conquête de la Lorraine » 1910, et « l’Oiseau de France 1912.
Ici « La tache noire » où l'instituteur montre avec sa règle les provinces perdues, un élève en uniforme de bataillon scolaire, une formation mise en place en 1881 et 1882 dans les écoles de garçons par Paul Bert, ministre de l’Instruction publique, et qui permet aux élèves de s’exercer à la marche, au tir et au maniement des armes. Les exercices militaires sont remplacés par des travaux d'aiguille dans les écoles de filles.

Voir le contexte historique et la description du tableau ICI



La tache noire 1887




La conquête de la Lorraine
 Salon de Paris de 1910




L'oiseau de France 1912



Les mots doux





Le désespoir 1893
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Famille lorraine et désespoir du fils de porter l'uniforme allemand suite à l'annexion d'une partie de la Lorraine par l'Empire allemand en 1871 (traité de Francfort 10 Mai 1871)



Les Baigneurs



Albert Bettannier
L'Emily of London à Paris.




Albert Bettannier
Une vente à l'hôtel Drouot
Paris, 1921


Albert BETTANIER

Portrait de dame au pendentif crucifix

Huile sur toile signée en bas à droite et datée 77   54x45 cm
780€ Dreux le 14/12/23


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Ignace-François Bonhommé (Paris 1809-Paris 1881)


Au-sud de Ligny-en-Barrois, le petit village d’Abainville (Meuse) qui intéressa Ignace-François Bonhommé (Paris 1809-Paris 1881). Ce dernier appelé parfois « le Forgeron »), peintre, aquarelliste et lithographe français, fut le premier interprète graphique de la métamorphose industrielle en France. Ses maîtres furent Guillaume Guillon Lethière, Paul Delaroche, Horace Vernet. En 1837, il commence une série de dessins et de toiles sur les forges d'Abainville. En 1854, il met en scène les forges et ouvriers du Creusot. Ici les forges d’Abainville, vue des bâtiments de la forge. Plus de détails sur le contexte historique et l’œuvre située au Musée de l’Histoire du Fer de Jarville 

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Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

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