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Paul-Louis Cyfflé
Robert Cadoré
Georges Condé, dit Geo Condé

Jacques Callot
Etienne Cournault
Pierre-Roger Claudin

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  Paul-Louis Cyfflé (Bruges 1724 – Ixelles 1806)



  Paul-Louis Cyfflé  est sculpteur et céramiste.

 Après des études à l'Académie de Bruges, il se rend à Paris en 1741 puis à la Cour ducale de Lunéville en 1746. Il entre comme élève et collaborateur de Barthelémy Guibal.
 Le 07 janvier 1751, il épouse Catherine Marchal, fille d'un facteur d'orgues de la paroisse Saint Epvre de Nancy. En 1755, il entre en conflit avec Guibal qui décèdera en 1757, pour savoir qui était à l'origine de la statue de Louis XV qui devait se dresser sur la Place Stanislas de Nancy.
 A la mort de Guibal, il devient sculpteur ordinaire du duc Stanislas. On lui doit les statues qui ornent la fontaine de la Place d'Alliance à Nancy, fontaine inspirée de la fontaine des Quatre Fleuves du Bernin sur la place Navone de Rome.
 En 1768, il obtient de Louis XV le privilège d'ouvrir une faïencerie à Lunéville où il produira des figurines et autres statuettes très raffinées et d’excellente qualité. Devant faire face au déclin de ses affaires, il retourne à Bruxelles en 1777. Ses moules sont alors rachetés par la faïencerie de Niderviller. Une rue porte son nom à Nancy, à Toul, à Saint-Clément et à Lunéville.



La fontaine de la place d'Alliance est le chef-d'oeuvre de Cyfflé



Statuette de Voltaire par Paul-Louis Cyfflé



Sully et Henri IV



Manufacture Cyfflé à Lunéville ou de Toul-Bellevue (dans le goût de). Paul Louis Cyfflé, Henri IV et Sully, Paire de bustes en terre de Lorraine reposant sur un socle en marbre noir.
Hauteur : 27 cm.



Nativité

 Des moules de Cyflé avaient été acquis par la faïencerie de Toul-Bellevue; on en trouve quelques biscuits au Musée d'art et d'histoire de Toul .


D'après Bélisaire, aveugle recevant l'aumône
Groupe en terre de Lorraine XVIIIe siècle 30 x 32 x 20 cm (quelques éclats) Nota : S'inspire pour la composition d'un tableau attribué à Van Dyck ou à Luciano Borzone. Un exemplaire similaire se trouve au musée Lorrain, Palais des ducs de Lorraine à Nancy

 (voir photo ci-dessous)




Belisaire aveugle recevant l'aumône (Musée Lorrain, Nancy)



 Terre de Lorraine représentant "Les petits métiers". Par Paul-Louis Cyfflé. Portant la marque de Niderviller en toutes lettres ainsi qu’en creux sous la base.



Deux statuettes en terre de Lorraine représentant "La dispute" et "Couple paysan". Par Paul-Louis Cyfflé. L’un portant les initiales gravées J.G pour Jean-Baptiste Grandel sous la base (marque que l’on retrouve sur des pièces entre 1777 et 1779) ainsi que la marque "Terre di Lorraini". Travail français. Epoque XVIIIème. H. 16cm et 24cm



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806). Probablement de.
Lot de cinq statuettes en faïence polychrome de Lorraine: "Joueur de cornemuse", "Joueur de fifre", "Paysanne aux épis de blé", "Jardinière au pot cassé" et "Jeune fille à l’oie". Par Paul-Louis Cyfflé (?). Travail français. Epoque XVIIIème  H.: entre 12,5cm et 20cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de trois comprenant un groupe et deux statuettes en porcelaine de Niderviller. Groupe représentant "Venus et cupidon" et statuettes représentant respectivement "Le flutiste" et "Un paysan". Par Paul-Louis Cyffé. "Le flutiste" porte le numéro gravé 194 F sous sa base. Marque "Terre di Lorraini" ainsi que signature gravée "Jacques" sous la base du groupe "Vénus et Cupidon". Travail français. Epoque XVIIIème.  H. +/-24,5cm, 23cm et 22cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de deux statuettes en terre de Lorraine, l’une représentant une "scène champêtre", l’autre "L’Agréable leçon" sur le thème de la leçon de flûte de François Boucher. Par Paul-Louis Cyfflé. L’un portant le numéro 92 gravé sous la base. Travail français. Epoque XVIIIème. H. 21cm et 25cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806). D’après.
Lot de quatre statuettes en terre de Lorraine représentant les quatre saisons. D’après Paul-Louis Cyfflé. Toutes portent la marque de la faïencerie de Toul-Bellevue sous la période de Jules Aubry 1860-1898. Travail français. Epoque XIXème.  H.:+/- entre 19cm et 20cm.



Richardot Jacques (1743 - 1806), CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de deux comprenant un médaillon en terre de Lorraine "Les quatre éléments" par Jacques Richardot. Encadré sur fond de velours bleu. On y joint un groupe en terre de Lorraine "L’oiseau mort" par Paul-Louis Cyfflé. Epoque XVIIIème (les deux). . Dim.: 31cmx26cm (médaillon). H.: 26cm (groupe).



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot composé de de trois statuettes en terre de Lorraine représentant respectivement "Le jardinier", "Jeune homme au chapeau" et "Jeune homme et son chien". Ce dernier portant la marque "CYFFLE A. LUNEVILLE" ainsi que la lettre G gravée sous la base. "Gég/50" (?) écrit à l’encre rouge sous la base du "Jeune homme au chapeau". Par Paul-Louis Cyfflé. Travail français. Epoque XVIIIème. . H.:+/-25cm, 18cm et 17,5cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de deux composé d’un groupe et d’une statuette en terre cuite représentant "Le baiser" et "Femme dévêtue". Par Paul-Louis Cyfflé. Travail français. Epoque XVIIIème.  H.:+/-25cm et 25,5cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de quatre statuettes en porcelaine blanche de Niderviller représentant "Jeune femme aux pelotes de laine", "Vendeuse de gravures", "Le balayeur" et "Jeune femme au chaperon". Par Paul-Louis Cyfflé. "F63" gravé sous "Vendeuse de gravures". "JDJ" gravé sous "Le balayeur" et "Jeune femme au chaperon". Travail français. Epoque XVIIIème. . H.: Entre 12cm et 19cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806)
Lot de trois statuettes en faïence fine de Lorraine glaçurée. Par Paul-Louis Cyfflé. Une paire représentant un "Couple de paysans". On y joint une statuette "Le joueur de cornemuse". Travail français. Epoque XVIIIème. H.: 21cm et 12,5cm.



