Dominique Collin (Mirecourt 1725- Nancy 1781)
Graveur
Généalogie
de Domnique Collin par Brigitte Hellio Caquelin
Généalogie de Yves Dominique Collin par Brigitte Hellio Caquelin
Généalogie de Yves Dominique Collin par Brigitte Hellio Caquelin
Dominique
Collin suit d'abord une formation d'orfèvre puis de graveur auprès du
graveur strasbourgeois Striedbeck. Le 29 avril 1758, le graveur
Dominique Collin obtint du duc de Lorraine Stanislas un mandat royal de
«graveur ordinaire de la ville de Nancy».
Les estampes reproduites ci-après datent de 1757-1760. Outre les principaux monuments de Nancy (places, portes,...), il réalisera de nombreux portraits de personnages lorrains ainsi que treize planches du recueil de Jean Lamour et vingt- quatre planches de l'Histoire Universelle des Végétaux de Buchoz (Buc'hoz, Pierre-Joseph (1731-1807)
Son fils Yves-Dominique Collin fut également graveur.
Jean Nicolas Beaupré fut un grand collectionneur des oeuvres de Dominique Collin.
*
COLLIN (Dominique), dix-huitième siècle, graveur lorrain, né à Mire- court le 30 mai 1725, ainsi que le constate son admission comme bourgeois de la ville de Nancy (1753-1756). Exécuta de nombreux et intéressants travaux, entre autres les gravures des grilles faites par Jean Lamour pour la place Royale de Nancy, formant le beau recueil, imprimé en 1759, des planches pour les fêtes de l'arrivée de Mesdames de France, Adélaïde et Victoire. Il obtint son brevet de graveur ordinaire de la ville de Nancy le 29 avril 1758. Son admission comme bourgeois de la ville mentionne sa qualité de maître graveur. En 1755, il grava deux moules de médailles aux armes de Nancy pour les sauveteurs de la ville, puis la musique et les estampes du prologue de la comédie représentée à Nancy lors de l'érection delà statue de Louis XV, en 1755. En 1758, il fit les quatre estampes bien connues des vues de Nancy, l'année suivante un coin, des jetons aux armes de l'intendant de la Galaizière et la vue méridionale de la place Royale, plus des portraits du Roi « dans le goût des craïons n. En 1761, le même nombre d'estampes de la place d'Alliance, celles de la porte Saint-Nicolas; en 1765, la vue de la caserne Sainte-Catherine; en 1766, le mausolée du roi Stanislas ; en 1774, celui du roi Louis XV pour le service solennel célébré à Nancy, enfin, en 1778, il fit un beau coin et les jetons aux armes de l'intendant de la Porte.
Il mourut le 20 décembre 1781, à Nancy, âgé de cinquante-six ans, veuf de Françoise-Marguerite Hutet
*
COLLIN (Yves-Dominique), dix-huitième et dix-neuvième siècles, graveur et miniaturiste, fils de Dominique Collin et son élève, né à Nancy le 8 février 1753 et y mourut en 1815. Parmi ses œuvres, il faut citer la Foire de l'ancienne Commanderie de Saint-Jean-du- Viel-Aître, près Nancy, qu'il grava joliment en 1781 et qu'il dédia au commandeur Jacques-Philippe-Gabriel des Barres. Cette pièce est aujourd'hui assez rare.
"Vue Meridionale de la Place Royale de Nancy | Dediée a Monsieur Alliot Conseiller Aulique Intendant et Commissaire | Général de la Maison du Roy | Par son humble et Obeissant Serviteur Collin graveur ordinaire du Roy et de la Ville de Nancy | Se vend à Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des Jacobins."
Les deux gravures suivantes reproduisent la nouvelle configuration de la place de la Carrière de 293 mètres de long, un terrain de jeu construit pour Charles III de Lorraine en 1567:
- le point de vue de la première dirigé est vers la porte Royale, un arc de triomphe érigé en l'honneur de Louis XV en 1752, en arrière-plan, les tours jumelles de la cathédrale (ajoutées par Germain Boffrand);
(cette gravure est datée du matrice 1757, celle décrite par Beaupré n ° 50 est datée de 1758).
- le point de vue de la seconde gravure regarde vers le Palais du Gouvernement (1753, par Richard Mique), montrant au premier plan le duc et sa suite examinant un plan de la porte royale, comme si la construction était alors en cours
"Veue Meridionale de la Carrière de Nancy | Dediée à Monsieur le Lieutenant Général de Police et Messieurs | du Magistrat de Nancy. | Par leur très humble et très Obeissant Serviteur Collin Graveur Ordinaire du Roy et de la Ville | Collin delline 1757 | Se vend a Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des dominiquains."
"Veüe Septentrionale de la Carrière de Nancy | Dédée à Sa Majesté Le Roy de Pologne | Duc de Lorraine et de Bar | Par son très humble très obéissant et très fidèle Serviteur et Sujet D. Collin | Se vend a Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des dominiquains."
La statue de Louis XV par Barthélemy Guibal et Paul-Louis Cyfflé et l'Hôtel de Ville d'Emmanuel Héré de Corny, élève de Boffrand.
Sur les deux planches célèbres de Dominique Collin: Vue septentrionale et Vue méridionale de la Carrière de Nancy. La première de ces planches est dédiée au roi de Pologne, dont elle reproduit les armoiries, et au premier plan on voit Héré montrant à Stanislas le dessin -de toutes ces constructions ; la seconde, que nous reproduisons, porte les armoiries de Nancy et est dédiée au lieutenant général de police — c'était François-Timothée Thibault — et aux conseillers de la ville ; et il faut reconnaître leur portrait dans les promeneurs de la place. Les deux estampes datent de 1758..
Des statues de gladiateurs et de sphinxes (ou sphinges) sont visibles respectivement sur la vie septentrionale et la vue méridionale. Ils ont l'oeuvre de Joseph Schuncken, ou Sôntgen, qui était venu de Coesfeld, en Westphalie, chercher fortune à Nancy. I a aussi collaboré, selon toute apparence, aux statues de la porte Stanislas ; c'est lui qui éleva, dans l'église Saint-Roch, le mausolée pour les funérailles de Stanislas le 26 mai 1766, pour celles de Louis XV, le 18 juin 1774. Il a encore sculpté, à Nancy, le fronton de la caserne Sainte-Catherine, quelques-uns des groupes d'enfants de la place de la Carrière, les deux gladiateurs et les deux sphinxes qui ornaient jadis cette place, les statues de la Foi et de l'Espérance au-dessus de la chapelle de la Visitation, le groupe de l'Architecture au-dessus de la maison de Richard Mique, qui est devenue l'École forestière. Il mourut le 4 août 1788 et fut enterré au cimetière de Saint-Roch. Gladiateurs et sphinxs furent ensuite déplacés vers la Malgrange.
"Vue de la Place d’Alliance de Nancy | et de la fontaine pyramidale à la hauteur du roi de Pologne Duc de Lorraine, pour le monument à l’alliance contractée par le traité de Versailles | du 1 er mai 1756 entre le Roy très Chrétien et l’Impératrice Reine de Hongrie. | Collin delineavit fecit 1760 | Se vend à Nancy chez Collin graveur ordinaire du Roy et de la Ville vis-à-vis des Dominiquains."
La Place d’Alliance (1751-1757) fut dessinée par Héré, et sa fontaine pyramidale est de Guibal et Cyfflé
Cette gravure est datée de la matrice 1760.
Outre ces quatre gravures, Dominique Collin a gravé en 1764 la «Construction du Quartier Royal des Casernes de Nancy» (ci-dessous) et également une «Vue Septentrionale de la Place Royale de Nancy» (connue uniquement par des impressions inachevées, sans son nom).
Pour Jean-Nicolas Beaupré, ces six estampes topographiques sont «les plus importantes de l’œuvre de Dominique Collin.
