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 Les artistes et la Lorraine


Recherche de l'artiste à partir de l'initiale de son nom:

 A B C D E F G H I J  K L M N O P Q R  S T U  V W X Y Z


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Jacques Majorelle
Paul Michels
Aimé-Nicolas Morot
Louis Majorelle
Louis Majorelle et Camille Gauthier
Louis Majorelle et Victor Prouvé
Louis Majorelle et les frères Voirin
Louis Majorelle et Daum
Paul Martignon
Décors des cafés de Nancy vers 1900

Jacques Majorelle (Nancy 1886-Paris 1962)

Les orientalistes par Jacques Marcilhac "Jacques Majorelle"

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin



la "Kasbah rouge de Marrakech" toile réalisée en 1924
Cette représentation illustrait en 1926 la couverture du guide touristique de la ville ocre.



Jacques Majorelle par Victor Prouvé (à gauche) et


par Auguste Théodore Desch (1877-1924)
Jacques Majorelle, petit enfant (?)Circa 1888.
Estampe sur papier.
Dédicacée « à mon ami Louis Majorelle en souvenir affectueux ».
Provenance : Collection famille Majorelle 



Jacques Majorelle, photo Scherbeck (document JP Puton, groupe nancyretro)


Il est le fils de l’ébéniste art nouveau / école de Nancy  Louis Majorelle. Il entre en 1901 à l'École des beaux-arts de Nancy en section Architecture et Décoration.

Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier « S R », c'est-à-dire celui de Schommer et Royer.

Il complète sa passion par des voyages en Espagne, en Italie et en 1910, il découvre l’Égypte, le monde de l’islam, ses couleurs, ses lumières, ses coutumes. C'est le début de sa passion pour l'Afrique. En 1908 a lieu sa première exposition à Paris à la Société des Artistes Français.

 Après l’Italie et l’Égypte, Jacques Majorelle découvre le Maroc en 1917.

 Il fut tout de suite séduit par Tanger, résidence privilégiée des artistes occidentaux.

 Cependant tenté par le sud, il partit s’installer à Marrakech où Il fut reçu et accepté tant par les Français résidents que par les notables locaux. Majorelle se plaît à peindre les souks, mais il veut aller plus loin, toujours plus au sud, vers les terres inconnues.
 C’est ainsi qu’en 1919, il fait son premier voyage dans l’Atlas, suivant la route des caravanes.
 Il y fera de nombreux séjours fascinés par les casbahs, villages ancestraux encore intacts, forteresses monumentales illustrations de la puissance des seigneurs locaux.
 La vallée de l’Ounila et ses nombreuses casbahs sera un lieu que Majorelle affectionnera particulièrement.

 Il publie un journal de voyage, "carnet de route d'un peintre dans l'Allas et l'Anti-Atlas.
Il construit une maison  dans le style mauresque dont le jardin est progressivement aménagé. Il peint le plafond de l’hôtel La Mamounia.

En 1926, son père meurt à Nancy et Jacques poursuit son exploration de l’Atlas.

Il commence en 1930 à peindre des nus représentant des Noires. Il multiplie ses expériences sur la couleur, en particulier l'application de poudre d’or et d’argent, et séjourne souvent dans l’Atlas et en Afrique noire.

En août 1929, les architectes R. Poisson et Paul Sinoir commencent la construction d'une « villa cubiste » près de sa première maison, et qui devient en partie son atelier1,2.

En 1937, à Marrakech, il peint sa villa de couleurs vives, dominées par le bleu auquel il donne son nom. En 1947, il ouvre son jardin au public. En 1955, il est amputé d’un pied à la suite d'un accident de voiture. Il divorce en 1956 puis se remarie en 1961.

Le 14 octobre 1962, il meurt à Paris, ville où il a été rapatrié à la suite d'une fracture du fémur. Il est inhumé à Nancy au cimetière de Préville au côté de son père.



Villa Bou Saf Saf Oasis marrakech
En convalescence, et suite à l’invitation du général Lyautey, ami de son père, Jacques Majorelle visite pour la 1ere fois Marrakech en octobre 1917 alors sous protectorat français. Tombé amoureux de l’Afrique du nord, il s’installe quelques temps plus tard définitivement dans la médina de Marrakech.

Majorelle s’installa à Marrakech en 1919 où il fit construire en 1924 sa maison, avant de dessiner tout autour un jardin exotique qui porte toujours son nom. Le jardin Majorelle a été ouvert public en 1947.

En 1923, il avait acquis une parcelle de 1.6 hectare au nord ouest de la médina, en bordure de la palmeraie. Le terrain est en partie planté de peupliers, « saf saf » en arabe, qui donneront le nom à la villa mauresque qu’il s’y fera construire « Villa bou saf saf ». Il se fait également construire un bâtiment berbère flanqué d’une tour (« borj ») en guise d’Ateliers de peinture et d’artisanat. (cf)
Photo issue d'une plaque au gélatino-bromure d'argent


Document Artcurial 30/12/2022



Jacques Majorelle
«Le Maroc le grand Atlas de la Vallée d'Ounila»
Rare affiche lithographiée.  Imp. Baconnier, Alger, 1923
Condition A-, entoilée.
107x75 cm

Rare affiche de Jacques Majorelle, les études ont été réalisées lors d'expéditions géographiques dans la vallée des Kasbas dans l'atlas du Maroc.Elle fut éditée par la Fédération des Syndicats d'initiative du tourisme du Maroc.

6000 euros vente juillet 2022



Jacques Majorelle  1886–1962
Femmes au marché, Sénégal, 1952
59 x 73 cm
20000 FS SUISSE LE 19/06/24



Jacques MAJORELLE (1886-1962)
Marché aux ânes à Marrakech
Etiquette sur le cadre d'origine : N°18 Campement. Vallée du Malh.
Gouache et tempera sur isorel signée et située en bas à gauche. 61.5x92cm



Jacques Majorelle (1886-1962)
Femmes dans les souks, Marrakech, circa 1950-1955
Huile sur toile marouflée sur panneau d'Isorel
Signée en bas à gauche 61x74cm





« Fantasia à Irounen » par Jacques Majorelle.




Jacques Majorelle  Effet de soir à Anemiter, vallée de l'Ounila (Grand Atlas), 1941 Technique mixte sur papier Signé, daté et situé en bas à gauche "J. Majorelle / Anemiter / 41" Inscription au dos "n°3 Effet de soir sur Anemiter / Vallée d'Ounila / Gd Atlas / 1941" 56 x 74 cm  284680 € 30/12/2022 Marrakech

Dès son premier séjour dans le
Haut-Atlas, Majorelle se passionne
pour les imposantes Kasbahs qu’il a
découvertes en 1921. Anemiter,
dans la vallée d’Ounila, est
probablement sa plus grande
source d’inspiration architecturale.
« Majorelle reviendra toute
sa vie sur ce site qu’il peindra
inlassablement sous des éclairages
differents et en toutes saisons,
depuis la fonte des neiges jusqu’à
l’hiver le plus rigoureux »

1941 est une année de prospérité
pour l’artiste qui, fort de plusieurs
expositions en France et à
Marrakech, fait preuve d’une
grande activité créatrice.
Contrairement aux premières
vues datant des années 20, où
les couleurs vives et contrastées
servent une composition à la
luminosité intense, le brun et l’ocre
se nuancent ici du vert tendre des
fortifications, auquel répondent les
couleurs douces des montagnes
et du ciel. L’effet recherché n’est
pas ici une description objective
quasi topographique mais la
transmission de l’âme du lieu.
 (Artcurial)



Jacques MAJORELLE
La Kasbah d’Anemiter, vue des terrasses, vallée de l’Ounila (Grand Atlas), 1950
Technique mixte sur isorel.
Signée, située et datée en bas à gauche.
65 x 81,5 cm 175000€ Paris le 21/04/1923
La Kasbah d’Anemiter fut l’un des villages favoris de Majorelle. Structurée cubiquement, ocrée et orangée, de la couleur de la terre marocaine, elle est un chef-d’oeuvre d’architecture traditionnelle berbère. Une variante à l’huile existe, très proche de notre kasbah (cf. exposition Jacques Majorelle, Nancy et Institut du Monde arabe 1999-2000, reproduit au catalogue, p. 9), mais par la finesse du pinceau, la fraicheur du coloris et la monumentalité de la composition, notre gouache est indubitablement un des chefs-d’oeuvres de la série.
On pourra à ce titre comparer la démarche de Majorelle à celle du peintre impressionniste Claude Monet qui, sur un même site, exécute un grand nombre de versions aux différentes heures du jour (Cathédrales de Rouen). Ces déclinaisons sont induites à chaque fois par les variations de la lumière solaire. Majorelle, quant à lui, varie dans ses tableaux la saison ou l’heure, les points de vue et la distance à laquelle il va poser son chevalet
Müller Crait Paris cf



Issu des " Kasbahs de l'Atlas".
Dessins et peintures rehaussées de métaux, 30 planches de Majorelle.
Paris, Jules Meynial, 1930
C'est sur la suggestion du maréchal Lyautey que Jacques Majorelle fut envoyé au Maroc par son père, l'ébéniste et décorateur Louis Majorelle. Établi au Maroc à partir de 1917, il y développa l'œuvre immense que l'on connaît.13000€ le 14/04/23 Paris.