CYFFLE Paul - Louis (1724 - 1806). D’après.
Lot de trois groupes en faïence polychrome de Lorraine représentant: "Le berger couronné", "La dispute" et "Les chenapans". Signé sous la base pour "Le berger couronné", Saint-Clément ou Cyfflé. Modèle réalisé par Saint-Clément d’après Paul Louis Cyfflé. Travail français. Epoque: XVIIIème et XIXème.  H.: entre 20,5 et 24cm.

(11 reproductions de la vente Vanderkindere d'Avril 2022 - Bruxelles)



Au cours du xviiie siècle, la figure d’Henri IV devient très populaire. Mis à l’honneur par les physiocrates, le roi béarnais et son ministre Sully deviennent des personnages incontournables des grands débats d’idées du siècle. Henri IV apparaît alors dans beaucoup de pièces de théâtre, ainsi que sur de nombreux objets d’art. Si Louis XV se méfie des comparaisons que peut susciter cet engouement, Louis XVI accepte volontiers ce modèle, non sans entretenir avec lui une certaine ambiguïté, puisqu’il est réticent à lui conférer un caractère officiel. Toutefois, dans ses actes, Louis XVI s’inspire largement de la légende écrite autour de son ancêtre, ce qui lui permet de construire sa propre image de « roi bienfaisant »(cf)

Manufacture de Toul-Bellevue (direction de Jules Aubry)
1858 - 1898
A gauche, Henri IV et Louis XVI
Biscuit de terre de pipe Palais des Ducs de Lorraine Nancy

A droite:  École française du XIXe siècle, d'après Paul-Louis Cyfflé (1724-1806)
Henri IV et Louis XVI
Groupe en terre de Lorraine. Porte les lettres R.C et la date 1824
Œuvre en rapport:
Paul-Louis Cyfflé, Henri IV et Louis XVI, groupe en faïence fine voir ci-dessus à Nancy



 École française du XIXe siècle, d'après Paul-Louis Cyfflé (1724-1806)
Léda et le cygne
Épreuve en terre cuite (photo de droite)-  1600€ le 4/11/22
Œuvre en rapport (photo de gauche):
Manufacture Cyfflé à Lunéville, Léda et le cygne, biscuit de porcelaine hybride, H: 23 cm, musée Lorrain, palais des Ducs de Lorraine, Nancy, inv. D.T.S118.
H: 28 cm dont H du socle: 3,5 cm

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 Robert Cadoré Nancy (1907-1990)


Peintre de la réalité, aquarelliste, graphiste publicitaire, graveur, élève de Victor Prouvé aux Beaux-Arts de Nancy.



Denise Romanini Aragon (1910-)  (*) peinte en août 1944 par Robert Cadoré
(*) Née le 21 décembre 1910 à Nancy.
Elève de Victor Prouvé, peintre- sculpteur
Secrétaire de l’association l’Etendard
Membre du comité des « Artistes Lorrains »
Cofondatrice des « Femmes peintres ».



Usine de Pont-à-Mousson



  Les soudières de la Madeleine




Sieste après pique-nique



Usine de Pont-à-Mousson



Affiche pour la foire expo de Nancy 1949



Détail de l'affiche



Portrait de Jules Criqui, architecte



Cathédrale et rue Maurice Barrès, depuis la place Stanislas par Robert Cadoré
1964

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Georges Condé, dit Geo Condé (Frouard 1891- Velaine-en-Haye 1980)

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin
Famille: Gérard Condé, né à Nancy. Compositeur, musicographe et critique musical.

Site

 Peintre, sculpteur, céramiste, marionnettiste, musicien, il invente le "rondisme" en peinture (voir aussi Robert Delaunay), collabore avec les frères Mougin en dessinant des décors de vases en grès. Il dirige un temps les faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller.
  C’est en septembre 1923 que Georges Sadoul crée le Comité Nancy-Paris, qui a pour but de donner l’impulsion d’un renouveau culturel à Nancy et de créer des échanges entre les deux villes afin de permettre aux Nancéiens de découvrir les tendances les plus novatrices de la création artistique moderne; Gaston Goor en fait immédiatement partie. Entre autres expositions, il participe en 1925 à l'Exposition d'Art Indépendant, organisée par le Comité Nancy-Paris aux Galeries Poirel.




Geo Condé par Jean Scherbeck

Marionnettiste, peintre, sculpteur, céramiste, musicien…
Georges Condé, dit Géo Condé, est né à Frouard (54) en 1891 et décède à Velaine-en-Haye en 1980. . Très tôt, il pratique la marionnette, la peinture et la musique. Après des études d’architecture à Bruxelles, et une solide formation de pianiste, il devient aviateur durant la Grande Guerre. Il continue à peindre en inventant un curieux mouvement pictural : le rondisme. Il collabora un certain temps avec les frères Mougin, dessinant des décors pour leurs vases en grès dont certains portent sa signature dans le décor. Directeur artistique des Faïenceries de Lunéville, Saint-Clément et Badonviller jusque dans les années 30, il créa des modèles aujourd’hui recherchés par les collectionneurs. Fondateur de la compagnie « Le Théâtre de la Maison de Lorraine », il forme Jacques Félix (futur créateur des Comédiens de Chiffons et du Festival Mondial de Charleville-Mézières) aux techniques de la marionnette. Sa compagnie proposera des spectacles de marionnettes à gaines et à fils pour tous les âges
jusque dans les années 60.
A partir de 1923, il exposa à Nancy dans trois galeries différentes, et avant et après la dernière guerre, à Paris, où il était toujours bien accueilli pour son originalité, ses jeux de lumière et ses couleurs souvent éclatantes. En 1925, il participa à l'Exposition d'Art Indépendant, organisée par le Comité Nancy-Paris aux Galeries Poirel. (*)



 Girl with a goldfish, 1933
Matériel : huile sur toile,
Signature : en bas à gauche signé et daté GEO CONDÉ,
Dimensions : 54 x 65 cm,
Commentaire : Condé était peintre, sculpteur, céramiste. Études à l'École des Beaux-Arts de Nancy après des études d'architecture à Bruxelles.