Les estampes reproduites ci-après datent de 1757-1760. Outre les principaux monuments de Nancy (places, portes,...), il réalisera de nombreux portraits de personnages lorrains ainsi que treize planches du recueil de Jean Lamour et vingt- quatre planches de l'Histoire Universelle des Végétaux de Buchoz (Buc'hoz, Pierre-Joseph (1731-1807)
Son fils Yves-Dominique Collin fut également graveur.
Jean Nicolas Beaupré fut un grand collectionneur des oeuvres de Dominique Collin.
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COLLIN (Dominique), dix-huitième siècle, graveur lorrain, né à Mire- court le 30 mai 1725, ainsi que le constate son admission comme bourgeois de la ville de Nancy (1753-1756). Exécuta de nombreux et intéressants travaux, entre autres les gravures des grilles faites par Jean Lamour pour la place Royale de Nancy, formant le beau recueil, imprimé en 1759, des planches pour les fêtes de l'arrivée de Mesdames de France, Adélaïde et Victoire. Il obtint son brevet de graveur ordinaire de la ville de Nancy le 29 avril 1758. Son admission comme bourgeois de la ville mentionne sa qualité de maître graveur. En 1755, il grava deux moules de médailles aux armes de Nancy pour les sauveteurs de la ville, puis la musique et les estampes du prologue de la comédie représentée à Nancy lors de l'érection delà statue de Louis XV, en 1755. En 1758, il fit les quatre estampes bien connues des vues de Nancy, l'année suivante un coin, des jetons aux armes de l'intendant de la Galaizière et la vue méridionale de la place Royale, plus des portraits du Roi « dans le goût des craïons n. En 1761, le même nombre d'estampes de la place d'Alliance, celles de la porte Saint-Nicolas; en 1765, la vue de la caserne Sainte-Catherine; en 1766, le mausolée du roi Stanislas ; en 1774, celui du roi Louis XV pour le service solennel célébré à Nancy, enfin, en 1778, il fit un beau coin et les jetons aux armes de l'intendant de la Porte.
Il mourut le 20 décembre 1781, à Nancy, âgé de cinquante-six ans, veuf de Françoise-Marguerite Hutet
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COLLIN (Yves-Dominique), dix-huitième et dix-neuvième siècles, graveur et miniaturiste, fils de Dominique Collin et son élève, né à Nancy le 8 février 1753 et y mourut en 1815. Parmi ses œuvres, il faut citer la Foire de l'ancienne Commanderie de Saint-Jean-du- Viel-Aître, près Nancy, qu'il grava joliment en 1781 et qu'il dédia au commandeur Jacques-Philippe-Gabriel des Barres. Cette pièce est aujourd'hui assez rare.
"Vue Meridionale de la Place Royale de Nancy | Dediée a Monsieur Alliot Conseiller Aulique Intendant et Commissaire | Général de la Maison du Roy | Par son humble et Obeissant Serviteur Collin graveur ordinaire du Roy et de la Ville de Nancy | Se vend à Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des Jacobins."
Les deux gravures suivantes reproduisent la nouvelle configuration de la place de la Carrière de 293 mètres de long, un terrain de jeu construit pour Charles III de Lorraine en 1567:
- le point de vue de la première dirigé est vers la porte Royale, un arc de triomphe érigé en l'honneur de Louis XV en 1752, en arrière-plan, les tours jumelles de la cathédrale (ajoutées par Germain Boffrand);
(cette gravure est datée du matrice 1757, celle décrite par Beaupré n ° 50 est datée de 1758).
- le point de vue de la seconde gravure regarde vers le Palais du Gouvernement (1753, par Richard Mique), montrant au premier plan le duc et sa suite examinant un plan de la porte royale, comme si la construction était alors en cours
"Veue Meridionale de la Carrière de Nancy | Dediée à Monsieur le Lieutenant Général de Police et Messieurs | du Magistrat de Nancy. | Par leur très humble et très Obeissant Serviteur Collin Graveur Ordinaire du Roy et de la Ville | Collin delline 1757 | Se vend a Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des dominiquains."
"Veüe Septentrionale de la Carrière de Nancy | Dédée à Sa Majesté Le Roy de Pologne | Duc de Lorraine et de Bar | Par son très humble très obéissant et très fidèle Serviteur et Sujet D. Collin | Se vend a Nancy chez Collin graveur du Roy vis à vis des dominiquains."
La statue de Louis XV par Barthélemy Guibal et Paul-Louis Cyfflé et l'Hôtel de Ville d'Emmanuel Héré de Corny, élève de Boffrand.
Sur les deux planches célèbres de Dominique Collin: Vue septentrionale et Vue méridionale de la Carrière de Nancy. La première de ces planches est dédiée au roi de Pologne, dont elle reproduit les armoiries, et au premier plan on voit Héré montrant à Stanislas le dessin -de toutes ces constructions ; la seconde, que nous reproduisons, porte les armoiries de Nancy et est dédiée au lieutenant général de police — c'était François-Timothée Thibault — et aux conseillers de la ville ; et il faut reconnaître leur portrait dans les promeneurs de la place. Les deux estampes datent de 1758..
Des statues de gladiateurs et de sphinxes (ou sphinges) sont visibles respectivement sur la vie septentrionale et la vue méridionale. Ils ont l'oeuvre de Joseph Schuncken, ou Sôntgen, qui était venu de Coesfeld, en Westphalie, chercher fortune à Nancy. I a aussi collaboré, selon toute apparence, aux statues de la porte Stanislas ; c'est lui qui éleva, dans l'église Saint-Roch, le mausolée pour les funérailles de Stanislas le 26 mai 1766, pour celles de Louis XV, le 18 juin 1774. Il a encore sculpté, à Nancy, le fronton de la caserne Sainte-Catherine, quelques-uns des groupes d'enfants de la place de la Carrière, les deux gladiateurs et les deux sphinxes qui ornaient jadis cette place, les statues de la Foi et de l'Espérance au-dessus de la chapelle de la Visitation, le groupe de l'Architecture au-dessus de la maison de Richard Mique, qui est devenue l'École forestière. Il mourut le 4 août 1788 et fut enterré au cimetière de Saint-Roch. Gladiateurs et sphinxs furent ensuite déplacés vers la Malgrange.
"Vue de la Place d’Alliance de Nancy | et de la fontaine pyramidale à la hauteur du roi de Pologne Duc de Lorraine, pour le monument à l’alliance contractée par le traité de Versailles | du 1 er mai 1756 entre le Roy très Chrétien et l’Impératrice Reine de Hongrie. | Collin delineavit fecit 1760 | Se vend à Nancy chez Collin graveur ordinaire du Roy et de la Ville vis-à-vis des Dominiquains."
La Place d’Alliance (1751-1757) fut dessinée par Héré, et sa fontaine pyramidale est de Guibal et Cyfflé
Cette gravure est datée de la matrice 1760.
Outre ces quatre gravures, Dominique Collin a gravé en 1764 la «Construction du Quartier Royal des Casernes de Nancy» (ci-dessous) et également une «Vue Septentrionale de la Place Royale de Nancy» (connue uniquement par des impressions inachevées, sans son nom).
Pour Jean-Nicolas Beaupré, ces six estampes topographiques sont «les plus importantes de l’œuvre de Dominique Collin.
Construction du Quartier
Royal des Casernes de Nancy
La première pierre a été posée le 14 juillet 1764
1er janvier 1765 : "L'Hotel de Ville de Nancy ayant fait graver par Collin l'estampe de la construction du quartier Royal des Casernes, elle a été présentée ce matin au Roi de Pologne, à Lunéville. S. M. en a été contente"
Statue de Louis XV élevée au milieu de la place Royale
Barthélemy Guibal unit son talent à celui de son plus brillant élève et collaborateur Paul Louis Cyfflé pour réaliser l'imposante statue du roi de France, gendre de Stanislas, édifiée au centre de la Place Royale.
Peu de temps après les travaux, Guibal meurt le 5 mai 1757, dans une situation de fortune assez précaire et en laissant sept enfants mineurs. Malgré un différent avec Cyfflé lors de la désignation de l'auteur de la statue de Louis XV, Cyfflé témoigna de son amitié conservée en acceptant la charge de curateur.