Jacques MAJORELLE 1886-1962
L'Aouache à Anemiter, vallée de l'Ounila (Grand Atlas)
Huile sur toile
Signée et située en bas à gauche "J Majorelle / Anemiter" 65x54cm
2.7M MAD Marrakech Artcurial le 30/12/23



Jacques MAJORELLE 1886-1962
Fête de la mer, Moussem de Moula Dourein, Mogador - Circa 1940
Détrempe sur panneau
Signé et situé en bas à droite "J.Majorelle / Moula Dourein" 61x90cm
1.700000 MAD Marrakech le 30/12/23



Jacques MAJORELLE 1886-1962
Kasbah de Aït Bou Guemmez - 1953
Huile sur Isorel
Signée, située et datée en bas à droite "J Majorelle / Ait Bouguemmez / 1953"
2.2M MAD Artcurial Marrakech 30/12/2023



Jacques MAJORELLE 1886-1962
Bab el Khemis, Zaouïa Sidi Khanem - Circa 1940
Huile sur carton
Signé et situé en bas à droite "J. Majorelle / Marrakech" 75.5x106cm
3.2M MAD Marrakech le 30/12/23 Artcurial



Jacques MAJORELLE Les Kasbahs de l'Atlas (1930 ) Planche 20. Tazoult - Sektana - Anti-Atlas - La vallée mortuaire. Lithographie couleur. Dimensions : 36 cm x 27 cm



La Kasbah rouge (Freija), 1924
Huile sur toile
signée "J. Majorelle", située "Marrakech" et datée "1924" en bas à droite
Hauteur : 100 Largeur : 80 cm




Jacques MAJORELLE (1886- 1962)
Marché aux ânes à Marrakech Etiquette sur le cadre d'origine : N°18 Campement. Vallée du Malh. Gouache et tempera sur isorel signée et située en bas à gauche. 61,5 x 92 cm
57000€ Paris le 7/11/23



Freija, 1926
Huile sur panneau d'Isorel
Signé, daté et titré en bas à gauche "J. Majorelle, Freija, oued Souss, 1926"
Hauteur : 50 Largeur : 61 cm















Jacques MAJORELLE  7 photos précédentes
Les Kasbahs de l'Atlas. Dessins et peintures rehaussées de métaux édités sous la direction de Lucien Vogel, chez Jules Meynial, 30, boulevard Haussmann à Paris.
Achevé le 15 octobre 1930 à 520 exemplaires dont vingt hors commerce numérotés de I à XX.
Portfolio comprenant 7planches en quadrichromie rehaussées d’or et d’argent sur carton, et le texte d'introduction en papier "Auvergne à la main", avec reliure en tissus "Flammannam" brodé par MM. Paul Rodier & Cie.
Une carte sur feuille d'argent et d'or, reproduite en double page au début et à la fin de l'introduction, retrace les différents itinéraires empruntés par l'artiste lors de ses incursions à travers le Maroc, de 1919 à 1930.

Chaque planche offre la reproduction luxueuse des vues préférées de l'artiste, et sélectionnée par lui : sites, personnages ou villages de l'Atlas



Marché aux ânes à Marrakech Etiquette sur le cadre d'origine : N°18 Campement. Vallée du Malh. Huile sur isorel signée et située en bas à gauche. 61,5 x 92 cm
33000€ le 26/05/23 Paris



Jacques Majorelle  Souk aux peaux, Marrakech, 1918 Huile sur panneau Monogrammé, daté et situé en bas à droite "J.M. / Marrakech / 18" Inscription au dos "n°94 Souk aux peaux / Marrakech 18 / (n°6) / par Jacques Majorelle" 38 x 46 cm



Jacques MAJORELLE (1886-1962).
"Bédouins à l'entrée de Marrakech".
Huile sur toile signée en bas à droite et situé Marrakech. 
73 x 59,5 cm. 38000€ Corbas le 4/05/23



Le Souk aux moutons, Marrakech
Circa 1940-1945 98x92cm
Technique mixte sur papier à rehauts de poudre métallique or
Signé et situé en bas à droite
«J. Majorelle / Marrakech»
doc Artcurial 30/12/22 - 209k€



Bab-er-robb 1920
Huile sur carton fort, avec rehauts de poudre métallique
38,4 x 55,1 cm
Signé du monogramme de l'artiste, daté (19)20 et situé Marrakech en bas à droite



JACQUES MAJORELLE  "Pêcheurs à l'embarquement, Abidjan", Côte d'Ivoire, 1952

Huile sur toile Signé et daté 'J. Majorelle 52' (en bas à droite) 45 x 54 cm. PROVENANCE : Collection Marius Barre, administrateur brasserie Bracodi, Côte d'Ivoire (actif 1949-1970). Collection privée, France (petit-neveu du précédent, par succession).
32000€ le 24/02/2023 Paris




Corps de bronze


Noires par Jacques Majorelle (octobre 1933)



Jacques MAJORELLE (1886-1962) Jeune femme nue les bras en l’air sur fond de végétation, Marrakech Aquarelle rehaussée de poudre métallique dorée Signée et située en bas à droite 60 x 38,5 cm Un certificat de Mme Marcilhac et Mme Zafrani en date du 30 mai 23 est remis. 15000€ Paris le 12/04/24. re
mis à l’acquéreur


Jacques Majorelle , "Les Amies endormies", vers 1933-1934,
détrempe, technique mixte sur papier noir, contrecollé sur panneau d’Isorel à rehauts de poudre métallique or, 82 x 108 cm.




Jacques Majorelle , "Jeune fille à Abidjan", 1952, gouache sur papier bistre, signée en bas à droite et datée, 80 x 60 cm.



Jacques MAJORELLE (1886-1962)
Portrait de jeune femme endormie, 1952
Technique mixte, signée et datée en bas à gauche.
A vue: 68 x 57 cm 55000€ Paris le 16/04/24



Jacques Majorelle "Le ruban violet", signé J. Majorelle, huile sur isorel, 60 x 74 cm



Jacques Majorelle
Harmonie en noir, circa 1933-1934
Détrempe sur papier à rehauts de poudres métalliques or et argent
Signé et situé en bas à gauche "J.Majorelle / Marrakech" 60x78.5cm
209920 € décembre 20122

Séduit par la beauté sculpturale du
corps des anciennes esclaves noires
du pays Glaoua, venues d’Afrique
avec les caravaniers, Jacques
Majorelle s’est souvent employé
à les représenter, nues, dans des
poses alanguies ou complices
qui, pour être pudiques, n’en sont
pas moins d’un érotisme évident.
Mêlant le noir profond de la couleur
de leur peau à des poudres d’or et
d’argent, il choisit de le représenter
sans autre ornement, endormies
dans une fausse innocence, avec
pour seuls accessoires, là un châle
aux fleurs rutilantes de couleurs,
ou comme ici, posée sur une
couverture Berbère au graphisme
géométrique.



Jacques Majorelle  Porteuses d'eau, circa 1933-1934 Détrempe sur mica posé sur une feuille de papier noir, technique mixte à rehauts de poudre métallique or
 Signé en bas à gauche "J.Majorelle" 63 x 50 cm

Séduit par la beauté sculpturale du
corps des anciennes esclaves noires
du pays Glaoua, venues d’Afrique
avec les caravaniers, Jacques
Majorelle s’est souvent employé
à les représenter, nues, dans des
poses alanguies ou complices
qui, pour être pudiques, n’en sont
pas moins d’un érotisme évident.
Mêlant le noir profond de la couleur
de leur peau à des poudres d’or et
d’argent, il choisit de le représenter
sans autre ornement, endormies
dans une fausse innocence, avec
pour seuls accessoires, là un châle
aux fleurs rutilantes de couleurs,
ou comme ici, posée sur une
couverture Berbère au graphisme
géométrique. (Artcurial)



Jacques Majorelle. Femme et agneau. Impression en quadrichromie. Signée en bas à gauche et situé Marrakech. 26,5 x 36,5 cm. 450€ le 16/04/23 Metz



Jacques Majorelle. Portrait de femme. Impression en quadrichromie. Signée en bas à gauche et situé Marrakech. 37 x 27 cm 180€ Metz le 16/04/23



Jacques MAJORELLE (Nancy, 1886 - Paris, 1962)
Jeune femme assise sur une couverture noire et blanche
Détrempe et gouache sur papier noir à rehauts de poudre métallique or
55 x 57 cm
Signé et localisé en bas à gauche  "J. Majorelle Marrakech "
36000€ Paris le 25/05/24



Portrait d’Égyptien – 1911
Huile sur carton
Signé, daté et situé en haut à droite
«J. Majorelle / 1911 / Le Caire»
38 × 46 cm

C’est le second voyage de Majorelle
en Égypte, pendant l’hiver
1911-1912, qui va marquer un tour-
nant crucial dans sa carrière.
Il quitte la ville, voyage le long du Nil
et se plaît à peindre des portraits,
principalement masculins. Sa
touche se fluidifie et l’influence de
l’académisme s’estompe, sans pour
autant disparaître tout à fait. Les
couleurs surtout se révèlent, tout en
chaleur et subtilité (Artcurial)




Jacques Majorelle
Femmes au marché, Sénégal, 1952  
59 x 73 cm



Jacques Majorelle
Femmes au marché à Macenta, Guinée
60 x 73,5 cm



Jacques MAJORELLE (1886-1962), Scène de marché en Guinée, pastel sur papier noir contrecollé sur carton Signée, située et datée (19)48 en bas à gauche et partie de signature et localisation en bas à droite 65 X 49,5 cm25000€ Dieppe 25/11/23



Jacques Majorelle
Le souk des teinturiers à Marrakech, 1919 Signé des initiales, daté et situé bas gauche
Daté et titré au dos 22x31cm

Provenance :
- Monsieur X, Chef-Comptable des Ateliers Majorelle à Nancy
- Collection particulière, Paris
Un certificat du Cabinet Marcilhac sera remis à l'acquéreur



Jacques MAJORELLE : Cactus à Agoudim. (1922). Huile sur carton. Signé et daté 1922 en bas à droite, étiquette d'exposition n°41 et titré "Cactus" au dos. 49 x 60 cm à vue.
Provenance : Paul Daum (1888-1941) maître verrier à Nancy puis par descendance familiale.