Exemple de "rondisme"



Géo CONDE, huile sur panneau, nature morte aux fruits- 25x33 cm
130€Nancy le 28/04/23



CONDE Georges dit Géo . Peinture sous verre figurant une nature morte à la coupe de fruits. Signée et datée 1939 en bas à droite. 160€ le 16/12/23 Nancy



 Dessinateur de céramiques avec les frères Mougin ...."danseuses au voile"



Vase piriforme



Géo CONDE (1891 -1980) et MOUGIN - Nancy (Atelier de Lunéville)
"Armide"
Vase en grès piriforme à court col bombé et décor en léger relief de fleurs stylisées émaillées polychrome.
Marqué "Mougin Nancy - Conde.Dc", "280.J" et à l'émail noir "01673", sous la base accompagné du "L" de l'atelier.
H : 24 cm

Géo CONDE (1891 - 1980) et MOUGIN - Nancy (Atelier de Lunéville)
"Voiliers"
Vase en grès de forme ovoïde à talon et cols ourlés. Décor couvrant de voiliers stylisés parmi des vagues, à couverte émaillée ocre-beige, brun et bleu nuancés.
Signé sous la base en creux "Mougin Nancy Conde.dc", du "L" de l'atelier, numéroté "227.J" et à l'encre"16910".
H : 21 cm

Géo CONDE (1891 - 1980) et MOUGIN - Nancy (Atelier de Lunéville)
"Danseuses"
Vase en grès à décor en léger relief émaillé brun d'une femme drapée sur un  fond ocre-jaune.
Signé sous la base en creux "Mougin Nancy Conde.dc", numéroté "282.J" et du "L" de l'atelier..
H : 28 cm

Georges CONDE (1891 - 1980) pour MOUGIN - Nancy (Atelier de Lunéville)
"Louqsor"
Vase en grès de forme obus à col étagé et décor en léger relief d'une frise géométrique tombante émaillée à partie mate de couleur ocre-beige sur un fond émaillée à coulures beige nuancé de parme et à cristallisations bleues.
Marqué en creux "Mougin Nancy Condé Dc" et "275.J", sous la base, accompagné du "L" de l'atelier.
H : 25,5 cm



Géo Condé et Mougin



MOUGIN Nancy, et Géo CONDE (1891-1980). " Colombes ". Vase en grès, décor en bas-relief, signé, réf 263 J. H. = 28 cm. 450€ le 19/05/22



Circa 1925. Colombes au panier fleuri. 70 € Nancy le 23/07/22
Grand plat décoratifs en faîence KELLER & GUERIN. Lunéville  . Diamètre: 41.1 cm.
Circa 1925. Grand oiseau perché.
Grand plat décoratifs en faïence KELLER & GUERIN. Lunéville  Diamètre: 41.1 cm.



  "Paysage à Morey"



 L'alcazar de Tolède par Geo Condé



Né le 21/01/1919, Solanis ( Sacha Solanis pseudo de Nicolas Solanis) a été un magicien lorrain très populaire après le guerre de 14_18.
 
Ici Affiche de 1945 par Geo Condé.

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Jacques Callot (Nancy 1592-Nancy1635)

Dessinateur et graveur

Jacques Callot par Jules Lieure catalogue de l'oeuvre gravé

Callot, Dix ans de recherches par Daniel Ternois 1973

Villes et paysages dans  les dessins de Jacques Callot 1968-  Jacques Choux

Jacques Callot, sa vie, son oeuvre, Henri Bouchot

Biographie de Jacques Callot

La numérisation des oeuvres de Jacques Callot à la BNF

Documents inédits 1939 Pierre Marot et ici

La vie de Jacques Callot par Edmond Bruwaert / en pdf

Dictionnaire des graveurs anciens
et modernes depuis l'origine de la gravure. T. I. (A-L) / , par F. Basan,... Seconde édition...
Date d'édition :  1789



Jacques Callot: la gravure "référence" de Van Dyck, Anton
Entre 1634 et 1636
Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

Justin Emeraux, peintre lorrain né à Contrexéville en 1827 a peint un Jacques Callot d’après Van Dyck (photo ci-dessus à droite). Après des études à Nancy (professeur Leborne (Est Républicain)), il est dessinateur, lithographe et professeur de dessin à Blamont. On le retrouve à Nancy où il habite entre autres au 9 rue de la Foucotte en 1880, 85 rue Saint-Georges en 1863…. On trouve de lui sur le net des vues de Blâmont (1859-60), un texte sur un chemin de Croix magnifique à l’église de Foulcrey (Moselle), un hommage à Thiers 1879, des toiles (sur Arnet) … Justin Emeraux décède le 1er mai 1898 à son domicile, 7 rue du chemin Blanc à Nancy (Est Républicain du 3 mai). L’huile sur toile en illustration  a été vendue le 22/04/23 à Epinal 300€.
.



Balthazar Moncornet (éditeur, vers 1600-1668)
Portrait de Jacques Callot. Burin. 85 x 130. Bonne épreuve sur vergé mince, rognée au sujet, avec texte manuscrit à la plume et à l’encre sépia au verso. Joint : Michel Lasne (1590-1667). Portrait de Jacques Callot. 1629. Burin. 110 x 155. I.F.F. 263. Épreuve en tirage du XIXe siècle sur vergé fort, rognée au coup de planche
et
Portrait de Jacques Callot par Michel Lasne (1629
Michel Lasne né à Caen l'un des portraitistes dles plus connus à Paris, graveur et dessinateur du roi (28 mars 1633). Son portrait.



Carrière et rue Neuve de Nancy où se font les joutes et tournois, combats et autres lieux de récréation- 1628. Jacques Callot a alors 36 ans. Document Palais des Ducs de Lorraine.



Détail de la gravure précédente avec la maison de Jacques Callot au 5 place de la Carrière, à droite de la maison du Petit Saint-Nicolas. Façade Ouest de la Carrière, architecture non uniforme.
voir aussi "maison où est né Callot"



Chambre / atelier de Jacques Callot au 5 de la place de la Carrière

 Nous sommes au 5 de la place de la Carrière au premier étage; "« François Collignon, disciple de Jacques Callot a gravé une planche, dont les épreuves sont aujourd'hui rarissimes, où il a figuré « la chambre du sieur Callot en l'année 1630 et la manière comme il travaille ». Collignon, qui était alors un tout jeune homme et qui s'est représenté auprès de son maître, a fait une œuvre naïve, mais dont l'on devine l'exactitude. Cette chambre, qui se trouvait probablement au premier étage et qui est éclairée par une fenêtre à croisillon, est couverte d'un plafond à poutres apparentes. A droite, se dresse un lit à baldaquin, que l'on ne peut identifier dans l'inventaire parmi les bois de lits et nombreux tours de lits, mais on reconnaît sur la cheminée les « trois poupons ou statues de plâtre doré », que recense l'inventaire à la mort de Callot. A la cymaise du plafond sont alignées des têtes d'empereurs. L'inventaire signale justement « les douze empereurs en deux diverses sortes en vingt- quatre tableaux ».
cf



Joutes et tournois, lice et tribune / Détail de la photo Carrière et rue neuve, ci-dessus
Document Palais des Ducs de Lorraine.