Stanislas Premier par Dominique Colin
Eau-forte représentant Stanislas Ier (1677-1766), roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, en pied se tenant de profil gauche dans une rue, portant l'Ordre du Saint-Esprit. Titrée "Stanislas Premier / Roy de Pologne, Duc de Lorraine, et de Bar / Sous les traits de ce Roy dans l'heureuse Lorraine / On retrouve Auguste et Titus / Autant que ses bienfaits son exemple y ramène / Le regne des Talens, des Arts, et des Vertus".
Gravée par Colin de Nancy.
XVIIIe siècle.
Vue intérieure de la porte Saint-Nicolas
Frontispice du recueil des fondations de la place Royale
Dominique Collin- Armes du marquisat de Frolois
Gravure de 1765 réalisée à l'occasion de l'érection du marquisat de Frolois- Ludre : Bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure engrêlée de gueules.
La famille de Ludres-Frolois est réputée pour descendre d'un cadet de la maison de Bourgogne.
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Emile Chepfer (Nancy 1876 - 1944)
Peintre
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Dessin humoristique d'Amangeol (Armand Mougeot) représentant Emile Chepfer, le Meissonier lorrain
L'Empereur et son état-major passant en revue la Garde Impériale
« Napoléon et son état-major observant les cuirassiers prêts à charger ».
Huile sur toile signée en bas à droite et datée « 1913 ».
46 x 27,5 cm. 950 € Fontainebleau le 12/03/2022
Emile CHEPFER (1876-1944). Passage de la Piave par les volants de l'avant-garde, 8 mai 1809. Grande huile sur toile, signée en bas à gauche,
datée 1893. Dimensions: 76 x 120 cm. 600€ Nancy le 28/01/24
Napoléon Premier à cheval.
Huile sur toile signée en bas à gauche. 41x29 cm- 200€ le 26/02/2022
Place stanislas à Nancy, le retour des grandes manoeuvres.
L'entrée des soldats par la porte Héré, place Stanislas à Nancy.
Huile sur carton signée et daté en bas à droite, 1920. 19 x 24 cm.
Fêtes de la victoire à Nancy : la rentrée triomphale du 20e Corps.
voir aussi l'Est Républicain du 28 juillet 1919
Le château de Brabois, Villers- les- Nancy
"les hussards à Brabois".
huile sur toile signée en bas à droite, 29 x 41 cm 1925
Scène de hussards
huile sur toile signée en bas à droite, 29 x 41 cm
Les 2 toiles précédentes 455 € Dijon le 9 avril 2022
La charge des dragons et des hussards français durant le Premier Empire
Importante huile sur toile signée bas à gauche
152 x 222 cm - Paris 4000€ le 14/10/22
Emile CHEPFER, HST, Armée napoléonienne
250€ Nancy le 28/04/23
Huile sur panneau, signée et datée en bas à droite : "E. Chepfer 1882" :
Un régiment de dragons traversant un village, cinq cavaliers arrêtés devant un maréchal-ferrant "
34 x 44 cm
Soldats dans la garnison
Huile sur toile signée en bas à droite "CHEPFER" 41x32cm
140€ Toulouse le 13/09/2023
Sortie du Temple à Nancy sous le 1er Empire
Prise de la ferme de Léomont Août 1914
Dom Quichotte
Chepfer Émile, Napoléon Bonaparte sur un champ de bataille,
huile sur toile signée en bas à gauche, 36x50 cm.
Chepfer Émile, Le ferrage du cheval, hussards du 1er empire, huile sur carton toilé signée en bas à droite, 26x35 cm.
Attribué à Emile CHEPFER (1876-1944), La mort du cheval, cuirassiers dans la neige, gouache, 23 x 17 cm
200€ le 21/02/2022 Metz
Grenadier à pied de la garde impériale.
Grande huile sur toile Signée en bas à droite. 149 x 68 cm.
Emile Chepfer, Deux soldats.
Aquarelle signée en bas à gauche au crayon. Dim: 20,5x15cm. 90 euros Avignon sept 22
"Soldat du 1er Empire". Huile sur toile datée et signée 1903. 56 x 46 cm.
250€ le 14/10/2022 Nancy
"L'escorte de Napoléon". Huile sur panneau signée. 44,5 x 31,5 cm
70 euros le 14/10/2022 Nancy
"La moisson". Huile sur carton signée. 24 x 35 cm. 90 € le 14/10/2022 Nancy
Affiche d'Emile Chepfer pour le cortège historique de 1909 à l'occasion de
l'exposition internationale de l'Est de la France à Nancy
Quelques photos
La basilique du Sacré-Coeur vue depuis le domicile d'Emile Chepfer
au 39 avenue Anatole France (avenue de France au début du 20ème siècle)
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George Chepfer
Chansonnier, auteur des " Paysanneries et saynètes lorraines "
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
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Aristide Colotte (Baccarat 1885- Paris 1959)
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Aristide Colotte, graveur sur verre, cristal et tous métaux
(le génie verrier de l'Europe)
Quelques-unes de ses oeuvres
Aristide Colotte reçoit la Légion d'honneur des mains de Victor Prouvé
23 octobre 1930
Est Républicain 1925
En 1929, Colotte reçoit une médaille de bronze pour un vase présenté au Salon des Artistes Français parmi une série de douze objets, véritable reconnaissance de ses prouesses techniques et artistiques. Notre vase porte la glorieuse mention "Médaillé au Salon des Artistes Français", comme au moins deux autres pièces connues. L'artiste n'ayant a priori participé qu'au Salon de 1929, il nous est permis de penser que le vase aux éclairs était l'un des douze exposés. L'oeuvre d'Aristide Colotte est remarquable quand à la technique innovante de sculpture sur cristal utilisée. Objet d'un brevet déposé en 1929, elle consiste, selon les propres mots de l'artiste, à "Couper le verre au disque à la main, ensuite isolé, le morceau de verre se détache à la moindre pression." Il s'agit donc de dégrossir le bloc de cristal en quatre incisions au moyen d'une roue montée sur tour fixe ou sur câble, pour ensuite enlever la matière au burin et sculpter les angles. Ainsi s'obtient, par arrachage, cet aspect de glace brisée qui, contrairement à une gravure à l'acide ou à la roue, permet, au détour d'un rayon lumineux, une défragmentation de la lumière donnant naissance à des irisations. Merveilleuse et poétique brutalité ! Cette technique est le fruit de l'expérience de Colotte dans les ateliers de cristallerie à Baccarat (où il se fournit toujours en pièces ébauchées), et à Châtellerault puis Nancy pour la gravure sur métal. Son habileté dans ces techniques lui vaudront d'ailleurs le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France pour chaque discipline. (Source : Mireille MAZET, A. Colotte, sculpteur sur verre, sur cristal, Les Editions de l’Amateur, Paris, 1994)
Oeuvre d'Aristide Colotte
Années 30- Vente Nancy 16200€ frais compris Cristal taillé 36cm
Vase boule en verre épais soufflé-moulé à décor géométrique taillé à la roue et au burin. Signé «Colotte Nancy-pièce unique». Vers 1930. H: 9 cm
Aristide COLOTTE
« Motifs géométriques » pièce unique Vase sphérique à petit col annulaire.
Épreuve en cristal soufflé-moulé. Le décor titre taillé au burin.
Signé et situé COLOTTE Nancy et porte la mention
Pièce unique, en gravure sous le décor. Années 1930.