"Rencontre sous les feuilles de palmes", 1951
Technique mixte sur toile marouflée sur isorel, signée, datée 1951 en bas à gauche, et dédicacée "à Jacqueline Pernet, cordial souvenir" H 63,5 x L 53 cm

Ce lot vendu le 22/11/22 à Drouot a été décrit par Madame Linda Nataf-Goldmann:

Jacques Majorelle quitte Nancy en 1903 après y avoir suivi les cours de l'école des Beaux-Arts. Il s'installe à Paris, et suit les cours de l'Académie Julian.
Dès 1909, il commence ses voyages à la recherche de la lumière et des couleurs. Ce sera l'Italie, l'Espagne et l'Egypte, mais c'est le Maroc et particulièrement Marrakech qui le fascinent au point de s'y installer en 1917.
Le Maroc dans toute sa splendeur et diversité inspira Majorelle tout au long de sa vie, kasbahs, marchés, nus, et bien sûr son jardin.
Notre tableau présente deux jeunes femmes vêtues de robes bleues. Cette rencontre sous les palmiers ployant sous les dattes dorées est d'une grande sérénité. Que se disent-elles? La jeune fille pensive semble attendre un conseil de son aînée.
Cette oeuvre est apaisée. Tout l'univers du peintre s'y trouve, le bleu emblématique, les femmes, le jardin, dans une composition parfaitement équilibrée. 39000 euros le 22/11/22



Jacques Majorelle
"Les broyeurs de grenades", Souk des teinturiers à Marrakech
Huile sur carton marouflé sur toile
37,5 x 46 cm
Monogrammé daté localisé en bas à gauche Marrakech 18 JM




Jacques Majorelle
Le Souk aux moutons, Marrakech, circa 1940-1945
Technique mixte sur papier à rehauts de poudre métallique or
Signé et situé en bas à droite "J. Majorelle / Marrakech" 98x92cm



Carrefour dans les souks Marrakech, 1920
Huile sur carton, monogrammée, datée 20 et située en bas à droite,
titrée et numérotée 28 au dos. 37X54cm




Jacques Majorelle
Kayes (Mali), Tam Tam, 1945
Gouache, détrempe sur papier contrecollé sur panneau
Signé, daté et situé en bas à gauche "Kayes 45 / J. Majorelle" 58x72.5cm

Quittant à la mi-novembre
1945 Dakar par chemin de fer à
destination de Bamako, sur le fleuve
Niger, Jacques Majorelle passe
d’abord par Diourbel, Kaffrine et
Tambacounda avant d’arriver à
Kayes, à la frontière soudanaise.
Première agglomération de quelque
importance qu’il trouve sur sa route,
il s’y installe quelque temps, mettant
à profit son séjour pour peindre des
scènes de la vie quotidienne qu’il
découvre le long du fleuve, sur les
marchés débordants de couleurs ou
dans des réunions villageoises.
Artcurial





Jacques Majorelle
"Le peintre"
Huile sur panneau
23,8 x 33 cm
Signé et dédicacé en sgraffito en bas à droite A Paul Aimé amicalement Majorelle, localisé et daté en bas à gauche Richardmenil 28 septembre 1913
Vue du village de Méréville avec ce qui sera l'établissement "la Maison Carrée". Eglise Saint-Maurice de Méréville. Le peintre se trouve sur la commune de Richardménil.
€ 16000 Millon 2012
et
Autochrome Gérardin, vision du même endroit par le  photographe Julien Gérardin 1905



Jacques Majorelle "Paysage Lorrain" 1904 Nancy

Aquarelle 55X72cm MBA Nancy



Jacques MAJORELLE (1886-1962). Venise. Huile sur panneau signé et situé en bas à droite, au dos, esquisse de nu allongé sur un drapé. 23,5 x 33 cm.
6200€ le 20/03/24



Jacques Majorelle, de son voyage en Egypte entre 1912 et 1914
"Marg, le ruisseau" 1912
Huile sur panneau, collection particulière



Majorelle Jacques - Groupe de femmes, (Ounila), c.1935-1940
Aquarelle et fusain Signée en bas à droite 49 x 65 cm- 8500€ Niort 24/11/22



Jacques Majorelle. Vue du paysage de Tazoult. Lithographie. Dimensions : 37 x 28 cm
600 € Nancy 27/11/22



Jacques Majorelle "Souk à Marrakech"
Huile sur toile, signée en bas à droite. Au verso sur l'isorel, envoi: "au docteur Lelong 15 nov 1951 Marrakech". 46 x 55 cm.



Jacques MAJORELLE
Vue sur la Koutoubia
Pastel sur papier. Non signé. 37.6x46.5 - 4200€ Paris le 27/03/24
                                           


MAJORELLE Jacques
Jeune femme nue au voile
Technique mixte sur papier noir contrecollé sur isorel  63.5x53cm



Jacques Majorelle 1962
"Femme nue"
Pastel sur papier
Signé en bas à droite "J Majorelle" 51x38cm
Ancienne Collection Emile Friant

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Paul Michels (Metz 1866- Neuilly-sur-Seine 1944)

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

 
pharmacien et photographe  oublié


On pourra lire"les Lorrains en 1900" (Editions Vent d'Est) par Guillaume Thomas
avec des photos issues du fonds Paul Michels
qui contient plus de 500 autochromes

Autres photos par Paul Michels




La pharmacie Gentil 49 rue de Strasbourg à Nancy où Paul Michels, pharmacien de son état, officiait



Paul Michels en tenue de pharmacien major



L'officier Michels en uniforme dans le jardin de sa propriété




Par Paul Michels, pharmacien à Nancy-Saint-Pierre, la Place Stanislas et ses grilles d’or (1912)
 Cette autochrome est la première photographie en couleurs de la Place Stanislas connue à ce jour.




Le parc de la Pépinière à Nancy. Belle photo de Paul Michels .
 Implanté en 1765 pour fournir les arbres bordant les routes lorraines, il devient jardin public en 1835.



Promenade à la Pépinière



Un village lorrain et son usoir, Leyr près de Nancy



Rue Saint-Dizier 1912 (source)



Jour d'hiver place Stanislas, début 20ème siècle par Paul Michelsde
(document JP Puton)



Paul Michels Place Stanislas 1908



Par Paul Michels, photo du début 20ème siècle de
la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy






Les charbonniers dans la forêt de Liverdun au début du 20ème siècle (Photo P. Michels)
 Meule en rondins encore appelée fourneau. Un pieu sert de chemine centrale ; on recouvre ensuite la meule de mousse, d’herbe et de terre pour empêcher toute entrée d’air, avant mise à feu. La combustion du bois peut durer plusieurs jours. Ensuite le charbonnier, monté sur la meule, étale le charbon de bois ainsi obtenu. (issu d’un texte de Guillaume Thomas)





 La meule qui se consume
Des détails sur le fonctionnement



Retour de pâturage, Saint-Nicolas-de-Port



Des houblonnières près de Dieulouard au début du 20ème siècle.

 En 1608, des moines Bénédictins anglais s’installent dans la région, modifient le process de fabrication ancestral et réalisent alors la meilleure bière de Lorraine. La bière était la boisson de tous, peuple et noblesse, les ducs contribuant fortement au développement des brasseries. Au début du 20ème siècle, la Lorraine était la première région brassicole de France. (belle photo de Paul Michels / sélection Guillaume Thomas)



Maison bourgeoise au début du 20ème siècle à Nancy, avenue de Strasbourg

(document NancyRetro, JP Puton)



Groupe de  de personnes gravissant le volcan Vésuve en éruption en Avril 1899
LJ



Village de Houdemont
(document NancyRetro, JP Puton)



Paul Michels, lavandière près de Nancy - Image'Est vers 1905



Dans la série des photos sur Jarville, celle-ci toujours issue du livre de Guillaume Thomas sur "Paul Michels, les Lorrains en 1900". L'hiver 1904 avec les usines sidérurgiques, le crassier et au loin Bonsecours. Photo Paul Michels.