Façade Est de la Carrière avec architecture régulière.  L’ancien hôtel de Salm devenu Cour d’Appel aujourd'hui, puis  grandes et petites Ecuries avec une porte surmontée de l’écusson et de la croix de Lorraine. Les écuries ducales sont à l'arrière, le long des remparts. Détail de la photo Carrière et rue neuve, ci-dessus. Document Palais des Ducs de Lorraine.



La Carrière, détail sur la façade sud du palais ducal. Cette gravure est l’unique document qui la représente. Détail de la photo Carrière et rue neuve, ci-dessus. Document Palais des Ducs de Lorraine. Cette vue a été reprise en dessin par Gaston Save en 1887 dans cette page.



Le parterre de Nancy / vue du jardin ducal- Paru en 1624
"Parterre du Palais de Nanci : taillé en eau forte et dédié à Madame la Duchesse de Lorraine"
Gravure de Jacques Callot, version idéalisée du vrai parterre
Nicole de Lorraine et son cortège se promènent dans le jardin du palais ducal de Nancy
Musée lorrain, Nancy
voir aussi les explications avec l'exemplaire du Musée du Louvre



D'après la gravure précédente de Jacques CALLOT, Israël Silvestre (1621-1691), Parterre du Palais de Nancy et dédié à Madame la Duchesse de Nancy le 15 octobre 1625, gravure à l'eau-forte sur papier, signé et situé "Iac Callot excudit Nancey" en bas à droite dans la marge, signé "Israel Filueftre ex. cum. privil. Regis." en bas au milieu dans la marge, titré dans la planche en haut au milieu - 26 x 39 cm



Version de Matthäus I Merian (1593-1650) issue de Jacques Callot,
Jardin du palais ducal de Nancy, Lorraine ,en 1643, Gravure sur cuivre , intitulée Der Fürstliche Lustgarten zu Nancy, image à vue : 25 x 36 cm + cadre : 48 x 58 cm. Extrait de Topographia Alsatiae. (Frankfurt 1643), tome 3.
L'ancien jardin du palais ducal de Nancy, entouré de niches dont quatorze abritaient des statues de Drouin "Der Fürstliche Lustgarten zu Nancy"



Le parterre de Nancy / vue des jardins du palais ducal. Vers 1640.
Ce panneau peint reprend la célèbre gravure de Jacques Callot (voir ci-dessus) qui représente une vue idéalisée du jardin ducal à Nancy



Détail du parterre du Palais Ducal (photo précédente) vers 1640
La gravure de Callot qui a inspiré ce panneau peint date de 1625


En comparaison, 1673, l’unique représentation (anonyme) peinte des jardins du palais au XVIIe siècle, ce tableau est un témoignage historique de première importance pour comprendre l’organisation arrière du palais des ducs de Lorraine.

 Venue de la cour de Louis XIV au palais ducal pendant l’été 1673. Il faut restituer cette venue dans le contexte sombre que connaissent alors les duchés de Lorraine, détenus par Louis XIV depuis 1670. Le roi les visite du 31 juillet au 24 août 1673.

"Il s’agit d’une réception de Grands comme peut en témoigner la présence de chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, certainement du prince de Condé (identifiable à la livrée de sa maison, rouge et or), de musiciens dont certains portent des trompettes fleur-de-lysées, ou encore de trois religieux au centre qui pourraient être les évêques de Metz, Toul et Verdun, enclaves françaises dans les duchés lorrains. On arrive à identifier un grand habit de l’ordre, or nous savons que Louis XIV a reçu une délégation de l’ordre de Malte à Nancy du 8 au 30 septembre 1673. Le roi de France dominerait la scène, on l’identifie avec les militaires l’entourant et la cohorte de serviteurs.

Si le palais ducal est connu par une gravure de Claude Deruet (1641), les parterres du XVIIe siècle restent assez mystérieux. On a ici une image plutôt scientifique de cet espace, à la différence des parterres de Jacques Callot agrémentés de bâtiments médicéens et de cours d’eau. Le parterre de broderies est exécuté par le jardinier d’Henri II de Lorraine, Hector Harent, certainement sur les dessins de Métezeau, en 1612.

Ce parterre bas est entouré des appartements ducaux et de la nouvelle orangerie. Ce parterre donne accès au parterre haut (actuel parc de la Pépinière) grâce à la rampe sculptée par Siméon Drouin en 1616. Le parterre haut était boisé et orné, sous Henri II, de fleurs à la mode au début du XVIIe siècle : tulipes, anémones, jonquilles, narcisses,… sans oublier une station cosmographique comprenant deux sphères, l’une terrestre, l’autre céleste aujourd’hui conservées au Musée lorrain). Ce raffinement n’est plus visible en 1673 en raison de l’occupation française et de la destruction de cet espace le 27 novembre 1661."

Texte précédent: page 7 du lien vers le Musée lorrain

On pourra également lire "la Palais ducal de Charles IV à Stanislas"







Jacques CALLOT (1592-1635) Portrait de Claude Deruet. Eau-forte, très belle épreuve avant des travaux ajoutés et la mention « à Nancy 1632 », Petites marges. (Lieure 1296 II/V) 29,3 x 17,1cm

Claude Deruet (Nancy 1588- Nancy 1660), peintre officiel du duc Charles III fut anobli en 1621. Il possédait une luxueuse résidence à Nancy, appelée « la Romaine » (photo ci-dessus). Deruet y reçut Louis XIII et la reine en 1633. Ce bâtiment était situé, selon Albert Jacquot, dans la Ville-Neuve, devant l’hôpital Saint-Julien, à l’emplacement de l’hôtel-de-ville actuel. (dessin de Jacques Callot).