H 16 cm 4650€ le 23/02/23 Bordeaux
Aristide Colotte: Presse-papier en verre sculpté d'un chardon et du monogramme du R.C.C. (Régiment des Chars de Combat),
signé "Colotte Nancy" avec la mention "Pièce unique"
Vase ovoïde en cristal incolore, soufflé-moulé, taillé à la roue et au burin à décor d'un oiseau haut. 15,5cm, diam. 11,5cm, ouverture 4 cm signé COLOTTE NANCY
Vase évasé en cristal incolore à décor d'une frise de chevrons, soufflé-moulé, taillé à la roue et au burin, signé COLOTTE NANCY pièce unique haut. 24, diam 22,5 cm
Vase ovoïde à décor de triangles et de bandeaux, cristal incolore soufflé moulé, taillé à la roue et au burin, vers 1930 haut. 25, ouverture 9,5, diam. 22cm signé COLOTTE NANCY
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase ovoïde. Le décor et le titre entièrement dessiné à la roue puis achevé à la taille au burin. Épreuve en cristal clair. pièce unique, 1936. Signé et situé COLOTTE Nancy et " LES O.R A leur président . Pièce unique. Hauteur: 15.5cm
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase globulaire en cristal posant sur une base pied-douche à décor de formes géométriques sculpté sur un fond travaillé au marteau et au burin, signé "Colotte Nancy à l'ami Dinage" sur le côté. Dimensions: 16 cm
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase oblong en cristal incolore soufflé moulé à décor géométrique. Signature «Colotte » sur la base. Circa 1930. Hauteur : 34 cm.
Né à Baccarat en 1885, rapidement repéré pour ses talents d'artisan d'art, à la fois joaillier, graveur et sculpteur, Colotte fait prospérer son atelier nancéien, embauche des collaborateurs, travaille en indépendant avec Baccarat.
En 1929, il expose au Salon de Paris deux vitrines contenant chacune six vases en cristal taillé et sculpté, des pièces uniques.
Dans les années 1930, il acquiert la maîtrise de la difficile technique de la taille directe au burin et au ciseau sur le bloc de cristal. Les commandes affluent, ses pièces conçues comme des oeuvres uniques sont offertes au pape Pie XI et à d'autres célébrités de l'époque et il réalise le décor en cristal du pavillon d'Art Lorrain à l'Exposition Internationale de 1937.
Respectivement 2500€, 3000€, 3500€ Nancy le 25/11/23
Vase ovoïde en verre épais dégagé au burin et au marteau A décor d'un aigle et de motifs géométriques.
Signé "Colotte Nancy pièce unique".
H : 16 cm 3900 € décembre 2020
Grand vase en cristal massif, de forme évasée. Col à large bordure plate et base en retrait. Frise médiane et base à décor de biches et d'arbres sculpté en profondeur, au burin, sur un fond "d'écailles" de verre.
7000 euros chez Millon le 03/12/2021
« Arcs et éclairs électriques » pièce unique, 1936, réalisée pour M. Koch, président du Syndicat des installateurs électriciens (Nancy)
Important vase ovoïde à large col annulaire.
Épreuve en cristal clair.
Le décor titre entièrement dessiné à la roue puis achevé à la taille au burin.
Signé et situé COLOTTE Nancy et pour la mention Pièce unique vers la base.
H. 26,8 cm
Provenance :
- M. Koch, président du Syndicat des installateurs électriciens (Nancy), oeuvre reçue en présent.
- Oeuvre restée dans la descendance du précédent.
Expert Emmanuel Eyraud. Vente Joigny 28 Août 1922 4500 euros
Aristide COLOTTE (1885-1959)
Vase de forme oblongue à décor en relief sur talon renflé à décor de toucans et de baies sur fond de zig-zag soufflé-moulé et taillé à la roue.
Signature Colotte, Nancy. 3800€ Paris le 4/11/23
Aristide COLOTTE
Rare VASE de forme boule à fond plat et col tronqué Il figure en bas-relief un éléphant d'Afrique Cristal incolore travaillé à la roue et achevé à la taille directe au burin Signé "Colotte Nancy" Pièce unique H. 15,5 cm - L. 18,5 cm Paris 8200€ 17/02/24
Aristide Colotte
« Hauts fourneaux » - 1937
Épais bas-relief en cristal à décor dégagé à l'acide et taillé au burin sur socle en bois
Dédicacé à «Mr Henry DAMOUR» et daté «30 janvier 1937» à la pointe dans le cristal, marqué du symbole de la Société Anonyme des Hauts fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson». Henry Damour fut administrateur de la société des Hauts-fourneaux et fonderie de Pont-à-Mousson.
En comparaison, le travail du maître-verrier Jacques Gruber sur les hauts-fourneaux de Pont-à-Mousson.
Aristide Colotte
Bouchon de radiateur en bronze argenté figurant un coq chantant sur une terrasse circulaire. Signé"Colotte Nancy". H 13.7cm
Pendentif ajouré au motif du chardon lorrain
ARISTIDE COLOTTE
Motifs géométriques
Paire de boutons de manchette en argent aux motifs titre. Chaque bouton signé COLOTTE, l’un mentionné Pièce unique, et porte le poinçon de garantie. Poids : 20,87 g
3100€ Paris le 06/04/23
Aristide COLOTTE (1885-1959) Bracelet en argent et or 18 karats articulé de 5 motifs ajouré à décor de fleur et d'oiseaux. Non poinçonné. Signé Colotte, pièce unique. Fermoir à cliquet (abîmé). Longueur: 19 cm. Poids: 52.8g 1000€ Beaune le 02/12/23
COLOTTE Aristide (1885-1959). Bracelet Art Déco en argent ajouré à décor d'éléphants. Signé "Colotte Nancy" et daté "27 janvier 1934". Avec son écrin d'origine. Long. 17. Poids : 79,1 g. 9400€ Paris le 25/04/24
L'épée du Maréchal Pétain
Musée de l'Armée à Paris
Les visites du maréchal Pétain à Nancy
Oeuvre d'art offerte par la population de l'Est au Maréchal Pétain
Aristide Colotte peintre
« Berger et ses moutons dans la tourmente », peinture réalisée en décembre 1914 au fusain. Dimensions : 33,5 cm x 46 cm.
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Jean Le Clerc (ou Leclerc) (Nancy 1586-Nancy 1633)
Peintre lorrain caravagesque et baroque
Voir ce que dit de Jean Leclerc Augustin Calmet / Dom Calmet en 1751
(Histoire des hommes qui ont fleuri la Lorraine)
Jean Le Clerc Wikipédia
Sa famille, un peintre presqu'italien, bibliographie
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La première pierre a été posée le 14 juillet 1764
1er janvier 1765 : "L'Hotel de Ville de Nancy ayant fait graver par Collin l'estampe de la construction du quartier Royal des Casernes, elle a été présentée ce matin au Roi de Pologne, à Lunéville. S. M. en a été contente"
Statue de Louis XV élevée au milieu de la place Royale
Barthélemy Guibal unit son talent à celui de son plus brillant élève et collaborateur Paul Louis Cyfflé pour réaliser l'imposante statue du roi de France, gendre de Stanislas, édifiée au centre de la Place Royale.
Peu de temps après les travaux, Guibal meurt le 5 mai 1757, dans une situation de fortune assez précaire et en laissant sept enfants mineurs. Malgré un différent avec Cyfflé lors de la désignation de l'auteur de la statue de Louis XV, Cyfflé témoigna de son amitié conservée en acceptant la charge de curateur.
Stanislas Premier par Dominique Colin
Eau-forte représentant Stanislas Ier (1677-1766), roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, en pied se tenant de profil gauche dans une rue, portant l'Ordre du Saint-Esprit. Titrée "Stanislas Premier / Roy de Pologne, Duc de Lorraine, et de Bar / Sous les traits de ce Roy dans l'heureuse Lorraine / On retrouve Auguste et Titus / Autant que ses bienfaits son exemple y ramène / Le regne des Talens, des Arts, et des Vertus".
Gravée par Colin de Nancy.
XVIIIe siècle.
Vue intérieure de la porte Saint-Nicolas
Frontispice du recueil des fondations de la place Royale
Dominique Collin- Armes du marquisat de Frolois
Gravure de 1765 réalisée à l'occasion de l'érection du marquisat de Frolois- Ludre : Bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure engrêlée de gueules.
La famille de Ludres-Frolois est réputée pour descendre d'un cadet de la maison de Bourgogne.