Lavandières à Tomblaine par Paul Michels

Sa jupe semblait relevée Par le petit doigt de l'amour.
On voyait, je vous le déclare, Un peu plus haut que le genou. Sous un pampre un vieux faune hilare Murmurait tout bas : Casse-cou !
Je quittai ma chambre d'auberge, En souriant comme un bandit; Et je descendis sur la berge Qu'une herbe, glissante, verdit.
Je pris un air incendiaire, Je m'adossai contre un pilier, Et je lui dis : « 0 lavandière ! (Blanchisseuse étant familier)
« L'oiseau gazouille, l'agneau bêle, « Gloire à ce rivage écarté ! « Lavandière, vous êtes belle. « Votre rire est de la clarté.
« Je suis capable de faiblesses.
« 0 lavandière, quel beau jour ! (Victor Hugo)




lavandière au bord d'un cours d'eau vers 1900 (document image Est)



Paul Michels- Place de la Croix de Bourgogne



Porte Saint-Nicolas / Bazar Saint-Nicolas. Le sujet des Magasins Réunis est inépuisable; nous avons vu récemment une photo des restructurations apportées par Eugène Corbin aux immeubles achetés par son père Antoine. Cette photo bien connue montre le premier magasin / bazar acheté par Antoine Corbin en 1867. Photo Paul Michels issue de l'ouvrage de Guillaume Thomas "les Lorrains en 1900"



Paul Michels, l'étang de Quercigny à Bouxières-aux-Chênes



La Côte de Mousson, Paul Michels



1902- Rue Nationale à Constantine avec la Grande Mosquée



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Aimé-Nicolas Morot (Nancy 1850- Dinard 1913)

Peintre et sculpteur

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin

Un article d'Emile Friant sur Aimé Morot, 1913


Aimé Nicolas Morot nait à Nancy le 16 juin 1850, où, à 12 ans, il commence ses études de dessin, peinture et héliogravure à l'Ecole Municipale de Dessin et de Peinture de Nancy sous la direction de M. Thiéry et du directeur de l'école Charles Sellier. Il  poursuit ses études à Nancy jusqu'à la fin des années 1860 et  fréquente ensuite l'atelier d'Alexandre Cabanel à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

 Au cours des deux années suivantes, il poursuit ses études de manière indépendante au Jardin des Plantes, où il développe ses compétences dans l'observation et la représentation des animaux. Malgré son manque d'assiduité à l'École, il  remporte le Grand Prix de Rome en 1873 avec sa première soumission, "la captivité babylonienne" (Super Flumina Babylonis), qui est actuellement dans la collection de l'École des Beaux-Arts de Paris.

La bourse lui permet de voyager en Italie et de devenir résident de la Villa Médicis, où se trouve l'Académie française de Rome. Morot met rarement les pieds dans son atelier de la Villa Médicis, mais produit quand même des peintures de façon régulière. Sa première soumission au Salon de Paris lui vaut une médaille de troisième classe pour le tableau Printemps en 1876. En 1877, il reçoit une médaille de deuxième classe pour Médée, une médaille de première classe en 1879 pour Les Ambronnes et la Médaille d'honneur du Bon Samaritain en 1880, en compétition contre Jeanne d'Arc par le peintre réaliste Jules Bastien-Lepage, qui a également étudié sous Cabanel.
À Rome, il travaille avec un modèle nommé Victoria, qui pose pour sa peinture de 1877 de Médée.

Il revient à Paris en 1880, où il rencontre le peintre Jean-Léon Gérôme et épouse Suzanne Mélanie Gérôme (1867-1941), l'une des quatre filles du peintre, à la Mairie Drouot (9ème arrondissement de Paris, civil) et à l"église de la  Sainte-Trinité  en 1887. Sa fille Denise Morot nait à la fin des années 1890. Suzanne Morot sert de modèle pour la peinture en 1897 et, avec sa fille, en 1904. La famille vit dans une maison de ville au 11 rue Weber à Paris, dont le jardin ressemble à un zoo abritant des serpents, des lions, des panthères, des léopards et d'autres animaux exotiques.

Dans les années 1880, Morot travaille à l'Académie Julian, où il est  collègue de William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) avec qui il codirige le caricaturiste et illustrateur britannique Sir Leonard Raven-Hill (1867-1935) en 1885 et 1886. Après la mort de Gustave Moreau en 1898, il dirige l'atelier de Moreau à l'Institut. Théodore Pallady (1871-1956) et Gaston H. Boucart (1878-1962), anciens élèves de Gustave Moreau, poursuivent leurs études auprès d'Aimé Morot.

En 1900, il remporte un grand prix de l'Exposition Universelle et la même année devient professeur à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Henry Golden Dearth (Bristol, 1864), médaillé de bronze à la même Exposition de Paris de 1900, est l'un de ses étudiants britanniques, tout comme Dawson Dawson-Watson (1864-1939) et James Whitelaw Hamilton (1860-1932). Ses apprentis artistes américains comprenent Benjamin Foster (1852-1926), George Henry Bogert (1864-1944) et Herbert Haseltine (1877-1962).

En 1910, Morot ordonne la construction de la Maison dite "Ker Arlette" à Dinard.  Il y vit jusqu'à sa mort causée par une maladie dont il souffrait depuis longtemps, le 12 août 1913. Une nécrologie est publiée dans l'édition du 16 août 1913 de L'Illustration.

Peintures militaires, scènes de bataille
Morot avait été attaché à l'état-major général de l'armée française, ce qui lui avait donné amplement l'occasion d'étudier les cavaliers et les chevaux pendant qu'ils pratiquaient. Il peint  avec éclat plusieurs charges de cavalerie historiques de la guerre franco-prussienne en 1870. Parmi les peintures exposées au Salon des Artistes Français figuraient la charge de cavalerie à Rezonville (1886), le 3ème Cuirassiers à Helsass Hausen (1887) et Reischoffen (1887) , exposé au Musée de l'Histoire de France (Versailles) et Prisonnier ou la Charge de cavalerie à Gravelotte (1888).

Portraits de société et animaux
Après avoir produit des peintures classiques et figuratives extrêmement remarquables au début de sa carrière (par exemple Hériodiade (1880), Le Bon Samaritain (1880), Jésus de Nazareth (1883), Tentation de saint Antoine, Dryade (1884)), il continue devenir un portraitiste de société.
Entre autres, il peint Madame Bertinot (1880), Madame Agache (1881), la Comtesse de Fontarce (1885), Son Altesse Royale la Duchesse d'Alençon Duchesse Sophie Charlotte en Bavière, Madame Archidiacre-Boisseaux (1895), Madame Méring (1895) , le baron Alphonse James de Rothschild (1898), le peintre Édouard Detaille (1899), Monsieur Gustave Eiffel (1905), le duc de Doudeauville, Madame Aymé Darblay (1902), Pastor Goulden (1906), et "Frère et Soeur" , qui a été exposé au Salon de Paris en 1911. Morot a contribué au Salon jusqu'en 1912.


Morot excelle dans la représentation des animaux, qui apparaissent dans nombre de ses autres tableaux, tels que les chevaux dans ses peintures de cavalerie historiques, un âne dans Le bon Samaritain, un cochon dans la Tentation de Saint Antoine, un serpent avec La Charmeuse, des lions dans "Lion avec sa proie" et ses lions couchés,  des tigres  avec "Deux Tigres Combattant", des chiens avec Mademoiselle Brice et Jacques Goldschmid et un chat dans le tableau de sa fille Denise au chat (1899).

Voyage international
Ses visites en Espagne lui inspirent des motifs espagnols, tels que les peintures de Toro Colante exposées au Salon de Paris en 1885 et dont une gravure a été publiée dans Le Monde Illustré en 1887, et El Bravo Toro! qui est exposée au Salon en 1884 et  ensuite présentée dans la couverture des Annales en 1913. Ces peintures ont été entièrement peintes de mémoire après que Morot eut visité une série de corridas en Espagne.
Aimé Morot aime la chasse et voyage beaucoup, en 1889 au Maroc en compagnie du romancier et officier de marine français Pierre Loti, où il réalise plusieurs dessins orientalistes. En 1893, il va en Inde pour la chasse au tigre; il se rend également  en Turquie, en Syrie et en Abyssinie (Ethiopie), où on lui refuse la chasse aux éléphants et aux lions. En 1900, il visite le Niger et le Soudan français, où il  chasse et tue un grand lion. Cela a abouti à "Au Tableau"
 (1902), représentant le retour de la chasse avec un lion tué transporté sur une rive du fleuve par des Africains, tableau qui se trouve au musée des Beaux-Arts de Nancy. Bien qu'il ait beaucoup voyagé, il a produit peu d'œuvres dans le genre orientalisme. Les Arabes attaquant un avant-poste anglais faisait partie de la collection de M. Salvador de Mendonça jusqu'en 1892. Le Dessert Warrior de Morot et l'aquarelle Fantasia auraient été inspirés par ses voyages au Maroc.


Peinture et aquarelle
La plupart du travail de Morot consiste en des peintures à l'huile.  Aimé Morot est membre de la Société d'aquarellistes français et soumet l'aquarelle Hallah à leur exposition de 1888 à Paris; il  peint également la bataille de Reichshoffen à l'aquarelle. Il peint également le plafond du Grand Salon de l'Hôtel de Ville de Nancy en 1902. Aimé Morot réalise diverses sculptures en marbre et en bronze. En 1905, il travaille sur un mémorial pour Jean-Léon Gérôme, qui consiste en un groupe représentant Gérôme travaillant sur sa sculpture de Gladiateur. Cette sculpture est exposée au Jardin de l'Infante dans l'une des cours du Louvre. En même temps, il travaille sur un portrait de son collègue peintre Ernest Hébert pour une exposition au Salon de Paris et est sélectionné comme membre du jury pour le prochain Salon en 1906.

Palette de couleurs et technique de peinture
Pour ses peintures à l'huile sur toile, Aimé Morot a une préférence pour une palette de couleurs composée de blanc argenté, blanc zinc, ocre jaune, ocre rouge, jaune cadmium, rouge cadmium, terre de Sienne brute, terre de Sienne brûlée, bleu cobalt, vert émeraude, rose garante , lac carmin et noir ivoire. Son médium de peinture est composé d'huile mélangée avec de la térébenthine ou parfois avec du copal. Il commence sa peinture en faisant un contour approximatif de l'ensemble du sujet sur une toile huilée bien séchée à l'aide d'un pinceau ou d'un fusain, puis applique la peinture. Lorsque le tableau terminé a séché pendant un certain temps, il a  applique finalement un vernis léger.