"Portrait de Claude Deruet, peintre et de fon fils Jean" par Callot. 1632. Eau-forte.
"La Romaine", résidence luxueuse de Claude Deruet, dessin de Jacques Callot
Détail du portrait montrant "la Romaine" sous un autre angle et l'Esplanade entre Ville-Vieille et Ville-Neuve de Nancy, la Ville-Vieille avec la tour de Saint-Epvre et à gauche un bout de l'hôpital Saint-Julien.


On retrouve « la Romaine » dans le portrait de Claude Deruet par Jacques Callot (vers 1632) avec l’esplanade, les fortifications, la Ville-Vieille, la tour de Saint-Epvre et à gauche un bout de Saint-Julien.



« Défaite de la cavalerie turque »» ou » les batailles des Médicis »

 Fait partie d’une suite de 16 planches commandées sur « la vie de Ferdinand 1er de Médicis. Suite gravée par le nancéien Jacques Callot (1592-1635) ; peintre Antonio Tempesta. Date d’édition 1619-1620. Ferdinand 1er de Médicis (1549-1609), grand- duc de Toscane, ecclésiastique et bomme politique, soutient le Saint-Empire romain germanique dans sa lutte contre les Turcs. Ferdinand 1er de Médicis était marié à Christine de Lorraine (Nancy 1565- Florence 1637), fille ainée de Charles III, duc de Lorraine et de Bar. Réalisation 1615.



Belle gravure du Prince de Phalsbourg sur son cheval
CALLOT Jacques (Nancy 1592 † 1635) - "Portrait de Louis de Lorraine, Prince de Phalsbourg (1588-1631)". c.1623. Eau-forte originale. Réf.: I.F.F XVIIè, n°505. Lieure, n°505. 1200€ Paris le 15/11/23



La foire de Gondreville 1625 / voir aussi
Lieure 561



La Noblesse: Série de 12 planches gravées par Callot sur les habits de nobles lorrains. Tous les dessins préparatoires sont conservés aux Offices. Félibien (Félibien, né en mai 1619 à Chartres et mort le 11 juin 1695 à Paris, sieur des Avaux et de Javercy est un architecte et historiographe français.) assure que les planches furent exécutées après le retour de l'artiste à Nancy. Jacques Choux rattache cette série à la tradition des recueils de costumes (Van Bruyn, Vecellio, Boissard).
Les cuivres sont conservés au musée Lorrain de Nancy. Jacques Callot, La Noblesse lorraine: Le gentilhomme qui salue tenant son feutre sous le bras,
Lieure 549-560

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Les misères de la guerre, les 18 planches dans l'ordre:

Jacques Callot
Ci-dessous, Les Grandes misères de la guerre, suite complète de 18 planches, 1633, eau-forte, environ 9 x 19 cm, grandes marges (Lieure 1339 iii/iii, L. 1340-1355 ii/iii et L. 1356 iii/iv), très belles épreuves homogènes avec l'adresse d'Israël mais avant le nom de Callot, légères rousseurs, filigrane : Huchet dans un écu (L. n°44-46).

« Une des plus belles œuvres de Callot, de celles qui sont connues, admirées et recherchées dans le monde entier. Et cette œuvre sera toujours de mode car elle est universelle, vécue de tous les temps et dans tous les pays. Les pages sont d'une inspiration élevée et d'une composition magistrale. Ce graveur a transcrit ses sujets avec un art incomparable ; sa pointe est dépourvue de toute sécheresse, elle a un moelleux, une profondeur dans les noirs qui n'exclut pas la légèreté, un charme particulier qui donne à cette œuvre une vie extraordinaire. Cette suite toute entière est un chef-d'œuvre de la gravure. Elle révèle une science qu'aucun artiste, dans aucune époque, ne sut repousser à un plus haut degré. » (J. Lieure, Jacques Callot, catalogue de l'œuvre gravé, Paris, 1924-1927).
























 la pendaison





L'arquebusade












Les Grandes Misères de la guerre,  série de dix-huit eaux-fortes, éditées en 1633,  constituent l'une des œuvres maitresses de Jacques Callot.

Le titre exact en est (d'après la planche de titre) : Les Misères et les Malheurs de la guerre, mais on appelle fréquemment cette série Les Grandes Misères... pour la différencier de la série Les Petites Misères de la guerre.

Cette suite représentent, plus complètement que dans les Petites Misères, les malheurs occasionnés par la guerre.

On a longtemps associé ce thème des cruautés de la guerre aux exactions commises pendant la guerre de Trente ans (1618-1648), ou une protestation de Callot contre l’invasion de la Lorraine par les troupes de Louis XIII l’année de la publication de ces planches en 1633. Mais au XVIIe siècle cette série était appelé « La vie du soldat », et effectivement à travers les 17 planches qui se succèdent en séquences narratives, on voit la vie des soldats depuis leur enrôlement jusqu’à leur récompense pour leur victoire par leurs supérieurs. On voit aussi des planches où les soldats se livrent à des vols, des destructions, viols et meurtres, ils sont alors punis par leurs commandants, ou attaqués par des civils qui savent se faire justice. Cette série viserait donc plutôt à montrer le rôle des armées dans le maintien de l’ordre public en période troublée, mais avec un incomparable sens de l’animation et de la dramatisation, qui tout en étant un témoignage essentiel des troubles d’une époque, atteint une portée universelle.

Les 18 oeuvres (17 plus la planche titre) sont représentées et décrites ICI.

Les plaques de cuivre sont conservées au Musée lorrain de Nancy.


Les gravures de Callot "Grandes et Petites misères de la guerre" ont été réalisées avant la triste période qu'a connu la Lorraine mais alors que l'artiste connaissait les malheurs de l'Europe déchirée par la guerre de Trante ans (1618-1648)


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La Foire de l'Impruneta 1620

Musée de Nancy. Description de l'oeuvre ICI

Description de la société rurale en Toscane au début du 17ème siècle

Notice d'une vente en oct 2022 / 1800 €:
 « La foire de l'Impruneta » eau-forte sur papier vergé, filigrane" B en blason couronné" et filigrane en regard "4", 1662 - 41,4 cm x 66,3 cm (toutes marges). Epreuve gravée à Nancy "fe. Florentia. Et excuditNanceij", 1er état sur 2 (avant l'excudit d'Israel Silvestre). Epreuve découpée au trait carré. Petite restauration ancienne au verso très bien faite, pliure centrale marquée, plis, quelques trous d'insectes, une tache rousse en partie supérieure gauche de 10mm. Belle épreuve, le second plan présente quelques faiblesses à l'encrage mais les montagnes sont encore visibles ainsi que le vol des oiseaux. L'un des plus grands succès de la période italienne de Jacques Callot. De retour à Nancy en 1622, il décide de l'exécuter une seconde fois. Virtuosité  et source inépuisable pour les historiens font de cette estampe de grandes dimensions l'un des chefs d'oeuvres de l'artiste. Meaume 625, Lieure 478.