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Emile Chepfer (Nancy 1876 - 1944)
Peintre
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Elève de
Devilly qui était Directeur de l’Ecole de Dessin de Nancy. Il commence
à exposer au Salon de Nancy avant 1896 des œuvres de facture
impressionniste. Il expose aussi à
Remiremont en 1931.
Ce qu'on en dit à Nancy en octobre 1923:
" Exposition Chepfer
Le bon peintre Emile Chepfer, si connu à Nancy, pour ses magnifiques toiles militaires, consacrées presque toutes à l'épopée impériale de Napoléon, expose actuellement, dans les salles du Cercle artistique de l'Est, toute une série fort intéressante de peintures, dessins et aquarelles, qui sont un merveilleux ensemble, bien digne du passé de cet artiste lorrain.
Toute la production de Chepfer est là et l'on peut ainsi juger des oeuvres de ce peintre si consciencieux, mais toujours trop modeste, et qui pourtant est un des premiers dans le groupement artistique lorrain d'aujourd'hui "
Une grande partie de son œuvre est consacrée aux militaires. Toiles au MBA de Nancy.
Ce qu'on en dit à Nancy en octobre 1923:
" Exposition Chepfer
Le bon peintre Emile Chepfer, si connu à Nancy, pour ses magnifiques toiles militaires, consacrées presque toutes à l'épopée impériale de Napoléon, expose actuellement, dans les salles du Cercle artistique de l'Est, toute une série fort intéressante de peintures, dessins et aquarelles, qui sont un merveilleux ensemble, bien digne du passé de cet artiste lorrain.
Toute la production de Chepfer est là et l'on peut ainsi juger des oeuvres de ce peintre si consciencieux, mais toujours trop modeste, et qui pourtant est un des premiers dans le groupement artistique lorrain d'aujourd'hui "
Une grande partie de son œuvre est consacrée aux militaires. Toiles au MBA de Nancy.
Dessin humoristique d'Amangeol (Armand Mougeot) représentant Emile Chepfer, le Meissonier lorrain
L'Empereur et son état-major passant en revue la Garde Impériale
« Napoléon et son état-major observant les cuirassiers prêts à charger ».
Huile sur toile signée en bas à droite et datée « 1913 ».
46 x 27,5 cm. 950 € Fontainebleau le 12/03/2022
Emile CHEPFER (1876-1944). Passage de la Piave par les volants de l'avant-garde, 8 mai 1809. Grande huile sur toile, signée en bas à gauche,
datée 1893. Dimensions: 76 x 120 cm. 600€ Nancy le 28/01/24
Napoléon Premier à cheval.
Huile sur toile signée en bas à gauche. 41x29 cm- 200€ le 26/02/2022
Place stanislas à Nancy, le retour des grandes manoeuvres.
L'entrée des soldats par la porte Héré, place Stanislas à Nancy.
Huile sur carton signée et daté en bas à droite, 1920. 19 x 24 cm.
Fêtes de la victoire à Nancy : la rentrée triomphale du 20e Corps.
voir aussi l'Est Républicain du 28 juillet 1919
Le château de Brabois, Villers- les- Nancy
"les hussards à Brabois".
huile sur toile signée en bas à droite, 29 x 41 cm 1925
Scène de hussards
huile sur toile signée en bas à droite, 29 x 41 cm
Les 2 toiles précédentes 455 € Dijon le 9 avril 2022
La charge des dragons et des hussards français durant le Premier Empire
Importante huile sur toile signée bas à gauche
152 x 222 cm - Paris 4000€ le 14/10/22
Emile CHEPFER, HST, Armée napoléonienne
250€ Nancy le 28/04/23
Huile sur panneau, signée et datée en bas à droite : "E. Chepfer 1882" :
Un régiment de dragons traversant un village, cinq cavaliers arrêtés devant un maréchal-ferrant "
34 x 44 cm
Soldats dans la garnison
Huile sur toile signée en bas à droite "CHEPFER" 41x32cm
140€ Toulouse le 13/09/2023
Sortie du Temple à Nancy sous le 1er Empire
Prise de la ferme de Léomont Août 1914
Dom Quichotte
Chepfer Émile, Napoléon Bonaparte sur un champ de bataille,
huile sur toile signée en bas à gauche, 36x50 cm.
Chepfer Émile, Le ferrage du cheval, hussards du 1er empire, huile sur carton toilé signée en bas à droite, 26x35 cm.
Attribué à Emile CHEPFER (1876-1944), La mort du cheval, cuirassiers dans la neige, gouache, 23 x 17 cm
200€ le 21/02/2022 Metz
Grenadier à pied de la garde impériale.
Grande huile sur toile Signée en bas à droite. 149 x 68 cm.
Emile Chepfer, Deux soldats.
Aquarelle signée en bas à gauche au crayon. Dim: 20,5x15cm. 90 euros Avignon sept 22
"Soldat du 1er Empire". Huile sur toile datée et signée 1903. 56 x 46 cm.
250€ le 14/10/2022 Nancy
"L'escorte de Napoléon". Huile sur panneau signée. 44,5 x 31,5 cm
70 euros le 14/10/2022 Nancy
"La moisson". Huile sur carton signée. 24 x 35 cm. 90 € le 14/10/2022 Nancy
Affiche d'Emile Chepfer pour le cortège historique de 1909 à l'occasion de
l'exposition internationale de l'Est de la France à Nancy
Quelques photos
La basilique du Sacré-Coeur vue depuis le domicile d'Emile Chepfer
au 39 avenue Anatole France (avenue de France au début du 20ème siècle)
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George Chepfer
Chansonnier, auteur des " Paysanneries et saynètes lorraines "
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
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Aristide Colotte (Baccarat 1885- Paris 1959)
Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Aristide Colotte, graveur sur verre, cristal et tous métaux
(le génie verrier de l'Europe)
Quelques-unes de ses oeuvres
Aristide Colotte reçoit la Légion d'honneur des mains de Victor Prouvé
23 octobre 1930
Aristide
Colotte est né à Baccarat en 1885. Après avoir obtenu son certificat
d’études, il entre en apprentissage aux Cristalleries; très vite il se
spécialise dans le travail à froid du cristal et devient graveur. Après
son service militaire, il revient à Baccarat en 1908. L’année suivante,
il rencontre Eugène Corbin (directeur des Magasins Réunis de Nancy) qui
lui propose de travailler pour lui en créant un atelier de graveur sur
cristaux. En 1919, il fonde au 42 de la rue St Jean à Nancy, un atelier
de gravure « sur or et tous métaux » et sur « verres en tous genres ».
Il déménage au 2 de la rue Gilbert à Nancy.
En 1924, il obtient le titre de Premier Ouvrier de France dans le domaine de la gravure sur métal et trois ans plus tard, la même distinction pour la gravure sur cristal. Très vite, sa notoriété lui vaut des commandes prestigieuses.
Néanmoins, après avoir réalisé une épée d’honneur destinée au Maréchal Pétain, Colotte connaît des années de disgrâce. Sa production est rare et sa carrière très brève car elle ne dure que de 1926 à 1939; de plus il ne réalise que des pièces uniques. Colotte meurt en 1959.
Aristide COLOTTE sculpteur sur verre et sur cristal par Mireille MAZET:
"Né à Baccarat, héritier d’une tradition ancestrale qu’il dépasse, interprête exemplaire des courants esthétiques de son temps, il fut aussi un authentique précurseur. Ses oeuvres, rares, d’une grande puissance et d’une éblouissante facture, en font l’un des phares de l’histoire du verre. Sortant de sentiers battus, Colotte aborde le verre en sculpteur, par le biais d’une technique difficile de taille directe, synthèse de taille à la roue et de taille au burin, et par le choix de formes aux proportions ou aux volumes monumentaux, il cisèle audacieusement des vases lourds, des plaques massives, d’amples coupes et surtout des blocs bruts de cristal. S’il en est le digne successeur, Colotte n’est pas le simple continuateur des verriers nancéins de l’Art Nouveau. Par son goût de la blancheur, il perpétue l’apport de René Lalique ; par sa recherche du sculptural, il s’inscrit dans la même lignée que Maurice Marinot. Il fait partie de ces pionniers qui ont voulu libérer le verre de son utilité strictement décorative et élargir son champ de création, comme Henri Navarre, son exact contemporain. Mais il occupe dans l’art du Verre une place unique : son style inimitable et novateur porte la marque du génie."