Peintures
• Super Flumina Babylonis (La captivité des Juifs à Babylone), 1873. Huile sur toile, 1,45 x 1,13 m, École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris.
• Daphnis et Chloé, exposé au Salon de Paris en 1873.
• Médée, exposée au Salon de Paris en 1877. Musée Barrois, Bar-le-Duc, France.
• Mlle M. d'Epinay, exposée au Salon de Paris en 1877.
• Victoria, 1878, portrait aquarelle sur papier, 0,12 x 0,09 m. Collection privée M.J. Waterloo, Amsterdam - Pays-Bas.
• Le bon Samaritain, étude, 1878. Huile sur toile, 0,56 x 0,38 m. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, France.
• Les Ambronnes (Ambrones), 1879. Épisode de la bataille d'Eaux-Sextienne. Musée des beaux-arts de Nancy (en entrepôt), France.
• Hérodiade, 1880.
• Le bon Samaritain, 1880, huile sur toile, 2,69 x 1,98 m, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, France.
• Monsieur Barthelemy Crepy, 1880. Huile sur toile, 1,02 x 0,80 m, Musée des beaux-arts, Lille, France.
• Madame Agache, 1880.
• Mademoiselle Agache, 1881.
• Madame Julia Bartet, 1881. Musée Carnavalet, (Musée Carnavalet, Paris), France
• Jésus de Nazareth, 1883. Musée des beaux-arts de Nancy (en réserve), France.
• Dryade, 1884.
• Bravo, Toro, 1884.
• Monsieur Jules Claretie administrateur de la Comédie-Française (1840-1913), sans date - entre 1880 et 1890. Huile sur panneau de bois, 0,35 x 0,24 m, Musée Carnavalet (Musée Carnavalet, Paris), France.
• Monsieur Victor Hugo, 1885. Huile sur toile, 1,10 x 0,88 m. Maison de Victor Hugo (Maison d'Hauteville), Guernesy, France.
Monsieur Jules Laroche, sociétaire de la Comédie-Française (1841-1925), sans date - vers 1885. Huile sur panneau de bois, 0,27 x 0,22 m, Musée Carnavalet (Musée Carnavalet, Paris), France.
Comtesse de Fontarce, 1885.
Comte de Gironde, sans date. Huile sur toile, 1,46 x 0,92 m, Musée Ingres, Montauban, France.
Jeune Juive, sans date. Etude, huile sur panneau de bois, 0,27 x 0,22 m. Collection privée M.J. Waterloo, Amsterdam - Pays-Bas.
Rezonville, Musée d'Orsay, Paris, France.
Madame Aline Leon, 1887, Musée des beaux-arts de Nancy (en réserve), France.
Reichshoffen, 6 août 1870, 1889. Huile sur toile, 4,30 x 8,00 m, Château de Versailles, Musée de l'Histoire de France (Versailles), France.
Prisonnier, sans date. Huile sur toile, 1,10 x 1,28 m, Musée des beaux-arts, Lille, France.
Mademoiselle M. Gérôme (à cheval), exposée au Salon de Paris en 1890.
Monsieur Eugénidi, 1895.
Mademoiselle M. Gérôme, 1895.
Prince d'Arenberg, 1897.
Monsieur Jean-Léon Gérôme, 1897.
Comte de la Rochette, 1898.
Madame Depret, 1898.
Monsieur Chevalier, 1899.
Monsieur Édouard Detaille, 1899. Huile sur toile, 1,50 x 0,90 m, Château de Versailles, Musée de l'Histoire de France (Versailles), France.
Comte de Fontenay, 1900.
Josephine Prouvost, sans date. Huile sur toile.
Monsieur Louis Stern, 1900. Huile sur toile.
Comte Creuzé de Besser, 1900.
Monsieur Cronier, 1901.
Retour de la chasse au lion (Au Tableau), 1902. Huile sur toile. Musée des beaux-arts de Nancy, France.
Madame Aymé Darblay, 1902.
Monsieur Jacques Goldschmid, 1903.
Monsieur Denormandie, 1903.
Madame Aimé Morot et sa fille, 1904.
Mademoiselle Desmarais, 1904.
Monsieur Gustave Eiffel, 1905. Huile sur toile, 1,41 x 0,99 m, Château de Versailles, Musée de l'Histoire de France (Versailles) France.
Ernest Hébert, 1905. Huile sur toile, 1,24 x 0,95 m, Château de Versailles, Musée de l'Histoire de France (Versailles), France.
Rex, exposé au Salon de Paris en 1907 (publié sous forme de carte postale).
Lion devant sa proie, 1907
Portrait de jeune fille, 1909. Huile sur toile 0,40 x 0,32 m. Collection privée M.J. Waterloo, Amsterdam - Pays-Bas.
Frère et Soeur, 1911.
Une Scène de Déluge. Musée des beaux-arts de Nancy (en entrepôt), France.

Des sculptures
Gérôme sculptant les gladiateurs, Monument à Gérôme, Musée d'Orsay, Paris (sculpté par Jean-Léon Gérôme et Aimé Morot)
Buste de tête de Richard Wagner. Marbre blanc sur pied, signé, hauteur 42 cm.
Torse de femme. Bronze, signé.


Autres illustrations
ICI




Aimé Morot par Emile Friant 1905

Elève de Charles Sellier (peintre nancéien 1830-82) et d’Alexandre Cabanel (l'un des grands peintres académiques) à l’Ecole des Beaux-Arts, Aimé Morot est Premier Prix de Rome en 1873. Exposé au Salon de Bordeaux en 1885, le tableau est salué par la critique : « La Charmeuse de M. Aimé Morot n’est-elle pas, en effet, la plus gracieuse fantaisie qu’on puisse imaginer ? On ne se lasse pas de contempler ce joli visage encadré par des feuillages qui le dorent, l’harmonisent et dont les yeux veloutés fascinent ceux qui les regardent ; une exécution irréprochable vient compléter cette œuvre charmante qu’on oublie difficilement ».
Utilisant les innovations de la lumière et de la couleur mises au point par les Impressionnistes, il satisfait le goût du réalisme exigeant du tournant du siècle par les progrès de la photographie.




Mademoiselle René Brice, no date. Exposed at l'Épatant in 1898





Dryade 1884



Scène du déluge Musée des Beaux-Arts de Nancy 1872




Les Ambronnes (1879), musée des Beaux-Arts de Nancy




Aimé Nicolas MOROT (Nancy 1850-Dinard 1913) Portrait d’une amazone Panneau, deux planches, renforcé 55 x 45 cm Signé et daté en bas à gauche Aimé Morot / 1870.
Fils d’un marchand tapissier, Aimé Nicolas Morot étudie à l’école de dessin et de peinture de Nancy, sous l'enseignement de Claude-Émile Thiéry et Charles Sellier avant de devenir, sur concours, l'élève du peintre Alexandre Cabanel à l'École des beaux-arts de Paris le 31 mai 1869. Il devient Prix de Rome en 1873 avec sa Captivité des Juifs à Babylone. En épousant Suzanne Gérôme, il devient le gendre du peintre Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon des artistes français de 1880 à 1912, où il obtient une médaille d'honneur lors de sa première participation pour Le Bon Samaritain.

3500€ Paris le 27/03/24



Première étude pour la retraite de Saint Jean d'Acre,
circa 1893 Huile sur toile. H_66 cm L_127 cm




Portrait de Monsieur Frederic Boucheron
Panneau. Dim.: 22,5 x 15,5 cm Signé en bas à droite A. MOROT



"Musicienne dénudée à la mandoline"
Huile sur panneau d'acajou signée en bas vers la droite.
32X40cm
900 euros le 17/06/22 Saint-Brieuc



Hérodiade 1880




Aimé Morot Etude d'homme 45x34.5 HST
600€  Epinal le 22/04/23







 Le Grand Salon de l'Hôtel-de- Ville  a été  inauguré le 17 juillet 1866 par l’impératrice Eugénie et réalisé pour  célébrer le centième anniversaire de l’union de la Lorraine à la France. 


C’est d’ailleurs cette union qui est représentée en fresque au plafond  par le peintre  Aimé Morot. Deux jeunes femmes nues qui semblent danser  dans les airs. Deux dont l’une offre une vue totalement dénudée sur son  postérieur. Certains disent que c’est celui de la fille d’un grand  bourgeois de Nancy dont la fille aurait été l’amante de Morot et qui  aurait été furieux de la découvrir dénudée devant tout Nancy. D’autres  disent que c’est carrément la femme de Morot, qu’il aurait peinte nue  après avoir appris qu’elle était allée voir ailleurs. Il aurait dit un  truc du style « puisqu’un autre a vu son cul, autant que tout Nancy le  voit ».  (cf)



Martyre de Jésus de Nazareth (1883), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Nancy.




Reichshoffen (1887), Versailles, musée de l'Histoire de France.





Aimé Morot,
Rezonville, 16 août 1870, la charge des cuirassiers, tableau 117x244.5

Achat au Salon de la Société des artistes français, 1886,
©
RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay)


et copie par Georges Chambay, artiste nancéien (1885-1914) peintre et décorateur.( (affiche de cet artiste dans cette page)

Les charges de cavalerie ont été particulièrement meurtrières pendant la guerre de 1870.. Elles deviennent rapidement le symbole du courage et de la valeur militaire. Allemands et Français peignent de nombreux tableaux de ce genre. Sous les pinceaux du peintre Aimé Morot (1850-1913) sont nées plusieurs charges de cavalerie très réussies sur le plan historique et esthétique. Le tableau Rezonville obtient un énorme succès au Salon de 1886 à Paris où il est acheté par l’Etat pour les musées nationaux.