La Guerre d'Amour, le combat des sections d'infanterie (agrandir)
La Guerre d'Amour, le combat des sections d'infanterie



La Carrière ou La rue Neuve



Le Parterre de Nancy ou Le Jardin de Nancy 1625

Vue idéalisée du parterre du jardin ducal

A comparer au Parterre du Jardin Ducal, huile sur toile de  1673





Les Petites Misères de la guerre

La revanche des paysans





Combat à la barriere, faict en Cour de Lorraine le 14 febvrier, en l'année présente 1627 : Representé par les discours & poësie du Sieur Henry Humbert, enrichy des figures du Sieur Jacque Callot [...] dédié à Madame la Duchesse de Chevreuse -
 La grande salle de la Cour. Entrée de son Altesse à pied et un combat à la Barrière
Voir toutes les gravures



HUMBERT (H.) – CALLOT (J.). Combat à la barrière, faict en cours de Lorraine le 14 février en l’année présente 1627 Eau forte de Jacques Callot. (10 eaux-fortes dans le livret)

 Sur la réception à la cour de Nancy, en février 1627, de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, exilée de France pour avoir intrigué contre le roi. Charles IV de Lorraine l’accueillit avec faste..LIVRET qui pérénise cette reception, Nancy, S. Philippe, 1627

La tradition des fêtes en Lorraine.
Ballets, carrousels, mascarades, combats, courses de bague, joutes et tournois se succèdent au même rythme qu’à la cour de France, depuis le mariage florentin de Christine de Lorraine en 1589. Forts de leur expérience en Italie, où ils assistèrent à des fêtes semblables, Jacques Callot et Claude Déruet (1588-1660) prirent une part active dans la mise en œuvre des spectacles de 1627. Ils conçurent de concert le déroulement des entrées et l’invention des machines. En revanche, Callot resta seul en charge de l’illustration de ce livret, dont le texte fut confié au poète Henry Humbert.
Cette manifestation connue sous le nom de « Combat à la barrière » tire son origine de fêtes militaires venues d’Italie.Les



La grande chasse (vers 1619)

 
"Dans cette composition horizontale large, Callot a décrit de nombreuses procédures et dispositifs de chasse, y compris un filet à mi-distance, destiné à piéger le cerf chassé au centre par un groupe important de cavaliers et de chiens. Tous les yeux suivent la pente descendante du paysage, guidés par la figure pointue du cavalier à droite, les lances inclinées de deux figures à gauche et un cheval en fuite au centre. Callot a divisé le plan de l'image en six valeurs tonales principales en utilisant plusieurs étapes de gravure, encadrant de manière sombre le premier plan avec des lignes plus lourdes, plus larges et plus denses et une atmosphère distante intimidante avec les lignes délicates  du lointain et un château perché."

Musée de la Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa (musée national de la Nouvelle-Zélande situé à Wellington)
Il est communément dénommé Te Papa ou « Te Papa Tongarewa » traduit par « le lieu des trésors de cette terre ».




sères de la Guerre








Jacques Callot
Les Bohémiens, suite complète de 4 planches, 1621, eau-forte, 12 x 23,5 cm, filet ou petites marges (Lieure 374 ii/iv et 375-377 ii/ii), très belles épreuves avec le nom de Callot mais avant l'adresse d'Israël, filigrane : Double C couronné à la croix de Lorraine (L. n°29) et Huchet.







"Portrait de Claude Deruet, peintre et de fon fils Jean" par Callot. 1632. Eau-forte.
"La Romaine", résidence luxueuse de Claude Deruet, dessin de Jacques Callot
Détail du portrait montrant "la Romaine" sous un autre angle et l'Esplanade entre Ville-Vieille et Ville-Neuve de Nancy, la Ville-Vieille avec la tour de Saint-Epvre et à gauche un bout de l'hôpital Saint-Julien.



Atelier de Jacques Callot, le joueur de vielle
eau-forte

Dessin à la plume encre sépia
Vente à Uzès Janv 2021 1100 €




Vue du Pont Neuf
- 15,7 x 33,2 cm.



Le Louvre

À l’inverse du procédé sur bois, se développe dès le XVIe siècle la technique de l’eau-forte, qui s’inspire du travail sur métal du siècle précédent. Cette fois, l’encre va se loger dans les creux, créés par la pointe sur une couche de vernis recouvrant une plaque métallique, de préférence en cuivre. L’aquafortiste trace d’abord son dessin avec le burin ; puis, en trempant la pièce dans un bain d’acide nitrique, il approfondit les parties dégagées, prêtes à recevoir l’encrage. Parmi les virtuoses, nommons deux artistes issus de l’école lorraine, alors florissante : Jacques Bellange et Jacques Callot. Du premier, on connaît les sujets gravés, principalement d’inspiration religieuse et souvent marqués par un maniérisme tardif. Dans l’eau-forte originale Melchior, roi de Nubie, épreuve du premier état, il dépeint l’un des célèbres Rois mages porteurs de présents avec une maîtrise forçant l’admiration, tant dans le rendu des matières que dans l’expression du sujet (autour de 10 000 €). Quant à Jacques Callot, il s’affirme plus innovateur encore, en abandonnant le vernis mou pour le vernis dur. Il a découvert ce dernier – qui permet de manipuler plus facilement la plaque gravée – auprès des luthiers italiens, lors de son séjour dans la péninsule. On jugera de sa maestria avec les deux Grandes vues de Paris – l’une du Louvre, l’autre du Pont-Neuf – Pour cette paire, on devra prévoir 18 000 €. (cf)



Par Jacques Callot : Paysage avec vue de la Meurthe, enjambée par le pont de Malzéville, le Crône, la pyramide et sa statue au niveau de la première pile de pont. Vers 1630-1631 Dessin au pinceau au lavis brun sur pierre noire.