"Inconnu il y a quelques années, un artisan nancéien, A. Colotte, a conquis rapidement une renommée qui dépasse notre région. Après de patientes recherches et des échecs douloureux, il réussit un jour à sculpter le cristal dans la masse, créant ainsi une technique nouvelle, mais combien périlleuse.
Exposant aux Artistes Français, au Salon des Décorateurs, au Salon d'Automne, Colotte est aujourd'hui
justement estimé des critiques et des amateurs parisiens. En 1930, la Galerie Edgar Brandt a réuni en une exposition de grand retentissement un ensemble important de ses œuvres, dont la pièce principale, le « clou », était un buste de Christ sculpté dans un bloc de cristal de plus de 200 kilos. On peut voir cette œuvre émouvante dans l'église de la Madeleine à Paris, juste consécration d'un talent audacieux et fort.
Vases aux parois épaisses, coupes aux larges vaisseaux, surtouts de tables ou pièce sculptées en ronde bosse, tel ce poisson (d'après une maquette de H. Bossut), tout, jusqu'au bibelot le plus modeste, porte la marque d'une main habile et amoureuse du beau métier. Il n'est pas une œuvre des ateliers de A. Colotte qui ne soit œuvre d'art complète et digne des plus grands musées. Toutes ces pièces uniques, très différentes les unes des autres, sont assurées de voir doubler ou tripler leur valeur actuelle. Déjà d'avisés collectionneurs et des musées, le Musée des Arts Décoratifs entre autres, ont acquis de ces originales productions. Certaines ont passé l'Atlantique."
En 1924, il obtient le titre de Premier Ouvrier de France dans le domaine de la gravure sur métal et trois ans plus tard, la même distinction pour la gravure sur cristal. Très vite, sa notoriété lui vaut des commandes prestigieuses.
Néanmoins, après avoir réalisé une épée d’honneur destinée au Maréchal Pétain, Colotte connaît des années de disgrâce. Sa production est rare et sa carrière très brève car elle ne dure que de 1926 à 1939; de plus il ne réalise que des pièces uniques. Colotte meurt en 1959.
Aristide COLOTTE sculpteur sur verre et sur cristal par Mireille MAZET:
"Né à Baccarat, héritier d’une tradition ancestrale qu’il dépasse, interprête exemplaire des courants esthétiques de son temps, il fut aussi un authentique précurseur. Ses oeuvres, rares, d’une grande puissance et d’une éblouissante facture, en font l’un des phares de l’histoire du verre. Sortant de sentiers battus, Colotte aborde le verre en sculpteur, par le biais d’une technique difficile de taille directe, synthèse de taille à la roue et de taille au burin, et par le choix de formes aux proportions ou aux volumes monumentaux, il cisèle audacieusement des vases lourds, des plaques massives, d’amples coupes et surtout des blocs bruts de cristal. S’il en est le digne successeur, Colotte n’est pas le simple continuateur des verriers nancéins de l’Art Nouveau. Par son goût de la blancheur, il perpétue l’apport de René Lalique ; par sa recherche du sculptural, il s’inscrit dans la même lignée que Maurice Marinot. Il fait partie de ces pionniers qui ont voulu libérer le verre de son utilité strictement décorative et élargir son champ de création, comme Henri Navarre, son exact contemporain. Mais il occupe dans l’art du Verre une place unique : son style inimitable et novateur porte la marque du génie."
"Inconnu il y a quelques années, un artisan nancéien, A. Colotte, a conquis rapidement une renommée qui dépasse notre région. Après de patientes recherches et des échecs douloureux, il réussit un jour à sculpter le cristal dans la masse, créant ainsi une technique nouvelle, mais combien périlleuse.
Exposant aux Artistes Français, au Salon des Décorateurs, au Salon d'Automne, Colotte est aujourd'hui
justement estimé des critiques et des amateurs parisiens. En 1930, la Galerie Edgar Brandt a réuni en une exposition de grand retentissement un ensemble important de ses œuvres, dont la pièce principale, le « clou », était un buste de Christ sculpté dans un bloc de cristal de plus de 200 kilos. On peut voir cette œuvre émouvante dans l'église de la Madeleine à Paris, juste consécration d'un talent audacieux et fort.
Vases aux parois épaisses, coupes aux larges vaisseaux, surtouts de tables ou pièce sculptées en ronde bosse, tel ce poisson (d'après une maquette de H. Bossut), tout, jusqu'au bibelot le plus modeste, porte la marque d'une main habile et amoureuse du beau métier. Il n'est pas une œuvre des ateliers de A. Colotte qui ne soit œuvre d'art complète et digne des plus grands musées. Toutes ces pièces uniques, très différentes les unes des autres, sont assurées de voir doubler ou tripler leur valeur actuelle. Déjà d'avisés collectionneurs et des musées, le Musée des Arts Décoratifs entre autres, ont acquis de ces originales productions. Certaines ont passé l'Atlantique."
Est Républicain 1925
Michel-Aristide COLOTTE (Baccarat, 1885 - Paris, 1959
VASE à oreilles de forme tronconique
en cristal sculpté d'éclairs à fond "glacé" et pans dépolis. Il repose
sur une base octogonale signée Colotte NANCY et gravée "Médaillé au
Salon des Artistes Français". Art Déco, fin des années 1920 ou années
1930. Hauteur : 18 cm. Largeur : 25,5 cm. (Eclat à l'arrière d'une
oreille). Provenance : collection particulière, pays de Quintin.Quintin le 29/06/24 En 1929, Colotte reçoit une médaille de bronze pour un vase présenté au Salon des Artistes Français parmi une série de douze objets, véritable reconnaissance de ses prouesses techniques et artistiques. Notre vase porte la glorieuse mention "Médaillé au Salon des Artistes Français", comme au moins deux autres pièces connues. L'artiste n'ayant a priori participé qu'au Salon de 1929, il nous est permis de penser que le vase aux éclairs était l'un des douze exposés. L'oeuvre d'Aristide Colotte est remarquable quand à la technique innovante de sculpture sur cristal utilisée. Objet d'un brevet déposé en 1929, elle consiste, selon les propres mots de l'artiste, à "Couper le verre au disque à la main, ensuite isolé, le morceau de verre se détache à la moindre pression." Il s'agit donc de dégrossir le bloc de cristal en quatre incisions au moyen d'une roue montée sur tour fixe ou sur câble, pour ensuite enlever la matière au burin et sculpter les angles. Ainsi s'obtient, par arrachage, cet aspect de glace brisée qui, contrairement à une gravure à l'acide ou à la roue, permet, au détour d'un rayon lumineux, une défragmentation de la lumière donnant naissance à des irisations. Merveilleuse et poétique brutalité ! Cette technique est le fruit de l'expérience de Colotte dans les ateliers de cristallerie à Baccarat (où il se fournit toujours en pièces ébauchées), et à Châtellerault puis Nancy pour la gravure sur métal. Son habileté dans ces techniques lui vaudront d'ailleurs le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France pour chaque discipline. (Source : Mireille MAZET, A. Colotte, sculpteur sur verre, sur cristal, Les Editions de l’Amateur, Paris, 1994)
Oeuvre d'Aristide Colotte
Années 30- Vente Nancy 16200€ frais compris Cristal taillé 36cm
"Vase au
doryphore", 1937. Vase en cristal à oreilles, la face taillée à la roue
et au burin d'un demi-dieu ou d'un éphèbe tenant son javelot, l'autre
de deux chevrons, les oreilles à gradins. Signé sur le côté, situé
"Nancy" et gravé "pièce unique". Hauteur: 20 cm; Largeur: 31 cm.
Bibliographie: M. Mazet, "Colotte sculpteur sur verre et sur cristal",
Paris 1994, p. 189 n° 83 du catalogue raisonné.