Le peintre utilise des effets pré-cinématographiques pour reproduire le mouvement des cavaliers : un groupe s’avance depuis l’arrière-plan à droite, le mouvement se poursuit au premier plan vers la gauche, qui se prolonge à l’extérieur du cadre avec des chevaux coupés au bord du tableau. La décomposition du mouvement des chevaux est rendue très fidèlement et accentue l’effet de vitesse, tout comme un casque qui roule à terre au premier plan, comme suspendu dans la poussière de la charge. Aimé Morot se passionnait pour les animaux (il possédait une ménagerie) et notamment les chevaux. En 1878, il prend connaissance des découvertes photographiques de l’Américain Muybridge qui parvient à décomposer le mouvement d’un cheval au galop avec des photographies prises seconde par seconde. Le peintre se sert de ces nouvelles connaissances scientifiques pour reproduire le mouvement des montures. Les mouvements des cavaliers, des animaux et la chute des objets semblent être la décomposition du même affrontement sabre contre sabre. Tout concourt à donner l’illusion de la vitesse et du mouvement. (Républicain Lorrain)



Tête de Jean-Léon Gérôme (vers 1909), Vesoul, musée Georges-Garret.



Gérôme exécutant les Gladiateurs. Monument à Gérôme (1909), Paris, musée d'Orsay, groupe en bronze. Morot y a incorporé le groupe original des Gladiateurs, réalisé par Jean-Léon Gérôme en 1878



« LA CHARMEUSE »




Nu à l'ombrelle japonaise



Les bords de Seine




Etude de tauromachie

Lavis d'encre brune



Deux tigres combattant



Les lions



Aimé Nicolas Morot
Suerte de Varas.
Huile sur toile signée en bas à droite.



Tête de cheval par Aimé Morot



Le peintre Ernest Kléber (Musée d'Orsay) 1904



Portrait peint de Gustave Eiffel par Aimé Morot 1905



Le bon Samaritain

Fortement marqué par l’art espagnol du XVIIe siècle, Morot traite la parabole du Samaritain secourant un blessé, avec un réalisme grave
Petit Palais PARIS



Médée 1876 Musée Barrois à Bar-le-Duc
Musée Barrois, lecture de l'oeuvre



Aimé Morot, huile sur panneau dédicacée " À ma petite filleule Deníse " 1889



Cavaliers romains, dessin d'Aimé Morot



Prisonnier, gravure d'après Aimé Morot


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Louis Majorelle

La maison Majorelle, art nouveau

Généalogie par Brigitte Hellio Caquelin



Auguste Majorelle le père de Louis Majorelle.  A droite par Charles Sellier



Louis Majorelle par Jean Scherbeck (1924)

(document JP Puton, groupe Facebook nancyretro)

« Après avoir suivi les cours de Théodore Devilly et Charles Pêtre à l'école des beaux-arts de Nancy, Louis Majorelle est admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1877 dans l'atelier du peintre Aimé Millet. Deux ans plus tard, le décès de son père l'oblige à revenir à Nancy. Il reprend avec son frère Jules l'entreprise familiale de fabrique de mobilier et de faïence.
En 1894, après une production d'inspiration historique, Louis Majorelle remplace le décor vernis ou peint du mobilier rocaille et japonisant au profit du décor marqueté à références naturalistes et symbolistes. Reconnu essentiellement pour son travail d'ébéniste, Louis Majorelle développe une production de meubles à deux niveaux : la première concerne le mobilier de luxe, fabriqué à Nancy rue du Vieil Aître, et la seconde, le mobilier bon marché de série qui est réalisé à partir de 1905 dans les ateliers de Pierre Majorelle à Bouxières, près de Nancy.
Le travail du métal est développé dans ses ateliers pour la réalisation des bronzes ornant le mobilier, mais aussi pour les luminaires en collaboration avec Daum à partir de 1898.
Il fait éditer ses céramiques dans différents ateliers de la région lorraine et réalise des modèles d'objets en grès pour Alphonse Cytère (Rambervillers) et les frères Mougin.
Ses multiples activités l'amènent à ouvrir de nombreux magasins d'exposition, notamment à Paris, Lyon et Lille. En 1901, il est un des vice-présidents de l'Ecole de Nancy. »

(Source : http://www.ecole-de-nancy.com/web/index.php?page=louis-majorelle)

Autre notice: Ebéniste et designer, membre de l'école de Nancy dont il fut même vice-président, Louis Majorelle est le fils d'un dessinateur et fabricant de meubles installé dans la ville de Toul, d'où il s'installe à Nancy avec sa famille. C'est là que Majorelle fait ses premières armes artistiques, puis se rend à Paris en 1877, où il étudie pendant deux ans à l'École nationale supérieure des beaux-arts, où il reçoit l'enseignement de Jean-François Millet. Cependant, la mort de son père l'oblige à retourner à Nancy pour diriger la fabrique familiale de porcelaine et de meubles, tâche qu'il mènera de front avec sa pratique artistique jusqu'à la fin de sa vie. Dans les années 80 et jusqu'au début des années 90, Majorelle fabrique dans l'entreprise familiale des meubles de style Louis XV qu'il emmène en 1894 à l'Exposition des arts décoratifs et industriels de Nancy. Mais c'est là qu'il découvre les pièces d'Émile Gallé, dont l'influence déterminera un tournant radical dans la production de Majorelle. Dès lors, son travail se caractérise par l'utilisation d'éléments naturalistes dans les formes et la marqueterie. À partir des années 1990, ses meubles s'inscriront pleinement dans le langage de l'Art nouveau, avec des formes enchevêtrées et une nette inspiration directe de la nature, avec des motifs tels que les légumes, les nénuphars, le chardon typique de Nancy ou la libellule, icône du modernisme français. En 1900, il va plus loin et crée un atelier de forge dans son usine, afin de pouvoir fabriquer des accessoires en fer conformément à ses dessins. Au fil du temps, cette activité prend de l'importance et on lui doit les rampes d'escalier et les détails extérieurs de nombreux immeubles de Nancy. Cette même année 1900, Majorelle remporte un grand succès à l'Exposition universelle de Paris, ce qui l'incite à se lancer dans la production en série et lui permet d'étoffer rapidement son catalogue. D'autre part, il collabore fréquemment avec l'une des grandes firmes nancéiennes de verre d'art, celle des frères Daum, et en 1901, il est l'un des membres fondateurs de l'école de Nancy, dirigée par Gallé. Son succès est fulgurant et, dès 1910, Majorelle possède des magasins de meubles à Paris, Lyon et Lille, en plus de Nancy. Aujourd'hui, ses œuvres se trouvent dans des collections importantes telles que le musée d'Orsay à Paris, le MoMA à New York, le Walters à Baltimore, le Texas College of Art, le Detroit Institute of Art, la National Gallery of Art à Washington D.C. et bien d'autres encore.



Meuble Pélican 1925 et  table de chevet provenant de la chambre à coucher de Louis Majorelle, table réalisée pour la Villa Jika



Louis Majorelle - Salon aux ombelles



Meuble de musique, lampe "magnolia" créée avec la manufacture Daum, vers 1900, enfin coiffeuse et tabouret 1930-1933 (cf ici)



 "Trèfles" Bureau de dame en acajou à plateau rectangulaire, les angles antérieurs débordant de tablettes circulaires sur console moulurées rejoignant les pieds assortis cambrés. Il ouvre en un rang deux tiroirs en ceinture et un rang de deux autres entre deux niches latérales dans un cartonnier sur le plateau. Poignées à double trèfle et sabots de bronze doré.
Signé sur le tiroir droit de la ceinture "L. Majorelle Nancy"

Ventes aux enchères Royan 24 avril 2021






Louis MAJORELLE (1859-1926) Meuble de rangement, vers 1925-1930 en placage de palissandre et bois clair et motif de frise de chaque côté. Il ouvre par le centre à deux portes pleines à décor au centre de plaques d’entrée de serrure en métal chromé et motifs géométriques. De chaque côté il présente en partie haute, deux niches ouvertes superposées surmontant un casier à découpe galbée en partie basse avec une porte pleine. Pieds tournés boule 170 × 197 × 43 cm 6000 Paris le 23/04/24



 "Nénuphars" circa 1903-1905 Exceptionnel guéridon en acajou mouluré et sculpté à deux plateaux circulaires superposés. Le plateau supérieur présente un décor en marqueterie de bois précieux de fleurs, de feuilles et de baies. Il repose sur trois pieds d'angle courbes soulignés de feuilles et de fleurs de nénuphar en bronze doré formant colonnes végétales depuis le piétement et s'épanouissant en bordure du plateau supérieur. Signé sous la base.  46000€ Paris le  4/11/2022


Louis Majorelle- Vitrine « Clématites » en noyer mouluré et placage d'acajou à corps quadrangulaire ouvrant par une porte centrale vitrée en partie haute sur un intérieur à trois étagères fixes et flanqué de part et d'autre de quatre étagères ouvertes. Système rétroéclairant installé postérieurement.

Haut. : 185 cm ; Larg. : 92,5 cm ; Prof. : 40,5 cm


Bibliographie : Catalogue commercial n° 2 de la Maison Majorelle, Nancy, janvier 1914, modèle référencé sous le n° 21 bis et reproduit pl. 18 ;




Louis Majorelle- Panneau Art nouveau. Nancy, 1896. Marqueterie de bois fruitiers. Signé et daté coin inférieur gauche

Dimensions : 51 x 96 cm ; 66 x 110 cm (cadre).    2000€ Espagne le 2/01/2023

L'ébéniste Louis Majorelle, éminent représentant de l'école de Nancy, travaillait avec un talent particulier la marqueterie de thèmes figuratifs, notamment des paysages avec des fleurs et des oiseaux, comme le montre ce panneau Art nouveau. Cette technique, qui consiste à découper et à incruster individuellement des pièces de bois différents pour former un motif spécifique, était particulièrement populaire dans l'Art nouveau. L'influence japonaise est également évidente dans cette scène naturelle.