[Ce dessin n'est lié à aucune estampe Callot, mais est associé à un groupe de dessins de paysages réalisés par Callot en 1629-1931 pour Gaston d'Orléans. Ces dessins sont réunis sous le titre de « Paysages pour Gaston d'Orléans », faisant référence au frère de Louis XIII, retiré à la cour de Lorraine de 1629 à 1631, qui demanda à Callot des leçons de dessins. Destinés à l'enseignement du prince, ces quarante-deux dessins à la plume passèrent à la fin du XVIIe siècle dans la collection du graveur Israël Silvestre. British Museum.
[Conçues comme des études préparatoires pour les dessins à la plume, les esquisses au lavis ont servi par la suite de modèles que Callot donnait à copier à ses élèves graveurs. Si le doute a pu longtemps subsister sur l'authenticité de ces dessins, il ne fait désormais aucun doute qu'ils sont bien de la main de Callot.
Pour mémoire, 2 arches du pont seront détruites en 1633 lors du siège de Nancy par les armées de Louis XIII, et en 1635, Jacques Callot décède.







Vue de Toul d'après Israël Sylvestre ou Jacques Callot

Plume et encre brune sur traits de crayon noir  25x57 cm

Annoté et numéroté en bas à droite dans la marge et au verso « Isaac Sylvestre/314 /peut-être Toul ?»

    Ce dessin est une copie de la gravure ou du dessin original (voir : Daniel Ternoit, Jacques Callot, p. 176, n°F.) il pourrait s'agir d'une copie par Israël Henriet.


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Etienne Cournault (Malzéville 1891- Malzéville 1948)
Sur les verres gravés d'Etienne Cournault
Généalogie d'Eienne Cournault par Brigitte Hellio Caquelin
Généalogie de Charles Cournault par Brigitte Hellio Caquelin
Spécialisé dans les miroirs peints puis les bijoux en collaboration avec Jean Desprès.

 Etienne Cournault (1891- 1948) nait et meurt à Malzéville dans la banlieue de Nancy dans une famille d’artistes. Son grand-père est le peintre et archéologue averti Charles Cournault (1815-1904), élève de Charlet et de Delacroix.

 En 1906, Etienne Cournault devient élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy. Il y restera jusqu’en 1911 avant de partir faire son service militaire. A début de la guerre il est maintenu sous les drapeaux mais loin du front comme dessinateur de guerre.

 Il s’installe à Paris en 1920, commence à expérimenter diverses techniques et à jouer avec les matières, et connaît ses premiers succès en 1928 lors d’une exposition personnelle de sous-verres et de miroirs dans une galerie du 6e arrondissement. Il y rencontre le collectionneur Jacques Doucet qui lui achète plusieurs œuvres. En 1929, il est l’un des fondateurs de l’Union des artistes modernes.

 En 1930 il retourne vivre à la « Douëra », la maison de style mauresque construite à Malzéville par son grand-père, et continuera à honorer des commandes et à exposer à Paris jusqu’au début de la guerre.
 En 2016, le musée des beaux-arts de Nancy a rassemblé le temps d’une exposition une centaine d’œuvres d’Etienne Cournault. Intitulée "La part du rêve", elle témoigne de l’impressionnante palette de techniques utilisées par cet artiste singulier qui se réinventait sans cesse. (Culture Box)

 Un peu plus



Etienne Cournault Le Pont de Malzéville

MBA Nancy



JEAN DESPRES (1889-1980) ET ETIENNE COURNAULT (1891-1948)
Broche en argent, laque et glace peinte, par Jean Deprès et Etienne Cournault, vers 1932

Formant un motif rayonnant en argent (800) et orné d'une glace peinte présentant un motif abstrait , poinçon français d'argent (tête de sanglier), poinçon de fabricant, signée J. Desprès, vers 1932, dimensions: 4,7x 4,2cm  poids brut: 16,93 gr
8000€ Paris le 30/01/24



Étienne COURNAULT (1891-1948) - Jean DESPRES (1889-1980). Exceptionnel pendentif moderniste à monture en argent, enserrant une glace peinte et gravée, figurant un couple enlacé. Signée "J. Després - E. Cournault" à la pointe au revers, et datée 1934. Porte les poinçons de Maître Orfèvre et de garantie. Poids brut : 40,1 g. Haut. : 61 mm. Provenance : - offert par Etienne Cournault à André Jacquemin et Andrée Poncelet, à l'occasion de leur mariage, en 1934. - par descendance, Anne Jacquemin, fille d'André Jacquemin. Bibliographie et oeuvres en rapport : - Etienne Cournault (1891-1948) - Collectif, catalogue de l'Exposition organisée du 25 juin au 24 octobre 1994 aux Musées de la Cour d'Or à Metz, Editions La Cour d'Or - Editions Serpenoise, 1994. 22500€ le 3/06/23 Nancy Nabecor

Étienne COURNAULT (1891-1948) - Jean DESPRES (1889-1980). Exceptionnelle bague moderniste à monture en argent, enserrant une glace peinte et gravée, figurant un couple enlacé. Signée "J. Després - E. Cournault" à la pointe au revers, et datée 1934. Porte les poinçons de Maître Orfèvre et de garantie. Poids brut : 14,4 g. TDD: 54. (rayures d'usage sur le verre, usures aux extrémités de la monture) Provenance : - offert par Etienne Cournault à André Jacquemin et Andrée Poncelet, à l'occasion de leur mariage, en 1934. - par descendance, Anne Jacquemin, fille d'André Jacquemin. Bibliographie et oeuvres en rapport : - Etienne Cournault (1891-1948) - Collectif, catalogue de l'Exposition organisée du 25 juin au 24 octobre 1994 aux Musées de la Cour d'Or à Metz, Editions La Cour d'Or - Editions Serpenoise, 1994. - Etienne Cournault (1891-1948) - La part du rêve - 10000 € le 3/06/23 Nancy Nabecor



ÉTIENNE COURNAULT (1891-1948) & JEAN DESPRÉS (1889-1980)
Personnage à la main levée, vers 1930, pièce unique
Exceptionnelle broche.
Épreuve en glace peinte, noir et anthracite, sur tain argent figurant le motif titre.
La partie en verre reçue par une platine en argent complète de son fermoir à épingle au dos et enchâssée, à chaque extrémité, dans une barrette aux angles tronqués également en argent.
Signée J. DESPRÉS à la pointe et porte les poinçons de Maître Orfèvre et garantie au revers. L 5.7cm Poids 18.8g 23000€ Paris le 08/12/23
Provenance:
- Nièce d’Étienne Cournault; œuvre reçue en présent de son oncle.
- Par descendance, fille de la précédente, petite-nièce d’Étienne Cournault.