Vase boule en verre épais soufflé-moulé à décor géométrique taillé à la roue et au burin. Signé «Colotte Nancy-pièce unique». Vers 1930. H: 9 cm
Aristide COLOTTE
« Motifs géométriques » pièce unique Vase sphérique à petit col annulaire.
Épreuve en cristal soufflé-moulé. Le décor titre taillé au burin.
Signé et situé COLOTTE Nancy et porte la mention
Pièce unique, en gravure sous le décor. Années 1930.
H 16 cm 4650€ le 23/02/23 Bordeaux
Aristide Colotte: Presse-papier en verre sculpté d'un chardon et du monogramme du R.C.C. (Régiment des Chars de Combat),
signé "Colotte Nancy" avec la mention "Pièce unique"
Vase ovoïde en cristal incolore, soufflé-moulé, taillé à la roue et au burin à décor d'un oiseau haut. 15,5cm, diam. 11,5cm, ouverture 4 cm signé COLOTTE NANCY
Vase évasé en cristal incolore à décor d'une frise de chevrons, soufflé-moulé, taillé à la roue et au burin, signé COLOTTE NANCY pièce unique haut. 24, diam 22,5 cm
Vase ovoïde à décor de triangles et de bandeaux, cristal incolore soufflé moulé, taillé à la roue et au burin, vers 1930 haut. 25, ouverture 9,5, diam. 22cm signé COLOTTE NANCY
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase ovoïde. Le décor et le titre entièrement dessiné à la roue puis achevé à la taille au burin. Épreuve en cristal clair. pièce unique, 1936. Signé et situé COLOTTE Nancy et " LES O.R A leur président . Pièce unique. Hauteur: 15.5cm
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase globulaire en cristal posant sur une base pied-douche à décor de formes géométriques sculpté sur un fond travaillé au marteau et au burin, signé "Colotte Nancy à l'ami Dinage" sur le côté. Dimensions: 16 cm
Aristide COLOTTE (1885-1959). Vase oblong en cristal incolore soufflé moulé à décor géométrique. Signature «Colotte » sur la base. Circa 1930. Hauteur : 34 cm.
Né à Baccarat en 1885, rapidement repéré pour ses talents d'artisan d'art, à la fois joaillier, graveur et sculpteur, Colotte fait prospérer son atelier nancéien, embauche des collaborateurs, travaille en indépendant avec Baccarat.
En 1929, il expose au Salon de Paris deux vitrines contenant chacune six vases en cristal taillé et sculpté, des pièces uniques.
Dans les années 1930, il acquiert la maîtrise de la difficile technique de la taille directe au burin et au ciseau sur le bloc de cristal. Les commandes affluent, ses pièces conçues comme des oeuvres uniques sont offertes au pape Pie XI et à d'autres célébrités de l'époque et il réalise le décor en cristal du pavillon d'Art Lorrain à l'Exposition Internationale de 1937.
Respectivement 2500€, 3000€, 3500€ Nancy le 25/11/23
Vase ovoïde en verre épais dégagé au burin et au marteau A décor d'un aigle et de motifs géométriques.
Signé "Colotte Nancy pièce unique".
H : 16 cm 3900 € décembre 2020
Grand vase en cristal massif, de forme évasée. Col à large bordure plate et base en retrait. Frise médiane et base à décor de biches et d'arbres sculpté en profondeur, au burin, sur un fond "d'écailles" de verre.
7000 euros chez Millon le 03/12/2021
« Arcs et éclairs électriques » pièce unique, 1936, réalisée pour M. Koch, président du Syndicat des installateurs électriciens (Nancy)
Important vase ovoïde à large col annulaire.
Épreuve en cristal clair.
Le décor titre entièrement dessiné à la roue puis achevé à la taille au burin.
Signé et situé COLOTTE Nancy et pour la mention Pièce unique vers la base.
H. 26,8 cm
Provenance :
- M. Koch, président du Syndicat des installateurs électriciens (Nancy), oeuvre reçue en présent.
- Oeuvre restée dans la descendance du précédent.
Expert Emmanuel Eyraud. Vente Joigny 28 Août 1922 4500 euros
Aristide COLOTTE (1885-1959)
Vase de forme oblongue à décor en relief sur talon renflé à décor de toucans et de baies sur fond de zig-zag soufflé-moulé et taillé à la roue.
Signature Colotte, Nancy. 3800€ Paris le 4/11/23
Aristide COLOTTE
Rare VASE de forme boule à fond plat et col tronqué Il figure en bas-relief un éléphant d'Afrique Cristal incolore travaillé à la roue et achevé à la taille directe au burin Signé "Colotte Nancy" Pièce unique H. 15,5 cm - L. 18,5 cm Paris 8200€ 17/02/24
Aristide Colotte
« Hauts fourneaux » - 1937
Épais bas-relief en cristal à décor dégagé à l'acide et taillé au burin sur socle en bois
Dédicacé à «Mr Henry DAMOUR» et daté «30 janvier 1937» à la pointe dans le cristal, marqué du symbole de la Société Anonyme des Hauts fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson». Henry Damour fut administrateur de la société des Hauts-fourneaux et fonderie de Pont-à-Mousson.
En comparaison, le travail du maître-verrier Jacques Gruber sur les hauts-fourneaux de Pont-à-Mousson.
Aristide Colotte
Bouchon de radiateur en bronze argenté figurant un coq chantant sur une terrasse circulaire. Signé"Colotte Nancy". H 13.7cm
Pendentif ajouré au motif du chardon lorrain
ARISTIDE COLOTTE
Motifs géométriques
Paire de boutons de manchette en argent aux motifs titre. Chaque bouton signé COLOTTE, l’un mentionné Pièce unique, et porte le poinçon de garantie. Poids : 20,87 g
3100€ Paris le 06/04/23
Aristide COLOTTE (1885-1959) Bracelet en argent et or 18 karats articulé de 5 motifs ajouré à décor de fleur et d'oiseaux. Non poinçonné. Signé Colotte, pièce unique. Fermoir à cliquet (abîmé). Longueur: 19 cm. Poids: 52.8g 1000€ Beaune le 02/12/23
COLOTTE Aristide (1885-1959). Bracelet Art Déco en argent ajouré à décor d'éléphants. Signé "Colotte Nancy" et daté "27 janvier 1934". Avec son écrin d'origine. Long. 17. Poids : 79,1 g. 9400€ Paris le 25/04/24
L'épée du Maréchal Pétain
Musée de l'Armée à Paris
Les visites du maréchal Pétain à Nancy
Oeuvre d'art offerte par la population de l'Est au Maréchal Pétain
Aristide Colotte peintre
« Berger et ses moutons dans la tourmente », peinture réalisée en décembre 1914 au fusain. Dimensions : 33,5 cm x 46 cm.
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Jean Le Clerc (ou Leclerc) (Nancy 1586-Nancy 1633)
Peintre lorrain caravagesque et baroque
Voir ce que dit de Jean Leclerc Augustin Calmet / Dom Calmet en 1751
(Histoire des hommes qui ont fleuri la Lorraine)
Jean Le Clerc Wikipédia
Sa famille, un peintre presqu'italien, bibliographie
Jean Le Clerc nait
à Nancy en 1586 dans la famille noble et protestante de Claude Leclerc
de Pulligny. En 1602, il accompagne son frère aîné (qui deviendra
musicien plus tard) pour servir la république de Venise et combattre
les Ottomans. Nommés ambassadeurs des ducs de Lorraine, ils sont faits
chevaliers de Saint-Marc par le sénat vénitien et le doge.
Il passera une grande partie de sa vie professionnelle en Italie, Rome de 1616-1617 à 1619 puis Venise de 1619 à 1622.
A Rome auprès de Carlo Saraceni (1580-1620) (voir portrait ci-dessous), le brillant peintre caravagesque de cette ville, Le Clerc adopte sa manière de peindre en particulier cette manière de peindre la lumière et devientt son collaborateur au point que certaines œuvres sont communes. Saraceni meurt en 1620 et Le Clerc achève ses œuvres en cours notamment le célèbre
« le doge Enrico Dandolo et les capitaines de la Croisade prêtant serment ». Le Clerc s’essaie également à la gravure.