Louis Majorelle et Victor Prouvé


Voir aussi Ecole de Nancy / Art Nouveau




Piano 1/2 queue, LA MORT DU CYGNE, 1903 / 300k€ en 2013.


En acajou sculpté et mouluré et placage de bois fruitiers ; le clavier occulté par un abattant sculpté de motifs de pomme de pins, la ceinture du piano de même, reposant à l'avant sur deux pieds puissamment courbés et sculptés réunis au double pied arrière par une entretoise de même ornée de feuillages sculptés stylisés ; l'abattant du piano marqueté d'un décor de fleurs stylisées, le côté droit orné d'un cygne agonisant dans un paysage lacustre, le côté gauche de végétaux stylisés ; les pédales en bronze doré. Le mécanisme d'Erard.
 On dénombre six pianos sur ce modèle, cinq réalisés par Louis Majorelle en collaboration avec Victor Prouvé, dont deux font partie de collections publiques françaises : Le Musée des Arts Décoratifs à Paris conserve un exemplaire, daté 1903 (don de Louis Majorelle en 1919), au décor tiré de la "Chanson de l'homme au sable" de Richepin. Quatre exemplaires, à décor illustrant "La mort du cygne" sont répertoriés : l'un, daté 1903, fait partie de la collection Benedict Silverman aux Etats-Unis, l’exemplaire ici illustré, également daté 1903, et celui conservé au Musée de l'Ecole de Nancy (legs d’Eugène Corbin), daté 1905. Un autre enfin, de même décor mais non signé et non daté fait partie d'une collection privée américaine. Enfin, un exemplaire de forme identique mais sans décor marqueté.





Le thème de la mort du cygne provient de la mythologie grecque. On prête en effet au cygne un chant divin : au moment de mourir, sentant venir son dernier souffle, le cygne entonnerait à la gloire de son dieu tutélaire, Apollon, un chant d'une incroyable beauté reproduisant aux oreilles humaines le miracle d'Apollon, dieu du soleil, de la grâce et de la musique.




Décor à la pomme de pin



L'Est républicain du 5 juin 2022 New-York Autre vente


Louis MAJORELLE (1859-1926)

"Lilas"

Grand plateau de service au pourtour mouvementé en acajou.

Le fond au motif titre réalisé en marqueterie de bois précieux et indigènes.

Prises naturalistes en bronze d'origine.

Signé et situé L. MAJORELLE Nancy, en gravure dans le décor.





Louis Majorelle et les vitraux dans l'industrie sidérurgique

Jean-Pierre THILMANY (1904-1996), artiste peintre luxembourgeois, membre du CAL.
Les usines sidérurgiques de Longwy. Huile sur isorel, signée et datée 1957. 49,5 x 60
1300€ le 19/11/2022

Dans les Grands bureaux des Aciéries de Longwy (actuellement Centre Jean Monnet où est installée la Maison de la Formation et de l’Emploi), ont été installés en 1928 de magnifiques vitraux de style Art Déco dessinés par Louis Majorelle. Les 27 verrières ont été classées Monuments historiques en 1988.



MAJORELLE Louis (Toul, 1859-1926, Nancy). Peintre. " Portrait d'une enfant". Huile sur panneau. Signée en bas à gauche" Majorelle, cordialement". Dimensions: 47 x 34 cm. -Collection de Monsieur MANGEOT ancien ébéniste salarié de Monsieur Louis Majorelle.
1800 €Nancy le 11/06/23

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Louis Majorelle et Camille Gauthier


Camille Gauthier entre en 1891 à l'Ecole des Arts Décoratifs de Paris après un apprentissage à l'Ecole des Beaux-Arts de Nancy. De 1894 à 1900, il est employé par Majorelle comme décorateur. Il réalise pour lui plusieurs décors de mobilier dont certains sont présentés à l'Exposition universelle de 1900.
 L'année suivante, il quitte l'entreprise Majorelle et, grâce à l'aide financière du tapissier Paul Poinsignon, crée sa propre fabrique de meubles. D'abord nettement influencée par le style de Louis Majorelle, la société Gauthier-Poinsignon s'en différencie par son mode de production et la clientèle ciblée.
 Ateliers modernisés, salles d'exposition et catalogues permettent à l'entreprise d'aborder une clientèle plus vaste que celle de Gallé ou Majorelle et de proposer du mobilier d'inspiration moderne à prix modéré.





Ecole de Nancy: exemple de collaboration Louis Majorelle / Camille Gauthier, un projet de salon.



 Camille Gauthier est membre du Comité directeur de l'Ecole de Nancy dès 1901.

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Une vision artistique de la place de la  Carrière et de la place Stanislas par Majorelle et les frères Voirin :
Paravent à trois panneaux en bois doré et vernis Martin (*), Louis Majorelle et Voirin, Nancy
De style Louis XV, vers 1886
(*) En 1728, les frères Martin de Paris mettent au point une imitation de laque à base de copal, le vernis Martin, destiné à concurrencer les laques de Chine et du Japon.

 Les frères Voirin ont réalisé/collaboré à la réalisation de 5 paravents durant leur carrière:
Le 1er auquel ils ont travaillé, commandé par le roi de Hollande (photo ci-dessus) a été prêté 2 fois pour des expos à Nancy (1999 et 2005). Il est généralement nommé "paravent du roi de Hollande"

Le 2e, "paravent de la chasse et de la pêche" est possédé aussi par la famille royale de Hollande (Olivier Lalonde, dans son ouvrage sur les frères Voirin, évoque une photographie de 1950 où l'on voit ces 2 paravents in situ dans le salon vert du Palais Lange Vorhoot à La Haye)

Le 3e a été réalisé pour les "Dames de Nancy" afin qu'elles l'offrent au Duc de Chartres (mariage de 1886). Il a été réalisé dans l'urgence et n'a pu être exposé avant sa cession, du coup on le connait assez mal, on a juste les "brouillons" des frères Voirin (3 esquisses visibles dans la collection Wiener du musée lorrain), il comportait 4 pans.

Le 4e paravent , dit "Paravent des quatre-saisons", a été phototypé par Jean Boyer, Composé sur la même structure que le n°3 (4 pans)

Le 5e, offert par "les dames lorraines" à la princesse Amélie d'Orléans lors de son mariage avec Carlos, roi du Portugal. 4 pans "historiques"

Plus de détails dans O.Lalonde, les frères Voirin, Domini éditeur, p.127-129.

(information par Clément Daynoc, groupe Facebook nancyretro octobre 2019)

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Louis Majorelle et Daum



 Louis Majorelle  et Daum, Très rare paire de flambeaux modèle Magolia, pied en bronze doré et patiné formant des branches et bourgeons de magnolia, agrémentées pour chacune de trois tulipes en verre double moulé et finement ciselé en forme de fleurs signées Daum Nancy et croix de Lorraine.
 Modèle créé pour l'exposition de l'Ecole de Nancy à Paris en 1903. H 83 cm



DAUM et MAJORELLE  
Exceptionnelle applique en bronze doré éclairant à 6 lumières (deux tulipes manquantes)
Monture Majorelle en bronze doré dans sa dorure d’origine
Tulipes signées Daum en verre soufflé à deux couches dégagé à l’acide de couleur bleu gentiane sur fond blanc.
Pièce hors-série, sur commande spéciale
Exposition internationale de Nancy en 1909
Dimensions applique : 121 cm x 54 cm
Dimensions tulipes : 19,5 cm x 11,5 cm
37000€ CANNES LE 09/04/23



Louis Majorelle et Daum: Lampe de table du modèle "Fleur de Pissenlit" en verre gravé à l'acide et fer forgé. Variante à une seule lumière du modèle du Musée de l'Ecole de Nancy. Non signée. H: 63 cm Bibliographie: Modèle similaire à trois lumières dans les collections du musée de l'Ecole de Nancy répertorié page 122 dans le musée de l'Ecole de Nancy, oeuvres choisies, Ed. Somogy 2009 - 8000 € Aix en Provence 3/12/22



Rampe Majorelle et éclairage Daum à l'ambassade de France à Vienne


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Paul Martignon ( né à Rozélieulles 1870- Saint Cannat 1943)


Généalogie
par Brigitte Hellio Caquelin

 Paul Martignon fut élève de Jules Larcher. Présent au Salon de Nancy de 1896 à 1907, connu pour ses peintures de natures mortes. Il a travaillé dans différentes villas de Nancy (ex au 4 rue Isabey) ainsi qu’à la Grande Brasserie du Point Central (coin Saint-Jean / Saint-Dizier) dont on connait les décors par Prouvé et Goepfert. Impossible de retrouver les réalisations de Paul Martignon pour cette brasserie ou d’autres maisons de Nancy ou Lunéville. A noter ses réalisations au Temple Maçonnique de Nancy  ("femmes peintes en 1899 par deux artistes nancéiens Henri Maclot et Paul Martignon")  Le temple maçonnique de Nancy est au 15 rue Drouin avec des vitraux de Paul Nicolas.