Etienne COURNAULT (1891-1948). Le Dompteur. Glace peinte, titrée en bas à gauche ; datée 1929 et signée en bas à droite. 23 x 27 cm. Avec son socle en acier de Siegel Paris. Provenance : - offert par Etienne Cournault à André Jacquemin et Andrée Poncelet, à l'occasion de leur mariage, en 1934. - par descendance, Anne Jacquemin, fille d'André Jacquemin. 29000€ le 3/06/23 Nancy Nabecor



Etienne COURNAULT (1891-1948). Joseph Hecht, le burin dans la main droite. Burin, cuivre. Epreuve du 4e état, numérotée 8/30 et dédicacé "à mon ami Jacquemin, bien cordial souvenir, 1936". Cuvette : 355 x 275 mm.
Etienne COURNAULT (1891-1948). Mon père lisant à la loupe, planche 2. Eau-forte, aquatinte et burin, cuivre. Epreuve d'artiste, numérotée 1/5 + 60 ;1936. Cuvette : 173 x 120 mm.

Etienne COURNAULT (1891-1948). Le peintre Victor Guillaume, accoudé, les mains jointes. Eau-forte, zinc. Epreuve du 1er état, numérotée 4/10 et datée 1927. Cuvette : 457 x 375 mm. CR 35. (éraflure en bas à droite, due à un verre cassé, relatée par Etienne Cournault dans la partie manuscrite



Etienne COURNAULT (1891-1948). Nature-morte à la coupe de fruits et vases. Fresque, dédicacée "à André jacquemin, son ami E. Cournault, 1936", et marquée "Fresque sur mortier frais au sable de grès d'Epinal". 24 x 45,5 cm. (accidents aux extrémités en partie basse) Provenance : - Anne Jacquemin, fille d'André Jacquemin.
900€ Nancy le 3/06/23



Etienne COURNAULT (1891-1948). Le peintre Victor Guillaume, accoudé, les mains jointes. Eau-forte, zinc. Epreuve du 1er état, numérotée 4/10 et datée 1927. Cuvette : 457 x 375 mm. 290€ Nancy Nabecor le 3/06/23
et
Portrait du graveur André Jacquemin.
Lithographie originale sur pierre tirée à 10 épreuves, signées au crayon, datée 1932 et dédicacée en bas à gauche, justifiée 2/10 en bas à droite. Pttes rousseurs, pliures et très ptte déchirure. 48,5 x 37,5 cm. 170 euros Saint-Dié le 21/10/23




Paysage à la rivière
54 x 65 cm
Signé et daté E Cournault.  1922



Etienne Cournault
Grasse Fixé sous verre 1925 46x39cm 12000€ Nancy



"Paysage d'hiver", fixé sous verre par l'artiste lorrain Etienne Cournault; autre technique que la peinture classique utilisée par cet artiste singulier.



"Porte ouverte sur un jardin" par l'artiste lorrain Etienne Cournault 1926



"Village méditerranéen" par Etienne Cournault; 1925 Bonifacio probable




"Vase de tulipes"
et"Bouquet" Pastel signé,
 dédicassé et daté 1934 en bas à gauche. 56 x 45 cm.
(250€ Nancy 7/10/23



Jeanne d'Arc


Glace peinte, signée E. Cournault et datée 1940 en bas à gauche.
        Dimensions : 27 x 25 cm
A figuré à l'exposition "Etienne Cournault", Metz, Musées de la Cour d'Or, 1994




1928 Arlequin à la poupée




"Pipe d'eau douce" 1927
Miroir peint et collage photographique.
Peinture sur les parties où le tain est ôté au grattoir ou à l'acide nitrique,
 papier collé pour les yeux
MBA de Nancy




Femme accoudée 1932 et Saint-Paul de Vence 1926



Etienne COURNAULT . Vue de l'exposition universelle de Paris - 1937 - depuis la Tour Eiffel. Gravure à l'eau-forte. Epreuve sur vélin BFK Rives d'Arches. Signée et datée au burin dans la planche. Numérotée Q/21, contresignée et datée 1937. 45,5 x 63,5 cm. Cuvette : 30 x 40 cm.



"Chaise renversée" 1927-1929
Vente le 12 juin 2021 29k€ succession de Roger Mossovic


Etienne Cournault (1891-1948)   Jean després (1889-1980)
Figure humaine (visage à la main), vers 1930
Vente 15000 € le 9/12/22

Exceptionnelle broche en argent. 5 cm Poids 10.3g
La plateforme rectangulaire ; le cabochon circulaire et débordant accueillant une œuvre au motif titre en glace peinte, noir et anthracite, sur tain argent.
Signée J. DESPRES à la pointe et porte le poinçon de garantie au revers.

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Pierre-Roger Claudin
(1877-1936)

Peintre, dessinateur, affichiste, membre de l'Ecole de Nancy


Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin



Affiche officielle, de l'exposition par Berger-Levrault
Pierre-Roger Claudin (1877-1936) est un illustrateur et peintre membre de l'École de Nancy. Il réalise cette affiche de l'exposition internationale de l'Est de la France en 1909 sur demande express du comité d'organisation.  Imprimerie rue Marcel (abbé Lemire aujourd'hui) dirigée par Frédéric-Georges Gédovius né à Libau en Russie le 24 Août 1877, imprimeur et photographe.



Pierre Roger Claudin- Céramique de Rambervillers avec le vase dragon




« ... En attendant l'arrivée des Marsiens et Saturniens, en route pour l'Exposition de 1909. » par le peintre Pierre Roger Claudin, membre de l’Ecole de Nancy.

 M. H. Bellieni, par P. R. Claudin, extrait du journal "Le Cri de Nancy" du 24 avril 1909.
 Belliéni 17 place de l'Académie (Carnot) à Nancy.






Maurice Barrès par Pierre-Roger Claudin




Ferri de Ludre par Claudin
Député de Meurthe-et-Moselle, maire de Richarménil
Le Cri de Nancy de Mars 1909



Fêtes de l'aviation à Jarville Avril 1912

L'aigle allemand terrassé par l'aviation française



Affiche réalisée par Claudin
 Inauguration de nouveaux magasins Vaxélaire et Pignot à Nancy le 18/10/1913




Claudin- Naissance de l'exposition internationale de Nancy de 1909



Nature morte aux poissons

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Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

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