En 1622, Le Clerc revient à Nancy. Le Martyre de saint Sébastien (1631, église Saint-Sébastien de Nancy), la Prédication de saint François Xavier, à Saint-Nicolas (1632), l'Extase de saint François, à Bouxière-les-Dames, contribuent à diffuser en Lorraine une forme de caravagisme issue de Saraceni mais qui ne saurait expliquer, comme on l'avait avancé, celui de Georges de La Tour.
Il introduit en effet la technique du clair-obscur et les contrastes lumineux, l’éclairage puissant des visages,…Il devient peintre officiel des Ducs de Lorraine et de l’église des Jésuites de Nancy. Les liens qui unissent Le Clerc à Jacques Callot, de La Tour et Deruet sont connus.
Jean devient le peintre officiel des ducs de Lorraine et de Bar, Henri II de Lorraine (1608-1624), François II de Lorraine, puis Charles IV de Lorraine. Son titre de chevalier de l’Ordre de Saint-Marc, attribué par le Doge Antonio Priuli, et le Sénat de Venise, est officiellement reconnu en Lorraine.
Il meurt à Nancy en 1633, un an après son protecteur, François II de Vaudémont. Il est inhumé aux Cordeliers aux côtés de sa première femme.
On retrouve son « Saint François Xavier prêchant aux Indiens » au MBA de Nancy. Ses élèves sont Gasparo Della Vecchia, père de Pietro della Vecchia, Jean Nocret.
Le Doge Dandolo prêchant la croisade (Palais des Doges à Venise)
Détail du tableau
La résurrection de Lazare (Musée du Louvre)
La méditation de Saint François d'Assise
L'adoration des bergers, vers 1600,
Musée du Breuil de Saint-Germain, Langres
L'adoration des bergers
L'adoration des bergers
L'adoration des bergers
église Saint-Germain, Paris
Carlo Saraceni, maître de Jean Le Clerc
Le festin d'Hérode,
basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont par Jean Le Clerc
Saint-François Xavier prêchant aux indiens (Palais des Ducs de Lorraine, Nancy)
Henri IV et sa famille / Musée national du château de Pau
Souper galant, dessin de Jean Leclerc (MBA Rennes)
L'adoration de l'enfant Jésus
Personnages jouant aux cartes, cercle de Jean Le Clerc
La mort de la Vierge
gravure de 1619
d'après Saraceni
British Museum
San Ignacio de Loyola
Le bénédicité d'après Callot (attribué à Le Clerc)
Salomé présentant la tête de Saint Jean- Baptiste
attribué à Jean Le Clerc
Huile sur toile 130 x 163 cm
Une variante de cette toile se trouve à l'église de Champs-sur-Marne
non signé / expertise René Millet ventes à Drouot fév 2021
Entourage de Jean Leclerc, "Veillée à la bougie" 52cm x 61cm
1950 euros le 18/06/22 Fontainebleau
LE CLERC Jean
L'Assomption de la Vierge
Panneau de chêne, parqueté 50x47 cm
6200€ le 21/03/23 Paris
La composition de ce panneau reprend, avec de nombreuses variantes, celle de l'Assomption de la Vierge de Jean Le Clerc.
On perçoit l'influence de son maître Carlo Saraceni avec qui Le Clerc avait collaboré à Venise, dans la définition de la lumière et des coloris. On retrouve la disposition des figures, les drapés, le jeu sur les mains
de la "Résurrection de Lazare" du peintre lorrain (1621-23) acquise par le musée du Louvre en 2011 (voir ci-dessous)
Jean Le Clerc, la résurection de Lazare (Le Louvre)
Il passera une grande partie de sa vie professionnelle en Italie, Rome de 1616-1617 à 1619 puis Venise de 1619 à 1622.
A Rome auprès de Carlo Saraceni (1580-1620) (voir portrait ci-dessous), le brillant peintre caravagesque de cette ville, Le Clerc adopte sa manière de peindre en particulier cette manière de peindre la lumière et devientt son collaborateur au point que certaines œuvres sont communes. Saraceni meurt en 1620 et Le Clerc achève ses œuvres en cours notamment le célèbre
« le doge Enrico Dandolo et les capitaines de la Croisade prêtant serment ». Le Clerc s’essaie également à la gravure.
En 1622, Le Clerc revient à Nancy. Le Martyre de saint Sébastien (1631, église Saint-Sébastien de Nancy), la Prédication de saint François Xavier, à Saint-Nicolas (1632), l'Extase de saint François, à Bouxière-les-Dames, contribuent à diffuser en Lorraine une forme de caravagisme issue de Saraceni mais qui ne saurait expliquer, comme on l'avait avancé, celui de Georges de La Tour.
Il introduit en effet la technique du clair-obscur et les contrastes lumineux, l’éclairage puissant des visages,…Il devient peintre officiel des Ducs de Lorraine et de l’église des Jésuites de Nancy. Les liens qui unissent Le Clerc à Jacques Callot, de La Tour et Deruet sont connus.
Jean devient le peintre officiel des ducs de Lorraine et de Bar, Henri II de Lorraine (1608-1624), François II de Lorraine, puis Charles IV de Lorraine. Son titre de chevalier de l’Ordre de Saint-Marc, attribué par le Doge Antonio Priuli, et le Sénat de Venise, est officiellement reconnu en Lorraine.
Il meurt à Nancy en 1633, un an après son protecteur, François II de Vaudémont. Il est inhumé aux Cordeliers aux côtés de sa première femme.
On retrouve son « Saint François Xavier prêchant aux Indiens » au MBA de Nancy. Ses élèves sont Gasparo Della Vecchia, père de Pietro della Vecchia, Jean Nocret.
Le Doge Dandolo prêchant la croisade (Palais des Doges à Venise)
Détail du tableau
La résurrection de Lazare (Musée du Louvre)
La méditation de Saint François d'Assise
L'adoration des bergers, vers 1600,
Musée du Breuil de Saint-Germain, Langres
L'adoration des bergers
L'adoration des bergers
L'adoration des bergers
église Saint-Germain, Paris
Carlo Saraceni, maître de Jean Le Clerc
Le festin d'Hérode,
basilique Saint-Jean-Baptiste de Chaumont par Jean Le Clerc
Saint-François Xavier prêchant aux indiens (Palais des Ducs de Lorraine, Nancy)
Henri IV et sa famille / Musée national du château de Pau
Souper galant, dessin de Jean Leclerc (MBA Rennes)
L'adoration de l'enfant Jésus
Personnages jouant aux cartes, cercle de Jean Le Clerc
La mort de la Vierge
gravure de 1619
d'après Saraceni
British Museum
San Ignacio de Loyola
Le bénédicité d'après Callot (attribué à Le Clerc)
Salomé présentant la tête de Saint Jean- Baptiste
attribué à Jean Le Clerc
Huile sur toile 130 x 163 cm
Une variante de cette toile se trouve à l'église de Champs-sur-Marne
non signé / expertise René Millet ventes à Drouot fév 2021
Entourage de Jean Leclerc, "Veillée à la bougie" 52cm x 61cm
1950 euros le 18/06/22 Fontainebleau
LE CLERC Jean
L'Assomption de la Vierge
Panneau de chêne, parqueté 50x47 cm
6200€ le 21/03/23 Paris
La composition de ce panneau reprend, avec de nombreuses variantes, celle de l'Assomption de la Vierge de Jean Le Clerc.
On perçoit l'influence de son maître Carlo Saraceni avec qui Le Clerc avait collaboré à Venise, dans la définition de la lumière et des coloris. On retrouve la disposition des figures, les drapés, le jeu sur les mains
de la "Résurrection de Lazare" du peintre lorrain (1621-23) acquise par le musée du Louvre en 2011 (voir ci-dessous)
Jean Le Clerc, la résurection de Lazare (Le Louvre)
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