19 Rue Grandville Nancy,
des peintures dans un hall d'immeuble:
 

Ensemble de 10 peintures murales réalisées en 1892 par Paul Martignon, peintre nancéien, auteur de décors intérieurs, notamment de plafonds peints (hôtel du Coq Hardi à Verdun, à Nancy : casino des familles, hôtel d'Angleterre, café de l'Opéra, magasin Vaxelaire et Pignot, etc) le plus souvent en collaboration avec Henri Maclot avec lequel il partageait un atelier au 39, rue Jeanne d’Arc à Nancy.
Cet ensemble de peintures murales réalisées à l'huile prend place entre des pilastres toscans délimitant 10 panneaux rectangulaires, au-dessus du soubassement. Les paysages représentés s'inscrivent dans un courant romantique (ruines, représentation architecturale) et réaliste à la fois (représentation proche de la nature : marronniers, sapins, liserons, marguerites...) avec des références symboliques régionalistes (chardon, alérions).
Auteur G.Ludovic

    G.Ludovic CopyrightnInventaire général Région Grand Est





Nature morte aux fleurs




« Nature morte au bouquet »




Nature morte aux pivoines

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 Autour du thème Martignon, les cafés de Nancy vers 1900 avec leur décor




Décor de V. Prouvé pour la Grande Brasserie Lorraine





Décor de Goepfert pour la Grande Brasserie Lorraine.


Tableau réalisé par l'artiste et professeur de dessin, Paul Eugène Goepfert (1849-1932), ornant la salle de la rue Saint-Jean de La Grande Brasserie La Lorraine à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Après le décès en 1930 de Joseph Faipot, ancien garçon de café de la brasserie La Lorraine, puis gérant de ce même établissement, le quotidien L'Est Républicain évoque le tableau de Goepfert réalisé en 1895 dans un article du 7 novembre 1930 où Joseph y est réprésenté. Cette oeuvre complétait la décoration originale de la brasserie " où, en 1887, le maître Victor Prouvé avait exécuté pour l'inauguration une des ses compositions les plus riches de coloris et de vigoureuse santé ". L'article cite les propos de Émile Badel à propos de l'oeuvre : " Dix-huit types très connus de Nancy, a indiqué Émile Badel, tous fort joyeux drilles et fervents rabelaisiens, amateurs constants et fidèles de la liqueur de Gambrinus, sont rassemblés là ". Quant à l'identité de ces personnages, " nous reconnaissons de gauche à droite, MM. Auguste Hennequin, Joseph Faipot, Adam, dit Le Coq, Guzzi, l'ancien vitrier-miroitier ; Ronga, le bijoutier des Dom... ; Goepfert, qui voulut se peindre lui-même ; Gustave Save, de Saint-Dié ; Martignon, Mlle Marie X..., le représentant en liquide Badel, Cahen, le journaliste Simon, dont le talent contribua au succès de notre confrère "L'Impartial ; Sylvani, Paul Gille, Bernardin, le chemisier Farouch, le marbrier Levasseur et Cransac... ". Il existe deux cartes postales de ce tableau, l'une en noir et blanc, éditée avant 1904 et l'autre en couleurs, publiée après 1904.



32 rue Saint-Dizier, "Grande brasserie lorraine"





Le "Grand Café" au 34 rue Saint-Dizier, voisin de la "Grande Brasseie Lorraine"

C'est en juin 1887. que furent entrepris les travaux d'installation de la Grande Brasserie lorraine dans les anciens magasins le confections Marx-Picard.
Les plans et la direction des travaux furent confiés à M. Lanternier, les meubles à Heuilly, la lustrerie à la maison Constantin.
Les gros travaux furent exécutés par Hoffmann, entrepreneur Durieux, pour la charpente. Vente  et changement de commerce en 1929




Sur les deux bustes en façade: "Il importe de ne pas confondre notre illustre compatriote, le. peintre Claude Jacquard, de Nancy (1686-1736) avec Joseph Jacquard, de Lyon (1752-1834), l'inventeur du métier à tisser qui porte son nom, et dont on peut voir le buste au Point-Central, à la façade de la Brasserie-Lorraine (ancienne maison de confection Marx-Picard), en compagnie de celui de Ternaux, le baron manufacturier de Sedan (1763-1833), père de l'industrie des cachemires.


Photos de la "Grande-Brasserie Lorraine" restaurant et brasserie

Les personnages du tableau d'Eugène Goepfert:

 Paul Eugène GOEPFERT né à Nancy le 27 juin 1849. Il y est décédé le 5 avril 1932, artiste peintre et peintre sur porcelaine qui a peint en 1885 ce tableau que l'on pouvait voir à la Grande Brasserie "La Lorraine" à l'angle de la rue Saint-Jean et de la rue Saint-Dizier à Nancy. Ce tableau représentait 18 personnages connus de la ville de Nancy, joyeux drilles buvant ensemble. On a pu en savoir les identités grâce à un article de l' Est Républicain du 7 novembre 1930 page 3 / 8 après le décès le 24 octobre 1930 de Joseph Faipot, le gérant de cette brasserie.

01 - HENNEQUIN Auguste né en 1882. Représentant de commerce pour la Grand Distillerie de L' Est
02 - FAIPOT Joseph né le 23 mai 1864 à Jeanménil. Patron de la Grande Brasserie " La Lorraine " à Nancy
03 - ADAM dit Le Coq
04 - GUZZI Jean Napoléon Séraphin né le 27 09 1854 à Nancy. Miroitier vitrier au 35 bis rue Saint-Nicolas
05 - RONGA Maurice Céleste Séverin né le 19 février 1857 à Asti. Bijoutier Joaillier
06 - GOEPFERT Paul Eugène né le 27 juin 1849 à Nancy. Artiste peintre
07 - SAVE Gaston, peintre né à Saint-Dié
08 - MARTIGNON Paul né le 25 janvier 1870 à Rozérieulles. Artiste peintre
09 - X Marie
10 - BADEL Louis. Représentant de la Brasserie de Champigneulles
11 - CAHEN
12 - SIMON. Journaliste à l' Impartial de l' Est
13 - PERRET Sylvain Antoine alias SYLVANI né le 13 mars 1837 à Lyon. Artiste lyrique
14 - GILLE Paul Pierre Joseph né le 28 juin 1864 à Champigneulles. Négociant en vins au 3-5 rue des Michottes
15 - BERNARDIN Charles Ferdinand né en 1856 à Bar-le-Duc. Patron de la Grande Brasserie " La Lorraine " à Nancy
16 – LEVASSEUR Frédéric Charles Adolphe Pierre né le 4 juin 1869 à Nancy. Marbrier graveur
17 – FARROUCH Joseph Eugène né le 3 septembre 1855 à Toulouse. Coupeur chemisier au 3 rue Gambetta à Nancy, baryton amateur
18 - CRANZAC Jean Marie Herman dit Armand-Mary CRANSAC né le 27 aout 1852 à Cassagnes-Begonhès. Chanteur Lyrique

Information Brigitte Hellio Caquelin Groupe Nancyretro- Facebook

Selon Emmanuel Ronga (NancyRetro) Faipot a été rajouté (par Martignon) plus tard, en 1922, sur la toile qui existe toujours à Champigneulles


Martignon, autres oeuvres



 "Jeté de fleurs" ( détail ) 1890 Paul Martignon











 Au 15 rue Drouin à Nancy, Le décor égypo-art nouveau de la loge de Saint-Jean- de- Jérusalem
La loge Saint-Jean de Jérusalem de Nancy est l’une des 1300 que compte le Grand-Orient de France, première obédience de France. Elle est la plus ancienne installée dans cette ville, avant même la création du Grand Orient de France.

Cette loge a été créée le 9 décembre 1772. On y trouve au plafond appelé « voûte étoilée » des vitraux réalisés par le Maître -Verrier Paul NICOLAS (1875-1952), élève d’Émile GALLE (1846-1904), représentant les signes zodiacaux en alternance avec des représentations de scarabées, réalisés de 1899 à 1908. L’ensemble a été restauré en 2016.

Les décors intérieurs du Temple de style égypto-Art Nouveau sont classés au titre des monuments historiques, ses murs sont recouverts de toiles marouflées peintes, œuvres d’Henri MACLOT (élève d’Alexandre CABANEL) et Paul MARTIGNON (Ecole des Beaux-Arts de Nancy, dans la classe de Larcher). Pendant près d’un siècle, les décors ont été cachés par de la fumée des 3 à 5 tonnes de bougies mais également par les frères fumeurs (de tabac) …. .

Il a été restauré récemment par Emilie Checroun et ressuscite les figures allégoriques de femmes peintes en 1899 par deux artistes nancéiens Henri Maclot et Paul Martignon.  Tous deux ont fait partie du cercle des artistes de l’Ecole de Nancy. Paul Nicolas maître-verrier fidèle d'Emile Gallé.

Après nettoyage apparurent les figures allégoriques de femmes, accompagnées d’une représentation du couple pharaonique, symbolisent : le Courage, la Lumière, la Vérité, la Sagesse, la Puissance, l’Amour, la Liberté, l’Obéissance, la Charité, la Prudence, la Force, la Justice, l’Espérance, la Concorde, l’Egalité et la Volonté. Dans l’abside, le décor est totalement égyptien et encadre une verrière avec le sphinx de Gizeh surmonté du triangle maçonnique.

Les colonnes encadrant la porte sont marquées de deux lettres : J pour rappeler que c’est devant cette colonne que les apprentis venaient toucher leur salaire, B pour les compagnons. Or, selon les rites, le J et le B sont à gauche ou à droite. Le temple accueille 17 loges de trois obédiences : le Grand Orient de France, le Droit humain (mixte) et la Grande Loge féminine de France.

Les frères ont décidé d’ouvrir leur temple à la visite sur inscription préalable, lors des Journées Européennes du Patrimoine. L’occasion de découvrir ce lieu unique et de se familiariser avec la symbolique maçonnique. Photos Grand Orient de France


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Autre recherche à partir de l'initiale du nom de l'artiste:

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